Le Haras Picard du Sant à Lasserre dans le Couserans au coeur du Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises, Jean-Louis Savignol élève des chevaux de Mérens. Depuis 2000 l’élevage est classé BIO (label AB) en matière équine.
Jean-Louis Savignol est ce qu’on peut appeler un « baroudeur ». A l’âge de 14 ans il quitte son Ariège et son Couserans natal pour rouler sa bosse.
Bûcheron au Canada, exploitant forestier en Afrique Noire, courtier en céréales avec la Russie et les Etats Unis, cascadeur, routier, il termine sa vie d’expatrié en devenant ingénieur commerciale et en montant trois agences de publicités à Paris.
En 1998, il décide de rentrer au Pays pour reprendre l’exploitation familiale qui comptait alors 15 chevaux de Mérens.
Jean-Louis et sa femme Christine décident de s’installer en bio afin de conserver au maximum les caractères du cheval de Mérens : polyvalence, gentillesse, robustesse, résistance et surtout sa rusticité qui en fait aujourd’hui sa force.
Depuis 2000, l’élevage de Mérens HPS s’est perpétué dans la tradition de l’élevage du cheval de Mérens avec de vieilles souches dites des Baydoux.
Non content d’assouvir leur passion, Christine et Jean-Louis aiment la faire partager, c’est pourquoi ils complètent leur activité en proposant des gîtes, des chambres d’hôtes ainsi que des week-end à thèmes.
Ils ont développé autour de leurs hébergements et en relation avec leur métier des évènements permettant d’offrir des séjours à thèmes (transhumance, champignons, confitures) ou des formations autour du cheval (communication intuitive, naissance des poulains …).
Dans le cadre de notre série » vivre mon métier en Ariège » nous avons rencontré Marc Mesplié qui a choisit son » Pays d’Olmes » pour exercer sa passion.
Après avoir travaillé 15 ans dans une usine textile à Bélesta, Marc entreprend des études de photographies à Cahors. Muni de son diplôme de photographe, il va faire des stages en France et en Europe.
Il a envisagé de s’installer à Paris et même à New York « C’est plus rapide, c’est plus fou… mais ça demandait de l’investissement et beaucoup de motivation, on travaille vite là bas mais on tombe vite… » explique t’il.
Alors tout naturellement, en 1993, il revient sur la terre de ses ancêtres et s’installe avec sa femme Cécile et ses deux filles à Bélesta, dans l’usine même où il a travaillé et qu’il a « relooké » en studio de photographies.
Il travaille d’abord comme photographe publicitaire puis est rapidement amené à faire des portraits. Passionné de musique il fait également beaucoup de photos de concert.
Ce samedi pluvieux où Marc nous reçoit dans son studio c’est une séance photos en argentique à laquelle nous assistons.
Pour une série sur les jumeaux qu’il a commencé il y a quelques années, Léna et Susie se prêtent aux jeux des grimaces sous l’oeil avertit et concentré du photographe.
Audois d’origine et ariégeois d’adoption, Jean Clottes est ce qu’on peut appeler une figure de l’Ariège. Il a été longtemps en tête de notre Who’s Who et emporte toujours l’Ariège dans son coeur lors de ses nombreux voyages à l’étranger. Azinat avait fait un portrait en 2009. Aujourd’hui, c’est avec gentillesse qu’il nous a ouvert les portes de sa maison de Foix pour nous accorder une interview.
Avant tout Jean Clottes est préhistorien, il travaille sur l’art préhistorique depuis plusieurs dizaines années, et la recherche est une part très importante de sa vie. Mais il n ‘a pas toujours été préhistorien. Il a commencé sa carrière comme professeur d’anglais au Lycée de Foix après avoir passé 3 ans en Angleterre. Venant d’Espéraza dans l’Aude il connait bien l’Ariège pour y avoir pratiqué la spéléologie, « Quand j’ai été nommé à Foix j’ai été absolument ravi, ma femme à beaucoup aimé également l’Ariège et nous avons décidé de nous y installer ».
Pendant ses années d’enseignement Jean Clottes fait des recherches, des publications il publie des livres, c’est ainsi qu’on lui propose un poste à Toulouse en tant que directeur de la préhistoire pour la région Midi-Pyrénées, puis un poste au Ministère de la Culture. C’est alors qu’il abandonne l’enseignement.
Pour autant, il ne quitte pas l’Ariège, une chance puisque c’est à cette époque que vont être découvert le réseau Clastre dans la grotte de Niaux et la grotte de Fontanet à Ornolac. « J’ai donc été obligé de m’investir dans l’art préhistorique et petit à petit je suis devenu un spécialiste, ça a pris des années bien sûr… j’ai eu plusieurs vie » déclare t-il.
Mais qui est Jean Clottes aujourd’hui en Ariège ?
« beaucoup de gens me connaisse en Ariège, j’ai eu souvent l’honneur des médias, mais dieu merci pas trop, c’est suffisamment sympathique sans être pesant… » dit il avec beaucoup de modestie. « J’ai une place excellente (…) je me suis toujours senti très bien en Ariège… »
Et que souhaite Jean Clottes pour l’Ariège en 2013 ?
« Une prospérité économique et ensuite que les gens gardent leur fierté d’ariégeois, c’est un très beau pays (…) Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes… ».
Un grand merci à Monsieur Clottes qui a accepté de nous recevoir.
Maire D’Orlu (1966-1995) , maire d’Ax-Les-Thermes (1995-2001), conseiller Général du canton d’Ax-Les-Thermes (1976-2001), Député de l’Ariège (1981-2007), Président du Conseil Général de l’Ariège depuis le 23 mars 2001, Augustin Bonrepaux est ariégeois d’Origine né à Perles-et-Castelet.
En tant que Président du Conseil Général il nous présente les grandes lignes de la politique départementale pour 2013.
« L’année 2013, comme la précédente, va être une année difficile pour l’Ariège » déclare Monsieur Bonrepaux. « Le chômage dépasse 12%, on observe un accroissement de la précarité, le nombre de bénéficiaires du RSA est deux fois plus élevé en Ariège que la moyenne nationale avec 6000 allocataires… »
Pour 2013 les investissements sont en hausse de 10% et beaucoup d’interventions seront nécessaires pour le désenclavement du Couserans et du Pays d’Olmes, les réseaux (plus de 3 millions 1/2 pour les réseaux d’eau et d’assainissement), les collèges (restauration du collège de Foix, construction d’un collège à Mazères), le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, les enfants en difficulté, les maisons de retraite (agrandissement des maisons de Mirepoix et de Luzenac), le très haut débit, la santé avec le projet de construction de deux hôpitaux, à Lavelanet et à Tarascon…
De grands chantiers en perspective pour cette année qui débute.
« C’est une année qui va nécessiter beaucoup d’implications, beaucoup d’interventions (…) les choses sont loin d’être réglées mais je vais demain à la présidence de la République et la semaine prochaine, avec les parlementaires, chez le premier Ministre et j’espère qu’à partir de là les choses se développeront un petit peu, » conclut le Président.
« Conter, ce n’est jamais que dire avec lenteur ce qui pourrait être résumé en quelques mots. » Voilà ce que se plait à répéter Olivier de Robert. En 2009, pour azinat, il avait dit cette superbe phrase : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. »
Aujourd’hui pour Azinat.com, il raconte avec cet humour qui le caractérise et son accent qu’on adore, comment lui est venu cette passion du conte, ce que représente pour lui l’Ariège et les ariégeois(e)s et son optimisme pour l’avenir de notre territoire.
Azinat : « Qui est vraiment Olivier de Robert ? »
Olivier de Robert : « Je viens d’exil, j’ai vécu loin de l’Ariège pendant près de 20 ans et j’ai développé une mentalité d’exilé, avec un seul but dans la vie revenir en Ariège. Quand j’y suis revenu, à 18 ans, j’ai eu un besoin d’enracinement très fort et je l’ai fait en devenant accompagnateur en montagne. Peut-être parce que c’est plus facile de réfléchir avec ses pieds qu’avec sa tête. En marchant comme ça, dans les refuges pour que les gens reprennent leur souffle, j’ai commencé à raconter des choses et peu à peu c’est devenu une partie importante de ce que je faisais… et puis est arrivé un moment où il n’était plus possible de faire autre chose que ça et je m’y suis consacré complètement… d’où triple identité. L’exil, la montagne et l’Ariège. »
Azinat : « Ces derniers temps, tu es un peu exilé à l’envers, le Lot, bientôt Metz, la vie de spectacle et de conteur te reprend et te retire de la montagne, comment fais-tu pour gérer ça ? »
Olivier de Robert : « La 1ère partie de ma vie de conteur c’est quand j’étais encore accompagnateur en montagne, là tu peux pas partir loin. Et puis comme je me suis mis à ne faire que ça j’ai commencé à partir un peu plus loin. Au début la proche région, puis dans tout le monde francophone. J’avais peur de ne pas y trouver ma juste place, parce que je racontais l’Ariège* et il me semblait que ça intéresserait au mieux les ariégeois… mais les histoires sont universelles et elles touchent, par leur essence, absolument tout le monde (…) ça touche de la même façon toutes les oreilles du monde. »
Azinat : « Pour toi aujourd’hui les ariégeois et ariégeoises, au delà des personnages que tu contes, qui sont-ils comment les perçois-tu ? »
Olivier de Robert : « Définir l’ariégeois, c’est pas que c’est difficile, c’est que c’est risqué, je suis père de famille, et mourir à mon âge me parait déraisonnable (…) on est un des départements les moins peuplé de France et probablement un des moins riche, et on est en recherche permanente de ce que nous sommes… peut être qu’on est écartelés entre l’ariégeois du XIXè siècle du temps où il y avait tant de monde dans la montagne, d’une sorte de passé et d’archaïsme rêvé, et d’un rêve d’une Ariège qui, tout d’un coup, se réveillerait moderne. on sait pat trop si on porte encore le béret ou une combinaison de cosmonaute ? »
Azinat : « Qu’est ce que tu leur souhaites pour l’année à venir en ces temps de crise ? »
Olivier de Robert : « L’Ariège n’est pas en crise, on est en crise quand on est au sommet de sa courbe et qu’on risque de perdre des choses, mais nous, nous avons pris du retard au démarrage (…) on est en train de monter, on est en progression vers quelque chose, quoi je sais pas (…) Continuons de marcher vers l’avant, c’est ce que je nous souhaite pour 2013. Et puis se dire que tout va bien… normalement l’année dernière c’était la fin du monde… ça va ! »
Doit-on encore présenter Jean-Pierre Bel ? Né à Lavaur dans le Tarn, Sénateur de l’Ariège depuis 1998, il fut président du groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011, année au cours de laquelle il est élu président du Sénat.
C’est en 1983 que Jean-Pierre Bel entame son chemin en politique, après avoir été maire de Mijanès. Neuf ans plus tard, en 1992, il est élu conseiller régional de Midi-Pyrénées. En 1997, il est nommé conseiller technique dans le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Daniel Vaillant, et ce jusqu’en 1998, année au cours de laquelle il est élu sénateur de l’Ariège sous l’étiquette socialiste.
Mais Jean-Pierre Bel n’oublie pas l’Ariège et il la porte dans son coeur. Monsieur le président du Sénat a gentiment accordé une interview à Azinat.com dans laquelle il nous parle de son engagement pour ce territoire qui l’a accueilli et où il à fait ses débuts en politique.
Azinat : « Jean-Pierre Bel, vous êtes une des personnalité les plus connues de l’Ariège, vous caracolez en tête du « Who’s who » depuis que vous êtes président du Sénat, mais qui est Jean-Pierre Bel »?
Jean-Pierre Bel : « Quelqu’un qui a fait ses premiers pas en tant que responsable élu en Ariège, et j’ai voulu être digne de la confiance qu’on m’a toujours témoignée du premier jour où j’ai été élu Maire de mon petit village de Mijanès jusqu’à aujourd’hui où je suis président du Sénat. On doit être soucieux à la fois de ce département qui m’a tellement apporté et de s’interroger sur ses convictions (…) je suis toujours soucieux de savoir si je suis dans la bonne ligne de ce qui m’a amené à m’engager en politique (…) S’il fallait que je traduise, je suis quelqu’un qui veut porter sous ses semelles la terre d’Ariège, et qui veut être fidèle à l’idée que je me fais de la république et de mon département ».
Azinat : « Vous avez été souvent premier, plus jeune sénateur de France, premier Président socialiste du Sénat, premier du « Who’s who » d’Azinat.com… L’Ariège est un des plus petit département de France, que souhaiteriez-vous pour ce département qui essaie de s’en sortir depuis des années ? »
Jean-Pierre Bel : « L’Ariège n’a pas de complexe à avoir par rapport à sa taille, c’est un département qu’on nous envie beaucoup (…) Ce qui me frappe toujours lorsque je vais à l’étranger, c’est que je rencontre toujours un ariégeois (…) Ce qu’on aime aujourd’hui, ce sont les pays qui sont restés authentiques et naturels (…) quelquefois les ariégeois ont une vision pas suffisamment valorisante de leur territoire et je leur dis vous pouvez être fier (…) Il y a ceux qui sont aujourd’hui dans des situations dramatiques, je connais bien cela puisque le Pays d’Olmes en traverse beaucoup et aussi le Couserans, mais il faut dire que nous avons de la chance d’être ariégeois et de vivre en Ariège. »
Azinat : « Avez-vous une petite phrase ou une grande phrase pour l’Ariège ? »
Jean-Pierre Bel : « Les petites phrases ne sont pas à la hauteur de l’Ariège puisque c’est un grand département, mais il y des phrases qui ont marqué historiquement l’Ariège, j’ai été un peu à l’origine d’un slogan qui n’a pas été tout à fait apprécié par les ariégeois mais qui a permis de le faire connaître c’était : » la terre courage « , car pour moi, l’Ariège c’est des femmes et des hommes de courage. »
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