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Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, souhaite réintroduire à l’automne 2018 deux ours femelles dans les Pyrénées, a-t-il indiqué le 26 mars 2018 au journal le Parisien, indiquant : « J’ai décidé de passer à l’offensive parce qu’il ne reste que deux mâles dans ce département, dont Cannellito, fils de Cannelle, dernière représentante de l’ours de souche des Pyrénées tuée par un chasseur en 2004Je ne veux pas être le ministre qui assiste à la disparition de cette lignée« 

Joint au téléphone par le Ministre Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental a expliqué à la Dépêche du Midi :  « Je lui ai rappelé qu’en octobre, il avait annoncé  la couleur à mon collègue Jean-Jacques Lasserre président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, qu’il voulait introduire des ours se basant notamment sur des sondages. Je lui ai répondu que je n’étais pas d’accord avec cet argument : plus on est loin, plus on est pour. Le ministre n’en pas disconvenu« .  » J’ai rappelé au ministre que sur la chaîne des Pyrénées, l’Etat est au moins maître d’un vaste espace depuis trente ans, le Parc national. Puisque vous voulez sauver les ours et puisque l’on ne veut pas de ces ours là où il y a du pastoralisme, pour les hommes et pour les bêtes, vous n’avez qu’à tenter l’expérience de cantonner les ours dans le Parc national. Et vous règlerez de nombreux problèmes« . (Voir l’article de la DDM)

Dans un communiqué Le Sénateur Alain Duran s’explique lui aussi sur cet réintroduction : 

«L’annonce faite par Nicolas Hulot de réintroduire deux nouvelles ourses sur le massif des Pyrénées à l’automne prochain relève d’une méthode méprisante et insupportable.

En effet, cette annonce survient alors que l’on attend toujours la mission interministérielle promise l’automne dernier. Qui peut croire encore à la concertation, maintenant que la décision est prise ?

De fait, il devient difficile pour les éleveurs, les élus et les populations de se mettre autour de la table en toute sérénité. Difficile également de coconstruire un projet partagé pour préserver la biodiversité et conforter le pastoralisme. La confiance réciproque, nécessaire pour rétablir un dialogue, est plus qu’altérée.

Toute réintroduction de prédateurs ne peut se concevoir sans un consensus total de l’ensemble des parties prenantes, et c’est pour cela que je resterai vigilant dans les semaines à venir pour continuer de défendre une montagne vivante.» «Nicolas Hulot donne un très mauvais signal pour la montagne.» a conclu le Sénateur 

« Je sais bien que c’est un dossier compliqué mais je veux travailler avec les éleveurs« , a assuré Nicolas Hulot, demandant au préfet des Pyrénées-Atlantiques de mener un dialogue « qui doit aboutir à un accompagnement renforcé et une meilleure protection des troupeaux« .

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