Étiquette : UNE

  • Henri Nayrou est prêt à tester un revenu « de base » en Ariège

    Henri Nayrou est prêt à tester un revenu « de base » en Ariège

    Henri Nayrou est prêt à tester un revenu « de base » sur le département de l’Ariège. Inspiré du revenu universel  proposé lors de la dernière campagne présidentielle par le candidat du Parti Socialiste Benoit Hamon, Henri Nayrou serait prêt à tester un revenu de base à l’instar de 7 autres présidents de départements français.

    Dans une tribune publiée dimanche 26 novembre dans Le Journal Du Dimanche s‘appuyant sur leur implantation locale, les 8 présidents (Haute-Garonne, Aude, Gers,  Ariège, Gironde, Meurthe-et-Moselle, Ile-et-vilaine, Seine saint-Denis) sont prêt à expérimenter ce concept qui divise et resurgit régulièrement dans le débat politique français. « Nous voulons passer de l’étude en laboratoire au test in vivo en portant un projet d’expérimentation au Parlement », ajoutent les élus, rappelant « l’intention »d’Emmanuel Macron de « réformer la Constitution pour assouplir le droit à l’expérimentation », exprimée lors du Congrès des maires de France.

    Les présidents de département visent ainsi l’élaboration d’« un modèle robuste, crédible scientifiquement, audacieux socialement et soutenable financièrement grâce à des micro-simulations » partant des « réalités sociales ». L’expérimentation de terrain permettra d’évaluer le revenu de base « pour l’ajuster, avant peut-être de le généraliser », font-ils valoir sans en préciser les contours exacts.

    Lors d’une conférence de presse qui a  eu lieu au Conseil départemental lundi après-midi, Henri Nayrou a précisé sa volonté d’étudier ce dossier et a insisté sur le fat qu’il s’agissait d’un revenu de base et non d’un revenu universel qui le gène dans sa conception puisqu’il met en cause la valeur travail.

    « Puisque l’on sait que le RSA ne remplit pas ses objectifs de réinsertion, nous souhaitons avec d’autres départements, comme Emmanuel Macron nous le propose, mettre à l’étude puis expérimenter une version qui reste à définir, d’un revenu de base, qui permettrait in fine à 9 millions de français de ne pas rester dans la pauvreté », un sorte de revenu d’utilité sociale qui permettrait  de faire évoluer le RSA actuel et qui pourrait donner à la fois un revenu et une utilité sociale aux personnes exclues actuellement du système.

     

     

  • Rencontre avec les étudiants en BTS métiers de l’eau du LP Jacquard

    Rencontre avec les étudiants en BTS métiers de l’eau du LP Jacquard

    Mercredi 6 septembre, dix d’étudiants en BTS métiers de l’eau ont fait leur rentrée  au Lycée Professionnel  Joseph Marie Jacquard de Lavelanet. L’aboutissement d’un long travail, le fruit d’une volonté commune entre Éducation nationale, élus régionaux, élus locaux, Bruno Pasquet proviseur, enseignants et personnels.

    Campus des métiers de l’eau

    Dix étudiants suivent la formation BTS Métiers de l’eau à Jacquard, l’établissement Lavelanétien étant le seul à proposer cette formation en région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Victor (de Toulouse), Quentin (de Laroque), Jacob (de Nouvelle-Calédonie), Chloé (de Rodez), Tristan (de Saint-Gaudens), Jean-François (de Toulouse), Manon (d’Ax-les-Thermes), Théo (de Lyon), Dolicia (du Gabon), ont été accueillis le 6 septembre par le proviseur et ses équipes. Un environnement privilégié, « des enseignants plus que compétents qui ont tous un niveau supérieur (agrégation, DEA, ingénieurs, NDLR…), attachés à vous faire réussir, une petite structure avec des équipements de qualité» selon Bruno Pasquet s’adressant à ses étudiants. Ces étudiants ont un parcours baccalauréat différent (BAC ES, STI, S…) ; un public hétérogène venant d’horizons distincts (dont deux anciens élèves en bac pro de Jacquard), mais avec un même objectif, se diriger vers un métier de technicien supérieur sur l’eau.  

    Deux mois après la rentrée, nous avons rencontré ces étudiants lors de travaux pratiques dirigés par leur professeure Geneviève Guibal enseignante en PCE (procédé chimie et eau). Manipulation, étalonnage… après la théorie, place aux expériences, aux découvertes dans le labo.

    La cohésion s’est opérée, car tous ont le même but, travailler dans l’environnement. Jean-François explique qu’ayant « besoin de bouger », il envisage après l’obtention de son BTS de travailler sur les réseaux d’eau potable. Manon, « aime le côté laboratoire, la chimie ». Jacob réfléchit à l’idée de poursuivre avec une licence pro, alors que l’analyse des eaux intéresserait Chloé qui sort d’un bac chimie.

    Les étudiants de Jacquard peuvent être rassurés, car derrière cette formation Bac plus 2, les débouchés sont nombreux dans notre département (industries – syndicats de l’eau – laboratoires…) et en France. Formation en résonnance avec l’offre dispensée à Jacquard, ce BTS Métiers de l’eau est également un plus quant au dynamisme de Lavelanet, du Pays d’Olmes.

    joseph-marie-jacquard.entmip.fr

  • Seix, La Gourmandine, l’espiègle gourmandise

    Seix, La Gourmandine, l’espiègle gourmandise

    Alexandrine Dougnac baigne depuis l’enfance dans la cuisine, à l’époque ou sa grand-mère tenait un restaurant assez connue, l’Auberge des deux rivières. 

    Après avoir fait de la gestion d’entreprise, Alexandrine décide de vivre sa passion, la cuisine. Elle décide donc de passer son B.E.P. cuisine en candidat libre. Brevet en poche, elle ouvre son restaurant un an plus tard.

    Cela fait maintenant 15 ans que le bar-glacier-restaurant «la Gourmandine» est ouvert à Seix avec cette jolie devise sur le haut du comptoir : l’espiègle gourmandise, taquine les papilles.

    Alexandrine exerce son métier avec passion : « Il n’y a rien de difficile dans un métier qu’on aime » explique t’elle, « j’arrive tous les matins pour travailler et je suis super contente. J’aime vraiment ce que je fais, j’aime faire plaisir aux gens, je me fais vraiment plaisir dans mon travail et ça, ça n’a pas de prix »

    Si la carte, teintée de saveurs espagnoles, change régulièrement, surtout pour les poissons et les légumes, deux plats sont immuables à la Gourmandine, la tête de veau et les ris de veau, des incontournables pour la clientèle d’habitués !

    Recommandée par les Guides du Routard et du Petit Futé, on vous conseille fortement de pousser la porte de la Gourmandine pour passer un instant de cuisine créative, innovante et toute en saveur.

    La Gourmandine
    Place de l’allée 09140 Seix
    05 61 66 71 19

    www.lagourmandine09.fr

     

     

     

     

  • Septuors : L’Ariège consacre ses meilleures entreprises !

    Septuors : L’Ariège consacre ses meilleures entreprises !

    A l’initiative du groupe La Dépêche du Midi et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ariège, les premiers Septuors « version ariégeoise » ont eu lieu jeudi dernier à l’IFCAP. Plus de 200 chefs d’entreprises et représentants d’institutions étaient venus découvrir et féliciter les 9 lauréats de ces « SEPTUORS » au cours d’une soirée qui remplacera « La Nuit du Commerce » initiée il y a une vingtaine d’années par le président de la CCI Paul-Louis Maurat.

    Tourisme, Industrie, Agroalimentaire, Santé, Agriculture, Commerce & Services, Numérique, faisaient partie des catégories en compétition, mais ce fût au total 9 entreprises qui ont été récompensées, car la CCI de l’Ariège et la Région Occitanie ont souhaité proposer deux prix spéciaux supplémentaires. En vidéo : Interviews de quelques primés et de personnalités et partenaires.

    Les Lauréats

    Septuor Tourisme  : XPLORIA (Mas d’Azil)

    Septuor Agroalimentaire : Confitures Jougla (Saint-Lizier)

    Septuor Numérique : INEONET (Verniolle)

    Septuor Agriculture : GAEC DE BIROL (Pamiers)

    Septuor Santé : La Société Thermale d’Ax-les-Thermes (STAX) 

    Septuor Commerce & Services : EURL Dévers Solution (Orlu)

    Prix spécial « Région Occitanie » : SAVASEM (Ax-les-Thermes)

    Prix spécial CCI09 : PYRÉNÉENNE DU BOIS (Mijanes)

     

     

     

  • Le 59ième Régiment d’Infanterie, ou le régiment des ariégeois

    Le 59ième Régiment d’Infanterie, ou le régiment des ariégeois

    Le 59e régiment d’infanterie, régiment de l’armée de terre française, a été créé en 1667 et dissous en 1940. En 1881, son 3e bataillon prend part à l’expédition de Tunisie. Le reste du régiment quitte Toulouse et vient tenir garnison à Pamiers et à Foix.

    C’est alors qu’il devient le régiment des Ariégeois qui devaient s’illustrer d’une gloire immortelle au cours de cette guerre mondiale qui fut une bataille unique dans l’Histoire.

    Voici quelques épisodes vécus par ces hommes d’honneur et de courage durant 4 années de sauvagerie 

    Le 1er août 1914, à 16h30, parvenait au lieutenant-colonel Dardier, commandant le 59e R.I. l’ordre de mobilisation générale. L’Allemagne menaçait nos frontières et la France réclamait l’aide de ses enfants.

    L’occasion était fourni aux montagnards pyrénéens de donner la juste mesure de leur valeur militaire, de leur courage personnel, de leur esprit de sacrifice et d’affirmer les qualités de la race, solide comme les rocs sur lesquels s’accrochent leurs domaines.

    La vieille devise des Comtes de Foix trouvait l’occasion d’une signification plus glorieuse et plus concrète. Combien d’Ariégeois devaient de leur sang, acheter l’honneur de la rendre immortel !…

    « Tocos y se gaousos. » ou « Toque y si Gauses » Touche moi si tu oses.

    Le 6 août les préparatifs de départ terminé, le régiment passait sur les allées de Villotte, une revue qui devait rester gravée dans le souvenir de tous. Parents, femmes, enfants, familles, amis sentirent vibrer l’enthousiasme immense qui réunissait en un même idée de sacrifice les Fils de France, et les poussait vers un seul et unique but : LA VICTOIRE !

    […]

    Le 23 août à Mairy (Ardennes), les 2/3 des officiers et 1200 hommes sont déjà tombés pour la France. Le chef de bataillon Bruyère qui a pris le commandement du régiment le présente au général Alby, commandant la 34e Division, qui passant en revue les débris de cette glorieuse phalange, s’exalte par ces mots :

    « Je salue avec émotion et fierté, les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du 59e ; la confiance que j’avais en votre régiment n’a pas été déçue : je connaissais votre valeur et ce que l’on pouvait attendre d’un régiment tel que le votre. Je salue tous ceux qui sont tombés et j’adresse aux survivants le témoignage de mon admiration. »

    […]

    Le 7 septembre des combats s’engagent autour des fermes de la Certine et Galbaudine. Plus d’eau, plus de vivres depuis 48 heures, mais les montagnards de l’Ariège luttent toujours et l’ennemi ne parvient pas à les chasser de la position sur laquelle ils se sont accrochés.

    […]

    Arras – Les attaques de mai, juin, septembre 1915

    Parti le 22 avril 1915  pour la Somme, le régiment qui n’a pas été employé est réembarqué le 30 pour l’Artois où il prend le service de garde dans les tranchées de Roclincourt. Le 5 mai 1915 l’ennemi enserre Arras dans une étreinte qui devient de jour en jour plus menaçante et le Commandement a décidé de prévenir l’action allemande par une opération violente qui puisse dégager la ville ? Ce sont alors les coûteuses et sanglantes journées des 9, 10, 11, 12 et 13 mai 1915.

    Pendant cette terrible période, du 9 au 17 mai 1915, que d’exemples de bravoure à mettre en lumière. Combien de héros tombés sur cette plaine d’Artois seraient dignes de voir leur nom inscrit au martyrologe de la France.

    […]

    Verdun – Avocourt 1916

    le 23 mars, c’est avec un orgueil qui ne demande qu’à démontrer sa légitimité, que le régiment apprend du colonel Velly, commandant la 68e brigade, sa participation prochaine à la défense de Verdun autour duquel se livre la plus formidable bataille de l’Histoire.

    « Quelque soit la vigueur des bombardements et des attaques, ceux qui ont tenu et combattu à Roclincour tiendront aussi bien à Verdun et puisque le boche attaque, nous prendrons notre revanche du 9 mai, du 16 juin et du 25 septembre » Et pourtant chacun sait bien ce que sont les champs de bataille de Verdun…Sinistres en sont les noms, impressionnante en est la renommée….

    C’est seulement le 10 avril que le régiment, relevé, est renvoyé au camp de Verrières, puis à Brocourt pour y recevoir, avec les félicitations du Général de Division qui distribue quelques Croix de guerre bien gagnées, les éloges du Commandant de l’armée de Verdun, le général Pétain.

    […]

    Butte de Mesnil-les-Marquises août – octobre 1916

    Un court repos de 6 jours dans la région de Châlons-sur-Marne ramène l’insouciance et le mépris du danger dans tous les cœurs. Le 30 août, le régiment prend position dans le secteur de Marsons, voisin de Maison-de- Champagne et de la butte du Mesnil. Pour la première fois depuis le début des hostilités, il assure la garde d’un secteur calme. Aussi les hommes en apprécient-ils tout le confort relatif, heureux de goûter dans les abris spacieux et profonds un repos que ne trouble rarement le désagréable tapage de « Herr- Choucroumann, artilleur »

    […]

    Guise – L’Armistice

    Relevé pour quelques jours, c’est encore une fois le 59e qui franchit l’Oise, et s’empare de la ferme de Robbe le 28 octobre 1918 ; c’est encore lui qui, malgré ses pertes, avec un effectif réduit qui semble n’être plus qu’un simple bataillon, trouve cependant la force d’accrocher les arrière-gardes allemandes résistant encore et de planter le premier, après une manœuvre qui lui donne la maîtrise du terrain, dans Guise reconquis le 5 novembre, à 7 heures, son fanion de commandement, étalant orgueilleusement l’or jaune de sa fière devise jamais démentie, jamais ternie, toujours glorieuse : « Tocos-y se gaousos ! »

    Retour et dissolution du 59e R.I.

    Après un retour de 8 mois aux environs de Paris, le régiment est rentré au dépôt le 20 juillet : Etat-major et 2/59 à Foix ; 1 et 3/59 au camp Clauzel à Mirepoix. Le 1er septembre 1919, ces derniers viennent de Mirepoix à Pamiers, cantonner au Petit Séminaire.

    L’Etat-major du régiment et la C.H.R. quittent Foix le 15 octobre 1919 pour s’installer à Pamiers. Le régiment est alors divisé en deux portions :

    Portion principale à Pamiers : Etat-major du régiment, C.H. 1er 2e bataillons. Portion centrale à Foix: Major et service des effectifs; Trésorier; Bureau spécial de comptabilité ; Capitaine chargé du matériel ; 2e Bataillon.

    2 février 1920.

    Les bureaux du Major, du Trésorier, de la Mobilisation et le Service des Effectifs s’installent à Pamiers. (Exécution de la note 3.32 du 5 janvier 1920 du 17e C.A.)

    16 février 1920.

    Le 59e est supprimé (exécution des prescription de la note ministérielle 1.025 1/11 du 28 janvier 1920), et doit servir à constituer le 3e bataillon du 14e régiment d’infanterie à Pamiers.

    Sources :

  • La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    La Grange ariégeoise, au service de l’automobile ancienne de collection !

    Fils d’agriculteurs, ariégeois de souche et de coeur, Jean-Marc Poulain s’en est allé, après le baccalauréat, faire son service militaire et poursuivre des études de mécanique. Après des années au service de grosses entreprises, il décide de revenir dans son Ariège natale, près de Mirepoix, pour vivre de sa passion, l’automobile ancienne de collection.

    Il y a à peine deux mois, Jean-Marc à créé son entreprise, la Grange ariégeoise, une entreprise de conseils, entretien/réparation et achat/vente de voitures anciennes de collection. 

    L’occasion pour lui de revenir aux sources et de vivre pleinement de sa passion. 

    «Cette passion m’est venue parce qu’elle m’a été transmise par mon père. Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit, et j’ai toujours eu cette attraction très forte pour des voitures hors du temps, avec une vision décalée lorsque l’on est au volant» explique Jean-Marc.

    Une passion qui ne s’arrête pas à la voiture ; entre une Citroën CX 25 GTI Turbo 2 de 1985, la plus récente de la collection et une Peugeot 127 de 1911, la plus ancienne, en passant par une Delage de 1923,  elle s’articule en fait sur le moteur à explosion. C’est pourquoi Jean-Marc est en train de redonner vie à de vieux tracteurs ainsi qu’à une fabuleuse moto avec un moteur  des établissements Ballot de 225 cm3 de 1922 avec ses cuirs d’origine, une marque aujourd’hui disparue.

    «Une passion serait bien fade si elle n’était pas partagée

    Avec la Grange ariégeoise, Jean-Marc Poulain, ne veut pas seulement vivre de sa passion, mais également la communiquer.  

    «Redonner vie à de la mécanique comme ça, c’est une tâche qui me paraît noble» explique t’il et c’est ce qu’il propose de faire avec la Grange ariégeoise : d’accompagner les personnes dans ce genre de démarche pour faire revivre leur voiture.

    Si vous avez une vielle voiture ou moto qui dort au fond d’un garage, si vous avez en tête l’achat d’une voiture de collection, et si vous vous ne vous y connaissez pas, Jean-MArc Poulain est l’homme de la situation. 

    Pour contacter la Grange ariégeoise : 

    lagrangeariegeoise.com

    www.facebook.com

  • Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Sur le bassin versant de l’Ariège, le barrage de Montbel connaît depuis l’hiver 2016 un remplissage très limité qui ne lui permet pas d’assurer ses obligations de gestion tant en compensation de l’irrigation agricole, qu’en soutien d’étiage pour le milieu naturel jusqu’à la fin du mois d’octobre. (voir communiqué de la préfecture du 28/07/117)

    Nous voilà fin octobre et le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation est loin de s’être arrangée 

    En effet, au 1er juillet la retenue de Montbel n’était remplie qu’à 63,9%. Actuellement, son remplissage est de 14 millions de mm3, soit 23% de sa capacité maximale, son niveau le plus bas depuis sa mise en eau en 1984.

    Un petit tour dimanche autour du lac dimanche 29 octobre nous a fait découvrir l’ampleur de cette sécheresse.

    Mais où est donc passé le lac ?

    C’est la première question que l’on se pose en arrivant près de la rive du coté de Léran. A la place de l’eau, de la terre. Les souches des arbres, sans doute abattus avant la mise en eau, font penser à un paysage lunaire, voire post apocalyptique.,

    Des bateaux échoués donnent un aire de fin de saison. Des restes de coquillages, des canettes de bières, jonchent le fond du lac, et une deuxième question se pose, où sont passé les poissons ? Sans doute concentrés dans les petites étendues d’eau qui restent de ci de là.

    Ici, une empreinte de pas fait penser au premier pas de Niels Amstrong sur la lune

    On peut atteindre l’ile à pieds et, si on pousse plus loin, on peut sans doute traverser de Léran à Montbel sans se mouiller les pieds.

    Le lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares a, en cet automne 2017, un air bien tristounet ! 

    L’avenir du lac ?

    Un projet de sécurisation de l’approvisionnement du lac de Montbel par la rivière Touyre entre désormais dans sa phase opérationnelle. Le Département de l’Ariège sera le maître d’ouvrage de l’opération, en accord avec l’Etat et les Conseils Départementaux de la Haute-Garonne et de l’Aude. (Voir l’article de la DDM)

    [nggallery id=114]

  • Jérémie, un boulanger ambulant et emballant !

    Jérémie, un boulanger ambulant et emballant !

    La Roulangerie, comme son nom l’indique, c’est une boulangerie qui roule et c’est l’idée de Jérémie Nechtschein, boulanger à Mauvaisin en Haute Garonne.

    Nous l’avons rencontré à Mirepoix lors de la manifestation « Mirepoix met le couvert » au cours de laquelle il proposait une animation « fabriquer et faire son pain »

    «L’idée de la Roulangerie, c’est d’aller à la rencontre des gens et de leur proposer des ateliers et des animations pédagogiques autour de la  la fabrication du pain et des céréales panifiables.» nous explique Jérémie.

    Tout a commencé lorsque Jérémie et sa compagne ont été obligé de quitter leur fournil. Comme ils n’avaient aucun endroit où s’installer ils ont mis leur four sur une remorque et sont partis sur les routes proposer leur pain lors des festivals.

    «Le soir on vendait le pain et des choses à grignoter, mais pendant la journée il ne se passait rien, c’était donc une manière de proposer une activité» nous dit’il. «C’était aussi une façon de parcourir les régions et de trouver un lieu d’installation».

    Au delà de la découverte de la fabrication du pain, c’est une éducation à l’environnement que propose Jérémie, à travers le pain, s’interroger sur notre alimentation, sur l’agriculture biologique, la biodiversité…

    Si aujourd’hui Jérémie et sa compagne ont retrouvé un lieu d’installation et une boulangerie, ils continuent de parcourir les routes de la région de festival en manifestation afin de porter la bonne parole du bien manger.

    La Roulangerie intervient sur des manifestations, comme ici à Mirepoix, mais aussi dans des écoles, des centres de loisir, des bibliothèques… retrouvez là sur : mauvaisvoisins.blogspot.fr

  • Bois Paysan Distribution, la valorisation du bois ariégeois !

    Bois Paysan Distribution, la valorisation du bois ariégeois !

    Initiée par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège et portée par des agriculteurs, l’association « Bois Paysan » regroupe à ce jour une trentaine d’agriculteurs, éleveurs et producteurs ariégeois.

    «Tout est parti du constat de quelques agriculteurs, à propos de la haie» explique Jacques Hato, Président de l’association et éleveur à Raissac. Pas assez de haies dans la plaine et trop dans la montagne. «En plaine nous replantons des haies qui permettent d’amener de la fraicheur et d’éviter l’érosion, nous faisons de l’agro-foresterie» continu t’il. 5000 muriers ver-à-soie ont également été plantés du coté de Mirepoix afin de faire du fourrage pour les vaches.

    A l’inverse, en zone de montagne, la forêt à été occultée et n’a pas été gérée. L’association, avec l’aide de la Chambre d’Agriculture, a donc cherché un moyen de valoriser ces bois de faible valeur et à créé un outil à destination des agriculteurs qui leur permet de faire un diagnostic forestier et un diagnostic de haie (quelles essences, combien de M3, et comment le gérer). 

    Mais comment valoriser ces produits de la haie qui ne sont pas forcément de bonne qualité ?

    C’est en voyant des filets de bûches et de bûchettes provenant d’Ukraine dans les super-marchés, que l’idée à émergée. «Il y avait une demande du consommateur de ce produit et nous avions ce bois là» explique Jacques Hato. Il a donc été décidé de proposer ce produit là aux grandes surfaces.

    Ils sont donc partis dans cette aventure à dix agriculteurs et il aura fallu un an de discussions et de travail de fond, toujours épaulés par les conseillers et techniciens de la Chambre d’agriculture, pour que le lancement de la gamme de produits bois-énergie locaux issue de cette forêt paysanne voit le jour, via un GIE « Bois Paysan Distribution », créé en février 2016

    Le GIE permet de mettre en commun leurs produits, leur savoir-faire et leur atelier bois, dans le but de développer les résultats au sein d’une personne morale tout en conservant leur individualité. Cette personne morale sera l’interlocuteur des clients qui ainsi n’aura qu’une facture à payer. Les recettes sont redistribuées aux adhérents selon les volumes commercialisés.

    Si vous voulez en savoir +
    www.ariege.chambagri.fr
    www.facebook.com/Bois-Paysan-Distribution

  • Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Le beau temps n’était pas au rendez-vous, le soleil a joué à cache-cache, mais la fête de la gastronomie et des produits locaux à néanmoins trouvé son public. Amateurs de produits locaux et de gastronomie étaient, eux, au rendez-vous pour « Mirepoix met le couvert » édition 2017

    Tout a commencé samedi après midi avec des dégustations de chocolats, de piments, de moutarde, de thés, de confitures et autres jus de légumes. Alors que les grands s’initiaient aux plaisirs du chocolat et du piment, les plus jeunes avaient rendez-vous avec Audrey et Ambre pour un atelier culinaire autour de l’éducation alimentaire et de la nutrition. Jérémie et sa « Roulangerie » a, quant à lui, invité petits et grands à expérimenter les différentes étapes de la fabrication du pain au levain. 

    A 19h00, l’association des Commerçants « Mirepoix en Avant » proposait « La fête de vin » : une dégustation de vin régionaux et de tapas, le tout en musique.

    La soirée c’est terminé, pour ceux qui le souhaitaient, « Tous au Restau » dans les restaurants partenaires qui avaient confectionner, pour l’occasion, un menu à base de mirepoix.

    Grosse journée le dimanche pour les organisateurs : 

    Petit déjeuner d’accueil, concours de cuisine, dégustation de bière et fromage, grand repas du terroir, démonstration culinaire… se sont succédés sous les la Halle et les couverts.

    Un beau succès encore une fois pour le concours de cuisine à base de Mirepoix, pendant lequel 7 équipes d’amateurs ont rivalisé d’ingéniosité pour surprendre le jury. Avec l’aliment surprise qu’était le potimarron, les 14 concurrents ont surpris les jurés en concoctant des plats à base de poissons, de foie gras ou encore une succulente recette sucrée. 

    Il faut souligner également l’énorme succès du « barasoupe » organisé par la très sympathique association Saveur en Bouche  au cours duquel, un nombreux public à découvert, avec étonnement, une soupe sucrée à base de carottes, panais et chocolat blanc… Délicieux !!! 

    Tout au long de ces deux journées les visiteurs ont pu apprécier, les stands des producteurs locaux, la ferme vivante, ainsi que l’exposition de belles tables et « oeufs et coquetiers » 

    Le tout animé de main de maître par Pyrénées FM et son animateur vedette Marc Mollier.

    Il n’aura donc manqué que le soleil à cette cinquième édition, mais, promis, il sera là l’année prochaine.

    Le Classement du concours de Mirepoix : 

    • Quentin Travers et Lucie Marco – Les Croustelous – Mirepoix d’or
    • Stéphane Bourdoncle et Elly France – Salt e pebre – Mirepoix d’argent 
    • Claudine Sarrailh et Christian Camou – Les Afrikaneers – Mirepoix de bronze
    • Josye Eychenne et Dominique Brette – Les Potes au Feu – Prix de l’originalité
    • Joëlle Bukzin et Marie-Agnès Letraublon – Mirepoix’Chiche
    • Michel Peyrefitte et Thierry Cazaubon – Les Brie Colleurs
    • Isabelle et Renaud Dumay – Les Camonais

    Le Jury 

    • Géraldine Portoles – Restaurant « Les Remparts » à Mirepoix – Présidente du Jury
    • Didier Lamotte – Restaurant le Phoebus à Foix
    • Philippe Huertas – Président de l’UMIH
    • Pascal Ackerman – Conseillé en gestion culinaire 
    • Raphaël Kann – photographe
    • Marc Mesplié – Photographe
    • Bernard Garcia – Hôtel Maison des Consuls à Mirepoix
    • Nicole Chape – Ecrivain
    • Georges-Patrick Gleize – Ecrivain

     

  • l’Ariège à nouveau sous les feux des projecteurs lors du Tour de France 2018

    l’Ariège à nouveau sous les feux des projecteurs lors du Tour de France 2018

    Ce mardi à Paris, Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a dévoilé le parcours officiel de l’édition 2018. Un événement auquel l’Ariège sera cette fois encore associée car, même si le département n’accueillera pas de Départ ou d’Arrivée, il sera traversé par le peloton sur près de 100 km.

    Difficile d’en vouloir à ASO dans ces conditions, tant les organisateurs auront gâté l’Ariège cette année lors de l’étape Saint-Girons/Foix du 14 juillet.

    L’histoire d’amour entre le Tour de France et l’Ariège se poursuit même si elle s’écrira différemment en 2018. Le 24 juillet prochain, après avoir quitté Carcassonne, la course entrera en Ariège par Gaudiès pour en sortir à Saint-Lary, dans les premiers lacets du Portet d’Aspet, direction Bagnères de Luchon. Un parcours qui n’est pas sans rappeler celui de 2014, qui avait déjà vu le Tour traverser le département d’Est en Ouest.

    Pour les coureurs et la Caravane, le tracé ariégeois devrait donc se matérialiser par Gaudiès, Trémoulet, La Bastide de Lordat, Le Carlaret, Pamiers, Madière, Pailhès, Sabarat, Le Mas d’Azil, Clermont, Lescure, Saint Girons, Moulis, Engomer, Cescau, Audressein, Argein, Aucazein, Illartein, Orgibet, Augirein et Saint-Lary. Dès lundi soir, informé, le Président du Conseil Départemental avait d’ailleurs tenu à informer chacun des maires concernés de la bonne nouvelle.

    Il faut dire que ce tracé entre plaine, contreforts et montagne bénéficiera cette année encore d’une retransmission télévisée intégrale, véritable vitrine en mondovision pour l’Ariège, puisque plus de 90 pays retransmettent la course en direct. Pour mémoire, l’été dernier, 5 millions de téléspectateurs ont assisté en direct sur France TV à la victoire de Warren Barguil sur les allées de Villote à Foix.

    Source : CD09

  • Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Le 11 octobre avait lieu, à Lavelanet, la cérémonie de remise de la médaille des « Justes parmi les Nations », en hébreu Hasid Ummot Ha-‘Olam, littéralement généreux des nations du monde. Une médaille qui reconnaît, honore et salue, au nom du peuple juif, les non-Juifs qui, malgré les grands risques encourus pour eux-mêmes et pour leurs proches, ont aidé des Juifs à un moment où ils en avaient le plus besoin ; Un devoir de mémoire et une cérémonie émouvante. 

    «Dans l’obscurité qui avait envahi l’Europe, certains, au péril de leur vie, ont fait le choix de la miséricorde, de l’humanité » a témoigné mercredi 11 octobre en mairie de Lavelanet, Anita Mazor Ministre près l’Ambassade d’Israël à Paris, avant de remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations » décerné le 12 avril 2016, à José et Victoria Martinez représentés par leur fille Dominique Martinez-Chenet.

    José et Maria Marinez auront désormais leur nom gravé dans le jardin des murs YAD VASHEM à Jérusalem

    « Aujourd’hui, nous rendons hommage à José et Maria Martinez, qui ont recueilli et pris, sous leur protection Sarah et Lucie Waiter en ces temps si troublés qu’a connu notre pays, mais aussi le monde tout entier. Nous Lavelanétiens, nous leur disons la fierté et la reconnaissance de notre commune et de notre département. Nous conservons à leur égard une dette éternelle. Rendre hommage à José et Maria Martinez, c’est se souvenir que les justes incarnent l’esprit de la résistance, l’héroïsme. Mais pour nous Lavelanétiens, José et Maria étaient des voisins, des amis, des compagnons. Figure du quartier de Bensa, José, surnommé « Pépé » par ses amis, a été l’un des piliers du stade Lavelanétien» a indiqué Marc Sanchez maire de Lavelanet et Conseiller département accueillant le nombreux public (dont la classe de troisième A du collège Victor Hugo de Lavelanet et leur professeur d’histoire Loïc Ginières, les élèves du Lycée Alain Fournié à Mirande), venu assister à cette cérémonie exceptionnelle.

    Un témoignage de reconnaissance éternel

    Une cérémonie faisant la part belle à l’humain dans ce qu’il a de plus noble, mais aussi de plus abject. Francine Théodore-Leveque déléguée du Comité Français pour YAD VASHEM a rappelé que le 19 août 1953 fut créé à Jérusalem l’Institut Commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah : YAD VASHEM. En 1963, une Commission présidée par un juge de la Cour Suprême de l’Etat d’Israël est alors chargée d’attribuer le titre de « Juste parmi les Nations », la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, ont aidé des juifs persécutés par l‘occupant nazi. 26.513 personnes ont, de par le monde reçus cette médaille et le diplôme. 558 en Occitanie, et 21 dans l’Ariège, dont 12 à Aulus-les-Bains. Marie Lajus, préfète de l’Ariège a indiqué : « la République à un message à délivrer, les Justes ont délivré la France de la souillure. Ils ont sauvé les Français, ils ont sauvé notre honneur ».

    Honorer, enseigner, un devoir de mémoire pour que cela ne se reproduise plus jamais

    Anita Mazor et Lucie Waiter-Victoria sont revenues sur le sauvetage. Dès le début de l’occupation, la famille Waiter part en Zone Libre dans l’Ariège, où la situation va rester calme même après novembre 1942 et l’envahissement de la Zone Sud. « Mon grand-père qui possédait un petit atelier de confection achetait du tissu à Lavelanet », raconte Lucie Waiter-Victoria. « Il en parlait comme d’un trou perdu dans les Pyrénées où nous serions en sécurité », glisse-t-elle malicieusement. Début 1944, Sarah et sa fille sont averties par leurs logeurs que les grands-parents ont été arrêtés et qu’il est urgent de partir. Elles vont trouver refuge chez José Martinez et vont rester cachées chez lui dans le grenier sans sortir. Pendant ce temps et suite à des mauvais traitements infligés par les Allemands, la grand-mère a été relâchée et hospitalisée. Une chasse aux Juifs se produit alors et les Waiter trouvent à nouveau refuge chez José Martinez et ce jusqu’à la Libération. Le grand-père, après avoir été torturé, est libéré par les résistants en juillet 1944. Aujourd’hui âgée de 90 ans, Lucie Waiter-Victoria se souvient de l’école Lavelanétienne, de Monsieur et Madame Pomiès instituteurs, mais aussi « d’un professeur exceptionnel Jean Tricoire » qui lui a transmis l’amour de l’Histoire. Elle a tenu à rendre hommage à « Lavelanet, à « Pépé » qui sans réfléchir nous a cachés ».

    Pour Anita Mazor, le couple «a fait preuve d’un courage et d’un dévouement exceptionnels ; et ce, au péril de leur vie et en mettant en danger leurs proches ». La Ministre tenant à « apporter le témoignage de gratitude et de reconnaissance éternel de l’État d’Israël ». Mais Anita Mazor a également fait part de sa crainte devant le « retour de l’antisémitisme. Pour combattre cette haine » a-t-elle poursuivi, « nous devons en appeler à la mobilisation, au devoir de mémoire ». Se tournant vers Dominique Martinez-Chenet avant de lui remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations », elle aura ces mots : « ils ont montré le chemin, soyons-en dignes ». Émue aux larmes, comme nombre de personnes dans l’assistance, la fille de José et Maria Martinez a sobrement indiqué : « mes parents ont incarné la justice ; comme beaucoup de personnes, ils ont fait preuve de solidarité ».

    À l’issue de la cérémonie, Marc Sanchez a remis la médaille de la Ville à Dominique Martinez-Chenet. Le 1er édile de Lavelanet répondant au souhait de Francine Théodore-Lévèque a glissé : « oui, notre Ville rejoindra le réseau « Villes et Villages des Justes de France et ainsi, nous perpétuerons le souvenir de José et Maria ».