Pour la deuxième année consécutive, le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises relaye l’enquête scientifique participative organisée sur toute la France par le Museum National d’Histoire Naturelle et l’association Noé Conservation. Un appel est lancé à tous les promeneurs en forêt, pour qu’ils aident les scientifiques à collecter des données.
Dimanche 31 mars, balade en forêt de Prayols
Le PNR des Pyrénées Ariégeoises organise un point presse à 14h, pour présenter les résultats de l’enquête en Ariège en 2012, et la poursuite de l’opération en 2013. Il sera suivi par la balade en forêt.
Sur une boucle d’environ 4,5 km, découvrez l’étonnant fonctionnement de l’écosystème forestier en pistant 24 petits animaux des bois. Ecureuil roux, Salamandre, Mars changeant, Rosalie des Alpes… Ils habitent la forêt et y vivent chacun à leur façon. Apprenez à mieux les connaître et les reconnaître au cours d’une balade accompagnée.
La manifestation est gratuite et ouverte à tous les publics (enfants à partir de 8 ans). Prévoir de bonnes chaussures de marche. Dénivelée 150m. Temps de parcours approximatif : 2h30.
Départ prévu à 14h30, rendez-vous sur la place de la mairie de Prayols. Renseignement et inscription : Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises – 05 61 02 71 69
Rendez-vous en forêt pour observer les petits animaux des bois
Tout promeneur en forêt peut participer à cette enquête, même s’il n’est pas spécialiste. 24 petits animaux facilement identifiables sont recherchés : 6 papillons, 6 insectes, 6 escargots et limaces, 2 amphibiens, 2 reptiles, 1 mammifère.
Des cartes postales représentant ces animaux sont disponibles dans les maisons-relais du PNR, dans les offices de tourisme, et sur le site internet dédié à l’enquête: www.biodiversite-foret.fr. Elles permettent à l’observateur débutant de reconnaître très facilement les animaux étudiés.
Il faut ensuite noter la date et le lieu de l’observation sur www.biodiversite-foret.fr.
Pour que les scientifiques puissent exploiter ces données, l’objectif est d’atteindre 50 000 observations. Mais c’est un objectif a minima, tant la robustesse des analyses augmente conjointement avec le nombre d’observations. Si les observations sont suffisamment nombreuses, elles permettront de :
- Mieux connaître la répartition des 24 espèces étudiées –
- Pouvoir lier la présence/abondance de ces espèces à la taille des zones boisées et à leur connectivité. Les espèces recherchées sont en effet sensibles à la fragmentation forestière.