Une voiture qu’il a pratiquement construite lui même, des mois de travail, 7j/7j et plus de 12h par jour dans son atelier. Parce que cette course, voilà 40 ans qu’il en rêve et en 2013 le rêve est devenu réalité, il prend le départ du Dakar.
Avec Bruno SEILLET son co-pilote de fortune, ils vont parcourir près de 8000 km sur les routes et dans le désert avec deux autres équipages privés. Il seront les seuls amateurs à atteindre la ligne d’arrivée le 20 janvier 2013.
Après avoir gagné le challenge de préparer sa voiture avec l’aide d’amis compétents et généreux et d’amener celle-ci jusqu’au bout de la course au Dakar 2013, il décide de repartir dans l’aventure avec son copilote Bruno car des liens étroits se sont créés entre ces deux passionnés
La voiture est démontée, révisée, remise à neuf et améliorée pour reprendre le départ d’un Dakar.
Un budget de 95000 euros
Mais la voiture n’est pas le seul souci, il faut également boucler le budget. Un budget colossal de 95000 euros (Frais d’engagement du véhicule, des pilotes, d’un mécanicien, les billets d’avions, l’hébergement, le carburant, le transport des pièces…), alors il faut également partir à la pêche aux sponsors. Beaucoup de ses amis prennent part financièrement à l’aventure, c’est pourquoi la voiture est entièrement tapissée d’autocollants, c’est la manière de Bernard pour les remercier. Avec lui il emmène en Amérique du Sud un peu de ce Pays d’Olmes qu’il affectionne tant.
Un départ imminent
Samedi prochain, le 16 novembre, la voiture partira pour les Sables d’Olonne, patrie de Bruno Seillet, pour être présentée, le 21 elle embarquera pour Rosario en Argentine où Bernard la réceptionnera le 30 décembre.
Le 5 janvier ce sera le grand départ pour 2 semaines de course et 9000 km à travers l’Argentine la Bolivie et le Chili avec une arrivée le 18 janvier à Valpareso. Une aventure extraordinaire s’ouvre devant Bernard, suivie de près par tout un village fier de son « cabos ».
Bernard n’imagine pas être classé, ce qu’il veut c’est finir la course en l’honneur de tous ceux qui l’ont aidé et il y arrivera on en est sûr parce qu’il est ariégeois et il le dit avec beaucoup d’humour « pour arriver au bout il faut être ariégeois parce qu’il faut être têtu ».
Suivre la course sur facebook www.facebook.com/OlmesDakarTeam
mail : chaubet.bernard09@orange.fr