Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • L’invité.e de la semaine : Philippe Babin « Le journal intime d’un cep de vigne »

    L’invité.e de la semaine : Philippe Babin « Le journal intime d’un cep de vigne »

    Philippe Babin a deux amours : la vigne et le théâtre. S’il a commencé sa vie professionnelle en tant qu’acteur, c’est en tant que paysan vigneron que les ariégeois le connaissent, après qu’il eut redonné ses lettres de noblesse au vin ariégeois quand, en 1998, il prend le pari de replanter de la vigne et de se lancer dans l’aventure de la viticulture ariégeoise avec «les Coteaux d’Engraviès». 

    C’est après avoir passé le flambeau à Thomas Piquemal en 2016, que Philippe revient à son premier amour, le théâtre. 

    Avec «Le journal intime d’un cep de vigne» écrit par Jean-Marie Doat, l’ancien vigneron a trouvé le moyen de transmettre ses émotions, tout ce qu’il a vécu dans la reconstitution de son vignoble et dans la découverte de ce métier. «Chaque verre de vin, chaque gorgée de vin comporte toute l’histoire du vigneron et vignoble» explique Philippe.

    «Le journal intime d’un cep de vigne»
    Une histoire de Philippe Babin écrite par Jean-Marie Doat

    Depuis que la vigne est revenue sur ces coteaux auparavant délaissés, je suis habité par un sentiment d’étonnement et d’émerveillement dont j’ignore l’origine, dit Philippe Babin, vigneron-fondateur du domaine viticole d’Engraviès, en Ariège.

    Ce vigneron, également comédien, a confié au metteur en scène, Jean-Marie Doat, le soin d’explorer avec lui la matière de sa relation avec ces vignes, avec cette terre. Le récit qui en découle est dit principalement du point de vue de la plante. Il est accompagné en direct par Raphaël Sibertin-Blanc au violon et au Kemençe, instrument de la musique traditionnelle d’Asie Mineure.

    Le spectacle est suivi d’une dégustation des vins d’un vigneron local

    Vendredi 19 et samedi 20 janvier – 20h45

    Salle Georges Méliès (le Casino)
    Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com/spectacle/le-journal-intime-dun-cep-de-vigne

     

  • Quand un écrivain fait la promotion de l’Ariège dans un magazine national !

    Quand un écrivain fait la promotion de l’Ariège dans un magazine national !

    L’écrivain Georges-Patrick Gleize signe dans le magazine national « Pleine vie » un article de 4 pages en couleurs sous la forme d’un carnet de voyage à contenu culturel et  historique, richement illustré, avec carnet de bonnes adresses gastronomiques.

    Georges-Patrick, qui participe a de multiples salons du livre dans toute la France (Paris, Brive, Limoges, Toulon, Saint Etienne), est un véritable ambassadeur littéraire de l’Ariège. Avec son regard d’écrivain, dont les œuvres sont publiées au plan national (Calmann Levy- Albin Michel- De Borée) à plusieurs milliers d’exemplaires, il offre aujourd’hui un très gros coup de pub pour le département, comme l’Ariège en a rarement au niveau national, puisque le magazine « Pleine vie » est un mensuel diffusé à 700.000 exemplaires chaque mois, captant plus de 2 millions de lecteurs. 

    «Il a fallut trouver le ton, se couler dans le moule, dans le style, rester évocateur, séduire sans lasser, donner envie d’y aller sans tomber dans le guide Michelin» explique l’écrivain

    L’Ariège est très riche. Un trip touristique, type week-end famille, ne peux prétendre à tout faire découvrir.  Il a fallut faire des choix. La géographie y aide : Le Couserans a donc été volontairement non pas oublié mais mis en réserve pour un article à venir. Je me suis concentré sur le val d’Ariège

    Faire un carnet gastronomique est tout aussi difficile quand on est contingenté à deux ou trois hôtels et quatre restaurants… et tant il existe de bonnes adresses. 

    Mon seul regret conclu Georges-Patrick, si les aquarelles-illustrations sont remarquables, je n’ai pu faire appel au talent des artistes locaux le magazine ayant son propre illustrateur

    Vous pouvez d’ores et déjà vous procurer le magazine «Pleine Vie», peut être y découvrirez vous, vous aussi, quelques trésors dont vous n’aviez pas encore connaissance. 

  • Mirepoix : Café des parents « Les écrans : quelle place leur accorder dans la vie de vos enfants ? » 18 janvier

    Mirepoix : Café des parents « Les écrans : quelle place leur accorder dans la vie de vos enfants ? » 18 janvier

    L’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) de l’Ariège, en partenariat avec l’Association Espace Initiatives de Mirepoix, organise un « Café des Parents », jeudi 18 janvier à 18h30 dans les locaux de l’EISE au 1, bis chemin de la Mestrise à Mirepoix.

    Il aura pour thème : « Les écrans : quelle place leur accorder dans la vie de vos enfants ? » et sera animé par Audrey Saboye, animatrice à l’UDAF de l’Ariège.

    Si aujourd’hui, les écrans sont omniprésents dans notre société : télévisions, téléphones, mobiles, tablettes, ordinateurs…et font partie intégrante de notre quotidien et de celui de nos enfants, faut-il s’en inquiéter, quelles limites poser etc. ?  Autant de questions qui pourront être abordées lors de ce café des parents. 

    Pour rappel, le « Café des Parents » est avant tout un lieu d’échanges, de rencontre, de réflexions, qui permet d’aborder différents sujets sur la vie familiale au quotidien et sur l’éducation des enfants dans le respect des opinions de chacun et en toute confidentialité. 

    Le café des parents est gratuit. 

    Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’UDAF 09 – Caroline Leroy au 05.61.05.46.01 ou l’EISE – Elisabeth Ausseres au 05.61.69.02.84

    CAFÉ DES PARENTS À MIREPOIX
    Les écrans, quelle place leur accorder dans la vie de vos enfants ?
    Jeudi 18 janvier 2018 à 18h30
    EISE au 1, bis chemin de la Mestrise

    Crédit photo : Amoha’s photo / Flickr

  • Saint-Pierre de Rivière : Exposition de photographies de Justin JONES – jusqu’au 4 mars

    Saint-Pierre de Rivière : Exposition de photographies de Justin JONES – jusqu’au 4 mars

    Né à Birmingham, en Angleterre, en 1961, j’habite en Ariège depuis 2002. Je suis avant tout peintre et j’ai exposé à Toulouse, Berlin, Londres, Madrid, Barcelone et les États Unis. Bien que j’adore le paysage local, j’étais un artiste plus concerné par la figure humaine, en particulier les portraits, plutôt que par les montagnes et les forêts.

    Cependant, j’ai été rapidement fasciné par le caractère unique du pays de Foix, les possibilités photographiques des vieilles terrasses et des murs de pierre, les ruines envahies et les coins oubliés des hameaux reculés. La beauté rendue plus poignante à cause de ce poids de tristesse perçu. Une histoire de travail désespérément laborieux, sur un petit morceau de terre, en bas des mines, sur les flancs de la montagne, pendant des hivers cruels, puis une dépopulation brutale laissant des villages vides, des terrasses abandonnées et les murs, des murs sans fin, entrecroisant les montagnes comme de vieilles blessures.

    Je me réveille souvent le matin pour trouver ma maison, en haut du Col de Port, au milieu d’un nuage. Tout à l’extérieur est blanc. Je ne peux même pas voir la montagne au fond de mon jardin. J’adore le sens du mystère que cela procure, ou les traces et les motifs après les chutes de neige. Je ne suis pas intéressé par la vue traditionnelle du grand paysage, je préfère le paysage intime, je préfère l’étrange, l’oublié, le mélancolique.

    La beauté qui n’est pas évidente, le genre de beauté qui nous entoure tout le temps, si on peut prendre le temps de regarder.

    Auberge La Barguillère, 18 lieu dit Le Pont 
    Saint-Pierre de Rivière
    05.61.65.14.02
     
  • Toujours avec vous, en route pour 2018 !

    Toujours avec vous, en route pour 2018 !

    Voilà 9 ans que l’on est auprès de vous et nous en sommes vraiment très heureux. Tous les ans vous êtes fidèles au rendez-vous et de plus en plus nombreux à nous suivre. Facebook, twitter, youtube et bien sur azinat.com voient le nombre de fans, de visiteurs, de followers… augmenter et nous sommes très fiers.

    Près de 200.000 visiteurs sur notre media cette année, 1140 followers sur notre compte twitter et enfin 489 abonnés sur notre chaine youtube sur laquelle nous avons publié plus de 120 vidéos cette année, une chaine qui totalise à ce jour 440 800 vues. 

    Vous étiez plus de 9000 fans sur notre page FaceBook, la plus grosse communauté ariégeoise sur un réseau social. Malheureusement début décembre, suite au piratage d’un de nos compte administrateur, notre page à tout bonnement été supprimée. Près de dix ans pour réunir une communauté puis, plus rien ! Qu’ à cela ne tienne, nous avons ouvert une nouvelle page, en espérant que l’ancienne refasse surface très bientôt. D’ici là n’hésitez pas à liker et à partager c’est ici : www.facebook.com/azinat.comTV

    Notre globe-trotteuse ariégeoise Margaux, après avoir parcouru la Nouvelle Zélande, a continué à nous faire rêver en 2017 avec ses aventures de l’autre coté de l’Atlantique. 

    Nous continuons notre tour d’Ariège gastronomique avec des recettes en vidéos, des traditions culinaires et la découverte de restaurateurs…

    Depuis le mois de juin, une nouvelle rubrique à vu le jour avec l’invité.e de la semaine. Hommes et femmes politique, écrivains, responsables d’associations et même dernièrement le Prère Noël se sont succédés dans nos locaux pour nous parler « face caméra » de leur passion et de leur implication pour l’Ariège. 

    Nous avons rencontrés des personnages passionnés et passionnants comme  : Georges Jolliot, Batteur d’armures, Jean-Marc Poulain passionné de voitures anciennes, Florence Cortès écrivain public, ou dernièrement Amanda et Mickael qui régalent, tous les mercredis, les mirapiciens avec leur délicieuse « soupe pop« . 

    Enfin, n’oublions pas  notre fidèle dessinateur CIRE qui croque, avec l’humour qu’on lui connait, une actualité pas toujours très drôle.

    Voilà donc une année qui se termine et nous avons hâte d’aborder la prochaine !

    A tous les ariégeois, d’origine et de coeur, à celles et ceux qui conquièrent le monde, à celles et ceux qui n’ont jamais froid, qui ont de l’humour quoi qu’il arrive… toute l’équipe d’Azinat vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.

    « Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil et de joie sans être partagée »

    adishatz !

  • Who’s who de fin d’année, Histoire Photo et Musique sur le podium

    Who’s who de fin d’année, Histoire Photo et Musique sur le podium

    La fin d’année arrive à grand pas, et avec elle le dernier Who’s who de l’année et la moyenne de 2017.

    La surprise c’est Floriane Caux qui, après avoir tenu le haut du pavé depuis plus d’un an, perd sa première place au profit de Jean Clottes notre célèbre préhistorien. Elle se classe cependant deuxième, avant Marie Cantagrill, violoniste concertiste soliste qui a fait son entrée il y a peu dans notre classement et qui gagne 18 places.

    Les 5 places suivantes sont tenues par des élus locaux, suivi par le toujours célèbre Fabien Barthez puis notre conteur bien connu Olivier de Robert qui gagne deux places et atteint la dixième place. 

    Dans les belles remontés ce trimestre on note : Gérard Raynal, écrivain, qui gagne 88 places, Florence Guillot 44 places, ou encore Jean-Paul Tisseyre, coutelier avec 36 places de gagnées.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voir le classement complet : Classement-whoswho-Azinat-oct-dec2017

    Pour la moyenne de l’année : Floriane garde sa première place suivie de André Trigano et Jean-Marc Bonnel, romancier et conteur qui s’était fort bien classé les deux derniers trimestres et est venu il y a peu nous rencontrer dans nos locaux. 

    Dans ce classement on remarque nos deux nouveaux député.e.s qui, bien qu’arrivés en milieu d’année, on déjà fait beaucoup parler d’eux. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voir le classement complet : moyenne 2017

    Voilà, c’est fini pour cette année 2017, on se retrouve fin mars 2018 pour le premier classement de l’année !

  • Lavelanet : La librairie « Au plaisir de lire » a fêté son premier anniversaire

    Lavelanet : La librairie « Au plaisir de lire » a fêté son premier anniversaire

    Voici un an, le 6 décembre 2016, Yvon Papaïx ouvrait sa librairie « Au plaisir de lire » avenue Jean Jaurès. Un changement de vie pour ce Lavelanétien qui rêvait depuis une vingtaine d’années de devenir libraire indépendant.

    Un rêve devenu réalité pour Yvon qui a conquis la population locale, mais aussi de Mirepoix, de Quillan ou du plateau de Sault. Dans un grand et beau local, Yvon Papaïx qui ne voulait pas quitter Lavelanet, propose une foultitude de livres.

    Des livres peu chers (neufs, mais déclassés), les dernières sorties et bestsellers, mais aussi des auteurs locaux, notre libraire mettant « un point d’honneur à mettre en avant » ces derniers.

    Dans une ambiance cosy et chaleureuse, le visiteur peut se poser quelques instants et partir à la recherche du « bouquin » dont il a envie. Les plus jeunes ne sont pas oubliés avec un rayon qui leur est consacré.

    Littérature jeunesse, petits jeux (toujours accompagnés du pendant côté lecture), sont à découvrir.

    Yvon Papaïx a réussi son rêve, mais il a en outre offert un nouveau lieu de rencontres culturelles à la population du territoire.

    Au Plaisir de lire
    20 rue Jean Jaurès 
    06 37 32 04 43

  • Réveillons de la Saint Sylvestre – 31 décembre

    Réveillons de la Saint Sylvestre – 31 décembre

    Avant d’être la grande fête que nous connaissons, le 31 décembre était une fête païenne celte, particulièrement célébrée par nos ancêtres les Gaulois. Elle prit ensuite le nom de Saint Sylvestre, qui fut Pape et mourut ce même jour en 335. Mais ça c’est une autre histoire…

    Quoi qu’il en soit, ce jour là on fait la fête. Si vous n’avez pas encore d’idée, si vous hésitez voici quelques adresses de réveillons en Ariège :

    Teilhet

    Réveillon de la Saint Sylvestre dans le cadre idyllique du Château de Roques à Teilhet. Accueil à partir de 20h, suivi d’un apéritif et du repas gastronomique.

    Cette belle soirée sera aussi une soirée Cabaret animée par le duo Ambre et Bruno, chanteurs et musiciens.

    Feu d’artifice, cotillons, bal et chansons autour de la cheminée seront là pour vous accompagner dans la nouvelle année.

    Le menu est réalisé par Yannick Schmitt du restaurant « la table du boulanger » 

    • Champagne et buffet de mignardises
    • Cappuccino de cèpes
    • Foie gras mi-cuit ariègeois
    • Saint-Jacques, bisque d’Etrilles
    • Filet de bœuf Français
    • Fromages affinés du Pays
    • Déclinaison Choco mandarine
    • Café, fruits

    en accord mets, vins et champagne

    132 euros par personne / Renseignements et inscriptions au 06 82 90 13 18 ou chateauderoques@groupecem.fr

    Ax-les-Thermes

    Ambiance, cotillons en compagnie de EUPHORIA.

    A 20h, Grande Soirée du réveillon !

    Repas gastronomique et soirée dansante, cotillons…

    Casino Joa, Promenade Paul Salette

    Repas et soirée dansante (adulte) 92 €

    Réservation obligatoire au 05 61 64 65 00

    Bonasse / Ax 3 Domaines 

    Grande soirée en pied de pistes

    DJ ERIC DEIAS

    Descente aux flambeaux

    Snow Dancefloor

    Show Freestyle

    Bar de glace – Cadeaux

    Feu d’Artifice à 23h45

    Ou tout simplement entre amis, en famille ou dans un de nos excellents restaurants ariégeois

    Monts d’Olmes

    Feu d’artifice à 20h00 

  • Ax-les-Thermes : Spectacle « Mr Jules, l’épopée stellaire » – 29 décembre

    Ax-les-Thermes : Spectacle « Mr Jules, l’épopée stellaire » – 29 décembre

    Spectacle « Mr Jules, l’épopée stellaire avec la Cie « Les Philosophes Barbares »

    Sur fond de guerre froide, l’histoire d’un anti-héros pour la conquête de l’espace sera peut-être la conquête de soi-même.

    vendredi 29 décembre 18h00

    Théâtre d’objets – Tous public 
    salle de spectacles du Casino
    Promenade Paul Salette
    AX LES THERMES
    Tel : 05 61 64 38 00

  • Pamiers, Versili et le cirque d’animaux le plus petit du monde – 22 et 23 décembre

    Pamiers, Versili et le cirque d’animaux le plus petit du monde – 22 et 23 décembre

    Spectacle réjouissant, varié et polyvalent… qui combine la comédie, la prestidigitation, la musique, la participation du public et les compétences de cirque.

    Ce spectacle raconte l’histoire de Versilli Bolokov, l’exdirecteur du Cirque Prekasjny. Après avoir été éjecté de son pays natal pour  » absurdité grossière « , il erre maintenant le monde en essayant de se convaincre lui-même et tout le monde qu’il est encore un grand directeur de cirque…

    Spectacle choisi par Handicap International et Médecins du Monde Belgique pour mettre en lumière la situation des réfugiés.

    Samedi 23 Décembre 
    16h30 (durée 45 mn) – MJC de Pamiers

    Tarifs : 5€, 4€ adhérent Mjc. Placement assis libre.
    Contact : 05 61 60 50 50 Mjc.

  • Seix : 2ème édition de la nuit du cinéma – 22 décembre

    Seix : 2ème édition de la nuit du cinéma – 22 décembre

    Passez une nuit conviviale autour du cinéma et découvrez des films d’animations et des courts-métrages inédits !

    Vous venez et repartez quand vous voulez. La programmation est familiale en 1ère partie de soirée, pour petits et grands.

    N’hésitez pas à amener vos coussins et couvertures pour plus de confort !

    Thé et café à volonté, repas partagé tiré du sac vers 20h, un quizz avec des places de cinéma à gagner, du frisson, du rire et du bon temps !

    Vendredi 22 décembre 2017 dès 18h
    à la médiathèque
    Seix

     Une proposition du réseau de lecture d’Oust

  • La trêve des confiseurs

    La trêve des confiseurs

    La trêve des confiseurs est une appellation plaisante de la période entre Noël et le jour de l’an, période généralement passée au repos. C’est tout simplement une période de calme commercial sauf pour les confiseurs dont l’activité est au summum.

    Certains font le lien avec la fameuse trêve hivernale instaurée par Saint Louis au milieu du XIIIème siècle. Par tradition, les combats guerriers étaient arrêtés entre l’Avent et Noël afin de protéger les populations durant les grandes périodes liturgiques.

    Au Moyen Âge, aux alentours de l’an 1000 on parle de trêve de Dieu, une période que Louis IX, le futur Saint-Louis, entend systématiser. Le roi n’agit pas seul, il est conseillé par des ecclésiastiques qui veulent que les seigneurs cessent de faire la guerre pendant les fêtes spirituelles et les semaines qui les précèdent (Avent, Noël, Carême, Pâques…). Face aux plus récalcitrants, l’Église brandit l’arme de l’excommunication.

    Cependant, c’est en 1874 que cette trêve est réellement créée. Cette certitude repose en grande partie sur les mémoires du Duc de Broglie qui explique que les débats houleux ont été stoppés durant le mois de décembre afin de ne pas troubler l’activité commerciale du pays et donc, de permettre aux français de dépenser un peu plus. A l’époque, cette pause en fit sourire certains qui finirent pas l’appeler avec ironie « la trêve des confiseurs ». Pour comprendre la raison de cette trêve, il faut se pencher sur ce qui était la réalité du pays, encore très affaiblie par la guerre franco-allemande de 1870

    «Aux approches de Noël, par une sorte d’accord entre les parlementaires, on ne soulève pas de questions irritantes, qui, troublant l’esprit public, nuiraient aux affaires. Et même, afin de mieux vivre en paix, on se sépare, on se donne des vacances. Donc, point d’aigres propos et pendant cette accalmie, les marchands de sucreries, de gâteaux, de friandises, font, tout doucement, leur petit commerce. Les confiseurs jubilent, profitant de la suspension des hostilités à la Chambre, et cette tranquillité dont ils bénéficient s’est appelée la trêve des confiseursL’Intermédiaire des chercheurs et curieux – archive – sur Gallica

    Pendant la Première Guerre mondiale, on ne parle plus de trêve des confiseurs mais de trêve de Noël. Le 25 décembre 1914, sur le front belge, des soldats britanniques à l’abri de leurs tranchées entendent pointer des chants des positions ennemies : ils s’aperçoivent ensuite que les Allemands ont placé des sapins de Noël le long de leurs défenses. Les combattants, laissant alors l’arme au pied, entament un moment de fraternisation qui se répétera en 1916, et notamment pendant les fêtes de Pâques.

    Si les historiens s’intéressent régulièrement à ces quelques heures « hors du monde », ils précisent aussitôt qu’elles n’ont pas freiné les combats et les effroyables bilans de la Première Guerre mondiale. La trêve de Noël s’avérant un phénomène extrêmement isolé.

    L’expression « trêve des confiseurs » est également utilisée pour désigner l’accalmie traditionnelle de fin d’année sur les marchés boursiers, ainsi que la pause sur les terrains de football. 

    Egalement d’usage courant en milieu hospitalier, elle désigne généralement la période pendant laquelle les étudiants en médecine se consacrent uniquement aux soins des malades et sont dispensés d’activités universitaires.

    Plus que quelques jours donc avant cette fameuse trêve, mais en attendant que cela de nous empêche pas de déguster bonbons, chocolats et autres friandises, c’est bon pour le moral ! 

    fr.wikipedia.org
    www.expressions-francaises.fr
    www.lepoint.fr/culture