Catégorie : Agriculture

  • Le Département soutient l’insertion dans les productions fruitières et maraîchères

    Le Département soutient l’insertion dans les productions fruitières et maraîchères

    Réunis en commission permanente ce lundi 16 octobre, les Conseillers Départementaux ont attribué une subvention de 12.000 € à la fédération Rénova dans le cadre de son programme « Insertion par le développement d’activités agricoles et de transformations » (IDAAT).

    Initié en 2005, l’IDAAT a pour objectif de favoriser la création ou le développement d’une activité agricole, dans les domaines de la production fruitière (vergers extensifs, petits fruits) ou maraîchère, suffisamment rémunératrice pour permettre dans un premier temps une formation en la matière puis à terme de s’installer ou de se maintenir sur une exploitation agricole de petite taille.

    Pour le Département, il s’agit à la fois de soutenir l’économie agricole locale et de favoriser l’insertion des personnes en difficulté sociale.

    Source : CD09

  • Campagne sur Arize, l’ADEAR 09, organise un « café paysan » – 11 octobre

    Campagne sur Arize, l’ADEAR 09, organise un « café paysan » – 11 octobre

    L’ADEAR 09, association loi 1901 créée en décembre 2005 est composée de paysans installés, de futurs paysans et d’associations en lien avec l’installation en milieu rural, l’ADEAR accompagne des porteurs de projets en agriculture et développe un réseau d’entraide matérielle et humaine en Ariège.

    Elle organise, entre autre des cafés paysans pour se réunir entre porteurs de projets, paysans actifs ou en réflexion sur la transmission, acteurs du monde rural…

    Qu’est-ce qu’un café paysan ?

    L’idée : se réunir entre porteurs de projets, paysans actifs ou en réflexion sur la transmission, acteurs du monde rural… dans une démarche de réflexion et de partage d’expériences et de questionnements autour de la question de l’installation et de la transmission en Ariège. 

    Cette démarche s’explique par 3 constats :

    • l’accès au foncier difficile et le manque d’accompagnement  en amont de l’installation rendent le parcours à des porteurs de projet très laborieux
    • l’isolement géographique et social des porteurs de projets (encore plus pour les hors cadres familiaux) dans leur démarche rend encore plus difficile l’installation et la recherche de foncier
    • la démarche de transmission (dans un refus de l’agrandissement des agriculteurs voisins) est très complexe et nécessite un accompagnement tant dans les démarches de réflexion qu’administratives

    D’où l’intérêt de créer des événements permettant de se rencontrer et d’échanger, pour créer un cadre participatif de débat dans un cadre convivial, le plus souvent un bistrot de pays ou un café culturel, parfois un cinéma, avec pour supports des témoignages des projections…

    Prochain café paysan  mercredi 11 octobre à Campagne sur Arize

    « S’installer, travailler à plusieurs » Témoignages, installation, organisation du travail, temps de travail et congés, prises de décisions, choix techniques, partage financier…

     Pour plus de renseignements : Mireille Millet – ADEAR09 – adear.09@orange.fr ou 05 34 14 61 79

    www.agriculturepaysanne.org/ariege

  • Dossier ours : La conf’ariège reçue par les ministères !

    Dossier ours : La conf’ariège reçue par les ministères !

    Face au désarroi que suscitent les attaques répétées sur nos estives et face à l’absence de réponses concrètes de l’Etat quant à l’avenir du pastoralisme pyrénéen, la Confédération Paysanne de l’Ariège s’est rendue à Paris rencontrer des interlocuteurs des ministères de l’Agriculture et de la Transition Ecologique.

    La Confédération Paysanne, investie de longue date sur le maintien de l’agriculture paysanne de montagne et du pastoralisme, n’a eu de cesse ces derniers mois de tenter l’alerter les pouvoirs publics sur l’impasse dans laquelle se trouvent les éleveurs face aux attaques répétées des grands prédateurs, ours et loup. Sans autre écoute que départementale…

    Ainsi, Eric Berthomieu, éleveur de brebis à Larcat, ancien berger, membre de la commission « prédateurs » de la conf’ nationale, a fait partie de la délégation qui a rencontré ce jeudi 28 septembre, Claire Le Bigot en charge de la prédation au cabinet du Ministre de l’Agriculture, puis Justine Roulot en charge de la biodiversité au cabinet du Ministre de la Transition Ecologique.

    Loin de penser que ce déplacement allait permettre d’obtenir des réponses claires aux problèmes engendrés par les prédations, ces rencontres ont eu au moins le mérite d’apporter un témoignage de terrain d’un département promis à l’ensauvagement.

    A l’issue de ces deux rendez vous, il ressort qu’il était urgent d’informer ces cabinets ministériels de ce qui se passe effectivement dans nos montagnes. Une note synthétique1 sur les contraintes que la présence de l’ours occasionne pour les éleveurs, sur les difficultés de mise en œuvre des mesures de protections et leur efficacité très relative, leur a été remise. En effet, leur méconnaissance du dossier « ours » est flagrante. Ils ont donc pris acte de son aspect explosif et ils restent ouverts au dialogue avec les éleveurs concernés.

    Aussi, nous réitérons une fois de plus, notre demande d’une rencontre avec les ministres de la transition écologique et de l’agriculture, ici en Ariège. Il s’agira d’échanger avec les éleveurs sur leur vision de l’agriculture de montagne à court, moyen et long termes, sur leur manière de gérer cette population d’ours en forte croissance,… Tout ce qui pourrait tracer les contours d’un avenir qui nous paraît à l’heure actuelle bien compromis !

    La Confédération Paysanne reste convaincue que le dialogue et la concertation au plus près du terrain, comme dans les salons parisiens, peuvent contribuer à une amélioration de la situation des éleveurs et bergers. Mais il est clair que prédateurs et pastoralisme ne peuvent cohabiter sans avancées rapides et significatives. Notre syndicat prendra ses responsabilités et mènera des actions fortes, symboliques et justes pour que l’Etat ouvre enfin les yeux !

    David Eychenne
    Co porte-parole Confédération Paysanne Ariège 06 47 65 08 33

    32, avenue du Général de Gaulle
    09000 Foix 
    05 61 02 14 31
    confariege@gmail.com

  • Rendez-vous avec les producteurs bio près de chez vous – du 16 au 24 septembre

    Rendez-vous avec les producteurs bio près de chez vous – du 16 au 24 septembre

    Dans le cadre de la campagne nationale « Manger bio et local, c’est l’idéal » du 16 au 24 septembre 2017, le Civam Bio Ariège organise dans les fermes bio et sur les lieux de vente en circuits courts : conférences, ciné-débats, visites de fermes, marchés bio, repas bio, dégustations, concerts…

    Mardi 19 septembre – A l’Estive à Foix, de 19h à 23h30 (tarifs habituels de l’Estive)                             

    Buffet-Ciné-Débat autour du film « Les glaneurs et la glaneuse »d’Agnès Varda, en présence de paysans bio

    Animation autour des graines de céréales par Jeanne De Solan, paysanne boulangère.

    20h45 : la projection sera introduite par l’Estive, le Film, Recherche, Développement Durable (FREDD) et le CIVAM Bio 09 et suivie d’un débat en présence de paysans bio d’Ariège.

     Agnès Varda rencontre différentes personnes : jeunes, moins jeunes, agriculteurs, salariés, … qui vont glaner, à la campagne, en ville, ou à la mer, ou grappiller dans les arbres après les récoltes, ramasser les légumes ou fruits hors calibre jetés par les entreprises vendant les fruits et légumes, récupérer de la nourriture dans les poubelles des supermarchés, boulangeries ou à la fin des marchés. Ces « glaneurs » comme les nomme Agnès Varda fait référence à Des glaneuses de Jean-François Millet.

    Cette soirée est réalisée en partenariat entre le CIVAM Bio 09, l’Estime et l’association FREDD 

    Vendredi 22 septembre – A la salle Max Linder à Saint-Girons, de 20h45 à 24h (tarifs habituels)

    Ciné-Débat autour du film « Qu’est-ce-qu’on attend » 2016 de Marie-Monique Robin, en présence de paysans bio

     La projection sera introduite par le CIVAM Bio 09 et suivie d’un débat en présence de paysans bio d’Ariège.

    Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit. Qu’est ce qu’on attend ? raconte comment une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.

    Samedi 23 septembre  

     Portes ouvertes du Verger de Vernou (gratuit sauf collations) – SAINT-QUIRC, de 9h à 23h

      Toute la journée : Buvette, grillades et collations sucré/salé

    •   9h – 13h : marché de produits Bio et locaux, stands associatifs sur la transition énergétique
    •   12h : démonstration du pressoir à jus artisanal
    •   14h – 18h : animations tout public par les Arlequins des Etoiles (Foix)
    •   16h : visite du verger
    •   19h – 23 h : apéritif nocturne dinatoire festif et dansé

     Pour se rendre à la Ferme : à 40 km de Toulouse et Foix sur la RN20, le Domaine de Vernou est sur la route entre Cintegabelle et Saint-Quirc

     Marché Bio à la ferme de Canterate (gratuit) – MONTBEL, de 14h à 19h

    Marché de paysans bio et stands d’associations locales ; stands de producteurs bio et locaux, stands associatifs, conférences, buvette bio et animations musicales

    Pour se rendre à la Ferme : aller jusqu’au village de Montbel (et non le lac). Prendre la route indiquant « Canterate 3 km ». Le parking sera fléché, le lieu du petit marché à la ferme également.

    Dimanche 24 septembre – LE FOSSAT, de 10h30 à 18h

    Portes ouvertes de la Bergerie de la Réoule (gratuit sauf repas)

    Expo photos; peinture, animation nature

    • 10h30 – 11h30 : visite de la Ferme
    • 12h30 – 13h : repas 15 €/adulte (vin compris) ; 9€/enfant (-10 ans) SUR RESERVATION au 06.20.46.34.51
    • 14h30 : atelier land’art
    • 16h : visite de la Ferme

    Pour se rendre à la ferme de la Réoule : entre Toulouse et Foix, par la vallée de la Lèze (D 919). Au Fossat prendre direction Saverdun. Après le pont (Lèze), tourner à gauche et suivre le fléchage « La Réoule » env. 5 km du Fossat.

    www.bioariege.fr 

    bioetlocal.org

  • Un petit coup de pouce pour une foire ARIEGE en BIO réussie !

    Un petit coup de pouce pour une foire ARIEGE en BIO réussie !

    Après une année de pause, la foire ARIEGE en Bio revient en 2017 !

    Le CIVAM Bio 09 a à cœur de faire de cet événement, une journée placée sous le signe de convivialité et de la promotion de la Bio en Ariège. Le budget de ce type d’événement grand public étant de plus en plus difficile à boucler, il a décidé de faire appel à un financement participatif.

    Toutes les animations le jour de la foire seront gratuites, alors pour que le programme de cette 14ème édition soit fourni et diversifié, n’hésitez pas à donner un petit coup de pouce en faisant un don sur la plateforme Ululle. A partir de quelques euros, c’est possible !

    Retrouvez le projet Foire ARIEGE en BIO sur Ullule en cliquant ici.

    Pour en savoir plus sur l’organisation et le contenu de la foire ARIEGE en BIO, cliquez ici.

    Pensez également à partager un maximum ce message autour de vous…

    La Bio d’Ariège vous remercie !

    Pour être tenus informés de toute l’actualité de la foire ARIEGE en BIO, n’hésitez pas à consulter notre nouveau site dédié www.foire.bioariege.fr et à partager notre page facebook https://www.facebook.com/FoireBioAriege/

    Contacter le CIVAM Bio 09  : info@bioariege.fr
    6 route de Nescus

    09 240 LA BASTIDE DE SEROU 
    05.61.64.01.60

  • La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    Promesses non tenues, plus de 2 ans de retards de paiements pour certaines aides PAC, notamment les aides à la reconversion et au maintien bio, c’en est trop !

    En écho à l’occupation pour une action nationale, du siège de l’ASP (organisme de paiement des aides) à Limoges, où participent des paysans ariégeois, la Conf’Ariège, participe ce jour, avec sa structure régionale, à une opération péage gratuit, avec distribution de fruits et légumes régionaux aux automobilistes.

    La Confédération paysanne exige :

    • le paiement immédiat des aides en retard ;
    • la prise en charge des frais bancaires liés au retard des aides (intérêts bancaires…) ; le tenue des engagements pris à Cournon :
      – majoration des 52 premiers hectares à 100 €/ha dès 2018 ;
      – paiement des montants ICHN prévus, sans réduction ;
      – paiement de toutes les MAEC et aides bio dans les conditions prévues lors de la contractualisation
       –  maintien des financements nationaux sur l’aide au maintien.Justice dans le zonage ICHN dans les zones défavorisées simples (ZDS) ;
    • la suppression des pénalités liées à la complexité de mise en œuvre de la nouvelle PAC ;
    • un moratoire sur les contrôles PAC ;
    • la mise en place d’une aide à l’actif pour les petites fermes ;
    • la fin des subventions de l’État aux assurances privées, au profit d’un fond de mutualisation géré par l’État.

    Répondant à une demande de la société, nous ne faisons pas l’aumône, mais réclamons juste les aides liées aux contrats pour lesquels nous nous sommes engagés sur nos fermes !

    David Eychenne,
    Co-porte-parole de la Conf’ 09 – 06.47.65.08.33

    Confédération Paysanne de l’Ariège
    32 av du général De Gaulle – 09 000 FOIX
    05 61 02 14 31 – confariege@gmail.com 
  • La Bastide de Sérou, FESTIV AGRI : Concours Départemental de Labours – 20 août

    La Bastide de Sérou, FESTIV AGRI : Concours Départemental de Labours – 20 août

    Festiv’Agri est organisé par le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de l’Ariège. C’est une occasion pour les Jeunes Agriculteurs de rassembler tous les publics afin de partager un moment convivial et festif autour du thème de l’agriculture.

    Cette année encore, il se déroulera le 20 aout à la Bastide de Sérou, petit village entre Foix et Saint Girons. C’est sur la place située derrière l’école et à proximité du terrain de rugby que vous y découvrirez toutes les animations proposées. Les jeunes agriculteurs ont concocté, comme à leur habitude, un programme qui ravira petits et grands comme des balades à dos d’âne, un taureau piscine, une pêche à la truite…

    Le public aura la possibilité de découvrir les différents animaux, une exposition de matériel neuf ainsi qu’une de tracteurs anciens sans oublier les stands des organisations professionnelles.

    Cette manifestation est l’occasion pour nous, Jeunes Agriculteurs, de démontrer la créativité et le dynamisme de notre profession et de faire partager notre passion du métier.

    Repas 100 % local

    A midi, le public pourra se restaurer sur le site, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix d’opter pour un menu 100% local proposé par une restauratrice du village. La viande, le fromage proviendront des exploitations situées à quelques minutes du lieu de l’évènement.

    A partir de 14h, les spectateurs pourront découvrir les différentes techniques de labour et encourager les participants. Les vainqueurs du concours de labour iront représenter l’Ariège lors de la finale régionale de labours le 2 et 3 septembre dans le Tarn.

    Les Jeunes agriculteurs remercient l’ensemble des partenaires qui les accompagnent lors de cet évènement.

  • Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route

    Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Les éleveurs de montagne et les petites fermes abandonnés sur le bord de la route par le ministre de l’Agriculture et la FNSEA!

    Devant faire face un déficit budgétaire de plus d’un milliard d’euros pour financer la PAC 2018, le ministre de l’agriculture, aidé dans ses choix par les sections spécialisées de la FNSEA, a décidé d’envoyer un message fort aux éleveurs des massifs montagneux, et aux fermes de moins de 100 ha (3⁄4 des fermes françaises).

    En effet, pour 2018, le financement de l’ICHN (indemnités compensatoires des handicaps naturels) ne sera assuré qu’à hauteur de 48%. Or, cet outil, structurant pour nos zones de montagnes, car plafonné par actif agricole et pourvoyeur d’emploi, est indispensable aux maintien d’exploitations nombreuses dans nos vallées difficiles.

    De même, le paiement redistributif (aide majorée aux 52 premiers ha), mis en place par Stéphane Le Foll, pour tendre vers une plus juste répartition des aides entre tous les paysans, se voit lui aussi malmené.

    Ainsi, en plus des crises agricoles, des prédations incessantes, les paysans de montagne voient se fissurer ce qui semblait solide pour avancer malgré tout. Tout ceci, sans aucune consultation sérieuse et au mépris des engagements du programme PAC 2015-2020, engagements pris devant les paysans et qui doivent donc être tenus!

    Pour équilibrer le budget de cette PAC 2018, certes l’argent ne tombera pas du ciel mais l’ensemble du budget de la PAC peut être arbitré autrement par la France. Une partie des moyens du 1er pilier de la PAC doivent être redirigés vers le 2ème pilier de la PAC ; qui permet aux états de faire de vrais choix de politique agricole et de soutenir les territoires de montagne et certains modes de production (élevage à l’herbe, agriculture biologique, petites fermes diversifiées …). Et des économies sont possibles en plafonnant les aides du 1er pilier et en les ciblant vers les actifs. Concernant l’ICHN nous demandons un conditionnement : sièges d’exploitation en montagne et agriculteurs de moins de 65 ans.

    La confédération paysanne s’insurge contre cette véritable trahison et en appelle à tous les paysans, ainsi qu’aux élus pour faire pression sur ce gouvernement, pour que la montagne reste belle, certes, mais surtout vivante avec des paysans nombreux !

    David Eychenne
    Co porte-parole Confédération Paysanne Ariège
    06 47 65 08 33 

    Confédération Paysanne Ariège 32, avenue du Général de Gaulle- 09000 Foix-  05 61 02 14 31 – confariege@gmail.com

  • Jeudi noir pour l’agriculture biologique

    Jeudi noir pour l’agriculture biologique

    Nous passions hier, un communiqué conjoint du Civam bio 09 et de la FRAB Midi-Pyrénées,(voir le communiqué) par lequel ils dénonçaient le désengagement de l’administration pour assurer la bonne gestion de la politique de développement de l’agriculture biologique et assurer des paiements dans des délais raisonnables.

    Nous apprenons ce jour, via le Civam, la décision du ministre de l’agriculture, Stéphane TRAVERT, de ne prévoir aucun budget pour les aides à l’agriculture biologique dans les 3 prochaines années.

    Aucune nouvelle conversion  biologique ne sera possible.

    Les producteurs(rices) de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique -FNAB) dénoncent ce renoncement politique historique.

    Lire le communiqué de presse complet de la FNAB.

    www.fnab.org

  • Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…

    Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…

    Quand la bio sert de banque aux pouvoirs publics…, les agriculteurs bio et leurs associations se retrouvent asphyxiés.

    Le retard de paiement des subventions bio 2015 et 2016 entrainent de graves difficultés de trésorerie chez les agriculteurs et leurs associations.

    Communiqué du Civam Bio 09 et de la FRAB Midi-Pyrénées

    Alors que l’agriculture biologique connaît un développement sans précédent en France et notamment en Occitanie (+ 16% de surfaces en 2016) que l’engouement des consommateurs ne cesse de croître (+21% de chiffre d’affaire en 2016) et que le Président de la République et le Premier Ministre viennent de lancer les Etats généraux de l’alimentation, nous observons une attitude plus qu’ambigüe des pouvoirs publics.

    Une partie des agriculteurs bio et leurs structures de développement (GAB et Civam bio) rencontrent des grosses difficultés dues à l’incapacité de l’administration de gérer et traiter le paiement des subventions 2015 et 2016 :

    Seules 17% des aides conversion et maintien, ont été versées depuis 2015 aux agriculteurs bios et l’étalement des paiements est prévu jusqu’en mars 2018 (après de multiples reports), sans que les bios aient pu bénéficier à ce jour d’aide à la trésorerie pour l’année 2017 pourtant versée sur d’autres dispositifs.

    Les associations de producteurs (45 salariés qualifiés et expérimentés qui accompagnent les producteurs et favorisent la structuration de la filière) attendent toujours le paiement des subventions européennes (FEADER) de 2015, ce qui ne représente pas moins de 200 000€.

    Ces mêmes subventions pour 2016 ne peuvent pas être mises en paiement car bloquées sur les bureaux car le nombre d’agents est insuffisant pour gérer l’ensemble des dossiers, de plus les outils informatiques ne sont toujours pas efficients depuis 2015

    Nous dénonçons le désengagement de l’administration pour assurer la bonne gestion de la politique de développement de l’agriculture biologique et assurer des paiements dans des délais raisonnables.

    Les agriculteurs et leurs associations ne sont pas la banque des pouvoirs publics !!!!

    D’autre part nous ne pouvons que déplorer la dichotomie entre les discours et les actes sur l’ambition du développement de la bio en Occitanie :

    –  Les services déconcentrés de l’état réduisent leur intervention sur le développement de la bio de près de 60% en 2017 (enveloppe animation bio).

    –  Les modalités de prise en charge des actions de développement sont de plus en plus restrictives
    et la réorganisation des différents services suite au rapprochement des régions entraînent l’impossibilité pour les associations de producteurs de bénéficier d’avances et d’acomptes nécessaires au bon fonctionnement des structures. Pour exemple, les GAB d’Occitanie ne connaîtront leur budget définitif qu’en décembre prochain pour l’année en cours, ceci sans aucun dispositif exceptionnel d’aide à la trésorerie.

    – La loi « Notre » contraint de nombreux départements à réduire l’aide apportée aux réseaux d’accompagnement, sans que les contreparties financières soient envisagées à d’autres niveaux.

    Cet état de fait soulève de nombreuses questions :

    – Les pouvoirs publics souhaitent ils mettre les moyens nécessaires aux ambitions affichées ?

    – Pourquoi y a-t-il diminution des enveloppes dédiées aux structures qui accompagnent le développement de la bio ?

    Tout ceci entraîne des risques considérables pour le développement de l’agriculture biologique sur la Région Occitanie :

    – La forte vague de conversion des producteurs n’est pas soutenue à sa juste nécessité, faute de possibilités financières pour les structures d’accompagnement d’augmenter leurs forces vives ; ce qui nous amène à prévoir de nombreux retours à l’agriculture de pesticides dans les mois à venir (même les industriels s’inquiètent de ce phénomène).

    – Face aux difficultés de trésorerie et d’assurance budgétaire, plusieurs associations de producteurs bio d’Occitanie se sont vus contraints de diminuer leur activité. Certains d’entre eux se retrouvent même en situation de liquidation ou de redressement judiciaire. Pour régler cette situation, de nombreux courriers et échanges ont eu lieu depuis un an avec les pouvoirs publics, avec toujours la même réponse : « nous faisons ce que nous pouvons au sein des services, mais n’avons ni solutions, ni information complémentaire à vous apporter ».

    La situation ne saurait durer plus longtemps, les pouvoirs publics doivent assurer leurs responsabilités sans plus tarder.

    Contact :
    CIVAM Bio 09 – Tom FLEURANTIN – Président : 07-81-56-18-42 – tom.fleurantin@laposte.net

    FRAB Midi-Pyrénées – Virgil BEZIN – Délégué Général. Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques : 06-86-31-15-52 – coordination@biomidipyrenees.org

  • Dérochement de près de 200 brebis dans le Couserans !

    Dérochement de près de 200 brebis dans le Couserans !

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    Aujourd’hui, des centaines de brebis sont expertisées par les services de l’Etat. C’est une fois de plus un évènement dramatique dans cette partie de l’Ariège, qui devient coutumière du fait, et face auquel nous sommes tous concernés. La Confédération paysanne apporte tout son soutien à l’ensemble des éleveurs du Groupement Pastoral du Mont Rouch, à Maxime, le berger de l’estive, sachant à quel point il est difficile, destructif, inhumain, pour eux de vivre de pareils moments.   

                Nous le disons une fois de plus, le pastoralisme, garant de biodiversité et d’une montagne vivante et accueillante, n’est pas compatible avec la réintroduction et la présence de grands prédateurs.

    Au delà des questions de reconnaissance de ces attaques et de leurs indemnisations, la Confédération paysanne demande à l’Etat, responsable de ces réintroductions, de proposer de vraies solutions pour que bergers et éleveurs puissent exercer leur métier sereinement !

                Sans signaux forts, il se pourrait que les jardins des Tuileries à Paris, ne soit pas assez grands cette fois pour accueillir tous les paysans désespérés par si peu de considération de leur condition !

    David Eychenne, co porte-parole

    de la Confédération paysanne de l’Ariège

  • Gestion estivale des prélèvements d’eau sur le bassin versant Hers-Ariège

    Gestion estivale des prélèvements d’eau sur le bassin versant Hers-Ariège

    Si les pluies des derniers jours ont permis d’apporter l’eau nécessaire aux cultures, elles ne participent pas au remplissage des réserves et des nappes.

    Ainsi, la retenue de Montbel n’est remplie qu’à 60 % de sa capacité. Il est donc indispensable pour chaque usager de gérer avec précaution, dès aujourd’hui et jusqu’à l’automne, ce volume réduit tant pour la compensation des prélèvements sur l’Hers et sur l’Ariège que pour le soutien d’étiage de l’Hers.

    Suite à l’avis de la cellule de vigilance sécheresse, une dérogation préfectorale a été prise à titre exceptionnel pour la mise en œuvre des compensations par le barrage de Montbel visant un débit d’objectif diminué de 20 %. Cette dérogation doit s’accompagner d’une limitation des prélèvements à 25 % sur ces deux rivières afin de pouvoir assurer le soutien d’étiage automnal.

    En conséquence et au regard de la faible hydrologie de l’Hers-Vif, les prélèvements en eau dans l’Hers Vif et ses affluents sont interdits un jour sur quatre selon les modalités précisées dans l’arrêté préfectoral signé le 30 juin 2017 à compter du 1er juillet 2017 pour le secteur 1, allant de la source de l’Hers à la commune de Trémoulet, et à compter du 3 juillet pour le secteur 2, allant de la commune de Gaudiès à la confluence avec l’Ariège.

    Ne sont pas concernés par ces restrictions les prélèvements opérés pour l’adduction d’eau potable, la lutte contre l’incendie, l’abreuvement des animaux, les piscicultures et les parcs à volailles.

    L’arrêté préfectoral est en ligne sur : www.ariege.gouv.fr

    Source : Préfecture de l’Ariège