A Foix, c’est à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme que près de 2500 personnes se sont rassemblées sous la Halle Saint-Volusien pour partager ce moment de peine et de colère.
Christian Morisse, membre de la Ligue des droits de l’homme, termine sont discours par ces mots « balles tragiques à Charlie Hebdo, 12 morts » reprenant ainsi la une du journal Hara-Kiri du lundi 16 novembre 1970. La couverture de l’hebdomadaire titrait à l’époque : « Bal tragique à Colombey : 1 mort » suite au décès du général de Gaulle. Ce titre avait valu l’interdiction de l’hebdomadaire une semaine plus tard Charlie Hebdo était né.
Aujourd’hui parmi la foule, ce sont beaucoup de lycéens qui ont crié leur colère et leur incompréhension : « je suis Charlie« , « où n’est pas Charlie« , « c’est l’encre qui doit couler, pas le sang »…. des pancartes crées dans la journée (ils se sont décrétés une journée sans cours).
Ce sont aussi les jeunes comédiens de la troupe Costard-Crevette qui ont quasiment improvisé (juste quelques heures de répétition) une petite scènette avec pour message la liberté de la presse déchirée et brulée.
Le papier est troué, car face aux mots il y a des balles, hier brulé il est aujourd’hui allongé avec le dormeur du Val
Beaucoup dans l’assistance ont la larme à l’oeil.
Plus loin et un peu plus tard en soirée, un rassemblement sur Saint-Girons a prouvé combien les ariégeois ont été touché comme d’autres par cet événement sur Charlie Hebdo. Un recueillement spontané sur la pace de la Mairie était également organisé : La foule s’est recueillie devant des hôtels improvisés.
La présence des jeunes a été remarqué et étonnait parfois les participants..
Ces instants en quelques images ….