Elle se déroule sous forme de journée de marche et ce n’est pas anodin. Il y a en effet trois lieux de mémoire à Lesparrou, dans chacun des hameaux, Lesparrou, La Couronne et Vilhac.
Si Lesparrou est doté d’un monument assez courant, La Couronne et Vilhac recèlent des plaques émaillées riches de symboles. Il faut dire que la commune compte 32 morts pour la Grande Guerre. Le rendez-vous est le 16 mai à 8h30 à la mairie de Lesparrou (à proximité de l’église).
Un café de bienvenue préparé par la commune attendra les participants. Après un premier commentaire sur le monument du cimetière, il faut compter plus d’une heure de marche pour rejoindre le suivant à La Couronne. Là, il y aura à nouveau une présentation détaillée du site et une évocation des disparus.
La dernière partie permettra de rejoindre Vilhac toujours à pied par une agréable petite route. Sur place, le pique-nique sera tiré du sac.
En début d’après-midi, une conférence se déroulera à Vilhac. Catherine Robin, animatrice du patrimoine et Francis Gailly, qui a travaillé sur les morts de Lesparrou, feront une présentation du déroulé de la guerre aussi bien du point de vue du front que du point de vue de l’arrière, la vie dans les communes en l’absence des hommes. Jeanine Fauré donnera la lecture de quelques extraits d’un carnet de guerre de quelqu’un de sa famille. Elie Bigou, né à Vilhac-Aiguilhanes, a en effet connu les quatre ans de guerre. Âgé de 33 ans en 1914, il est rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale. Il laisse son épouse Marie et sa fille Elise à l’Aiguillon. Il est blessé en 1915 au pied par éclat d’obus. Il est dirigé en renfort du 220e régiment d’infanterie le 3 février 1916.
C’est là que commence son journal qu’il va tenir fidèlement chaque jour jusqu’au 24 février 1919, date de sa démobilisation. C’est donc un document exceptionnel que Jeanine Fauré partagera avec le public. Elle sera accompagnée par Marie-Jo Mozet de l’association Lire et faire Lire.
A l’issue de cette présentation, un système de co-voiturage sera organisé pour que les chauffeurs puissent récupérer leur véhicule à Lesparrou. Et pour les plus courageux, Hervé Macé du club de randonnée de Montbel propose un accompagnement pour le retour à pied jusqu’à Lesparrou.
Une belle journée à ne pas manquer. Si la pluie ne permet pas le déroulement de la marche, le parcours se fera en voiture et les commentaires seront maintenus. Tout se déroulera alors sur la matinée. Il faut compter trois heures de marche pour le déroulement de la journée entière.
Il faut prévoir des chaussures de marche le dénivelé est de 200m. La participation pour l’ensemble de la journée est de trois euros.