Étiquette : UNE

  • Tissages Cathares, un savoir-faire qui se découvre dans l’atelier-boutique de Philippe Bigou

    Tissages Cathares, un savoir-faire qui se découvre dans l’atelier-boutique de Philippe Bigou

    C’est au hameau Saint Nestor, sur son site de fabrication que Philippe Bigou et son épouse Brigitte ont franchi le pas, et créé en 2011 « des produits » à leur image. Jusqu’alors et depuis plus de vingt ans, Philippe travaillait « le tissage à façon » pour divers employeurs.

     La 5e génération de tisserands en Pays d’Olmes

     Pendant plus de vingt ans, Philippe Bigou tisserand a été prestataire de service. Un jour, en cette année 2011, lui et Brigitte décident de se lancer. « L’idée pouvait sembler un peu folle dans la conjoncture que traversait le Pays d’Olmes et alors que presque toutes les usines textiles avaient fermé le rideau ». Explique Philippe 

    Pourtant, le couple décide de se lancer, de faire table rase du passé et d’aller de l’avant. En 2011, ils ouvrent « Tissages cathares » une production de linge tissé. « Il nous a fallu beaucoup d’énergie, de patiente, un peu de folie aussi » glisse Brigitte qui rajoute : « mais maintenant on se dit qu’on a eu raison ». Raison de faire fi de sombres pronostics, d’y croire… Et l’avenir leur a donné raison. En 2013, « Tissages cathares » inaugurait, en présence de nombre d’invités, sa boutique au hameau de Saint-Nestor entre Lavelanet et Villeneuve d’Olmes.

    Une boutique bien achalandée et
    un savoir-faire transmis de génération en génération

    Avec l’ouverture de cette boutique, les Tissages cathares permettent à leur public de découvrir une large gamme de leurs produits : linges de table, rideaux, couettes, plaids, sacs, et autres cadeaux, dont un rayon bébé personnalisé grâce à la broderie ou les services sur mesure. « On ne vend que ce que l’on tisse » précise Philippe qui nous fait découvrir son atelier. Dans un coin de l’immense atelier, Michel son père prépare le peigne qui sera ensuite intégré dans un métier à tisser. Les Bigou tissent du pur coton, les fils sont teints à leurs couleurs et traités anti tâches. « Notre gamme est unique », glisse le tisserand qui prône « l’amour de son métier ». Aux « Tissages cathares », tout est créé par une équipe de quatre personnes : Philippe et Brigitte sont assistés par Patricia responsable de confection et Saby couturière. La semaine prochaine, Philippe se rendra à Tarbes au salon de la Montagne pour présenter son travail, conquérir de nouveaux marchés. En perspective pour les prochains mois, l’agrandissement et le réaménagement de la boutique, une présence durant le mois d’août au marché artisanal de Foix sur les allées de Vilotte (mardi et mercredi de 10 à 19h), ou bien encore un travail de prospective sur les voyagistes et les visites de groupe, « Tissages cathares » travaillant en collaboration avec le musée du textile et du peigne en corne de Lavelanet. En préparation également, un dossier qui doit être déposé au Ministère de l’Artisanat pour l’obtention du label « Patrimoine vivant ».

    Ici, le public est invité à découvrir les étapes de fabrication et l’atelier. 

    Bobinage, ourdissage, tissage ou confection n’auront de fait plus de secret pour les curieux, amoureux d’une fabrication authentique et de qualité (sur rendez-vous). Situé au bout de la rue Jacquard (un fléchage est en place depuis le rond-point de Super U), « Tissages cathares » est ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 18h30. 

    Tissages Cathares, 10 hameau de Saint Nestor, 09300 Villeneuve d’Olmes
    05 61 05 84 16 / www.tissages-cathares.fr

  • Le Campus des métiers du Tourisme Pyrénéen est né !

    Le Campus des métiers du Tourisme Pyrénéen est né !

    Mardi dernier 27 juin avait lieu à la salle Georges Méliès du Casino de Lavelanet, l’Assemblée Générale constitutive du Campus des Métiers et des Qualifications Tourisme Pyrénéen. L’occasion pour l’assemblée présente d’élire son nouveau président Marc Carballido.

    L’objectif du CMQ (Campus des Métiers et des Qualifications) est de structurer des parcours d’études les plus ambitieux possibles pour les jeunes et les adultes répondant aux attentes de compétences des entreprises du tourisme blanc, du tourisme vert, du thermalisme et des infrastructures touristiques, mais aussi favoriser l’émergence de formations et solutions nouvelles répondant aux évolutions technologiques et organisationnelles des entreprises du secteur.

    Comme le précise Marc Carballido le nouveau président en exercice, honoré d’avoir été élu pas cette assemblée, «Il ne s’agit pas uniquement de métiers touristiques, comme l’appellation du Campus pourrait le suggérer, mais aussi de former aux métiers qui permettront aux jeunes générations de trouver une qualification ou un métier liés aux Pyrénées». Ainsi, la maintenance des remontées mécaniques ou la réparation de vélos électriques font partie aussi du contexte au même titre que les métiers de bouches dans la restauration ou l’hôtellerie ou du thermalisme.

    Ce projet est porté par le Rectorat de Toulouse qui était représenté par une forte présence d’enseignants ou chefs d’établissements liés aux métiers du tourisme de l’Ariège, mais aussi de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées ; car ce Campus va devenir un outil  pluri-départemental ouvrant sur tous les départements de l’académie de Toulouse intéressés par la problématique pyrénéenne. Le projet a pour partenaire la Région Occitanie qui en assure également le pilotage stratégique.

    Le siège social de l’association est fixé au Lycée des métiers des stations pyrénéennes (Lycée Professionnel Jacquard) à Lavelanet et porté par son directeur Bruno Pasquet.

    On notera la présence de professionnels de la montagne venus d’Ax-les-Thermes comme le président de la SAVASEM Pierre Peyronne ou Stephane Grochowski accompagnateur montagne au Bureau des Guides et même des Alpes pour voir naître cette nouvelle structure tournée vers le futur de la montagne.

    Ce Campus fait aussi écho au futur parlement de la montagne qui veut être créé par la Région Occitanie et qui prépare sa configuration avec des réunions de concertation organisées un peu partout en région : la prochaine en Ariège, aura lieu sur Ax-les-Thermes le 6 juillet prochain en soirée.

     

  • Entreprises : L’Ariège fait le plein d’initiatives !

    Entreprises : L’Ariège fait le plein d’initiatives !

    A l’occasion de son assemblée générale, Initiative Ariège a pu faire le point, avec son président et les chefs d’entreprises qui entourent la plateforme d’initiatives locales ariégeoise, sur son dynamisme et le nombre de projets accompagnés. Une fois n’est pas coutume, les entreprises aidées ont été mises en avant et ont montré combien les territoires ariégeois pouvaient être dynamiques. Reportage en vidéo.

    INITIATIVE ARIEGE est la plateforme d’initiative locale du département de l’Ariège qui accompagne et finance depuis plus de 15 ans des projets de création, de reprise et de développement d’entreprises.

    Depuis sa création, INITIATIVE ARIEGE a soutenu plus de 1 000 entreprises et généré ou sauvegardé près de 2 200 emplois sur le département de l’Ariège, dont 201 sur la seule année 2016.

    68 entreprises soutenues en 2017

    En parallèle, les taux de pérennité de ces entreprises sont de l’ordre de 92% après 3 ans d’existence ainsi que du remboursement des prêts autour aussi de 90%, demeurent stables.

    Le bilan d’activité 2016 présenté en Assemblée Générale Mixte fait ressortir notamment les données suivantes :

    – 68 entreprises soutenues via l’octroi de prêt d’honneur (financement sans intérêt ni garantie)

    – 210 emplois créés ou maintenus

    – 866 625 € de prêts accordés

    – 4,41 d’effet levier du prêt d’honneur sur le prêt bancaire (1 € prêté par initiative Ariège à un porteur de projet implique 4,41 € prêté en parallèle par un établissement bancaire)

    Au-delà de l’aspect financier nécessaire pour le démarrage ou le développement des activités, toute l’équipe d’Initiative Ariège privilégie d’abord un accompagnement humain auprès des porteurs de projets avant, pendant et après le montage du dossier de prêt. Cet accompagnement humain permet de mettre en avant les points forts et les points faibles de chaque projet et de maximiser les chances de réussite du chef d’entreprise.

    L’ensemble des partenaires, le Conseil Départemental de l’Ariège, la Région Occitanie, les intercommunalités, la Préfecture, la DIRECCTE, la Chambre des Métiers, la Chambre de commerce et d’industrie, l’association des experts comptables de l’Ariège, les représentant des banques présentes à nos côtés, EGEE, BGE et Ariège Expansion ont été remerciés pour l’aide et le soutien qui permettent à INITIATIVE ARIEGE d’effectuer un travail de qualité pour le développement de l’Ariège.

    A l’issue de l’Assemblée Générale Mixte qui avait lieu mardi dernier trois chefs d’entreprises récemment bénéficiaires d’un prêt d’honneur Initiative Ariège, ont apporté un témoignage pour présenter leur activité et rappeler les étapes de leur parcours de réalisation du projet. On comptait parmi eux Moïse Budon, gérant de la SARL RMAEC à Pamiers spécialisée dans les métiers « construction metallique, serrurerie et bardage » et  accompagné par Ariège Expansion,  Mme Christine Bienfait, gérante de La Table d’Antant à Auzat « bar / restaurant », accompagnée par la Chambre de Commerce et d’Industrie et  Thibaut Roger, exploitant maraîcher à Daumazan s/ Arize. Accompagné par le réseau Egee

    Plus d’infos : www.initiativeariege.org

  • Beille et Tomy, Mathis et Mathéo, une amitié pas comme les autres

    Beille et Tomy, Mathis et Mathéo, une amitié pas comme les autres

    Beille et Tomy sont les deux «Patous» de Nicolas Colombiès, boulanger dans l’Ariège. Mathéo, 11 ans, est autiste non verbal et Mathis, son frère 12 ans, souffre d’un trouble du déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH).

    L’histoire commence il y a quelques années sur FaceBook.

    Il y’a quelques année, Nicolas est contacté par une femme qui regarde souvent ses photos avec ses deux fils. Il se trouve qu’il s’agissait de la maman de deux petits garçons handicapés qui regardait très souvent ces images avec elle et s’est aperçue qu’elles suscitaient chez eux de l’intérêt et des réactions positives.

    Il y a deux ans, elle décide d’envoyer un message via Messenger afin de lui demander s’il était possible de se rencontrer.

    Et depuis, presque tous les mois, la petite famille vient me rendre visite à Nicolas qui habite à Mazères, où ils peuvent retrouver les deux chiens. Quelquefois c’est Nicolas, Beille et Tomy qui font le voyage du côté de Pau, dans le Béarn.

    Mathéo

    Lors de la première rencontre, chez Nicolas Mathéo est resté à l’écart. Il s’est rapproché petit à petit et a tout de suite ressenti de l’attachement pour Beille avec qui il a essayé d‘échanger en vocalisant, alors que d’habitude, il ne dit aucun mot.

    Quelques semaines plus tard, alors que Nicolas et ses chiens se rendent à Pau, miracle, Mathéo prononce son premier mot « Beille ».

    Mathis

    Mathis, de son côté, a aussi du mal à se concentrer, à gérer ses émotions et, s’il parle, a encore besoin de l’aide d’un orthophoniste.

    En outre, il a le syndrome des « jambes sans repos », un trouble du système nerveux appelé également « maladie de Willis-Ekbom » qui provoque un besoin impérieux de bouger les jambes et s’accompagne de picotements voire de décharges électriques.

    Là encore, la présence des chiens a un effet inattendu : Mathis oublie complètement la douleur. Par exemple, en randonnée, quand il commence à avoir mal, parfois il en pleure, mais, au contact de Beille et Tomy, une fois qu’il les tient en laisse, il ne se focalise plus sur sa souffrance.

    «Au départ, ma motivation était simple : j’aime rencontrer des gens. Et quand ça se passe de façon aussi formidable, comment ne pas avoir envie de continuer ? C’est une façon de s’ouvrir aux autres. Moi aussi, j’apprends. Je ne savais pas grand-chose de l’autisme, donc je me suis beaucoup documenté là-dessus via des colloques et des livres. En effet, lorsqu’on arrive dans cet univers, on est un peu perdu.» Explique Nicolas

    Une cagnotte pour aller plus loin

    Les parents se battent tous les jours pour aider du mieux qu’ils peuvent leurs enfants, pour qu’ils soient le plus autonomes possible grâce à une prise en charge exclusivement comportementale (ABA) le tout en libéral et non remboursés par la sécurité sociale.

    Après avoir dépensés leurs économies dans les réparations de leur voiture, celle-ci est tombé en panne ! Et sans voiture… pas de prise en charge des gamins… C’est pour cela que Nicolas a voulu créer cette cagnotte, car les enfants ont besoin de ces rendez-vous chez les pédopsychiatre, éducateurs, et autres spécialistes… pour leur aider à acheter une voiture décente »

    Un crowfunding intitulé « Pour Mathis et Mathéo » à donc été lancé.  A ce jour, 24 personnes ont participé  et près de 900 euros ont été récoltés

    «Je tiens beaucoup à ce qu’ils règlent ce problème de transport qui est bien sûr très ennuyeux, surtout en province. Quant à mes chiens, ils trouvent aussi leur compte dans cette histoire d’amitié. Vous devriez voir la fête qu’ils réservent à Mathis et Mathéo lorsqu’ils arrivent.»

    Il reste 40 jours ! www.lepotcommun.fr

  • L’Ariège insoumise sera à l’Assemblée Nationale

    L’Ariège insoumise sera à l’Assemblée Nationale

    Dimanche soir 18 juin, Bénédicte TAURINE et Michel LARIVE les deux candidats de la France Insoumise sur les deux circonscriptions de l’Ariège étaient sur un petit nuage. A peine arrivés à la préfecture pour découvrir les résultats consolidés des élections sur le département, leur surprise fut grande d’avoir fait le « Grand Chelem » devant les deux autres candidats de la République en Marche »

    C’est Bénédicte Taurine qui la première nous a confié quelques mots, toute surprise de sa nouvelle notoriété devant les caméras de France 3 et Azinat.com. «C’est encore une belle surprise, on avait beaucoup de voix de retard même si les résultats sont serrés… on espère que  nous ferons du bon travail . C’est bien pour l’Ariège et pour la démocratie. Je suis ravie d’y arriver et je vais m’adapter et monter à Paris … heureusement que le train de nuit fonctionne !» Une fraicheur dans les propos de la part d’une enseignante de 41 ans (elle fêtait son anniversaire le 18 au soir sur Lavelanet) habituée au actions syndicales mais éloignée des pratiques du Palais Bourbon …

    «Nous avions dit que l’Ariège était une terre de gauche …et vous voyez nous avions raison !»

    Grande émotion également pour Michel Larive qui réaffirme sa croyance en l’intelligence collective et la liberté des idées : «l’Ariège est la grande terre des libertés et aussi des demoiselles, une terre de liberté…» «On arrive pour représenter la voix du peuple, on vous promet des milliers d’amendements pour bloquer les lois liberticides ! Dimanche, on a fait peuple en Ariège !»

    On notera avec cette courte victoire (une centaine de voix de plus que les candidats LREM) un taux d’abstention très important en Ariège qui a fait certainement les résultats que nous connaissons. Les candidats LREM qui avaient une bonne avance au premier tour, voir une avance confortable de quelques milliers de voix, se sont retrouvés derrière la France Insoumise à une centaine de voix au deuxième tour ; Lassitude, assurance de majorité autour d’Emmanuel Macron, campagne dynamique et intense des bénévoles de la France Insoumise sur le département, plusieurs choses expliquent la défaite, malgré l’engagement de Jérôme Azema dans cette campagne depuis a création du mouvement « En Marche  » en Ariège.

    La déception des « En Marche » était visible dans les salons de la préfecture.

    Ce matin chacun y va de son commentaire sur cette surprise électorale, les réactions sont nombreuses et les ariégeois s’interrogent. Le président du Conseil Départemental qui avait avoué avoir été secoué « par cette claque  » au premier tour a félicité les nouveaux députés et leur propose une rencontre pour travailler les dossiers nombreux en cours qu’il faudra traiter pour le futur de l’Ariège.

    « Dimanche soir, j’ai adressé sans tarder mes félicitations républicaines aux deux nouveaux Députés de notre département. Je leur ai écrit qu’ils n’étaient pas les favoris mais qu’ils sont désormais nos Députés. Comme je l’ai indiqué dans mon communiqué de presse d’après le premier tour, je ferai passer les intérêts de l’Ariège avant toute autre considération. Telle a été, est et sera, ma conception en matière de responsabilité publique» précise Henri Nayrou dans un communiqué.

    Comme nous l’avions écrit pour le premier tour, l’Ariège hésite toujours entre la voix de la raison et de l’intérêt bien compris et celle de l’insoumission au pouvoir en place. Dimanche, elle affirme encore une fois, un peu comme une effrontée (seul département de l’hexagone 100% France Insoumise ») qu’elle n’entend pas se plier aux idées dominantes …espéront que cela ne lui portera pas préjudice…. 

     

     

     

  • L’imprimerie du Noisetier, un entreprise bientôt centenaire

    L’imprimerie du Noisetier, un entreprise bientôt centenaire

    C’est en janvier 2013, que Didier Fantozzi, imprimeur de métier, a repris l’imprimerie du Noisetier au 74, rue Sébile à Lavelanet. Un challenge facilité par Stéphane Sanchez, le chef du service économie de la communauté de communes du Pays d’Olmes et un retour au pays pour ce Laroquais qui exerçait jusqu’alors son métier à Nîmes.

    Créée en 1920 par le père de Dominique Dumons l’imprimerie du Noisetier a traversé le siècle et s’ancre définitivement dans les nouvelles technologies et la modernité. Après un « an de réflexion pour s’imprégner de la culture de la société, de son environnement », Didier Fantozzi a introduit le numérique dans la chaîne de production, faisant gagner en flexibilité sa société.

    L’imprimerie du Noisetier, qui compte à ce jour cinq salariés (Sébastien en PAO, Christophe conducteur OFFSET, Henri à la dorure à chaud, Sylvie au façonnage et Sandra assistante commerciale), est équipée d’un studio PAO (publication assistée par ordinateur), de presses numériques et offset, ainsi que d’un atelier de finition.

    Grâce à une chaîne graphique de qualité, l’imprimerie est capable de réaliser n’importe quel document : l’affiche, le flyer, la plaquette, la carte, le carnet, le faire-part, l’étiquette pour les produits locaux (pâtés, confitures, fromages…) au livre. Ce dernier marché s’exportant hors du département, de nombreux éditeurs et auteurs faisant désormais appel au Noisetier.

    « Du sur-mesure servi par le savoir-faire exceptionnel du personnel » souligne Didier, glissant : «nous sommes à l’écoute du client, nous réalisons des quantités à la demande, à des prix défiant Internet ».

    Pour Sandra, « il faut se positionner contre les entreprises du net qui tuent les imprimeries locales.  Mais nous avons une plus-value» poursuit-elle, « le conseil et l’écoute que nous apportons à nos clients». 

    En fer de lance du savoir-faire de l’équipe du Noisetier, le gaufrage et la dorure à chaud or et argent pour des entreprises réputées comme Cartier, Maserati, Van Cleef Arpels ou les Arènes d’Arles …

    Quand on le questionne sur l’avenir Didier rétorque : «nous devons être dans le réseau social,  trouver une place dans la vie locale. Le savoir-faire en Terre courage», le dernier des Mohican entend « développer et pérenniser l’entreprise par l’évolution technique, et répondre aux besoins de ses clients.» 

    Dans trois ans, le Noisetier soufflera ses 100 bougies, une très belle réussite et une bonne nouvelle pour le Pays d’Olmes et Lavelanet.

    Imprimerie du Noisetier
    74 rue Sébile – 09300 Lavelanet
    05 61 0100 79 / impnoisetier@free.fr / www.impnoisetier.com

  • Législatives 2017 : Bénédicte Taurine, une ariégeoise insoumise au deuxième tour

    Législatives 2017 : Bénédicte Taurine, une ariégeoise insoumise au deuxième tour

    Bénédicte Taurine a tout juste 40 ans. Lavelanetienne, enseignante et syndicaliste depuis toujours, elle s’est engagée en politique sous l’étiquette « France Insoumise » à l’occasion des législatives sur la première circonscription.

    Elle vient de passer au deuxième tour après avoir éliminé pas mal de concurrents et notamment une concurrente PS ; Martine Esteban. Surprise de ce succès, elle vient dans les locaux d’Azinat.com pour se présenter, nous rappeler ce qui la motive et quelle position elle souhaite avoir à l’Assemblée Nationale, si par « bonheur » elle est élue dimanche soir sur la première circonscription…

    Elle a la fibre syndicale, elle est combattante, et veut pour l’Ariège comme pour d’autres territoires de même nature, une implication et une prise en compte de nos spécificités. Elle veut que la parole de « Gauche » soit toujours écoutée en France et pense qu’il faut une représentation de celle-ci à l’Assemblée, un contre pouvoir à la grande majorité « Macroniste« qui sera élue.

    Elle pense également qu’il faut faire autrement de la politique, de manière plus concertée, avec les citoyens et moins de manière clientéliste, comme cela a pu se faire par le passé. En tout cas, elle est insoumise et en marche et veut croire en la victoire et en plus avec le sourire !

  • Bientôt l’été avec le nouveau clip de Florent Adroit

    Bientôt l’été avec le nouveau clip de Florent Adroit

    Après l’Album «le Grand Voyage» sorti en 2012 avec des titres plein de douceurs, de souvenirs et de nostalgie dont le fameux   Ariege Moun Pais , Florent nous concoctait de nouveaux morceaux aux accents du sud, aux souvenirs de soirées entre copains dans un EP intitulé « Mets toi à Lèze »

    En décembre 2015 sortait le premier clip « L’Air méditerranéen » 

    « Si j’ai commencé par L’Air méditerranéen« , expliquait Florent, « c’est qu’elle donne le ton de l’album, je surfe sur la vague du régionalisme de l’identité, de l’accent du sud et bien sûr de l’Ariège. Avec la fusion Midi-Pyrénées et de Languedoc Roussillon on sera aussi un peu méditerranéen.

    « On m’a souvent dit que si je voulais réussir il fallait que je gomme mon accent, ça m’a énervé, c’est pourquoi j’ai fais cette chanson qui commence par : ça sent le sud dans mon accent que tu le veuilles ou non peuchère. Dans cette chanson on comprend l’occitan sans forcément le parler ». 

    Il aura fallut attendre deux ans pour enfin découvrir le deuxième clip « Mets toi à Lèze » avec ce jeu de mots bien réfléchi en référence à la rivière.

    Les fans sont donc aux anges depuis samedi, puisque à 8h30 très précise le clip était en ligne sur Youtube.

    Un clip qui sent bon l’été, les vacances et bien sûr les apéros avec les amis !

    Florent sera en concert à Roumengoux, le 24 juin dans le cadre du Circuit Court Musica organisé par le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares 

    www.facebook.com / www.youtube.com

  • Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Armuriers au Moyen âge, batteurs d’armures aujourd’hui, Georges Jolliot fait perdurer un savoir-faire millénaire, à l’époque où les forgerons maitrisaient le fer à la seule force de leur main. 

    Dans le petit village de Montels, nous avons rencontré Georges Jolliot, Tailleur de pierre de formation, mais batteur d’armures par passion. Ils ne sont que 3 ou 4 en France et nous avons la chance d’en avoir un en Ariège.

    Georges est, à la base, artisan tailleur de pierres : «Tous les tailleurs de pierres ont un pied dans la forge, on forge nos propres outils, et j’avais ce vieux fantasme de l’armure» explique t’il. A la naissance de sa fille, il décide de rester à la maison quelques mois et commence à confectionner sa propre armure. Si le résultat est « plutôt risible » il y a quand un petit quelque chose et il confectionne une deuxième armure. De fil en aiguille et de bouche à oreille les commandes s’accumulent et Georges délaisse la taille de pierre pour se lancer dans le battage d’armures.

    Plus qu’un intérêt pour la période médiévale, c’est le coté technique qui le passionne «J’ai un goût pour la deuxième moitié du XVème siècle bourguignon en tant que reconstitueur, mais au point de vue armure, ce qui me plait, c’est la forme, le coté technique ; comment c’est fait, comment ça fonctionne…»

    Chaque projet proposé est fait à partir de documents historiquement « fiables », la plupart du temps à partir de pièces de musée, mais aussi d’iconographie – en complétant avec des pièces de musée – l’idée étant d’avoir quelque chose de crédible. 

    Toutes les pieces sont donc réalisées sans soudure et battues au marteau, certaines, comme les casques, sont realisées à chaud sur une forge à charbon. Tous les types de nervurations sont réalisés au marteau. La ligne de réalisation est une approche du travail medieval dans les limites du materiau,et des techniques de polissage.

    Les reconstitutions

    Quel est l’intérêt d’avoir ou de confectionner des armures si on ne peut pas s’en servir ? 

    Qu’elle soient publiques ou « off », 3 ou 4 fois par an, Georges participe avec des passionnés comme lui, a des reconstitutions médiévales. Le but est de reconstituer au plus proche la vie de cette époque. Il s’agit là de répliquer la vie d’un château avec la garnison, les femmes qui lavent le linge, la distribution des sols, de la messe…. et bien sûr quelque fois revivre une bataille célèbre.  

     

    www.facebook.com/georges.jolliot

     

     

  • Législatives 2017, l’Ariège insoumise en marche

    Législatives 2017, l’Ariège insoumise en marche

    C’est avec ce titre un peu évocateur que se termine le premier tour des élections législatives en Ariège. En effet, l’onde de choc est passée et alors que bon nombre d’ariégeois ont préféré sous ces fortes chaleurs du 11 juin se rafraîchir les idées en montagne ou au bord de l’eau et ne sont pas allé voter, les autres ont décidé d’éliminer le PS du deuxième tour et de mettre soit la « France Insoumise » ou « la République en Marche » au deuxième tour.

    Il faisait chaud sur les rives du Lac de Montbel hier dimanche toute la journée, et les plages étaient bondées. Pourtant dans les bureaux de vote des centres villes du département, les ariégeois auraient pu aussi venir chercher de la fraîcheur, mais il n’en a rien été : à 12 heures, le taux de participation au 1er tour des élections législatives du 11 juin 2017 était de 23,31%, à 17h00 de 45,59% et pour finir un taux proche de 50% en fin de journée à la fermeture des bureaux.

    Cette fois, les ariégeois sont allé à la pêche ! Mais pas tous, et ceux qui ont voulu donner leurs voix et croire encore qu’avec un bulletin il est possible de changer les choses, ont créé un cataclysme que l’Ariège n’avait pas connu depuis près de 90 ans : le PS est éliminé sur les deux circonscriptions dès le premier tour et seul les candidats de la France Insoumise et de la République en Marche se retrouvent aux deuxième tour !

    Un coup de vieux !

    Du coup, comme partout en France, nombre de politiques ont pris un coup de vieux en Ariège, avec un rajeunissement et un renouvellement des présents du second tour qui pose question.

    Alors l’Ariège a voté « Insoumis » car l’Ariège a toujours été un peu « contre » le pouvoir, à défendre ses intérêts et ne pas suivre « Paris » aveuglément. Cette terre a toujours un côté rebelle et si elle met la France Insoumise au second tour cela ne nous étonne pas. 

    Mais l’Ariège et les ariégeois ont aussi le bon sens pratique des montagnards et chacun sait (voir le dossier du contournement d’Ax-les-Thermes) que lorsqu’on est proche du pouvoir et de son côté, les « dossiers » avancent plus vite. L’Ariégeois sait donc que son intérêt n’est pas forcement de s’afficher comme un terre à contre courant de la « macromania » ambiante, en tout cas c’est le calcul ou les convictions de chacun.

    C’est donc au second tour que nous verrons si l’Ariège est finalement rebelle ou « alignée » !

    Félicitations donc aux candidats « en marche » ou « insoumis » qui vont prochainement porter les couleurs de l’Ariège à Paris..quelque soit le score, les ariégeois seront leur rappeler que l’Ariège a besoin de solidarité de la part de Paris et que des dossiers sont encore en instance et qu’il faudra les traiter.

    Sources : données de la préfecture de l’Ariège 

     

     

  • Erasmus+ à la cité scolaire de Mirepoix : un échange culturel et linguistique d’une grande richesse

    Erasmus+ à la cité scolaire de Mirepoix : un échange culturel et linguistique d’une grande richesse

    Mardi 30 mai, à la cité scolaire de Mirepoix, avait lieu le rendu du projet Erasmus + «Au fil de nos cours d’eau», un projet européen mené depuis trois ans par les secondes, assistées des première et terminale STI2D et sept de leurs professeurs.

    «Le projet est né d’une amitié franco-espagnole» explique Carole Lafont professeur d’espagnol et coordonatrice du projet, «nous faisons des échanges depuis plusieurs années et en 2014 nous avons décidé de monter un projet européen.»

    C’est par le biais de « eTwinning », une plate-forme représentant la communauté des établissements scolaires d’Europe, que Carole et ses collègues contactent des enseignants et leur propose la thématique de l’eau. Six pays ont répondu présent et ont travaillé sur le projet : Lituanie, Pays bas, Roumanie, Hongrie, Grèce et Espagne.

    En septembre 2014, tous les enseignants ce sont rencontrés à Mirepoix et, durant ces trois ans, chaque année, quatre élèves de seconde partaient en mobilité dans un des pays. 

    Ce ne sont pas moins de 18 activités qui étaient proposées sur le thème de l’eau et réparties selon les pays, parmi lesquelles  : L’étude des berges et de l’écosystème du cours d’eau, la création d’un jeu de société, l’étude des récits liés au fleuve, la création et la gestion d’un blog collaboratif, d’un spot publicitaire, d’une chanson comportant des couplets dans chaque langue nationale, la création d’un album photographique et d’un recueil de textes littéraires existant dans la culture de chaque pays…

    Ces actions ont été menées en partenariat avec des associations et entreprises locales comme le magasin Pile ou Face de Mirepoix pour le jeu de société ou encore l’association MAMET (Mirepoix Animation Mémoires et Tradition) pour les costumes du Spot.

    Après avoir présenté le rendu au parlement européen le 13 mai dernier, c’est donc à Mirepoix, devant les parents et des représentants de l’éducation nationale, que les élèves ont raconté leurs aventures.

    «On travaille mais en même temps c’est plus ludique. On apprend de nouvelles choses que les autres n’ont pas eu la chance d’apprendre» explique  Amandine élèves en 2nd cette année, quand à Alix, c’est la diversité des activités qu’elle a aimé. Toutes deux s’accordent à dire que la rencontre avec l’autre, la découverte des autres cultures étaient passionnantes.

    «Ce que j’aime dans ce genre d »initiative, c’est travailler avec des collègues sur des matières différentes, créer une dynamique que l’on ne peut pas avoir en travaillant seule dans son coin.» explique Anne Senizergue la professeur de français.

    «Le projet se termine et on se sent un peu orphelin, mais on va peut être se lancer sur autre chose, probablement un projet avec les Pays bas et l’Espagne» conclut Carole.

    Ont participé au projet : Aurélie Godey professeur d’anglais, Sylvie Wesolowski  professeur de géographie, Sophie Mandrou professeur de SVT, Cathy Pujol professeur de math, Dominique Paxion professeur de SES, Anne Senizergue professeur de français, Claudy Falga documentaliste et Carole Lafont professeur d’espagnol.

     
     Erasmus+ est le nouveau programme européen pour l’éducation et la formation.
    Cette nouvelle formule renforcée s’adresse à tous, tout au long de la vie. C’est maintenant plus simple : tous les anciens programmes européens sont regroupés.
    Erasmus+ c’est 15 milliards de budget en Europe juqu’en 2020, pour la France c’est 1 milliards d’euros de crédit d’intervention (soit +84%).
    Erasmus+ s’adresse non seulement aux étudiants mais aussi aux apprentis, aux enseignants, aux formateurs et au personnel administratif. Bref, Erasmus+ c’est toujours aussi bien et ça va plus loin, vers l’Europe et au-delà..

     

  • Michel Larive se présente aux législatives sous la bannière des « insoumis »

    Michel Larive se présente aux législatives sous la bannière des « insoumis »

    Michel LARIVE candidat aux législatives 2017 sur la deuxième circonscription nous présente les ambitions du mouvement « La France Insoumise » dans le cadre des prochaines élections : l’écologie, l’Europe, les services publics, …autant de sujet qui seront traités dans cet interview de 15 minutes.