La commune garde comme vestige de l’époque néolithique le dolmen de la Pierre de Saint Martin situé sur la route de Coudère.
Au Moyen-Age, Gabre était le siège d’une Commanderie des Hospitaliers de Saint Jean, qui deviendront plus tard les Chevaliers de Malte. Ils dirigeaient alors un hôpital qui accueillait les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.
Par ailleurs ils étaient vassaux du roi de France et leur territoire était une enclave dans le Comté de Foix. Le porche classé de l’église actuelle porte un écu frappé d’un semis de fleurs de lys, témoin de cette époque.
Ayant adhéré à la Réforme, vers le milieu du 16e siècle, l’église devient un lieu de culte réformé. Elle est rendue aux Chevaliers de Malte dès l’application de l’Edit de Nantes (1598). Le temple protestant édifié entre temps, fut démoli en 1668 sur ordre de Louis XIV. Eglise restaurée en 1725 (redéfinition des proportions). Sous les deux contreforts du clocher, l’accès se fait en franchissant un large porche étayé par un pilier central. Le portail, en plein cintre, est surmonté de l’écusson royal et daté de 1725.
Plus tard des familles verrières se rallièrent à la Réforme d’où la présence du petit temple protestant.