Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Randonnée poétique au col de Catchaudégué – 6 juin

    Randonnée poétique au col de Catchaudégué – 6 juin

    Randonnée poétique au col de Catchaudégué Ariège Pyrénées

    Cette randonnée de 2h, sera ponctuée d’interventions poétiques ainsi que d’une surprise gustative, avec pour toile de fond un panorama grandiose sur les montagnes du Haut-Couserans.

    Une façon originale de découvrir la faune et la flore du site, de rencontrer l’esprit des lieux, d’entendre les voix du paysage…

    Afin que l’évènement se déroule dans les meilleures conditions, le nombre de participants est limité et l’inscription obligatoire. Le parcours sera proposé deux fois successivement.

    Cette animation gratuite vous est proposée par le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises et la Compagnie des Limbes, dans le cadre de la manifestation TOUT OUÏE.

    Renseignements et inscriptions auprès du Parc naturel régional au 05 61 02 71 69. Les horaires et lieux de rendez-vous vous seront donnés lors de l’inscription.

  • Le secret de Monsieur le comte – 31 mai Foix

    Le secret de Monsieur le comte – 31 mai Foix

    Le secret de Monsieur le comte  Ariège Pyrénées

    « Dans la plus haute tour du château de Monsieur le Comte sont enfermées de belles marionnettes. Lui seul a le droit de les voir, lui seul a le droit de les faire danser. Les prisonnières décident un jour de s’enfuir grâce à une complice inattendue pour découvrir le monde… »

    Une comédie concert mêlant la musique, le mime, la danse et le chant pour le jeune public à partir de 4 ans et … jusqu’au très grands !

    L’activité de compositeur de Jean-Michel Maury est aussi prolifique que variée. Clarinettiste de formation, cet ariégeois est un grand pédagogue qui crée régulièrement des spectacles où se côtoient des enfants d’écoles primaires, d’école de musique et des musiciens professionnels.

    Membre de l’Ensemble instrumental de l’Ariège, il ouvre le répertoire de l’orchestre vers nombre de domaines artistiques.

    Dimanche 31 Mai 2015 à 17h00 à Foix à l’Estive
    www.lestive.com

    eia.musique.free.fr

  • Spectacle de danse LM « Danse et Fitness » 30 et 31 mai Ax-les-Thermes

    Spectacle de danse LM « Danse et Fitness » 30 et 31 mai Ax-les-Thermes

    affiche 2015 - copieCette année le thème du spectacle est  « Paris Danse »  (classique,jazz,sévillanes,hip hop,claquettes et ZUMBA)

    Un spectacle de 2 heures avec 50 danseurs sur scène, enfants et adultes sur le thème de Paris, le marché aux fleurs, Montmartre, Opéra Bastille , Notre Dame ,etc…

    Paris orgueilleuse et fragile, Paris étonnante, Paris émouvante, Paris ….Danse

    Samedi 30 et dimanche 31 mai à 16h00 à la Salle de Spectacle du Casino à Ax les Thermes
    Billetterie dans le hall du Casino le mercredi 20,mardi 26 et jeudi 28 mai à partir de 17h30

  • Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Les ponts du diable sont légions en France : en Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon, Savoie, etc. On y retrouve le mythe associé à des eaux tumultueuses, capables d’emporter des vies humaines.

    La dénomination de « pont du diable » désigne des ponts anciens qui, d’après les légendes locales, auraient été construits soit par le diable lui-même, soit grâce à son aide, ou, dans certains cas contre son gré.

    Les légendes ariégeoises disent que le diable avait passé un pacte qui lui permettrait d’emporter l’âme du premier qui viendrait à franchir le pont. On lui envoya un chat (noir évidemment) avec une casserole attachée à la queue, le diable tomba dans la rivière.

    Là où les histoire diffèrent, c’est à propos de celui qui a passé le pacte.

    Dans « La legendo del pount del diable » tirée du livre  « La Mandrette- Mémoire d’Ariège » – Ed. LACOUR/REDIVIVA, l’histoire raconte que c’est Raymond Roger (Comte de Foix), qui, furieux de n’avoir pas pu traverser l’Ariège entre Ginabat et Montoulieu, ordonna au Baron de Saint-Paul, de construire un pont :

    Une autre version dit que, pour faciliter les échanges commerciaux, c’est un habitant de Ginabat qui passa un marché avec le Diable.

    Adelin Moulis lui met en scène une belle femme nue qui raconte au diable qu’elle a été contrainte à la prostitution par des brigands, puisqu’elle a été sauvée par saint Antoine, qu’elle est devenue ermite non loin de là. Elle demande au diable de reprendre le dernier sequin qui lui a été donné par un brigand, après quoi elle se donnera à lui. Mais quand le diable a pris la pièce dans sa main, il hurle de douleur et il se précipite dans la rivière. Les démons arrivent en masse pour détruire le pont, les cloches des églises des alentours se mettent à sonner et les chassent : le pont est ainsi sauvegardé.

    Adelin Moulis, Légendaire de l’Ariège, rééd. Lacour, Nîmes, 1995

    Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l’oubli, au point que la légende a pris le dessus.  Le pont était néanmoins décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne.

    Un historien ariégeois, Jean-Jacque Petris, remet en cause totalement les origines du Pont du Diable. L’auteur, qui a effectué de nombreuses recherches sur le pont, notamment aux archives départementales, balaye l’idée que le monument ait pu être construit à l’époque médiévale. D’après lui, le pont est beaucoup plus récent. Il aurait été construit en 1836 et serait l’œuvre d’un riche industriel de Saint-Paul-de-Jarrat, polytechnicien de surcroît, Léo Lamarque, qui voulait, avec son frère et son beau-frère, faire face à la perte de vitesse des forges à la catalane.

    Jean-Jacques Pétris, « Pont du Diable, mythes et réalités », Archives ariégeoises, no 3,‎ 

    On remarquera d’ailleurs que les panneaux routiers qui indiquaient « Pont du Diable XIIIe siècle » ont été remplacés par d’autres qui ne donnent pas de date.

    Et vous, vous préférez laquelle d’Histoire ?

    Sources : wikipédiala Dépêche du Midi – chateau.over-blog.net

  • Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition. Ariège Pyrénées

    Photo : wikipédia - auteur inconnu

    Le chabrot était fait régulièrement pour des soupes comme la bréjaude ou la garbure. Cette action nécessitait l’usage du récipient traditionnel utilisé pour servir les soupes, soit un bol profond de forme sphérique, soit une écuelle. Il était le plus souvent sans poignée, en terre cuite, de forme bombée et quelque peu étroit.

    Cette pratique était autrefois très courante et se pratique aujourd’hui encore notamment chez les personnes âgées dans les campagnes.

    L’origine du mot « chabrot » serait tiré de l’occitan de l’ouest signifiant « chevreau ». Certains pensent que c’est parce que les chèvres aspirent les liquides plus qu’elles ne les lapent. Faire chabrot signifierait donc, peut être, « boire comme une chèvre », mais malheureusement, les explications concernant le lien entre cette pratique et le chevreau restent très vagues.

    Le mélange de soupe avec du vin se fait selon des proportions qui sont propres à chacun. Mais il était établi qu’une seule règle qui voulait que l’on versât du vin jusqu’à ce que la cuillère posée au fond de l’assiette fut cachée.

    On lui attribue généralement des vertus « énergétiques et réconfortantes« 

    Au Poitou et en Saintonge, on utilise aussi le mot « »godaille » et en gascon, on utilise aussi le terme « godala »

    [notice]À la soupe ! À la soupe !
    Voici l’heure du chabrot.
    Nous, on a le vin en poupe
    Quand on a le bouillon tout chaud
    On verse un’ rasade
    De vin rouge bien costaud.
    Si, de plus on est malade
    Pour guérir, faisons chabrot

    Roland Manoury, musicologue et poète auvergnat
    [/notice]

  • Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Au bord du lac, les participants ont pu admirer la table installée au bord de l’eau et bénéficier d’une lecture de paysage « en live » avec Isabelle Corbières, géologue à Géopyrène.

    Onze autres tables ont été installées sur les communes de Camon, Le Peyrat, Roumengoux, Mirepoix, Dun, Roquefixade, Leychert, Lavelanet et Montségur le long des sentiers de randonnée assez bien fréquentés. Les contenus ont été élaborés avec des spécialistes : Alain Mangin CNRS Moulis, Isabelle Corbières, l’Association Des Naturalistes de l’Ariège et Enrico Cangini d’Artemisia.

    Il s’agit bien de ne pas faire qu’énumérer les sommets mais bien de donner une explication aux différentes formes de relief qu’on a sous les yeux…

    Les participants ont ensuite rejoint le hameau de Luga où était installée l’exposition Paysages agri-culturels.

    Ce sont 20 panneaux conçus entre les filières courtes et le pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares sur cette thématique de l’homme qui fait les paysages. D’où ce nom inventé de paysages « agri-culturels » et ce mélange d’images de paysages, de textes évoquant l’histoire ou les pratiques d’aujourd’hui, de réalisations artistiques comme les peintures renvoyant au thème de l’agriculture (bœuf, berger…), de documents d’archives (anciens plans et anciens noms renvoyant aux pratiques agricoles).

    Après le mot de bienvenue du maire Pierre Terpant, Simone Verdier qui représentait le président de la communauté de communes du pays de Mirepoix a souligné le nombre et la diversité des actions mises en place autour des circuits courts depuis 5 ans. Des actions de communication ont vu le jour comme le guide des producteurs, le jeu des 7 familles mais aussi une forte mise en avant des producteurs locaux avec notamment un stand dédié lors des événements du territoire (Fête de la noisette, Fête de la Gastronomie…).

    Des dossiers de fond sont traités comme la cuisine centrale de Laroque d’Olmes pour toujours rapprocher plus le producteur du consommateur. Trois producteurs ont explicité leur travail : Jean-Marc Pirlot des Viviers cathares, la pisciculture sur le lac de Montbel qui est passé d’un marché national à un resserrement sur des filières de proximité; Solange Fontaneau maraichère à Dreuilhe qui a choisi une culture en biodynamie et enfin David Eychenne, paysan à Montbel qui souligne l’importance des actions de sensibilisation menées.

    Patrick Laffont maire de Laroque d’Olmes a affirmé la nécessité pour les habitants, et notamment les plus jeunes, de manger des produits cultivés ou élevés à proximité de chez eux. Gérald Sgobbo a mis l’accent sur les actions du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares et la convergence entre les paysages comme patrimoines et la nécessité que les agriculteurs les fassent vivre par leur travail. Nicole Quillien, conseillère départementale a mis en avant le travail de chacun pour que les projets soient mis en oeuvre et aboutissent.

    Comme de bien entendu, l’apéritif était constitué de produits locaux et tout le monde s’est loué de la qualité de mets.

    Il faut souligner que ces projets ont bénéficié d’un fort taux de financement par l’Etat, le Conseil régional, le Conseil départemental et bien entendu l’Europe. En ces derniers jours du joli mois de l’Europe…

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • La Caravane du Desman, des animations gratuites pour découvrir le Desman des Pyrénées – 3 au 7 juin

    La Caravane du Desman, des animations gratuites pour découvrir le Desman des Pyrénées – 3 au 7 juin

    la caravane du desman Ariège Pyrénées

    Du mercredi 3 au dimanche 7 juin 2015, la Caravane du Desman s’installe sur la Communauté de communes du Canton d’Oust pour lever un peu le voile sur celui qu’on surnomme le Rat Trompette.

    Pour mieux connaître ce mystérieux petit mammifère emblématique des Pyrénées participez aux expositions, aux sorties terrain sur l’eau, au bord de l’eau, la nuit, et même sous terre, aux inventaires participatifs, aux soirées contes, aux projections cinématographiques, aux apéros conviviaux, à la soirée trappeur et traqueur, il y en a pour tous les goûts !

    La Caravane du Desman c’est une vraie roulotte, tirée par un cheval Castillonnais, qui vient à votre rencontre et autour de laquelle vous pourrez échanger avec un animateur : jeux, documentation, vidéos sur la nature des bords de ruisseaux.

    Cette caravane sera également le lieu de collecte de tous vos témoignages, observations et de vos créations sur le Desman des Pyrénées !

     Retrouvez la caravane du Desman sur le parcours suivant :

    – Samedi 30 mai : Marché de Saint-Girons 9h à 13h

    – Mercredi 3 juin : Seix 9h-19h (place de l’Allée)

    – Jeudi 4 juin : départ 9h de Seix (place de l’Allée) arrivée 11h à Soueix (place de la halle)

    – Vendredi 5 juin : départ 9h de Soueix (place de la halle) arrivée 15h à Ustou (Le Trein d’Ustou)

    – Samedi 6 juin : départ 9h d’Ustou arrivée 15h à Soueix  

    – Dimanche 7 juin : départ 9h de Soueix arrivée 10h au marché de Seix

    Gratuites, ces animations sont ouvertes à tous et sont organisées par le Life + Desman, le réseau Education Pyrénées Vivantes, le CEN Midi-Pyrénées, le PNR des Pyrénées Ariégeoises et l’ANA-CPIE de l’Ariège.

    Renseignements et inscription
    Office de Tourisme du Haut-Couserans
    05 61 96 00 01
    Suivez le programme LIFE+ Desman sur Facebook : www.facebook.com/desmanlife

  • Les fêtes aromatiques de Teilhet – 31 mai

    Les fêtes aromatiques de Teilhet – 31 mai

    Les Fêtes Aromatiques de Teilhet Ariège Pyrénées

    L’état d’esprit du marché

    Le marché s’oriente autour de la thématique des aromates, des condiments et des plantes médicinales*. Cette thématique est ouverte : la cuisine (notamment avec les herbes fines, condiments, épices, safran… ainsi que les produits transformés incluant ces plantes), la santé, le bien être (infusions, plantes médicinales, phytothérapie, soins, huiles essentielles…), la parfumerie, les cosmétiques (huiles, savons, …), la décoration intérieure et extérieure, le jardin (plants, plantes à parfum…), …

    Un effort sur les animations, décorations, mises en scène, mises en avant, dégustations en lien avec la thématique est demandé aux différents exposants.

    * Les produits et services pouvant être présentés sur le marché sont entre autre les plants, les plantes fraîches, les plantes sèches et/ou lyophilisées, les PAM transformés (tisanes, sirops, agro-alimentaire, distillation, cosmétiques…), les épices, les condiments, les produits intégrant des PAM (ex. pâtés aux orties, miel de thym,…) et les produits aromatisés (alimentaires, bière, vin, boisson…), les compléments alimentaires, les produits « dérivés » (ateliers cuisine, confection de cosmétiques, soin par les plantes, librairie,…)

    Ce projet a été travaillé dans l’esprit du développement touristique et de l’économie locale.

    Il a été mené en collaboration avec la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix, l’Office de Tourisme du Pays de Mirepoix et l’association des Producteurs du « Pays des Pyrénées Cathares », le Pays d’Art et d’Histoire des Pyrénées Cathares

    C’est pourquoi le marché est ouvert en priorité aux producteurs et artisans locaux (Pays Pyrénées Cathares, Ariège et plus marginalement aux zones limitrophes côté Aude et Haute Garonne)

    Un marché inscrit dans un projet global

    Le marché est un élément du projet engagé par la commune depuis juin 2014 : Teilhet est Tilleul.

    Afin d’améliorer le cadre de vie dans notre commune et notamment l’aménagement paysager, le choix a été fait de retenir un thème accessible, qui puisse se décliner facilement.

    L’origine du nom de notre commune (Teilhet venant certainement de l’occitan « telh », tilleul) nous est alors apparu comme une évidence : le thème choisi a été celui des plantes aromatiques, médicinales et condimentaires.

    Déjà, une jardinière pédagogique a été installée à l’école afin que les écoliers puissent se familiariser avec la culture de ces plantes. Des plantations ont été engagées (tilleuls, PAM dans les jardinières…) et vont se poursuivre.

    A terme, la commune espère développer cette thématique dans des domaines assez larges : marchés plus spécialisés avec animations, activités « nature », activités pédagogiques, jardin partagé, aménagement chemin Tabariane, activités et expositions artistiques…

    Cette démarche s’inscrit dans une démarche plus globale en lien avec la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix sur l’embellissement des villages, levier important pour le développement touristique de la zone.

    [callout]Le programme de la journée

    de 9 h à 18 h : Marché de producteurs sur le thème aromates, condiments et plantes médicinales

    de 9 h à 18 h : Vide grenier organisé par le Comité des Fêtes

    11h : Atelier « Découverte sensorielle des huiles essentielles et hydrolats » avec reconnaissance des plantes sauvages > gratuit, places limitées

    14h30 : Visite commentée sur l’aménagement paysager de la nécropole mérovingienne de Tabariane par le Pays d’Art et d’Histoire

    15h30 : Atelier « Plantes comestibles à l’état naturel et les bonnes associations des herbes aromatiques et légumes dans son potager » > gratuit, places limitées

    et toute la journée, venez voter pour le concours de dessins des enfants des écoles !

    Restauration sur place[/callout]

    Renseignements auprès de la Mairie de Teilhet.
    Francis Chauvry – 05 61 68 61 20
    Marc Sicre – 06 37 24 15 92

     

  • Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Mais qui sont vraiment les Cathares ?

    Les cathares sont, tout d’abord, des chrétiens. Mais des chrétiens taraudés par une question fondamentale. « Si Dieu est tout puissant, comme il est écrit dans la Bible, pourquoi y a t’il le mal sur terre ?« 

    Leur réponse est que Dieu est tout puissant dans le ciel mais pas sur terre. Le monde matériel dans lequel nous vivons ainsi que notre corps de chair a été créé par le Diable. Notre âme, immortelle, a elle été créée par Dieu.

    Le jour de notre mort soit notre âme est jugée parfaite et elle quittera ce monde pour atteindre le Paradis, soit notre vie n’a pas été exemplaire et il faut refaire un passage, dans cette grande prison matérielle qu’est le corps, jusqu’à ce que notre vie humaine soit exemplaire.

    Comme dans toutes les prisons, il y’a des cellules, sauf que celles-ci sont individuelles. Ce sont nos corps

    Les cathares pensaient en quelque sorte à des principes de « réincarnations »

    Prochain épisode : le Castrum et la vie cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Le Joli mois de mai et tous ses ponts

    Le Joli mois de mai et tous ses ponts

    Le Joli mois de mai et tous ses ponts Ariège Pyrénées

    En Ariège aussi il y en a des ponts, et même des ponts  inscrits à l’Inventaire national des monuments historiques. (Hé oui ce n’est pas parce que c’est un billet humoristique qu’on ne pas parler un peu de culture)

    Le Pont du Diable, franchissant l’Ariège au bas du village de Montoulieu datant du  XIIIe siècle, le Pont sur l’Ariège à Bonnac du XIXe siècle et enfin le Pont sur l’Hers à Gaudiès du XIXe siècle

    Mais celui dont à beaucoup parlé c’est le pont ferroviaire à Luzenac, qui coupait la route vers l’Andorre. Mais ça y est, depuis le 20 mai, l’intégralité des circulations ferroviaires a repris entre Tarascon-sur-Ariège et Latour-de-Carol, reste à savoir, qui en profitera le plus !!!

    Quoi qu’il en soit profitez en parce que ce week-end…. hé oui, c’est encore un long week-end !

    Alors, il est pas joli ce mois de mai ?

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Montaillou, en occitan Montalhon, doit sa notoriété à Emmanuel Le Roy Ladurie qui lui a consacré un livre : Montaillou village occitan, en étudiant les livres de l’inquisition.

    Le village est situé à côté de Montséguret à 1200 m d’altitude, et contrôlait le chemin reliant le Pays de Sault au Sabarthès, par les cols des sept frères et de Marmare, mais aussi celui reliant le Pays d’Olmes au Donnezan, par Comus et les cols de Balaguès et de Pailhères.

    Le Pays d’Alion échut au début du XIe siècle, à la branche cadette des comtes de Carcassonne.

    En 1132, Guilhem d’Alion, marié à Braidimenda de Foix est alors vicomte de Sault. Dans la seconde moitié du XIIe siècle Aton d’Alion reçut en héritage le Pays de Sault et donna naissance à la famille Niort devenue célèbre lors de la croisade contre les « Albigeois ».

    En 1209, les d’Alion furent dépossédés de leurs biens, pour désobéissance, et ce furent les Comtes de Foix qui se chargèrent des territoires de Prades et Montaillou.

    Cela pouvait expliquer en partie la soumission « diplomatique » de Bernard d’Alion au chef des Croisés, Simon de Montfort. La position prise par Bernard d’Alion était à l’opposé de celle des comtes de Foix, qui eux, combattirent les croisés jusqu’en 1229. Il faut cependant noter que Bernard d’Alion malgré sa soumission fut un allié actif du catharisme en hébergeant, par exemple dans les années 1230, l’évêque cathare du toulousain, Guilhabert de Castres.

    Bernard d’Alion et Arnaud d’Usson, en tant que sympathisants, accueillirent sur leurs terres, des cathares persécutés et aidèrent de diverses manières les résistants au roi de France et à l’église catholique, qu’étaient les principaux chefs religieux cathares installés à Montségur.

    Après Montségur, de nombreux hérétiques trouvèrent dans les forêts du pays d’Alion, un abri sur contre le tribunal inquisitorial.

    En 1309, Geoffroy d’Ablis, inquisiteur de Carcassonne, mena la 1ère rafle inquisitoriale le jour de la fête de l’Assomption. L’ensemble de la population fut faite prisonnière, déportée et emprisonnée au mur de Carcassonne. Les registres racontent que des corps furent déterrés, attachés à des chevaux puis traînés. Les restes furent ensuite brûles.

    www.montaillou.fr

    lescathares.free.fr