Auteur/autrice : Rédaction Azinat.com

  • Pamiers, Exposition « ENSEMBLE » – jusqu’au 10 juin

    Pamiers, Exposition « ENSEMBLE » – jusqu’au 10 juin

    Cette exposition regroupe 7 artistes espagnols ( Francesc Crespo, Inés Ramseyer, José Viagranados, Luis Gonzalez Boix, Pascual Bort Cubero, Renato Manzoni et Xavier Raventos ), offrant au regard une diversité de points de vue et de techniques : sculptures, peintures, photographies au programme pour une cinquantaine d’oeuvres exposées.

    Un panorama non exaustif de l’Art ibérique actuel.

    Exposition du 27 avril au 10 juin 2017, en collaboration avec la Galeria O+O de VALENCIA

    Espace d’art contemporain les Carmes
    19 rue des Carmes – Pamiers

    artcontemporainlescarmes.jimdo.com

  • Zoom sur le parrainage de proximité

    Zoom sur le parrainage de proximité

    Depuis plus de 20 ans, l’ONU fête les familles en mai. Cette année, l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF 09) et l’association Un Enfant, des Parrains (UEDP) vous fait découvrir ou redécouvrir le parrainage de proximité.

    Le parrainage de proximité, une expérience citoyenne et solidaire

    A l’instar du parrainage international plus connu du grand public, le parrainage de proximité permet de parrainer un enfant ou un adolescent vivant près de chez soi. Le parrainage est alors une illustration concrète de la manière dont la société civile, auto-organisée, peut créer du lien social, un « vivre-ensemble » qui ne se fait plus toujours naturellement. Il donne à toutes les familles, celles des parrains, comme celle des enfants parrainés, la possibilité de vivre concrètement une expérience de solidarité, dans la réciprocité.

    Ce type de parrainage met en relation par le biais de l’association Un Enfant, Des Parrains  et autour d’un projet commun,des enfants, leurs parents et des personnes désirant parrainer – tous volontaires et qui ne se connaissent pas. 

    Les temps partagés, décidés entre les parents et les parrains sont ensuite totalement libres et permettent de créer des liens pérennes et forts entre les enfants parrainés et leurs parrains : aller se promener ou sortir au cinéma, se baigner à la piscine ou encore accueillir l’enfant au domicile du parrain pendant une journée, un week-end, selon les possibilités et les envies de chacun. Ces moments vécus en dehors de la famille apportent à l’enfant une ouverture, des activités, un cadre qui vient compléter celui offert par sa famille : c’est une réponse concrète pour aider un enfant à grandir. 

    Pourquoi devenir marraine ou parrain ?

    Pour les marraines et parrains, le parrainage leur permet de rompre avec le quotidien, de faire de nouvelles activités, de tisser des relations durables avec un enfant et de participer à une forme de solidarité entre familles. En tant que parrain, vous pouvez aussi participer à des rencontres organisées par l’association UEDP  et rencontrer de nouvelles personnes dans le cadre de sorties pique-nique, journées à la mer, après-midi jeux. Ces rencontres associatives rassemblent toutes les familles, celles des parrains ou des personnes ayant un projet de parrainage et celles des enfants parrainés ou attendant de l’êtreToute personne qui souhaite construire durablement une relation privilégiée avec un enfant et sa famille et s’inscrire dans un nouveau réseau de personnes qui partagent des valeurs citoyennes peut devenir parrain. 

    Aujourd’hui, une cinquantaine d’enfants est en attente d’une marraine ou d’un parrain. Alors, pourquoi pas vous ?  

    L’association « Un Enfant, des Parrains » travaille conformément aux principes de la charte du parrainage. Elle existe depuis 20 ans et bénéficie de la confiance et du soutien de nombreux partenaires dont l’UDAF 09 et l’UDAF 31, la CAF, du Conseil départemental 09 et celui du 31, etc.

    Pour plus d’informations, contactez l’UDAF au : 05.61.05.46.01 ou cleroy@udaf09.unaf.fr.

  • Campagne sur Arize,  conférence « Le religieux, le spirituel et le sacré » – 23 mai

    Campagne sur Arize, conférence « Le religieux, le spirituel et le sacré » – 23 mai

    Le « désenchantement du monde » (Max Weber) entretient un questionnement sur le malaise ressenti par la population entre l’orientation économiste du système mondial, les pertes de repères éthiques (« perte de valeurs ») et les archaïsmes religieux qui ne s’adaptent pas vraiment à une évolution culturelle et psychologique modernes.

    Après la mort de Dieu proclamée par Nietzsche, le problème a été de compenser la perte de sens et de valeurs induite par la technostructure marchande dont l’évolution ne s’est pas doublée d’un progrès sensible des consciences quand le rapport de l’individu au monde était de plus en plus triangulé par la technique.

    Capturé par le religieux en recul dans les sociétés sécularisées sans pouvoir exprimer son autonomie, l’espace du spirituel et du sacré laisse ainsi vacante une intériorité nourrissante et équilibrante. Dépossédé de son rapport vital au monde et de la maîtrise de son agir, l’homme moderne cherche consécutivement dans la reconstruction de cet espace un mobile à vivre contre la dépendance, l’inconnaissance et la fragmentation.

    Entre des archaïsmes compensatoires et une technologie exponentielle, l’inquiétude ontologique motive l’émergence d’un nouveau rapport au religieux, au spirituel et au sacré qui chercherait à réaliser un retour à l’universel, à reconstruire un récit existentiel personnel dans la mécanique des systèmes collectifs et à rétablir une interaction immanente au vivant.  

    Philippe ROY est Docteur en histoire des religions, chercheur associé au laboratoire PLH-Erasme à l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès, chargé de cours en méthodologie de la recherche universitaire à l’UFR d’Histoire, Art, Archéologie.

    Animateur freelance d’un cabinet d’historien consultant et de conseil littéraire pour les associations et les entreprises et de conseil et assistance philosophique pour les particuliers (méthodologie de la réflexion philosophique et accompagnement des carrefours de vie).

    Mardi 23 mai – 20h00 – salle municipale
    Campagne sur Arize

    Visitez le blog : pupal09.blogspot.fr avec tout le programme du 2ème semestre 2016 de la PUPAL et la page Facebook : Pupal Arize-Lèze.

  • Foix, ciné conférence « Qu’est-ce qu’on attend » de Monique Robin – 22 mai

    Foix, ciné conférence « Qu’est-ce qu’on attend » de Monique Robin – 22 mai

    L’Estive et la MAIF vous proposent une soirée pour échanger et débattre autour des initiatives citoyennes dans le domaine de l’énergie.

    18h Conférence : par Johann Vacandare, suivie d’un échange et de témoignages -Entrée libre

    Johann Vacandare est initiateur et co-fondateur d’Enercoop Midi-Pyrénées, société coopérative d’intérêt collectif. Il est membre d’Energies Citoyennes Languedoc Roussillon et référent du réseau Catalis, incubateur de l’innovation sociale porté par l’Union régionale des SCOP et Enercoop Midi- Pyrénées pour accompagner des projets citoyens de production d’énergie renouvelable. 

    Il a été directeur d’une Agence Locale de l’Energie et du Climat, et a contribué à la création du mouvement Energie Partagée.

    Après avoir rappelé le contexte environnemental et dressé le paysage des mouvements ou réseaux d’initiatives agissant dans le domaine de la transition énergétique et des politiques publiques mises en œuvre en ce domaine, il abordera la question de l’initiative citoyenne et de projets en cours à travers des exemples concrets.

    20h Repas partagé

    21h Projection : « Qu’est-ce qu’on attend » de Monique Robin, suivie d’un échange -Tarif cinéma.

    Tarif spécial soirée entière : 13 euros 

    Réservation indispensable

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • « La petite semaine de  Manu Galure » avant le Grand Tour – 19 au 21 mai

    « La petite semaine de Manu Galure » avant le Grand Tour – 19 au 21 mai

    Manu Galure part son piano sur le dos et son bâton de marcheur à la main. Il se lance dans une semaine de concerts à pied et en chansons entre Toulouse et Foix. 

    Ce galop d’essai pose les prémices de la grosse tournée à pied, ou plutôt de son Tour de France à pied et en chansons qui commence en septembre pour une durée de 3 ans ! 

    Les dates, lieux, horaires de la Petite Semaine : 

    19 mai : Théâtre de poche – 2 rue de la République – 09340 Verniolle – 20H

    20 mai : Chez Elisabeth – Hameau des andréous – 09130 Artigat – 20H

    21 mai : Come chez mémé – place St Volusien – 09000 Foix – 17h30

    Réservation possible en suivant le lien billetterie.
    Plus d’infos sur la tournée : http://www.manugalure.com/tour/

  • Camon, 15ème Fête des Roses – 21 mai

    Camon, 15ème Fête des Roses – 21 mai

    Les bénévoles de l’association Ostal per Totis qui porte cet évènement depuis 15 ans sont maintenant bien rodés à l’organisation.

    Chaque année, nous essayons d’améliorer l’accueil et le contenu de cette fête. C’est avec grand plaisir que nous voyons, ce jour-là, Camon envahi par des visiteurs venus de toute la région pour admirer notre beau village

    Cette année à nouveau nous nous faisons un plaisir de vous inviter à notre traditionnelle Fête des Roses. Toute l’association s’active depuis plusieurs semaines pour vous proposer une magnifique fête des roses 2017. 

    Alors n’hésitez plus et venez découvrir Camon, le village aux cent rosiers….

    CAMON un village-forteresse au milieu des rosiers

    A une quinzaine de kilomètres au sud de Mirepoix, non loin des montagnes ariègeoises, Camon, «village aux cent rosiers», s’est construit au pied de son abbaye fortifiée.

    Dans une boucle de l’Hers, aux confins de l’Ariège et de l’Aude, Camon est né d’une abbaye bénédictine fondée au IXème siècle au pied de laquelle s’implantent quelques maisons, en bordure de rivière. 

    En 1279, une terrible inondation emporte tout sur son passage. L’abbaye, elle-même, est sérieusement endommagée par la catastrophe. Devenu inhospitalier, le village est d’abord abandonné quelques années avant d’être reconstruit et de nouveau habité. 

    En 1494, le monastère est cette fois-ci dévasté par un pillage. Il faut attendre le XVIème siècle pour voir le village retrouver sécurité et prospérité. Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix, fait en effet reconstruire l’abbaye en y ajoutant des fortifications, l’église commune aux religieux et aux habitants, et entoure l’ensemble du village d’une ceinture de remparts. 

    Ainsi, Camon s’étoffe et s’embellit. Les maisons, serrées les unes contre les autres comme pour mieux se protéger, sont édifiées en matériaux du pays et couvertes de la traditionnelle tuile romane qui donne à l’ensemble cette silhouette caractéristique des villages fortifiés de l’Ariège. 

    La « tour château » de l’abbaye, résidence du prieur, est une importante bâtisse de quatre niveaux, laissant toujours apparaître ses superbes fenêtres à croisées de meneaux. 

    Autres pièces maîtresses du village : la Maison Haute et ses magnifiques colombages, construite le long des remparts et aménagée au XVIème siècle en maison seigneuriale occupée par un notaire royal ainsi que l’église, initialement modeste chapelle de l’abbaye, largement transformée au XIXème siècle. Elle abrite une série de sculptures du XIIème siècle représentant des évangélistes, un triptyque du XVIIIème siècle ainsi que des trésors inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques.  

    Le village aux cent rosiers

    Aujourd’hui, le village a conservé sa silhouette allongée au creux de la vallée de l’Hers avec, en arrière-plan, les cimes enneigées des Pyrénées ariègeoises. 

    Le caractère parfois austère des pierres grises de ses façades est adouci par les teintes plus chaudes de ses toitures de tuiles rondes mais aussi par les nombreux rosiers qui, aux beaux jours, fleurissent dans une douce explosion de couleurs et de senteurs. Ça n’est pas pour rien si Camon est surnommé «le village aux cent rosiers» ! 

    Les premiers ont été plantés par la municipalité qui en a fait cadeau aux Camonais en 1995. Ils se sont engagés à les entretenir

    Chaque année en mai, une fête leur est consacrée qui rappelle le passé viticole de la cité. En effet au XIXème siècle, les habitants avaient eu l’idée, pour protéger leurs vignes, de planter à leurs pieds des rosiers. Plus sensibles aux maladies ils prévenaient ainsi les vignerons du danger. Si le phylloxéra a finalement eu raison des vignes, les rosiers, quant à eux, ont résisté et sont devenus l’emblème de la cité. 

    Autre témoin du passé viticole de Camon, les anciennes «cabanes» de vignerons en pierre sèche. Elles font désormais l’objet d’une visite thématique sur l’histoire paysanne et le petit patrimoine bâti de Camon et donne l’occasion de découvrir la faune et la flore locale. 

    Une balade accompagnée sur ce sentier est proposée à l’occasion de la Fête des Roses 

    CAMON EST LE SEUL PLUS BEAU VILLAGE DE FRANCE D’ARIÈGE.  CE PETIT VILLAGE FORTIFIÉ AUTOUR D’UNE ANCIENNE ABBAYE-CHÂTEAU EST SURNOMMÉ LE VILLAGE AUX PLUS DE 100 ROSIERS.

    Ses ruelles plantées de rosiers grimpants se font l’écho du passé viticole du village.

    La fête des roses c’est avant tout un marché aux plantes, aux rosiers, aux plantes vivaces et plants de potager mais aussi un marché artisanal et gourmand, avec des produits 100% locaux et plus d’une quarantaine d’exposants. 

    Tout au long de la journée, diverses animations gratuites : 

    • A 10h30 : balade à la découverte de cabanes de pierres sèches et des collines de Camon au départ de l’office de tourisme – balade accessible à tous – prévoir baskets et/ou chaussures de marche (sur inscriptions au 05 61 68 12 07 du 15 au 20 Mai)
    • De 13h30 à 17h30 : atelier d’art floral dans l’abbaye (durée 20mn) 
    • 15h : concert du groupe Clarinova (clarinettes) dans le cloître de l’abbaye
    • 16h30 : concert du chœur de Léran dans l’église

    Sur la place Philippe de Lévis, le stand de restauration rapide de l’Ostal Per Totis propose des assiettes bio 100% Camonaises, des assiettes de fromages Ariégeois, et des assiettes végétariennes. Sans oublier le stand de crêpes maison et la buvette avec, entre autre, la bière artisanale du Grand Bison de Lavelanet.

    Cette journée sera, aussi l’occasion de découvrir l’église de Camon, son trésor. Son tabernacle fait actuellement l’objet de restauration, en partenariat, avec la Fondation du Patrimoine.

    La fête des roses, c’est tout un village qui se mobilise pour faire connaître son patrimoine, ses valeurs et ses racines dans une ambiance authentique, familiale et chaleureuse. 

  • Montgailhard, la Fête du pain – 21 mai

    Montgailhard, la Fête du pain – 21 mai

    C’est le dimanche 21 mai, que les visiteurs sont attendus entre 10h00 et 18h30 pour une journée festive et hors du temps en plein cœur du village inoublié des Forges de Pyrène où artisans et ouvriers rejouent la vie et les métiers d’autrefois !

    L’occasion pour chacun de découvrir ou redécouvrir les métiers et ateliers d’antan : un retour dans le passé totalement captivant au cours duquel la vie de nos aïeux défile !

    A l’occasion de la Fête du pain et du goût, le traditionnel four à bois des Forges de Pyrène reprend vie pour ne plus s’éteindre jusqu’à l’automne.

    Tout au long de la journée, en plus de l’animation autour du four à bois et de la dégustation de délicieux pains chauds fabriqués sur place, de nombreuses animations gourmandes sont proposées.

    La journée la plus croustillante de l’année !

    Les détails du programme de cette journée conviviale aux Forges de Pyrène :

    • Animation, démonstration et dégustation du fameux gâteau à la broche de l’artisan leDur à Cuire
    • Animation, démonstation et dégustation des délicieux cake pops de Sweet Pops and Co
    • Animation musicale par le trio Cool Cat’s Swing tout au long de la journée
    • Estaminet gourmand des Amis des Forges qui proposeront pour l’occasion des dégustations du millas ariégeois traditionnel
    • Animation participative du « Pain du berger » ou petits et grands mettront la main à la pâte et repartiront avec leur propre pain.
    • Animations traditionnelles (musée des métiers, âges de la vie, forge à martinet, sabotier, forgeron, potier … etc.)

    Forges de Pyrène à Montgailhard le dimanche 21 mai 2017 de 10h00 à 18h30

  • Lettre aux candidats pour les législatives

    Lettre aux candidats pour les législatives

    Dans le cadre des élections législatives à venir, notre association « le Chabot » de protection des rivières s’adresse aux candidats en Ariège.

    Association « Le Chabot » de Protection des Rivières Ariégeoises : pour une autre politique de l’eau

    Madame, Monsieur,

    Vous avez souhaité être candidat-e aux élections législatives et vous aurez donc, dans votre possible mandat, à prendre en compte les problèmes environnementaux, aujourd’hui au cœur des préoccupations de nombre de vos concitoyens, que vous souhaitez représenter.

    En tant qu’Association de Protection de l’environnement, spécialement des systèmes fluviaux et des milieux aquatiques, nous estimons essentiel de faire le point de ces questions avec vous.

    L’association « Le Chabot » de protection des rivières ariégeoises a en effet suivi avec un grand intérêt les positions des grandes tendances politiques qui se sont exprimées sur les problématiques de l’eau et de la protection des milieux aquatiques. Notre constat est que la vision simpliste à court terme de l’eau, strictement comptable et consumériste, domine toujours les débats. Les enjeux écologiques sont peu pensés et peu ou pas du tout assumés.

    La Directive Cadre sur l’Eau (DCE), révèle que seulement 45% des masses d’eau de surface sont en bon état écologique en France et que, pour l’état chimique, exprimant la présence de substances comprenant les métaux lourds, les pesticides, les nitrates, etc., 55% des masses d’eau affichent un mauvais état. Ces résultats sont lourds de menaces pour l’avenir.

    L’Ariège, « tête de bassin versant » que l’on pourrait croire protégée, n’échappe pas à ce constat désolant. Près de la moitié de ses masses d’eau n’a pas atteint le « bon état des eaux » en 2015.

    Il faut réagir localement comme nationalement à cet état des lieux. Il est indispensable et urgent d’impulser une autre politique publique de l’eau où le respect des milieux est le passage obligé.

    Aussi nous souhaitons connaître votre position sur les points que nous développons ci-après.

     Une autre gouvernance de l’eau, publique et démocratique

    L’eau, bien commun de première nécessité, doit être gérée dans le cadre du service public. Notre association réaffirme la nécessité de création d’un grand pôle public national de l’eau, décliné localement, associant à sa gestion, Etat, collectivités, usagers, professionnels et associations de protection des milieux.

    Annuler la démarche de « Cartographie des cours d’eau » actuelle qui vise à la disparition administrative pure et simple d’une grande partie des linéaires de notre réseau hydrographique. C’est toute leur protection qui disparaît avec, et c’est l’objectif d’atteinte du bon état écologique de nos cours d’eau qui est totalement remis en question.

    Ne bénéficieront plus des protections de la loi sur l’eau tous les cours d’eau qui en auront perdu le statut.
    Cette démarche, menée sous la responsabilité des services de l’Etat, fait suite à la demande des deux syndicats agricoles majoritaires, FNSEA et JA dans le seul but de se dégager de la pression des contrôles exercés dans le cadre de la protection des milieux aquatiques. Le gouvernement Valls, après la mission portée par la députée Massat, s’est empressé d’y donner une suite favorable.

    L’intérêt général qu’est le bon état écologique est sacrifié là aux exigences d’une agriculture visiblement mal orientée. Il faut parvenir à la compatibilité entre les pratiques agricoles et le bon état des milieux.

    « Pour une participation le plus en amont possible des projets » : Conscients de ce que certains projets se heurtent à une méconnaissance des enjeux environnementaux, nous sommes partisans de la mise en place d’un service de médiation environnementale en Ariège. Il nous semble que ce processus, qui ne peut se construire qu’en respectant l’intérêt général de l’environnement et de la santé publique, pourrait permettre de responsabiliser les acteurs qui en acceptent le principe et les résultats.

    Il nécessiterait l’intervention de médiateurs neutres et impartiaux permettant un dialogue entre les parties prenantes afin de permettre l’évolution de la conception ou de l’implantation d’un projet par l’ensemble des acteurs et ainsi de renforcer la cohérence sociale en amont.

    Sur la gestion quantitative :

    Stopper la relance irraisonnée de la micro hydraulique très peu productive etdestructrice des milieux.

    Berceau de la « houille blanche », notre département connaît depuis de longues années les « bienfaits » mais aussi les nuisances et impacts du stockage massif d’eau en montagne ou dans le piémont, de la multiplicité des ouvrages de dérivation de l’eau et de son utilisation toujours croissante aux fins de puissances d’énergie hydroélectrique, de soutien d’étiage, d’irrigation.

    Le suréquipement des cours d’eau en centrales et « microcentrales » et le stockage massif des eaux par les barrages perturbent fortement l’hydrologie de nos cours d’eau, altèrent durablement leur fonctionnement naturel.

    Ils impactent directement par :

    – l’ennoiement et la perte définitive de vastes « zones humides », réservoirs uniques d’une riche biodiversité, laquelle représente un des enjeux majeurs du XXIème siècle,

    – le réchauffement des eaux superficielles, problématique pour la faune et la flore endémiques et l’auto épuration des eaux.

    – de très longs parcours en « débit réservé » signifiant réduction, appauvrissement et mauvais fonctionnement du lit mouillé, avec des conséquences multiples sur la recharge des nappes, la capacité à absorber les crues violentes, l’auto épuration.

    – des variations brutales et fortes des débits (éclusées), avec de nombreux dégâts sur la faune, ses sources d’alimentation et ses habitats.

    – l’augmentation importante du nombre de jours où les tronçons court-circuités sont réduits au débit réservé par l’augmentation de puissance des installations, lequel débit réservé est toujours inférieur au « débit de crise » (!).

    – l’accumulation des ruptures de continuité sur un même cours d’eau,

    – l’inversion des débits naturels et leur fort écrêtement qui prive les rivières des débits efficaces à l’entretien de leur lit, tant sur le plan des habitats que de sescapacités fonctionnelles.

    On le voit, de nombreux services sont rendus par un bon fonctionnement et une richesse de vie des écosystèmes fluviaux :

    – entretien de la capacité du lit à absorber les très grandes crues (puissance de remaniement du lit, dissipation de l’énergie),
    – maintien de la capacité du cours d’eau à alimenter les nappes (niveaux atteints et leur fréquence),
    – maintien des capacités d’auto épuration (sols et substrats non bloqués, vivants),
    – entretien des capacités d’accueil biologique aquatique, semi et péri aquatique (biodiversité, biomasse),
    – pérennité des ouvrages, ponts, routes. (dissipation de l’énergie, maintien du profil),
    – bien être collectif (cadre de vie, usages non marchands)
    – participation à une activité économique diversifiée et à l’attractivité des territoires (tourisme, secteur des activités plein air…)

    Nous savons bien que des parties financièrement intéressées, acteurs industriels et agro industriels, refusent d’admettre ces faits. Leur intérêt est d’entraver la définition et la mise en œuvre de politiques publiques écologiques. Mais c’est bien pour conserver ces bénéfices et éviter les coûts démesurés de leur perte que la Directive Européenne Cadre sur l’Eau a vu le jour.

    Stopper les politiques de stockages massifs d’eau et initier d’autres pratiques de productions agricoles et de consommation plus économes, respectueuses de l’environnement.

    Notre département contribue fortement à l’effort régional et national. Il est le premier contributeur au soutien d’étiage interrégional Adour Garonne, le troisième département national en équipement hydroélectrique. Il stocke l’équivalent de « 3 Charlas » dans ses montagnes et son piémont.

    Sous peine de ne pas atteindre ses objectifs du « bon état écologique des eaux » et pour assurer une gestion équilibrée de la ressource, il est temps de réorienter les politiques de gestion quantitative de la ressource vers une gestion moins gourmande, plus économe et de moindres stockages d’eau.

    Dans notre département, au motif de difficultés récurrentes de remplissage du barrage de Montbel, qui pourtant bénéficie de dérogations successives au régime des débits réservés, l’IIABM envisage aujourd’hui de prélever, en plus, par captage sur le Touyre, entre 9 et 14 Mm3 annuels dans le but d’augmenter la capacité de stockage et d’« assurer la sécurité » du remplissage de l’ouvrage. C’est la fuite en avant vers plus de stockage, plus de surfaces irriguées, pour toujours plus de monoculture intensive, gourmande en eau et en intrants, fortement perturbatrice d’un bon état écologique des eaux et des milieux associés.

    De plus, le Touyre se verrait amputé définitivement d’une eau qui lui fait déjà cruellement défaut, alors même que le projet de sa réalimentation au Col d’en four n’est pas prêt d’aboutir. La qualité des eaux du Touyre, même si elle s’est améliorée ces dernières années, reste dangereusement exposée à la remise en circulation de toxiques stockés dans les substrats et pourrait, de ce fait, contaminer durablement les fonds du barrage de Montbel.

    De même la recherche de nouveaux lieux de stockages supplémentaires sur le linéaire du l’Ariège, qui cumule déjà sur son bassin versant 250 Millions de m3 de stockages et plus de 65 Millions en piémont, ne pourrait qu’artificialiser encore d’avantage ses débits et décupler ses dysfonctionnements morpho dynamiques.

    L’association « Le Chabot » désapprouve totalement cette politique de stockage intensif, de suréquipement des cours d’eau et la vision consumériste de l’eau qu’elle porte. Cette vision purement marchande, au profit quasi exclusif de quelques lobbies hydrauliciens ou agro-industriels ne peut qu’exacerber les conflits d’usages et impacter durablement des milieux aquatiques déjà bien malmenés.

    Dans l’intérêt général, il est grand temps d’assumer une réflexion globale sur la reconquête de milieux aquatiques de qualité qui, sans exclure l’optimisation des ouvrages fonctionnant actuellement, passe par un moratoire sur toute politique de nouveaux stockages ou d’équipement supplémentaire sur nos cours d’eau.

     Sur la gestion qualitative :

    Les cours d’eau Ariégeois, situés en tête du bassin versant Adour Garonne, constituent un élément essentiel dans la chaîne des solidarités de bassin. Il est urgent de s’attacher à promouvoir la restitution aux milieux naturels d’eaux de qualité.

    Compléter et mettre à jour les équipements d’assainissement collectif :

    Considérer que l’essentiel des équipements d’assainissement est à jour comme il est fait, revient à repousser à toujours plus tard la réfection des stations vétustes, égrenées tout au long du linéaire de nos cours d’eau. Ainsi, sur le seul linéaire de l’Ariège un grand nombre de stations sont à rénover ou à reconstruire.

    Les pollutions et agressions aux milieux aquatiques, qui sont les réceptacles finaux des effluents domestiques, participent aussi à leur eutrophisation. L’explosion d’algues aquatiques sur le lac de Labarre, la prolifération récente de plantes aquatiques dans le lit de l’Ariège en sont une des conséquences visibles et spectaculaires.

    Depuis la disparition des SATESE départementaux, aucune information sur la qualité des effluents traités et rejetés dans le milieu naturel n’est mise à disposition du public. C’est regrettable et cela jette un doute légitime sur les performances de nos stations d’épuration.

    L’association renouvelle sa démarche qui préconise d’associer, avant tout rejet dans le milieu naturel, une zone tampon sur tertre, puits filtrant ou lagunage végétalisé.

     Faciliter des solutions alternatives d’assainissement en zone rurale :

    Un grand nombre de cœurs de villages et de hameaux ruraux sont toujours sans solution d’assainissement. Des techniques d’assainissement par phyto-épuration, plus simples de mise en œuvre et moins onéreuses, peuvent y être mieux adaptées.

    L’assainissement individuel, traitant différemment les eaux vannes des eaux grises, est à encourager. Associé à des méthodes de traitement par phyto-épuration, il peut participer efficacement à la résorption des micro pollutions.

    Intégrer les solutions écologiques aux équipements des lieux touristiques :

    Pour les milieux eau, l’Ariège , département à ambitions touristiques, ne peut rester à la traîne et continuer à refuser d’installer des toilettes sèches dans les sites naturels fréquentés : aires de stationnement au départ des randonnées, aires d’accueil des châteaux cathares, refuges de haute montagne (où les capacités d’auto épuration des milieux sont faibles)… Nos voisins très touristiques Aude et Pyrénées Orientales ont depuis longtemps abandonné les préjugés et ont équipé de nombreux sites sur leur territoire.

    Favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, protéger et réhabiliter les nappes alluviales et pluviales de plaine :

    Les données récentes de l’IFEN font ressortir une contamination généralisée des eaux de surface et des eaux souterraines par les pesticides et herbicides. Les zones de grande agriculture intensive concentrent les taux de nitrates les plus forts. Ainsi, depuis des années, la grande nappe alluviale de la plaine de l’Ariège est rendue impropre à la consommation humaine. Ses taux de concentration de nitrates (0,9 à 1 g/l) sont deux fois plus élevés que les normes admises. Les plans d’actions concertés spécifiques se succèdent, sur fonds publics, mais rien pour l’instant n’indique des changements notables. Une politique, volontariste de soutien à d’autres pratiques et d’autres productions agricoles devrait être engagée.

    Le raccourci tentant « nous allons vers des changements climatiques, il y aura des sècheresses donc nous allons faire de grands stockages » est une démarche de fuite en avant, qui refuse de traiter les problèmes de fond et qui prépare des problèmes d’eau toujours plus graves.

    Il est urgent de se donner des objectifs forts de soutien à une agriculture biologique, moins gourmande en eau et en intrants, plus respectueuse de l’environnement. Il est grand temps de soutenir activement une politique agricole respectueuse où la production bio, l’agroforesterie, l’agro écologie et les relocalisations de productions utiles et consommées localement tiennent la place de choix qu’elles méritent et qu’attendent les populations.

    En zone de montagne et moyenne montagne aux terrains difficiles, l’évacuation des fumiers, inévitablement stockés souvent trop près des cours d’eau, doit pouvoir être assurée par des dispositifs semblables aux CUMA, de même que leur réemploi.

    Protéger les nappes et mettre fin à leur remblaiement par des déchets du BTP ou autres

    Enfin, il convient de réorienter complètement les politiques actuelles d’exploitation des graves alluvionnaires. La mise à jour des nappes phréatique, pluviale et d’accompagnement de l’Ariège, de l’Hers ou du Salat sur de très grandes surfaces et profondeurs, met en danger ces masses d’eau.

    Il est inadmissible de prendre le risque de polluer ces réserves d’eau, qui réalimentent nos cours d’eau. Elle doivent être conservées et disponibles pour le futur. La pratique d’enfouissement en eau des déchets dits « inertes » doit cesser impérativement.

    Varilhes le 9 mai 2017 APRA « Le Chabot »

  • Léran, Orgue et vitraux avec le Pays d’art et d’histoire – 21 mai

    Léran, Orgue et vitraux avec le Pays d’art et d’histoire – 21 mai

    Le dimanche 21 mai, en partenariat avec l’Association de Sauvegarde de l’Eglise du Saint-Sacrement le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares vous donne rendez-vous sur la commune de Léran. 

    A l’intérieur de l’église, on découvre un orgue, qui fut construit au début des années 90 par Claude Armand, facteur d’orgues, et  Bernard Fajou pour le couvent des Béatitudes de Cordes-sur-Ciel. Transféré après la fermeture du couvent dans l’église du Saint-Sacrement de Léran grâce à l’intervention de L’Abbé Hervé Savournin, sa bénédiction par Monseigneur Jean-Marc Eychenne a eu lieu le 12 juin 2016.

    Claude Armand  vous dira tout de cet instrument assez mal connu : son histoire à travers l’Histoire, sa fabrication, son fonctionnement… La présentation se poursuivra par un accès très privilégié, et par petits groupes, jusqu’à la tribune pour y admirer claviers, pédalier et registres.

    En alternance, Marina Salby, guide conférencière, et les bénévoles de l’Association vous proposent de vous faire découvrir un autre trésor de l’église : ses vitraux. Ils vous inviteront à les comparer à ceux de la galerie de Léran (le Castelou), exceptionnellement ouverte dans le cadre de la visite. 

    L’animation est prévue à 14h dans l’église, et le tarif est de 3€. 

    Crédit Photo : Marc Mesplié

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Nuit européenne des musées au Mas d’Azil et Foix – 20 mai

    Nuit européenne des musées au Mas d’Azil et Foix – 20 mai

    Faire découvrir autrement notre patrimoine, telle est l’ambition de cette 13ème édition de la nuit européenne des musées qui se déroulera cette année le samedi 20 mai au soir.

    afin de faire découvrir ce riche passé, trois grands sites Touristiques ariège seront ouverts gratuitement au public le samedi 20 mai au soir pour une remontée dans l’Histoire.

    Le musée de la Préhistoire du Mas-d’Azil propose une visite de ses collections de 20h30 à 23h.

    Pour l’occasion, deux visites guidées de 45 minutes seront proposées (à 20h30 et à 21h30). Les plus jeunes visiteurs… ou les plus joueurs pourront s’amuser à la version géante du jeu «Cro-Magnon» : ils devront revivre une évolution humaine complétement décalée et amusante en mimant et fabriquant des phrases grâce à un vocabulaire imposé ou encore en dessinant au charbon de bois. Les fous rires sont garantis lors des deux sessions de jeu à 20h30 et 21h30.

    Le château de Foix ouvrira quant à lui ses portes de 20h à minuit.

    A 21h, l’occasion sera donnée de visiter le château de manière insolite à la lueur des flambeaux et en compagnie du conteur Olivier de Robert.

    Enfin, de 20h à 23h, les visiteurs seront invités à venir découvrir ou redécouvrir le Palais des evêques -Musée départe- mental de l’Ariège- à Saint-Lizier. A cette occasion, le spectacle « Cartel d’Impro » de la troupe de théâtre La Bulle Carrée sera présenté à 21h. Quand le cartel prend vie sous les yeux des spectateurs, c’est tout un univers onirique qui s’ouvre : on se laisse volontiers emporter par les aventures fantasques, légères ou profondes que les comédiens joueront au grès de leur inspiration. L’occasion unique de découvrir l’exposition «l’art de la couleur» de façon originale et insolite. Rappelons que jusqu’au 5 novembre, cette exposition consacrée à la couleur permet d’appréhender la place de la couleur dans la création artistique de l’antiquité à nos jours.

  • Lorp Sentaraillle, Nuit européenne des Musées – 20 mai

    Lorp Sentaraillle, Nuit européenne des Musées – 20 mai

    A l’occasion de la Nuit européenne des Musées, le Musée Aristide Bergès ouvre ses portes de 19h.00 à minuit et à 21h.00 un Ballet dans l’usine papetière :

    « PAPIER DE CORPS »

    Création  par Laure VIRET, Chorégraphe, et la Cie ART’PULSION

    «Et si le corps devenait papier, porteur de mots, messager d’une histoire.

    Il était une fois une chrysalide, de matière transformée en peau…

    Chaque danseuse libère son histoire particulière, ses émois, avec des mots et des maux qui glissent et caressent leur papier de peau.

    Par ce jeu, cette mutation chorégraphique, le papier redevient vivant, comme un retour à la terre mère, en mémoire de l’arbre qui l’a porté, de l’eau de l’air qui l’a nourri, à travers la pénombre et la lumière de la forêt.

    L’usine devient forêt vivante ou s’inscrit une mémoire de peau. »

    Musée Aristide Bergès
    Chemin des papetiers – Prat du Ritou
    Lorp Sentaraillle

    05 61 66 19 97 / aab@aab.asso.fr / www.aab.asso.fr

  • Le Vernet d’Ariège, Nuit Européenne des Musées – 20 mai

    Le Vernet d’Ariège, Nuit Européenne des Musées – 20 mai

    À l’occasion de la Nuit Européenne des Musées, nous vous invitons à nous retrouver au musée du camp de concentration du Vernet d’Ariège le :

    SAMEDI 20 MAI 2017 à 18 heures 

    Place de la Mairie au Vernet d’Ariège 

    Voici le programme :

    18h00 : ouverture des portes du musée. 

    18h15 : départ en covoiturage pour la visite guidée et commentée : l’espace gare-wagon, le cimetière et son parc paysager, le musée.

    20h00 : Verre de l’amitié offert par l’Amicale puis la soirée se terminera par une Auberge Espagnole Républicaine dans la salle attenante au musée.