Catégorie : Mirepoix – Lavelanet – Pyrénées Cathares

  • Sur les routes en Ariège, La Bastide sur l’Hers

    Sur les routes en Ariège, La Bastide sur l’Hers

    Au pied des collines du Plantaurel, au coeur des Pyrénées et au seuil de l’Aude, La Bastide-sur-l’Hers s’allonge dans la vallée de l’Hers.

    Anciennement nommée « La Bastide de Congoust » du nom de la famille de Congoust, elle est mentionnée dès le XIIe siècle dans l’entourage des Trencavel, alors vicomtes de Carcassonne.

    Après la défaite des seigneurs occitans au XIIIe siècle, le village entre dans la seigneurie de Mirepoix, également appelée « Terre du maréchal », qui correspond à l’ensemble des terres données à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort.

    Que la commune se soit appelée « de Congoust », « du Peyrat » ou « sur l’Hers », le terme de  » bastide » est récurrent. Les fortifications (mur de la ville, porte d’Amont) apparaissent dans les textes depuis au moins 1512. Les maisons et l’église devaient participer directement au rempart et étaient entourées d’un fossé, au moins côté nord (actuelle avenue du 11 novembre).

    Deux portes permettaient l’accès à l’intérieur de la ville. La porte d’Amont, dont il reste encore des vestiges, se situait au niveau de l’actuelle place du temple. La porte d’Aval devait prendre place sur l’actuelle place de la Liberté, au niveau de la rue Emile Zola.

    Le noyau primitif, fondé avant 1244, se situe autour de l’actuelle place de la ville.

    La Bastide à connu de nombreux bouleversements lors notamment de la disparition des industries du  jais et du peigne en corne.

    Église Notre Dame de l’Assomption

    Bien que mentionné dans les textes à partir du XIVe siècle, l’édifice initial date vraisemblablement de la construction du village (XIIIe siècle). Plusieurs campagnes de travaux ont ensuite eu lieu. La date de 1527 (sur la clé de voûte du sas d’entrée) en indique probablement une. Un orgue y a été installé en 2008, à la suite d’un legs anonyme au curé de la paroisse, qui en a lui-même fait don

    Pour en savoir plus :

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    www.labastidesurlhers.fr

  • Lavelanet, Conférence dansée  « Hip-Hop, est-ce bien sérieux ? » – 17 janvier

    Lavelanet, Conférence dansée  « Hip-Hop, est-ce bien sérieux ? » – 17 janvier

    Sur scène, une conférencière drôle et vivante retrace l’origine du mouvement hip-hop, ses racines et ses influences, depuis son émergence aux Etats-Unis dans les années 70’s jusqu’à nos jours.

    Locking, popping, boogaloo, battles… La chorégraphe Séverine Bidaud donne à voir, avec humour et dérision, les différentes techniques liées à la danse hip-hop. Formée de 5 danseurs, la troupe met tout en œuvre pour transmettre sa passion avec authenticité et sincérité.

    A la fois drôle et instructive, la conférence dansée mêle projection d’images d’archives, performance et partage d’expériences. L’histoire de la danse hip-hop vous est ainsi contée en son, en images et en danse.

    L’occasion pour les jeunes et les moins jeunes de comprendre l’essence de cette culture.

    L’accueil de la Compagnie 6ème Dimension s’inscrit dans le cadre de l’opération « Entrez dans la danse » en partenariat avec le Conseil Départemental de l’Ariège.

    Mardi 17 Janvier 2017 20:45
    Cinéma Le Casino – Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com

  • A Lavelanet, le nouveau bar à vins le « Gargantua » propose tapas et menus insolites…

    A Lavelanet, le nouveau bar à vins le « Gargantua » propose tapas et menus insolites…

    Le quartier historique de Lavelanet change de visage, petit à petit. Avec, entre autres, l’ouverture du « Gargantua», un bar à vin – tapas – restaurant dans la rue de Verdun (ancienne rue des marchands).

    Après l’ouverture de la Maison des Arts et de la Maison des projets, place à la gastronomie avec Christine Venturini.

    « Je cherchais un établissement correspondant à mon concept », indique Christine, tombée amoureuse de cette bâtisse du centre-bourg, grâce à une annonce Internet.

    Mais elle avait également le désir irrépressible de se rapprocher des Pyrénées, colonne vertébrale de sa famille. Il faut savoir que Christine Venturini a connu Lavelanet toute petite, grâce à un grand-oncle qui, après avoir fui Franco, a longé les Pyrénées depuis Perpignan pour s’installer à Lavelanet comme manœuvre dans les usines textiles.

    Après quelques mois de travaux, l’établissement a ouvert ses portes le 15 juillet dernier et se découvre avec plaisir. Là, Christine propose une cuisine aux saveurs du Midi et de la Catalogne (gambas au muscat de Rivesaltes, Boles de Picolat, calamars farcis, coq au vin…) pour accompagner un verre de vin choisi parmi une large sélection de bouteilles, principalement des vins de la vallée de l’Agly. Vous pouvez aussi opter pour des tapas et savourer un « pan con tomate » ou diverses charcuteries dans cet endroit cosy et chaleureux.

    Une fois par mois, le Gargantua organise une soirée à thème ; le 8 janvier se sera « soirée pantoufles et galettes des Rois »…« L’objectif est que ce soit un endroit où l’on souhaite se retrouver entre amis, en famille », résume la patronne tombée sous le charme de Lavelanet. « Il faut que ce quartier, l’un des plus anciens de Lavelanet retrouve la vie qu’il a connu. Plein de projets, initiés par la mairie, sont en cours ; j’y crois, tout comme les nouveaux propriétaires du quartier. »

    Le Gargantua est ouvert tous les jours de 8h30 à 23h l’hiver (de 7h30 à 23h en été). 31 rue de Verdun. Tous les midis du lundi au vendredi. Formule : plat-dessert-café 12€. Le soir tapas ou menu à la carte. Samedi et dimanche le menu week-end ou à la carte. Réservations au 06 75 48 74 05.

  • Et si Georges Meliès le grand cinéaste était de Lavelanet ?

    Et si Georges Meliès le grand cinéaste était de Lavelanet ?

    Nous avons rencontré JacquesVergnes directeur du Cinéma le Casino à Lavelanet il y a quelques semaines. Il nous raconte pourquoi Georges Meliès, le grand spécialiste des trucages au cinéma a ses attaches familiales à Lavelanet. Ce n’est pas un scoop car l’info avait été déjà diffusée il y a quelques années dans la presse locale. Mais cette information est d’importance quand on sait le travail qui est fait au Casino sur le film muet et l’envie qui existe d’approfondir le sujet pour en faire quelque chose de grand !

    Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 et mort le 21 janvier 1938, est un réalisateur de films français. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite d’une donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste.

    Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe par les frères Lumière et propose même de racheter le brevet de la machine. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière. La même année, avec l’Escamotage d’une dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de l’arrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi qu’il appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.

    Georges Méliès est considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboards1. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté.

    Sources Biographiques : WikiPedia

  • Deux ariégeois au Sénat pour mieux faire connaître nos institutions

    Deux ariégeois au Sénat pour mieux faire connaître nos institutions

    Depuis 2016, pour la deuxième fois, le Sénat a créé l’institut du Sénat afin de proposer à des personnalités de la société civile de treize départements de découvrir le fonctionnement du bicamérisme. C’est le fonctionnement de deux assemblées dans un régime politique.

    Pour cette deuxième promotion, des 13 départements de la région Occitanie, seule l’Ariège est représentée, par deux ariégeois qui ont été sélectionnés sur lettre de motivation et CV dans le courant du mois d’octobre. Ils sont donc, depuis novembre dernier, auditeurs du Sénat. Il s’agit de Fabien GUICHOU, Directeur chez Foix Adolescence Jeunesse Insertion Prévention (FAJIP) et de Stéphane BOURDONCLE, historien, professeur agrégé au lycée et conseiller municipal de Mirepoix. Cette année 13 départements sont concernés et 21 auditeurs et auditrices, fonctionnaires, élu(e)s, chefs d’entreprises, journalistes, représentants d’associations, etc.

    Du 6 décembre au 21 mars 2017, ils vont participer à six séances de deux journées de formation au Sénat. Ainsi, ils pourront découvrir de l’intérieur les institutions de la république, telles la cour des comptes, les conseils d’État et constitutionnel, Matignon et le premier ministre, les ministères, l’Assemblée nationale, et le parlement européen à Strasbourg lors d’une séance sur un territoire en présence d’un sénateur des auditeurs.

    L’objectif de la formation est de rédiger un compte-rendu collectif sur les différentes séances en indiquant ce qui aura marqué les auditeurs dans leur découverte du fonctionnement de nos institutions.  Lors de l’ultime séance, le 21 mars, les auditeurs auront à participer à un jeu de rôle visant à mettre en pratique les discussions autour d’une loi jusqu’à sa rédaction.

    Lors de la première séance, qui s’est déroulée les 6 et 7 décembre derniers, ils ont été accueillis par les responsables de l´institut, administrateurs, le questeur du Sénat, sorte de trésorier de la haute chambre (autre nom du Sénat) : Jean-Léonce DUPONT, sénateur du Calvados, le président du Sénat Gérard LARCHER, ainsi que les sénateurs de leur département d’origine. Alain DURAN les a félicités pour leur sélection et leur a souhaité une excellente formation.

    Ils ont assisté à une réunion de la commission parlementaire sur l’aménagement du territoire et du développement durable dont l’objet était la préparation de la loi montagne. Ils ont participé à deux séances publiques dans les tribunes de l’hémicycle et les sénateurs et sénatrice présent(e)s les ont accueillis et encouragés en les applaudissant. Vous pouvez consulter la vidéo de la séance de l’après-midi du 7 décembre sur le site du Sénat.

    Prochaines séances les 11 et 12 puis 24 et 25 janvier et du 2 au 5 février à Strasbourg.

    Photo : De droite à gauche : Fabien GUICHOU, Alain DURAN, et Stéphane BOURDONCLE dans la salle des Conférences au Sénat.

    Source : Mirepoix.fr

  • Notre Dame de Vals, un édifice incontournable en Ariège

    Notre Dame de Vals, un édifice incontournable en Ariège

    Eglise semi-rupestre (une partie de sa construction est enserrée dans les rochers) à trois niveaux, Notre Dame de Vals est connue pour les fresques romanes qu’elle renferme. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 novembre 1910 et sa croix de pierre à l’extérieur l’est depuis le 2 mars 1959

    Dédiée à Sainte Marie elle est originale par sa construction sur trois niveaux et particulièrement intéressante par les remarquables fresques romanes qui décorent la voûte de l’abside.

    Ce site a été révélé par l’abbé Julien Durand qui, nommé curé de Vals en 1945, procéda à diverses fouilles archéologiques autour de l’église jusqu’en 1970, année de sa disparition. Il fit ressortir l’importance de l’occupation humaine – depuis la fin de la protohistoire – ainsi que les traces d’un probable lieu de culte antique.

    Il découvrit les fresques romanes de l’église en 1952, créa l’Association des Amis de Vals en 1959, puis le premier musée en 1964.

    Une église sur trois niveaux

    Une nef inférieure, dans la roche, est prolongée par une abside rectangulaire abritant des fresques romanes. La nef inférieure, appartenant à un probable édifice préroman, est la partie la plus ancienne. On y trouve toutefois deux dalles funéraires du XVIIIème siècle : celle de la comtesse de Lascaris de Vintimille et de sa mère, qui habitaient à Vals dans une maison fortifiée encore visible, non loin de l’église. Une autre dalle funéraire est celle de l’Abbé Durand, inventeur des fresques en 1952 et premier archéologue du site. L’abside, quant à elle, date du XIème siècle et a été voûtée au début XIIème siècle.

    La nef supérieure, a été remaniée à plusieurs époques, en particulier au XIXème siècle où elle a été surélevée. En 1887 on y installe des vitraux, portant les armes du marquisat de Portes.

    Une chapelle haute caractéristique du XIIème siècle est surmontée d’une tour-donjon élevée vers le XIVème siècle. La croix accrochée sur la tour, classée en 1959, est une croix discoïdale provenant de l’ancien cimetière médiéval.

    De véritables et magnifiques fresques

    Réalisées au début du XIIème siècle, elles avaient été dissimulées par plusieurs couches d’enduits et ont été restaurées entre septembre 2006 et février 2008 par Jean-Marc Stouffs. ce sont là de véritables fresques (pigments délayés à l’eau et déposés à la surface d’un enduit frais) avec des couleurs caractéristiques de la période romane : blanc, noir, gris, jaune, orangé, rouge, obtenues avec de la chaux, de l’ocre, de l’hématite et du noir de carbone.  Elles figurent trois moments de la vie du Christ : sa venue dans le monde (Annonciation, Bain de l’Enfant, Adoration des Mages), la période évangélique (les apôtres) et son retour glorieux sur terre lors de la Parousie (Christ en majesté, entouré d’un chérubin, d’un séraphin, de quatre archanges avocats et des symboles des quatre évangélistes).

    L’association des Amis de Vals

    L’Association des amis de Vals a été fondée le 8 septembre 1959 sous l’impulsion de l’Abbé Durand a pour but la protection, le développement, la mise en valeur et l’aménagement du site archéologique. A la fin de l’année 2015 elle comptait 180 membres. Elle édite régulièrement des bulletins – le premier publié en 1980 – présentant des informations sur le village et des articles sur l’archéologie, l’art roman, l’histoire de l’art et des personnalités ayant eu un lien avec Vals.

    La municipalité, et son Maire Emmanuel Fabre, particulièrement concerné et actif dans tout ce qui touche au patrimoine, a récemment signé une convention de partenariat avec la Fondation du PatrimoineCette convention devrait permettre à la Commune de lever les fonds nécessaires à la mise en place de différents chantiers qui s’avèrent désormais primordiaux pour l’édifice. www.fondation-patrimoine.org

     

    Puis voici la terrasse. De là, dans les lueurs du matin, le regard va danser sur les crêtes pyrénéennes. Du St Barthélémy au Crabère, l’immensité des montagnes contraste avec ces vieilles pierres repliées sur l’histoire.
    La découverte de Vals est toujours un moment fort et même le plus cartésien des hommes se fait ici un peu pélérin.
                                                                                                                                                                                                                         Olivier de Robert

    Vidéo : 
     
    – Photographies : Danielle Lallemand, Gérard Duchein, Ramón Vilaginés
    – Vidéos : Ramón Vilaginés
    – Texte : Olivier de Robert et Gérard Duchein
    – Voix : Olivier de Robert.
    –  musique :  El Cant de la Sibil-la : Montserrat Figueras / La Capella Reial Catalunya / Jordi Savall
    – Interlude : extrait du groupe Vitam Venturi.

    Sources :

    www.vals-ariege.fr
    www.ariege.com
    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    fr.wikipedia.org
    www.photosariege.com

  • Le Musée du Textile et du Peigne en Corne ou l’histoire du Pays d’Olmes depuis le moyen-âge

    Le Musée du Textile et du Peigne en Corne ou l’histoire du Pays d’Olmes depuis le moyen-âge

    Créé en 1983 par l’Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne, constituée d’anciens du textile ( ouvriers, cadres, dirigeants ) et de l’enseignement, le musée occupe les bâtiments de l’ancienne usine Dumons, la première usine textile de Lavelanet qui date des années 1800.

    Rassemblant tous les outils, machines, archives (souvent des dons, parfois des acquisitions) nécessaires à sa présentation, les «Amis du Musée» s’investissent pour faire découvrir aux visiteurs toutes les étapes et processus de fabrication du tissu dans l’ambiance et l’atmosphère conservées de la première usine de Lavelanet

    Avec l’espace filage et découverte des fibres, espace teinture, espace filature mécanique, espace tissage du moyen-âge et maison du tisserand …. le visiteur découvre le secret des fibres et le filage de la laine, le miracle des teintures et l’alchimie des couleurs, ou encore la magie du tissage sur des métiers à bras et des métiers mécaniques en état de marche. 

    Espace sur la fabrication des peignes en corne

    Dans cet espace dédié, les étapes de fabrication d’un peigne en corne sont présentées autour du four du biscayeur des presses et autres machines essentielles à la fabrication de ce produit noble aux propriétés indéniables.

    Outre ces nombreuses et minutieuses étapes de fabrication et ses qualités qui sont souvent mises en avant, l’espace, nouvellement aménagé, permet également de comprendre l’importance de cette activité sur le territoire, l’importance de la production et les conditions de travail des ouvriers.

     
     
    Musée du Textile et du Peigne en Corne
    65, rue Jean Canal – 09300 Lavelanet
    05 61 03 89 19
    de 9h à 12h et de 14h à 18h 

    museedutextile@gmail.com
    www.museedutextileariege.fr

  • Esclagne, Le canton de Josefina – 18 décembre

    Esclagne, Le canton de Josefina – 18 décembre

    Théâtre en occitan Sur-titré en français

    le-canton-de-josefina« Au coin du feu chez Joséphine » est une comédie en deux actes. Dans un village des mondes parallèles cohabitent tout en s’ignorant ou en s’opposant, les ruraux anciens et nouveaux, les authentiques et les matérialistes, les consommateurs et les autarciques, les conventionnels et les alternatifs… Evidemment, les sujets de discussion ne manquent pas. Tous les jours des voisins se rencontrent chez Joséphine une grand-mère, on y parle de tout et de rien mais tout finit par se savoir…

    Un petit goûter et le verre de l’amitié, offerts par la mairie, clôtureront cette après-midi récréative.

    Dimanche 18 décembre
    A 15 heures au foyer rural – Participation libre

     

  • Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Lavelanétienne depuis cinq générations, Julie Séguélas Piquemal est une ariégeoise d’origine mais surtout de coeur. Bien connue dans le Pays d’Olmes notamment pour avoir fondé le RCFPO, Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes, dont elle est toujours Présidente d’honneur, Julie, malgré son jeune âge, a déjà bien roulée sa bosse.

    Après avoir été diplômée des Métiers d’Art du bijou et du joyau suite à ses cinq ans de formation (CAP art du bijou et du joyau, BMA art du bijou et du joyau, Mention Complémentaire Sertissage) dans une école de bijouterie-joaillerie-sertissage, Julie a travaillé comme ouvrière dans plusieurs endroits et à enseigné dans les ateliers du Lycée Professionnel Docteur Clément de Pémille à Graulhet dans le Tarn.

    Mais l’envie de créer était plus forte que tout, c’est pourquoi, en 2014 elle revient «au Pays» pour se consacrer à sa passion : la création.

    C’est la passion de la soudure qui l’a menée vers la joaillerie : «j’adorais souder, explique t’elle, et puis le dessin, tout ce qui était dans l’art, avoir un crayon dans les mains. Pouvoir créer des choses et les faire naître ensuite me plaisait beaucoup».

    Sa création c’est la collection GEO. GEO comme Géographie, Géométrie ou Géothermie, une collection en plexiglass strass et argent aux lignes droites et épurées sur laquelle elle travaille depuis deux ans. C’est le temps qu’il a fallut pour apprendre à travailler la matière, la scier, la couper la coller. Depuis six mois il est donc possible de trouver bagues, colliers et boucles d’oreilles de cette belle collection.

    Julie réalise également des bijoux sur mesure pour hommes et femmes, les répare ou leur redonne une seconde vie. 

    Alors quoi de mieux qu’un joli bijou ariégeois pour les fêtes ?

    www.facebook.com/JulieSeguelasPiquemal

    jspcreatrice.com

     

     

  • Lavelanet aux pieds des pistes, une opération séduction auprès des skieurs du Pays d’Olmes

    Lavelanet aux pieds des pistes, une opération séduction auprès des skieurs du Pays d’Olmes

    Samedi dernier, c’est en bas des pistes, mais bien en bas que la station des Monts d’Olmes faisait son show sur la place du marché couvert de Lavelanet. Animations sportives et vertigineuses, chocolats chauds, présentation des forfaits et des clubs de la station ont rythmé « une opération séduction » pour renouer avec les clients de proximité.

    Certes, le manteau blanc n’est pas encore de rigueur sur les stations ariégeoises et la neige n’est attendue que vers Noël …Et pourtant la station des Monts d’Olmes a choisit ce week-end de décembre pour prendre les devants et venir taquiner le skieur de proximité dans sa ville : Une opération tout en hauteur puisqu’il s’agissait, pour ceux qui en ont eu le courage, de tester un tremplin de plus de 17 mètres de haut : le X AirBag ! (Voir les images en vidéo)

    Toute l’équipe de la SAVASEM était sur le pont, venue animer cette après midi de pur plaisir ! Une opération à petit budget car partagée par une vingtaine de partenaires de la station dont la Mairie de Lavelanet, la Communauté de communes et certains commerçants, clubs et associations fidèles de la station.

    Le boss Club des monts d’Olmes était bien sûr de la partie pour faire le show à ski pendant que Perrine Laffont se chauffait en Finlande à Ruka pour une première étape de ski de Bosses.

     

  • L’histoire du textile en Pays d’Olmes avec Sylvette Saboy

    L’histoire du textile en Pays d’Olmes avec Sylvette Saboy

    Sylvette Saboy nous conte l’histoire du textile, une industrie artisanale qui est née à Lavelanet au moyen âge au bord de la rivière  puisque les machine fonctionnaient grâce à la force hydraulique. 

    C’est à partir de la révolution que l’activité textile s’est ouverte vers l’Aude avec des commanditaires de Carcassonne et des manufactures Royale. 

    c’est l’arrivé d’un audois, Jean Pascal Dumons avec un métier mécanique pour faire la filature qui entrainera petit à petit la disparition de la filature au rouet.

    Dans les années 1880, les métiers en bois qui servaient au tissage se sont transformés en métiers en fonte qui permettaient plus de rendement. A cette époque, de la filature à l’apprêt en passant par le tissage, le territoire est un territoire de laine : De la laine des moutons locaux puis de la laine d’importation. La région devint ainsi une région de cardé.

    Avec la guerre de 1914, le territoire voit arriver des espagnols pour remplacer les hommes partis au front, quelques réfugiés belges arriveront dans les années 20.

    C’est la deuxième guerre mondiale qui va arrêter peu à peu l’activité en raison du manque de matière première. Au sortir de la guerre, le Pays d’Olmes va se développer grâce à «l’effiloché», c’est à dire la récupération de tricots et de chiffons qui permettait de fabriquer une «matière première». C’est dans les années 50 que l’effilochage a relancé l’industrie textile. 

    Jusqu’en 1973, le Pays d’Olmes était le premier centre de cardé de France.

    Le choc pétrolier amène un renchérissement des fibres synthétiques et à partir de là une grosse concurrence. Viendront ensuite les gros industriels dont les entreprises Roudière, Michel Thierry et la petite entreprise familiale la Sotap Carol.

    Avec les années 90 commencera le déclin d’une industrie florissante qui laisse un grand souvenir mais qui malheureusement, au vu du peu d’entreprises qui restent sur la place, risque de faire perdre tout le savoir faire d’un territoire.

  • Lavelanet, la station des Monts d’Olmes s’invite au Marché de Noël – 10 décembre

    Lavelanet, la station des Monts d’Olmes s’invite au Marché de Noël – 10 décembre

    Vous êtes très cordialement invité à venir rencontrer la station des Monts d’Olmes, le samedi 10 décembre à partir de 15h00 au Marché de Noël à Lavelanet. 

    Tremplin, air bag, atelier maquillage, DJ vin chaud et chocolat seront au rendez-vous tout au long de cet évènement. 

    Ce sera aussi l’occasion pour rencontrer les acteurs socioprofessionnels de la station :personnel de la station,  skis club, écoles de ski, magasins de location,…

    • 15h00 – 20h00 : animations glisse avec tremplin et airbag
    • 15h00 – 17h00 : les enfants pourront s’essayer à la descente du tremplin en luge
    • 15hOO – 17h00 : Atelier maquillage
    • 17h30 – 20h00 : Démonstration de sauts et et de figures par les skieurs du boss-club 

    Animation musicale avec DJ, vin chaud et chocolat chaud