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  • 4 questions à : Splendor in The Grass – Come Prima

    4 questions à : Splendor in The Grass – Come Prima

    A l’occasion des représentations du BD Concert « Come Prima » qui auront lieu les 27 et 28 avril respectivement à Ax-les-Thermes et à Daumazan, nous avons posé quelques questions à Stéphane Jach, musicien du groupe Splendor in The Grass. Avec lui nous avons parlé de musique, de BD et nous somme revenus sur la genèse du projet.

    Come Prima c’est, au départ, une BD d’Alfred, auteur bordelais qui a reçu en 2014 le prestigieux Fauve d’Or du festival international de bande dessinée d’Angoulême. C’est l’histoire de retrouvailles, à la fin des années 1950, de deux frères italiens que leurs caractères et l’histoire nationale (le fascisme) ont irrémédiablement séparés. La mort de leur père et le voyage vers l’Italie pourront‐ils les réconcilier ?

    Splendor in The Grass c’est un groupe de bordelais qui brillent par leur inventivité débridée et l’art de trousser des sons Post Rock qui font mouches. Ce groupe a d’ailleurs été sélectionné par le prestigieux label Rough Trade pour certaines de leurs reprises crépusculaires.

    Benjamin Lacquement est vidéaste d’origine bordelaise, il s’exerce durant près de 10 ans pour des sociétés de productions et diffuseurs franciliens avant un retour aux sources, pour tendre davantage vers des projets éducatifs, associatifs et culturels. Initialement monteur, il avait donc en charge d’être le passeur entre l’auteur et le spectateur, entre l’œuvre et sa mise en mouvement.

    Lorsque l’on réunit ces 3 disciplines artistiques, on obtient un BD-Concert : un montage vidéo, accompagné de musique live.

    Des ambiances expressionnistes répondent aux dessins et participent du récit. Entre moments de douceur nostalgique, de violence ou de désespoir, la musique de Splendor in The Grass se décline en une multitude de registres (Post-rock atmosphérique, ballades du nord de l’Italie… 

    Les cases de la bande dessinée défilent, empruntant au cinéma ses enchainements de plans : zooms, travellings, fondus enchaînés, etc… Sur scène, à côté de l’écran, dans la pénombre, les musiciens de Splendor in the Grass jouent au rythme du récit une musique de compositions originales. Pendant 90 minutes, le spectateur devient lecteur, emporté par une émotion à la fois visuelle, musicale et littéraire. Ce spectacle transcende l’émotion de la lecture et permet à petits et grands une redécouverte de l’œuvre d’Alfred. Une expérience rare et intense à partager en famille, en nocturne sous les étoiles. Un hommage au cinéma italien des années 60.

    Vendredi 27 Avril  à 20h45
    Ax-les-Thermes (Théâtre)
    Billetterie Ax Animation

    Samedi 28 Avril à 19h00 – Restauration dès 21h
    Daumazan (salle Léo Ferré)
    nformations et réservations :
    Arlésie – 05.61.60.48.84 – arlesie@wanadoo.fr

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège 
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • La Beilloise 2018 : 200 participants et une neige abondante

    La Beilloise 2018 : 200 participants et une neige abondante

    Le dernier week-end se déroulait, sur le plateau de Beille, une fête du ski nordique. Le samedi 24 skiercross et Biathlon fut l’occasion pour plus de 80 jeunes de se tester sous une tempête de neige et les quelques moins 6 degrés qu’il faisait en haut du Sarrat.(voir notre reportage)

    Dimanche 25 mars, sous une météo plus clémente que le samedi, ce sont 90 compétiteurs qui ont pris le départ dès 9h30 pour la Belloise, sur des parcours de 7,5 et 21 km.

    A 11 heures, 110 jeunes de 5 à 14 ans se sont élancés sur L’Envolée de Beille sur différents parcours en fonction de leur âge.

    Des conditions hivernales avec une belle neige fraîche ont accompagné ces 200 compétiteurs pendant toute les courses. 

  • Les Philosophes Barbares en résidence à l’Estive

    Les Philosophes Barbares en résidence à l’Estive

    Il y a quelques semaines, l’Estive recevait en résidence d’artiste la Compagnie « Les Philosophes Barbares » pour la création de leur nouvelle pièce « Z – ça ira mieux demain« 

    A cette occasion, nous avons rencontré Glenn Cloarec, comédien, metteur en scène et co-fondateur de la compagnie, qui nous a expliqué sa vision du théâtre d’objets, un spectacle de marionnettes sans marionnette, et parlé du thème du prochain spectacle, le transhumanisme dont l’objectif affiché est de « remplacer le naturel par du planifié » et augmenter l’humain de nouvelles potentialités. La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies, de l’informatique et des sciences cognitive.

    Z c’est une dystopie, un monde post-moderne où les vieux sont maintenus dans un état de jeunesse artificielle, la vie doit continuer coûte que coûte (la vie ça n’a pas de prix ! ) et il est donc naturellement interdit de mourir.

    Qui serons nous quand nous serons vieux ?

    Et si dans 50 ans le transhumanisme avait concrétisé son projet : le vivant parfaitement maitrisé.

    Et si le transhumanisme avait éradiqué la mort ?

    C’est l’histoire de mort-vivants – au sens propre – ou de vivant-morts. C’est un film de zombie mais sans zombie (et d’ailleurs c’est pas un film).

    C’est une histoire sans fin et même sans début, juste une histoire de cycle, de boucle, de spirale. 

    C’est une ode à la jeunesse éternelle dans laquelle les vieux n’en finissent pas de mourir, sans jamais y parvenir.

  • L’Académie de la Georgette d’Or et l’UMIH lancent l’édition 2018 !

    L’Académie de la Georgette d’Or et l’UMIH lancent l’édition 2018 !

    Ils étaient réunis à la Maison des Consuls pour le lancement officiel du concours 2018 de la Georgette d’Or. Présidée par Bernard Garcia à l’origine du concept du concours et entouré d’une quinzaine de membres et du président de l’UMIH Philippe Huertas, l’académie a décidé cette année d’utiliser une plateforme d’avis sur internet dédiée aux établissements ariégeois hébergée sous le domaine sortir.azinat.com et en partenariat avec azinat.com. Nouveauté également, le concours s’adressera à partir de cette année à d’autres professionnels, les hébergeurs mais aussi les producteurs locaux !

    Sous l’égide du Syndicat hôtelier de l’ARIEGE (UMIH 09) il a été constituée une Académie dite de la « GEORGETTE D’OR » pour porter et étendre le concours d’origine crée en 2010.

    La mission de  l’ACADEMIE DE LA GEORGETTE D’OR aura pour domaine d’intervention la gastronomie dans toutes ses composantes, le tourisme et le patrimoine.

    «La GEORGETTE : imaginée par le naturaliste Ariegeois, Jean LOUIS ORENGO lors d’une expédition dans le grand nord canadien, à la fois cuillère fourchette et outil tranchant, «  Georgette », s’est fait une place sur les tables des chefs, pour les gastronomes. C’est une nouvelle façon de déguster en séduisant les convives par son design original.

    Cet objet en lien direct avec les métiers de bouche a été choisi en accord avec son auteur comme symbole de ce concours qui récompense : l’innovation, la diversité et la qualité dans nos métiers» précise Bernard Garcia

    La mission des académiciens est de défendre et reconnaitre la qualité et  l’authenticité des produits du terroir et apprécier et juger de leur mise en valeur par les professionnels de la restauration et plus généralement apprécier dans les établissements promus par les votes du public l’esprit « Georgette »(innovation, originalité  pertinence et la qualité)

    Le siège de l’académie est en ARIEGE mais son champ d’investigation peut sortir du périmètre du département  par exemple pays cathare ou Comminges)

    Son collège de membre sera de 12 minimum a 15 maximum (renouvelable par  chaque année.

    Les membres au 15 Avril 2018 sont :

    BERNARD GARCIA Président

    JEAN LOUIS ORENGO/JEAN CLAUDE SCHUBERT/ERIC FOURCAUD//ERIC PATUREAU/JEAN PIERRE STHAL/JEAN LUC JOVER/JEAN CLAUDE SARDA/ISABELLE TOSONI/MARIE JOSEE BRU/PIERRE CAMBUS/ALEXIS MUNOZ/DIDIER LAMOTTE/.NICOLAS EDRU/CAROLINE DELATTRE

    Le but étant de faire participer un large public par le biais d’une notation sur un site internet dédié promu par les acteurs des différentes filières, et ainsi favoriser la fréquentation du public dans les hôtels restaurants, et ou sites touristiques ariégeois en stimulant le public par cette participation aux avis et de stimuler l’amélioration de la qualité des services des acteurs.

    Une carte de visite sera adressée à chaque établissement participant

    Les visiteurs et clients seront invité à donner un avis et tenter de gagner un repas ou une entrée ou produit local avec les partenaires de l’opération + QR CODE renvoyant sur le site depuis un smartphone ou tablette

    Ce service sera mis en place avec AZINAT .COM dans le cadre d’un partenariat triennal.

    Les  fonds d’écran seront composé d’images des grands sites Ariegeois pour rester dans la philosophie d’origine de promotion touristique  à travers de l’évènement de la soirée de clôture.

    Le concours avec le vote du public serait sur 10 mois et 3 mois pour ce millésime 2018 car le CA a décidé de conserver la période de fin juin pour la soirée de gala de la Georgette d’or : Cette date serait le lundi 25 juin sous réserve des disponibilités techniques des lieux

    Philippe Huertas président de l’UMIH 09 composera un comité de pilotage pour l’organisation de cette soirée

    Délibération de l’ACADEMIE 15 jours avant la soirée de remise

    CHAQUE CATEGORIE SERA EXAMINEE PAR UN GROUPE DE MEMBRE qui ne sera pas en lien direct avec son activité professionnelle

    Plus d’infos sur : http://sortir.azinat.com et http://www.georgettedor.fr

  • L’invité.e de la semaine : Frédérique Massat du SDE 09

    L’invité.e de la semaine : Frédérique Massat du SDE 09

    Nous parlerons cette semaine de transition énergétique avec Frédérique Massat du Syndicat des Energies de l’Ariège. Notre ancienne parlementaire qui avait oeuvré en son temps pour le développement de politiques liées à la transition énergétique, met aujourd’hui en application ce dossier. La transition énergétique concerne tout le monde et est souvent symbolisée par la voiture électrique qui commence à parcourir les routes ariégeoises et avec elle son parc aujourd’hui assez conséquent de bornes de recharges que l’on peut retrouver un peu partout en ville à Foix, Pamiers, Ax-les-Thermes, Saint-Girons et autres villes pour totaliser aujourd’hui plus de 45 points de distribution… 

    Mais la transition énergétique c’est aussi d’autres technologies, d’autres accompagnements que le Syndicat des Energies de l’Ariège met en oeuvre pour que l’Ariège qui fut en son temps un des berceaux de la Houille Blanche, devienne aujourd’hui un département d’excellence sur les nouvelles énergies …Frédérique Massat nous explique comment en 10 minutes d’interview vidéo.

  • Pari réussi pour « Ariégeons-nous ! » le premier forum dédié au tourisme et aux groupes en Ariège

    Pari réussi pour « Ariégeons-nous ! » le premier forum dédié au tourisme et aux groupes en Ariège

    Pari réussi pour Henri Nayrou et le service « groupes » de l’Agence Touristique Ariège Pyrénées. Ariegeons-nous ! a en effet pu réunir mardi dernier au Parc de la préhistoire plus de 140 professionnels de l’accueil de groupe du département. L’occasion pour tous de mieux se connaitre et pour quelques entreprises et clients de venir faire leurs emplettes !

    «L’Ariège est une terre d’avenir : Entreprises performantes, associations dynamiques, clubs sportifs remuants, tous ces groupes sont de plus en plus en recherche de séminaires, de stages, d’immersion, de sorties à la fois studieuses et décontractées. En face, il est des lieux enchanteurs, les uns référencés, d’autres inconnus mais tous équipés pour recevoir des groupes dans les meilleures conditions d’accueil et de prix.» C’était le crédo proposé par Henri Nayrou pour faire venir les « pro » à cette journée.

    C’est parce que ces deux mondes se côtoient sans se connaître et parce qu’ils ont tout intérêt à se rencontrer que l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées avait décidé d’organiser le premier Forum professionnel d’accueil de groupes précisait Alain Leplus le directeur de l’ADT, qui a pu faire le constat en guise de conclusion  de cette journée très animée (et même rythmée par une cloche) et dense en contenu et découvertes que les objectifs étaient atteint pour cette première édition.

    Certains ont même avoué avoir rencontré des hébergeurs qu’ils ne connaissaient pas à quelques encablures de leur activité.

    Une journée denses pour plus de 140 participants avec 18 intervenants en conférence et plus de 48 ateliers proposés sur toute la journée.

    Ce mardi 10 avril, chefs d’entreprises, managers, présidents, entraîneurs, animateurs d’un côté et professionnels de l’accueil et de l’hébergement et de l’animation de l’autre, se sont donné rendez-vous pour un prochain rendez-vous car l’aventure ne fait que commencer !

    © crédits Photos ADT – Stephane Meurisse

  • Beilloise 2018 : Un Biathlon sous la neige !

    Beilloise 2018 : Un Biathlon sous la neige !

    Il y a quelques jours, le Ski Club de Beille organisait sa course « mythique » annuelle qui regroupe la plupart des clubs de ski de fond des Pyrénées. Une fois n’est pas coutume et ce depuis quelques années la neige était plus qu’abondante et en grande quantité, à cette époque de l’année, qui est plus le signe de fin de saison et de neige de printemps.

    Ce week nordique a été versé par la neige et le grand froid notamment le première journée de samedi qui fut l’occasion pour plus de 80 jeunes de se tester au Biathlon sous une tempête de neige et les quelques moins 6 degrés qu’il faisait en haut du Sarrat.

    Compétiteurs et bénévoles ont pu tester le tir et la course par grand froid, rien de plus compliqué surtout pour le matériel qui avec ces grands froids a causé quelques soucis comme nous le précisait Laure Bosc qui encadrait le tir.

    Une compétition où nous avons pu également voir de l’handiski et une participation au biathlon d’Ilia, non voyant qui vient régulièrement sur Beille pour s’entrainer.

    Malgré le froid, la bonne  humeur était également de rigueur comme vous pourrez le constater dans ce reportage vidéo (imaginez également l’état dans lequel était l’équipe d’Azinat.com TV qui couvrait l’évènement  !

     

  • 3 questions à Cathy Blisson : Zvivdal holocene #6 – 6 & 7 avril à l’Estive

    3 questions à Cathy Blisson : Zvivdal holocene #6 – 6 & 7 avril à l’Estive

    Avant les représentations de « Zvizdal Holocene [#6] [Chernobyl – so far so close] » à l’Estive les 6 et 7 avril, nous avons  posé trois questions à Cathy Blisson, journaliste, dramaturge et autrice qui, avec le collectif  Berlin, a réalisé une performance théâtrale profonde et émouvante.

    Dans cette interview, Cathy Blisson nous raconte comment ils sont entrés en contact avec Pétro et Nadia, comment s’est passé le tournage et pourquoi le choix de cette mise en scène 

    Pendant cinq ans, le Collectif Berlin avec la collaboration de Cathy Blisson, s’est rendu sur le territoire interdit du village de Zvizdal dans la région de Tchernobyl. C’est un film qu’ils rapportent de leurs allers-retours, pas une fiction mais pas non plus un documentaire. Un road trip qui témoigne des deux derniers êtres qui peuplaient encore ce lieu déserté, Pétro et Nadia. Le vieux et la vieille, se sont attachés à leur maison et à leurs souvenirs, et sont restés là près de 25 ans, presque disparus du monde.

    Dans un dispositif immersif qui nous fait entrer d’emblée dans un lieu semblable à celui qu’ont choisi d’habiter les deux protagonistes de la vidéo projetée, images documentaires et images filmées en direct sont diffusées sur un vaste écran central ou par le biais de deux caméras miniatures. Trois maquettes reproduisent l’environnement naturel du couple et deviennent le théâtre d’événements mis en scène par des moyens mécaniques et filmiques. A travers les questionnements qui traversent les choix de vie de Pétro et Nadia se dessinent ceux liés aux bouleversements de la société moderne, les enjeux universels de l’existence humaine.

    Vendredi 6 et samedi 7 avril à 20h45

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège 
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

    Crédit photo : Frederik Buyckx

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Après avoir abordé l’historique de l’exploitation de la mine et la polémique sur la présence d’amiante, la protection de l’environnement, il est question aujourd’hui des taux – supposés ou non- de tungstène et d’or contenus dans la mine.

    Pour les co-présidents, il est aberrant d’annoncer des taux de tungsten et d’or en outre assez énorme, puisque aucune recherche n’a commencé. Les seuls documents existant sur le potentiel du gisement sont des documents du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et de la l’ancienne SMA (Société des mines d’Anglade) qui indiquent 3000 t de tungstène et beaucoup d’amiante « non prédictive » et d’arsenic !

    Le taux présumé de 2% est faux ; les teneurs exploitées étaient plutôt, de 1976 à 1986 de 1%, c’est seulement dans les derniers mois d’exploitation, en 1986, lorsque la direction a donné l’ordre de « piller » le gisement, que les teneurs du minerai extrait ont pu atteindre 2% voire plus. En terme de teneur, si l’on compare à certaines mines d’aujourd’hui où on exploite à des teneurs de 0,3%, les teneurs étaient effectivement élevées. Mais ces exploitations produisent trois fois plus de déchets et utilisent trois fois plus de produits de traitements, trois fois plus d’énergie….

    En ce qui concerne de prétendus travaux scientifiques qui démontreraient que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (supérieur à 5 g/t) !!!  ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène, et garantirait l’économie du projet sur le long terme, messieurs Ricordeau et Renoud expliquent que la SMA avait cherché à l’époque à récupérer l’or – environ 1g par tonne  – mais n’était jamais arrivée à récupérer à la fois l’or et le tungstène

    L’association Stop Mine Salau organise, avec ses soutiens, Couflens Salau Demain, Le Comité Écologique Ariégeois, APRA Le Chabot, Monnaie 09, ATTAC 09, Solidaires 09, Les Faucheurs Volontaires 09, Les Urgentistes du Climat, Zad-31, ADDEVA 81, ANPER-PY, Le CIAPP, Les Amis de la Terre MP, France Nature Environnement Midi Pyrénées, Ban Abestos France, Association Henri Pézerat, José Bové, EELV, La France Insoumise, Le Coucou, … une marche citoyenne le 07 avril 2018 à Saint Girons.
    Rendez vous à 10h sur le parking du Centre Aquatique de Saint Girons.
    Cette marche citoyenne a pour but d’informer les populations sur les problématiques actuelles
    du PERM de Couflens concernant les recherches minières à Salau et notamment :
    – Sur la présence avéré d’amiante à Salau confirmée récemment par Géodéris.
    – Sur l’irrespect des règlementations et des législations par les acteurs du PERM avec une certaine complicité de l’administration.
    – Sur le rachat de Variscan Mines SAS par Apollo Minerals Ltd – dans les faits par Juniper Capital Partners Ltd, une société offshore basée aux Îles Vierges, aujourd’hui, le plus important actionnaire d’Apollo Minerals Ltd.
    – Sur la violation, délibérée, de la zone de protection du gypaète.
  • Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Non loin de Saint Girons dans le petit village de Montardit en bordure de la route qui mène à Sainte Croix Volvestre, se trouve un un endroit humide où l’eau s’écoule goutte à goutte : le lieu-dit La Goutte.  Dans ce petit coin du Couserans on y découvre cette curieuse petite chapelle construite entre 1968 et 2001 par l’Abbé Jean-Marie Piquemal :  Notre Dame de Lagoutte.

    C’est au hasard d’un de nos reportages que nous sommes passés devant. Impossible de ne pas s’arrêter devant ces petites constructions dignent des plus grands surréalistes ! Un peu à l’image du « Palais Idéal du Facteur Cheval » en Miniature. Nous y avons déambulé au milieu de la pierre et du fer.

    Jean-Marie Piquemal, Ariégeois, fils d’agriculteurs de Massat, ordonné prêtre en 1949, rejoint Arnave près de Tarascon où il fera la démonstration de ses talents de bâtisseurs en restaurant une petite chapelle romane.

    Nommé à Montardit en 1951, son sacerdoce s’étendit en 1964, sur six villages : Sainte Croix, Lasserre, Mérigon, Mauvezin, Montardit et Contrazy. Bâtisseur dans l’âme, après avoir terminé des travaux de restauration dans l’église du village de Sainte Croix, il entreprend à partir de 1968 la construction de la chapelle et choisi le lieu-dit La Goutte, un lieu facile d’accès pour tous ses paroissiens.

    Consacrée à Notre-Dame la chapelle a été inaugurée en 1976 par Mgr Soulier, évêque de Pamiers, mais l’abbé poursuivit la décoration de la chapelle et de ses alentours jusqu’à sa mort en 2001

    Pour expliquer sa frénésie de construction, l’abbé Piquemal explique :  « Je me suis mis à ramasser des cailloux, puis des pierres un peu partout, puis j’ai cherché un maçon. Lui maçonnait, moi je faisais le manœuvre… Je ramassais des galets, je taillais de belles pierres… avec l’acharnement des chercheurs d’or« . Il fut aidé dans sa tâche par un petit groupe de bénévoles et par le maçon François Folch-Corbi.

    En 1985, Notre Dame de Lagoutte est devenue un lieu de pèlerinage du diocèse de Pamiers de façon aussi imprévisible et imprévue que sa construction. Le pèlerinage tombe le 15 septembre, fête liturgique de Notre-Dame des Sept Douleurs

    Que l’on soit croyant ou non, on ne peut qu’être surpris et attiré par la beauté et l’étrangeté de ce lieu insolite. 

    On peut voir une interview de l’Abbé Jean-Marie Piquemal sur la chaine Youtube Sainte-Croix Volvestre Informations

     

    Sources : 
    Yvelise Tschierschke (www.ariege.com/que-visiter-en-ariege)
    www.lieux-insolites.fr/ariege

  • E-éducation : l’Ariège exporte la marque Ludovia et son savoir-faire en Suisse

    E-éducation : l’Ariège exporte la marque Ludovia et son savoir-faire en Suisse

    En près de 15 ans, la manifestation LUDOVIA est passée de 100 participants en 2004 à Saint-Lizier, à plus de 1000 en 2017 à Ax les Thermes. Cet incontestable succès de participation, d’estime et surtout d’utilité pour le passage du crayon bille à l’ordinateur et à la tablette est dû à un concept intelligent (LUDOVIA, c’est le chemin vers le ludique à l’école) qui vient de franchir un nouveau cap hors de l’Ariège en s’exportant il y a quelques jours en Suisse, plus exactement à Yverdon-les-Bains, ville thermale de 30.000 habitants près de Lausanne dans le canton francophone de Vaud.

    Cette première édition de Ludovia#Ch a donc marqué les 27, 28 et 29 mars le passage à l’externalisation d’un événement né et développé en Ariège.

    Elle a été inaugurée mardi soir en présence d’une délégation du département de l’Ariège, conduite par Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental et composée de Didier Kuss, directeur de l’Agence Ariège Attractivité, Eric Fourcaud, concepteur chargé du développement de Ludovia, et de Sylvie Couderc, Directrice de l’Office de Tourisme des Pyrénées Ariégeoises. 

    Du 27 au 29 mars, Ludovia passe à l’heure suisse. L’université d’été de l’e-éducation, née en Ariège et qui prépare déjà sa 15ème édition à Ax-les-Thermes au mois d’août prochain, exporte en effet sa marque et son savoir-faire à Yverdon-les-Bains, dans le canton de Vaud. « Ludovia.ch » a été inaugurée mardi soir en présence d’une délégation du département de l’Ariège, conduite par Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental.

    Lors de l’inauguration en présence du maire de la ville, du recteur et de la directrice générale de l’université du lieu, le président du Conseil Départemental a pris la parole en ces termes :

    « C’est un honneur pour notre délégation venue d’un petit département du fond de la France d’être conviée ici au cœur de la Confédération Helvétique pour vulgariser le concept Ludovia né petit et devenu grand, non pas grand, plutôt utile, plutôt d’avant-garde et surtout de grand avenir ».

    Puis, il rappelait également la cohérence du développement de la manifestation parallèlement au déploiement des NTIC sur le territoire. « L’Ariège a compris, dès les années 2000, l’importance de la couverture numérique pour accroitre son attractivité : connecter les zones d’activité économique, développer le e-commerce, permettre le télétravail ». Et d’indiquer le lancement du Plan Ariège Très Haut Débit il y a quelques jours à peine, un projet à 140 M€.

    Les Ariégeois sont également intervenus le mercredi matin comme Grands témoins du séminaire organisé dans le magnifique amphithéâtre de la Haute École Pédagogique d’Yverdon avant de repartir en donnant rendez vous à leurs hôtes au 21 aout à Ax les Thermes, date du lancement de la 15e édition de LUDOVIA.

    Source : CD09

    Photo : Lyonel Kaufmann de la HEP VAUD chef de projet de l’Université de printemps de LUDOVIA et Henri Nayrou président du Conseil départemental de l’Ariège devant l’affiche de la première édition de LUDOVIA.CH

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Dans un premier entretien Marcel Ricordeau et Jacques Renoud sont revenus sur l’historique de l’exploitation de la mine et de la polémique sur la présence d’amiante.

    Aujourd’hui, il est question de la protection de l’environnement – Il est a rappeler que la mine est incluse dans le site Natura 2000 « Massif du Mont Valier » – : préservation de l’habitat et de la reproduction du Gypaète barbu, préservation de la rivière Salat et ses sources….

    et des irrégularités constatées par l’association : Réouverture de la route de la mine sans autorisation, héliportage sur la zone sensible de la reproduction du Gypaète, construction d’un mur sur une parcelle communale sans autorisation… 

    La semaine prochaine nous reviendrons sur les taux (supposés ou non) de tungstène et d’or contenus dans la mine

    www.stopminesalau.com

     

    L’association STOP MINE SALAU organise, avec ses partenaires, APRA le Chabot, le Comité écologique Ariégeois et l’association Gratte Papier, une journée d‘information sur la « Mine de Salau » à Toulouse le Samedi 31 mars 2018, à « La Chapelle » 36 rue Danielle Casanova.

    Au programme de cette journée : conférences, débats, projections….

    – Rachat de Variscan, qui vient de recevoir 700 000€ de Crédit d’impôt recherche, par Apollo Minerals, et malversations financières.
    – Attribution d’un permis de recherche en Espagne.
    – Non respect des règlementations et des législations.
    – Non respect de l’environnement…