Dans le courant de la matinée, les habitants de la vallée du Saurat ont vu apparaître sur le Roc du Calamès une ligne de « pointillés » montrant les dimensions de la future carrière.
A la surprise générale, des membres du collectif, suspendus à des cordes d’escalade et faisant fi des intempéries, ont disposé une série de grandes bandes de papier contre la paroi rocheuse du Calamès. Bien sûr, aucune dégradation n’a été faite et tout sera retiré lorsque le projet sera abandonné.
Ainsi chaque personne qui lève la tête vers le roc majestueux coiffé de son château cathare, peut désormais se rendre compte de la démesure du projet de Denjean Ariège Granulats et de son impact sur le paysage.
réunion à huit-clos et promesses en l’air
Mme le Maire de Bédeilhac-et-Aynat a organisé le 15.02 une réunion d’information sur le projet de réouverture de la carrière de Bédeilhac, mais strictement réservée à ses administrés.
Elle y a lu le contrat de fortage établi en 2011 entre Denjean Ariège Granulat et la municipalité avant d’annoncer que ce contrat allait être refait avec un volume d’extraction ramené à 100 000 tonnes / an contre 350 000 tonnes actuellement. Pour l’instant ce ne sont que des paroles en l’air ; rien n’atteste de ce nouveau contrat. De plus, la loi permet au carrier de doubler son tonnage sur simple demande d’enregistrement.
Les quelques 70 membres du NRCB qui n’étaient pas admis à la réunion ont attendu dehors, banderoles à la main, d’avoir des informations sur ce qui avait été dit.
Le 18 février, le NRCB se réunissait à Saurat, afin de faire le point avec toutes les personnes concernées. Mme le Maire de Saurat était présente, et a signé de la pétition.
Le collectif compte à ce jour 133 membres et a enregistré plus de 1 400 signataires pour la pétition ; il demande l’abandon pur et simple de ce projet inutile, qui remet en cause l’orientation touristique de la vallée soutenue par le conseil général et la région depuis 20 ans.
communiqués de presse du collectif Non à la Réouverture de la Carrière de Bédeilhac