Catégorie : Territoires

  • Les Dolmens du Mas d’Azil

    Les Dolmens du Mas d’Azil

    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l'Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011
    Dolmen du Cap del Puech Vallée de l’Arize jp.pomies@wanadoo.fr 2011

    Les dolmens européens ont été construits entre la fin du Ve millénaire av. J.-C. et la fin du IIIe millénaire av. J.-C.

    En Ariège, une quinzaine de dolmens ont été recensés. Onze se situent sur le canton du Mas-d’Azil.

    Tous semblables par leur architecture, ils diffèrent de part leur taille et leur implantation. Quasiment tous fouillés, ils ont révélé un nombre important d’ossements humains mais également des matériaux divers qui permettent de les dater (âge du bronze, c’est-à-dire fin de l’époque Néolithique) et qui fournissent des indications précises sur les rites funéraires de cette période.

    Le dolmen du Cap Del Pouech est situé, comme son nom l’indique, sur un lieu élevé. Il est formé de 5 pierres : quatre verticales soutenant une grande dalle. La fouille de ce dolmen a été effectuée par l’Abbé Pouech au milieu du XIXème siècle : il y a retrouvé de nombreux ossements humains.

     Le dolmen de Brillaud est aussi appelé Pierre St Martin. Situé à 564 mètres d’altitude, il est le plus élevé. Sommairement fouillé en 1864 puis, plus récemment, on y a retrouvé 535 dents humaines dont notamment la dentition entière d’un enfant.

     Le dolmen de Couminge était, quant à lui, complètement en ruine. Une équipe de Sapeurs Pompiers de Pamiers, en 1989, a contribué à sa restauration (ils possédaient, en effet, le matériel adéquat pour transporter et soulever ces blocs de pierre) Il est composé de deux pierres verticales supportant une impressionnante dalle dont le poids est estimé à plusieurs tonnes.

    Le dolmen du Peyré à Sabarat possède une dalle latérale méridionale effondrée et une dalle de couverture (3.20 x 2.50 x 0.58 m) toujours soutenue par les deux dalles latérales (longueur totale 2.90 m, hauteur 1.10 m) et par la dalle de chevet.
    Suite à des fouilles il a été découvert des haches polies, des ciseaux, des couteaux polis, des meules, des percuteurs, des burins, des grattoirs. A environ 600 m, a été découverte « la cachette du Peyré » contenant boucles, rouelles, tubes en spirales et des objets en bronze indéterminés.

    Les dolmens de Brillaud, de Couminge et du Cap del Pouech se trouvent sur le parcours de la randonnée: la boucle de la Quère.

    Sources :
    www.tourisme-arize-leze.com
    www.photosariege.com
    www.ariegepyrenees.com

  • La station des Monts d’Olmes ferme ses pistes !

    La station des Monts d’Olmes ferme ses pistes !

     

    montsdolmes

    Après avoir tout fait pour maintenir le domaine ouvert, nous sommes au regret de vous annoncer que la station fermera ce soir en raison des conditions d’enneigement insuffisantes pour vous garantir la pratique du ski en toute sécurité.

    Les activités en pied de pistes sont maintenues :

    –         Jeudi 31, vendredi 1er janvier 2016 de 14 h à 17 h

    –         Jeudi 31 décembre : vin chaud et feu d’artifices à 20h30.

    Nous vous donnons rendez-vous sur les pistes dès les prochaines chutes de neige.

    Nous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année.

    Merci de votre compréhension et de la confiance que vous nous avez témoigné

    Nous vous suggérons d’en profiter pour rendre visite à nos collègues des stations d’Ax 3 domaines et d’Ascou Pailhères qui sont ouvertes.

    La direction et l’ensemble du personnel de la station.

    www.montsdolmes.com

     

  • La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    © http://armieros.blogspot.fr
    © http://armieros.blogspot.fr

    Le gisement de Rancié a probablement suscité de l’intérêt dès les premiers temps de la métallurgie du fer entre le VI e et le V e siècle avant notre ère. A cette période, il ne s’agissait que du simple ramassage du minerai de surface en vertu du primitif droit de cueillette.

    En dehors de Sem le fer a été exploité à Lercoul, Miglos, Larnat, Larcat et Château-Verdun. A Sem nous sommes en présence d’une montagne de minerai entouré de calcaire et encore pas partout qui forme un filon de 600 mètres de haut sur 700 mètres de large. Ce minerai de très bonne qualité est constitué principalement d’une hématite brune et rouge associée à de l’oxyde de manganèse qui permettait d’obtenir des aciers réputés inoxydables.

    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm

    La reconnaissance du droit d’exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisée par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du XI è siècle. Mais ce fut la charte de février 1293 accordée par Roger Bernard Comte de Foix à « l’Université et à chaque habitant de la Vallée de Sos« , qui confirma avec le plus de clarté la garantie de Droits et de Libertés.

    Les mineurs étaient les habitants de Sem, Goulier et Olbier. Les forgerons étaient de Vicdessos et d’Auzat. Pour réduire les conflits incessants entre les mineurs, le règlement de la mine fut modifié par le Comte de Foix en 1414. Les consuls et le représentant du Comté devaient élire quatre jurats chargés de diriger la mine, de contrôler les chantiers et de déterminer la quantité de minerai à extraire et à vendre. En fait ceux sont les maîtres de forge qui avaient pouvoir sur les jurats car peu à peu ils étaient devenus les maîtres de la vallée. Outre leur activité de maître de forge, ils cumulaient les fonctions de notaire, de commerçant et même de banquier. Ce système perdure jusqu’à la Révolution française.

    À partir du XVIIIe siècle, et surtout du XIXe siècle, la découverte de quantité de nouvelles mines, ainsi que l’accélération des communications avec les colonies augmenta la concurrence et la mine de Rancié devint de moins en moins intéressante. La dernière galerie est percée à la fin du xixe siècle, et la mine est définitivement abandonnée en 1929 à la suite d’un effondrement qui fait deux morts. Les travaux qui auraient été nécessaires pour sa mise en sécurité rendaient l’exploitation non rentable.

    La mine fut fermée en 1929

    Le chemin des mineurs de Rancié

    Ce chemin balisé part de Cabre, au niveau l’ancienne trémie en bordure de route. Il monte à Sem et se poursuit jusqu’aux anciennes galeries de Sainte-Barbe et de l’Auriette. Au passage on découvre le carreau de la République (dernière galerie exploitée), l’ancienne poudrière et à Sem la galerie du Becquey. Il peut se compléter par la visite du musée de la mine situé dans la mairie de Sem (normalement ouvert l’après-midi en été). Tout au long de ce parcours des panneaux pédagogiques apportent des connaissances sur l’histoire de l’exploitation de la mine du Rancié.

    Sources :

    http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    http://www.photosariege.com/article-5989934.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mines_de_Rancié
    http://armieros.blogspot.fr/2015/08/une-mines-de-fer-dans-le-vicdessos.html

  • Le Milha du Calhol d’en bas

    Le Milha du Calhol d’en bas

    Un peu d’histoire 

    Le millas en occitan milhàs’, de milh, millet ou maïs, parfois appelé aussi escauton, escaouton, broye, cruchade ou millade, est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. Parent proche de la polenta, faite avec de la semoule de maïs, il était à l’origine, à base de farine de millet, d’où son nom.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Le millas ainsi préparé peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Il peut aussi être préparé comme une sorte de galette ou de crêpe épaisse. Sa fabrication, loin d’être une « spécialité locale » comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs

    Sur la base de la préparation et selon les terroirs, les recettes de millas sont d’un grande variété : nature ou salé et cuit à la graisse, il a évolué vers le sucré et peut constituer une pâtisserie raffinée.

    La consommation du Millas est étroitement liée à la fabrication du confit de porc, d’oie ou de canard, qui se situe à la fin de l’hiver et au début du printemps. Traditionnellement, sa fabrication était réalisée dans les chaudrons ayant servis à la cuisson des confits, en raison de leur dimension. En effet, on ne peut faire du Millas en petite quantité, et un récipient d’une dizaine de litres a la taille idéale, pour ensuite tourner un long moment sans faire de grumeaux.

    Le millas peut être préparé de manières plus élaborées, en ajoutant d’autres ingrédients (lait, œufs, parfums variés), notamment dans les versions « dessert » qui sont aujourd’hui plus pratiquées.

    La recette de Paul :

    • 10 litres d’eau
    • 3 Kg de farine de maïs
    • 2 poignées de farine de blé
    • 10 sachets de sucre vanillé
    • 1 feuille de laurier
    • les écorces d’1 orange
    • graisse de canard (de préférence des confits)
    • sel « a bisto » 1 bonne cuillère à soupe
    • 1 litre de lait (de préférence entier)
    • 2 verres d’eau de vie de prune (1 avant l’étalage, l’autre pour finir de curer le chaudron)

    Pour préparer le millas, il faut un chaudron de cuivre (à défaut, un grand faitout), une « toudeilho », cime de sapin (à défaut, une grande spatule) et une nappe blanche de grosse toile.

    Dans le chaudron, faire bouillir l’eau, le lait, le laurier, les écorces d’orange, saler et verser la farine en saupoudrant et en remuant sans s’arrêter pour éviter la formation de grumeaux.

    Mettre la graisse de canard, le sucre vanillé

    Cuire à feu doux jusqu’à ce que le milha ne colle plus à la cuillère.

    Verser alors le millas sur la nappe farinée en une couche de 2 cm d’épaisseur.

    Le millas se mange lorsqu’il a refroidi, découpé en petits carrés frits à la poêle et sucré.

  • Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos est un château public tenu par les comtes de Carcassonne, puis les comtes de Toulouse et enfin tombe dans le girons des comtes de Foix.

    Il y eu une grande reconstruction à la fin du XIIème siècle. C’est à cette époque que naissent tous les murs façonnés à la chaux. Un bel exemple est la « Tour du Campanal« 

    Au centre de la
    haute vallée de sos

    Sur la voix de communication entre le Comté de Toulouse et le Comté de Pailhas, le château est au centre des habitats de la Haute Vallée. Il domine, il rentre l’impôt, il rend la justice. Sa raison d’être c’est de tenir la Haute Vallée de Sos et de la gérer.

    Grande reconstruction
    au XIVème siècle

    A cette époque là, l’activité métallurgique se développe. On trouve une façon plus facile de fabriquer le métal, on en produit de plus grandes quantités, le prix baisse, la demande augmente. Le Comte de Foix impose une nouvelle taxe sur l’activité métallurgique.

    Le château a été conservé jusqu’au début du XVème siècle, date à laquelle il fut volontairement arasé par les comtes de Foix.

  • Jeux et jouets d’autrefois, nouvelle exposition au Château de Seix pour Noël

    Jeux et jouets d’autrefois, nouvelle exposition au Château de Seix pour Noël

    Jeux et jouets au Chateau de Seix Ariège PyrénéesVous pourrez découvrir au rez-de-chaussée une toute nouvelle exposition bien de saison, consacrée aux jeux et jouets d’autrefois… Ours en peluche et poupées, robots, cheval à bascule, cerceau et bilboquet, toupies, billes, quilles, voiture à pédales, jeux de construction, jeux de société, jeux de cartes, jeux d’adresse, jeux d’action, jeu de l’oie, lotos, dînette, dinky toys… sont ainsi rassemblés grâce à la générosité de collectionneurs ariégeois, sous la houlette de Brigitte Gaston-Lagorre.

    Au 3e étage, vous retrouverez également la grande exposition consacrée au retour du bouquetin dans les Pyrénées ariégeoises.

    Enfin, la boutique du château sera également ouverte pour préparer vos cadeaux de Noël : jouets du chevalier en bois local réalisés par le menuisier Jean-Luc Graux à Contrazy, « Georgette », le couvert design créé par Jean-Louis Orengo fondateur du Pays des Traces à Saint-Lizier, le coin librairie avec notamment les publications des éditions du Pas d’Oiseau : Ardoise et tableau noirLe retour de SapouChâteaux et Forts médiévaux du Couserans (Grand prix du Livre pyrénéen 2015), La bataille des Pyrénées, mais aussi le très beau roman jeunesse de Quitterie Simon Un ours dans la bergerie…

  • Un petit air de Bretagne aux Raisins de Pyrène.

    Un petit air de Bretagne aux Raisins de Pyrène.

    Des huitres de la ferme ostréicole de Cancale et du vin blanc du Domaine Gayla, voilà un excellent moyen de finir la semaine avant les fêtes !

    Du vendredi soir au lundi, vous pourrez vous régaler d’huitres savoureuses et iodées, accompagnées d’un petit verre de vin blanc du Domaine de Gayda, nos voisins de l’Aude, dont les cépages spécialisés sont le Sauvignon et le Viognier.

    Dans la charmante bastide médiévale qu’est Mirepoix, n’hésitez pas à pousser la porte des Raisin de Pyrène, et si vous n’aimez pas les huitres vous pourrez aussi gouter aux planchas de charcuteries et fromages ariégeois.

    huitre maison consulsPour réserver  et s’y rendre :
    Hôtel Maison des Consuls
    Place Maréchal Leclerc 09500 Mirepoix – 05.61.68.81.81

  • Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège

    Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège

    Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège Pyrénées

    L’implantation de l’École laïque en zone rurale montagnarde ne s’est pas faite sans obstacles. Mais au fond que sait-on aujourd’hui de l’école d’hier, de cette école qu’un regard brouillé de nostalgie a tendance à idéaliser ?

    Se souvient-on encore de sa naissance, très lente, dans les territoires reculés marqués par la rudesse du climat et la topographie des lieux ?

    Que sait-on aujourd’hui du combat mené de haute lutte contre la toute-puissance de l’Église qui régnait alors sans partage sur l’éducation ?

    Garde-t-on encore en mémoire le rôle d’ascenseur social qu’a pu jouer cette École, arrachant bien souvent à la misère des enfants prédestinés aux travaux des champs ou aux tâches ménagères ?

    Raconter l’histoire de cette implantation, c’est raconter l’histoire de l’éducation, à travers ses règlements, ses rites mais aussi à travers l’évolution de ses manuels scolaires. C’est faire le portrait de quelques figures marquantes grâce à des témoignages d’élèves et d’instituteurs et d’institutrices inscrits à jamais dans les mémoires de tous ceux qui, fils de paysans, d’employés, de bûcherons, d’ouvriers ou de bourgeois se trouvaient réunis dans un même lieu, l’école.

    L’école que venait visiter, une fois l’an, le photographe pour un grand moment destiné à laisser une trace faite pour durer.

    L’auteure, Brigitte Gaston-Lagorre, fut enseignante en collège et en lycée – en Ariège et ailleurs – avant d’exercer de plus hautes responsabilités au sein du ministère de l’Éducation nationale. Elle est allée enquêter dans les hautes vallées d’Ariège, du côté de Seix, d’Ercé, d’Aulus, de Massat ou de Castillon, à la rencontre de ceux qui ont vécu cette grande mutation, anciens élèves comme anciens enseignants formés pour la plupart à l’École normale de Foix. Cet ouvrage, richement illustré, émaillé de souvenirs émouvants, est le fruit de ce travail.

    Disponible vers le 15 décembre 2015 en librairie 

    Venez rencontrer Brigitte Gaston-Lagorre pour une dédicace :
    – mercredi 16 décembre à partir de 14 h 30 à la librairie Surre, à Foix
    – samedi 19 décembre à partir de 10 h à la librairie La Mousson, à Saint-Girons

    • Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège
      ISBN : 978-2-917971-55-0 – 174 pages, couleur, 27 x 22 – 29 €

      Edition Le Pas d’oiseau
      176, chemin de Lestang, appt 23
      31100 Toulouse
      Site-catalogue : www.lepasdoiseau.fr 

  • Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d'Auzat Ariège Pyrénées

    3 salles d’expositions permanentes sont à votre disposition vous permettant de découvrir l’ensemble du patrimoine de la vallée du Vicdessos. Le musée retrace l’histoire des Hommes et des paysages de la haute Ariège grâce à des expositions, des maquettes, une vidéo, … en s’appuyant sur le patrimoine local.

    Vous pourrez également admirer au Barri une exposition de peintures de l’atelier de peinture auzatois qui expose ses créations. L’exposition sera également visible sur rv en contactant la Maison des Patrimoines au 05 61 02 78 98.

    Dans la boutique du Barri, vous trouverez des idées de cadeaux, des ouvrages sur le patrimoine ariégeois et pyrénéen, des produits du terroir, des produits de nos partenaires marque Parc (PNR Pyrénées Ariégeoises), des souvenirs, de l’artisanat local, …

    Musée payant : 4€ les adultes ; 2.5€ tarif réduit ; gratuit pour les enfants.

    Et mardi 29 décembre à 15h, venez-vous détendre et amenez vos enfants voir le film Panique au village, film d’animation de Vincent Patar (2009) – gratuit (durée 1h16) A partir de 6 ans

    Sinopsis :

    Co-Boy et Indien sont des professionnels de la catastrophe. Dès qu’ils ont un projet, le chaos sort de sa boîte. Cette fois, ils veulent souhaiter un joyeux anniversaire à Cheval.

    Quel cadeau ? Un barbecue à faire soi-même !

    Belle idée, sauf que la commande dérape, et que Co-Boy et Indien se font livrer un milliard de briques ! Ce n’est plus un anniversaire, c’est un tsunami ! La maison de Cheval disparaît sous les briques, écrasée.

    Il faut la reconstruire ! Tu parles d’un anniversaire ! Surtout que des voleurs s’emparent des murs dès qu’ils sont bâtis ! Décidemment, Cheval ne pourra jamais profiter de ce jour spécial pour rejoindre la pouliche qu’il aime…

    Un beau programme pour ces vacances de Noël en famille.

  • « Cent centimètres carrés IV » du 12 dec 2015 au 21 fev 2016

    « Cent centimètres carrés IV » du 12 dec 2015 au 21 fev 2016

    Cent centimètres carrés IV Ariège Pyrénées

    Près de 200 artistes investissent la Galerie du Philosophe avec plus de 2 500 oeuvres !

    La variété des médiums est à elle seule étonnante : peintures, gravures, dessins, photos, reliefs, micro-installations… Toutes les tendances contemporaines et modernes sont représentées, de l’abstraction au street art en passant par les arts singuliers, l’art brut, l’arte povera, le minimalisme, le néo-cubisme, post-symbolisme, le néo- expressionnisme…

    Cette année, cette exposition aura lieu simultanément à Sarlat-la-Canéda en Dordogne du 18 Décembre 2015 au 3 janvier 2016 à L’Ancien Evêché pour l’exposition des Hivernales.

    Comme pour les précédentes éditions, l’objectif général de cette exposition est de mettre en avant la créativité, l’originalité et la qualité artistique, en jouant avec la contrainte unique du format : un carré de 10 centimètres de côtéOn ne pouvait donc espérer panorama plus vaste des arts plastiques actuels, de belles surprises en perspective.

    Vernissage le 12 décembre à 18 h

    Du 12 décembre 2015 au 21 février 2016, 14 h 00 à 18 h 00 sauf Lundi.
    Galerie du Philosophe / Place de l’Europe / 09130 Carla-Bayle / 05 67 44 18 01

  • Jean-Claude Montané, Andorran mais profondément ariégeois

    Jean-Claude Montané, Andorran mais profondément ariégeois

    Andorran d’origine, Jean-Claude Montané fait toutes ses études en France et notamment à Toulouse. Mais L’Ariège ne lui est pas étrangère, puisqu’il passe de nombreuses vacances au camping de la Vernière du coté d’Auzat et travaille plusieurs années dans la station service de son oncle à la Bastide de Sérou.

    C’est la neige qui me fait vivre

    Jean-Claude Montané a commencé sa carrière comme professeur d’éducation Physique au lycée français d’Andorre. Il a ensuite travaillé pendant quatre ans pour la Fédération andorrane de ski et c’est là qu’il décide de faire un break et reprend ses études pour se spécialiser dans la montagne et le tourisme. Il entreprend donc un brevet de direction d’entreprise ainsi que des formations liées au ski, pisteur, moniteur, traceur…

    Les Monts d’Olmes, un coup de coeur

    Directeur de la station de ski andorrane d’Arcalis durant 20 ans, Jean-Claude Montané revient aujourd’hui à ses premières amoures, puisque la station des Mont d’Olmes est la première station française où il a skié lorsqu’il faisait ses études au collège à Toulouse.

    A peine avait il pris ses fonctions que le nouveau directeur avait déjà été « gouter » la neige. « Je suis déjà monté faire de la randonnée, j’ai fais une piste. On prend toujours autant de plaisir à skier aux Monts d’Olmes« . conclut il avec le sourire.

    [notice]La station des Monts d’Olmes ouvrira partiellement pour le week-end du 12 – 13 décembre (Sous réserve de conditions météo favorables)
    Cela devrait permettre une reprise en douceur pour les skieurs… histoire de se remettre en jambes tout doucement !!!
    L’ouverture définitive est fixée au samedi 19 décembre.
    www.montsdolmes.com[/notice]

     

  • Marc Vallvé éleveur et transformateur de lait de brebis

    Marc Vallvé éleveur et transformateur de lait de brebis

    Au lieu-dit «Rabot», à l’entrée des gorges de Péreille, sur la commune de Roquefixade, Marc Vallvé élève depuis plusieurs années des brebis laitières de race Basco-Béarnaise. Rencontre avec un éleveur passionné.

    Tomme des Pyrénées, brousse, yaourts, le tout au lait cru, la totalité du lait est réservée à la transformation fromagère.

    « Dans le secteur il n’y a pas de collecte de lait, donc lorsque je me suis installé je suis allé naturellement vers une transformation totale de la production »

    Un avantage selon Marc car cela permet de mieux valoriser et de mieux maitriser le produit.

    La brebis basco-béarnaise

    Le choix de la race basco-béarnaise coulait de source, c’est d’abord une des trois races laitières des Pyrénées, donc bien adapté au territoire. Si elle est moins productive que la lacaune, cela est compensé par le fait qu’elle se nourrit quasiment toute l’année d’herbe. C’est également un choix personnel, une affinité avec cette race si particulière au nez busqué et aux poils longs.

    En 2015 Marc compte atteindre une production de 3 tonnes de fromages. En comparaison, explique t’il un industriel produit 500 tonnes par an. Mais Marc ne veut pas dépasser 5 tonnes. Au delà dit-il on ne maitrise plus la production et l’on risque de faire un produit dénaturé.

    Si sa principale production est la tomme des Pyrénées, il élabore aussi, en petite quantité, quelques yaourts et de la brousse qu’il réserve à ses fidèles clients de Lavelanet

    Circuit courts

    Sa production est essentiellement écoulée sur le marché de Lavelanet ainsi que dans les épiceries fines, les fromageries, les restaurants, dans un rayon de 80km autour de la ferme.

    « Ma volonté c’est de travailler avec le territoire et de faire découvrir ce que l’on peut produire dans notre Pays des Pyrénées Cathares » 

     

    fromages-300x200Marc VALLVE
    Rabot – 09300 Roquefixade
    Tél : 05 61 64 66 07 – 06 77 62 59 39
    marc.vallve@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares