Catégorie : Territoires

  • Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Au bord du lac, les participants ont pu admirer la table installée au bord de l’eau et bénéficier d’une lecture de paysage « en live » avec Isabelle Corbières, géologue à Géopyrène.

    Onze autres tables ont été installées sur les communes de Camon, Le Peyrat, Roumengoux, Mirepoix, Dun, Roquefixade, Leychert, Lavelanet et Montségur le long des sentiers de randonnée assez bien fréquentés. Les contenus ont été élaborés avec des spécialistes : Alain Mangin CNRS Moulis, Isabelle Corbières, l’Association Des Naturalistes de l’Ariège et Enrico Cangini d’Artemisia.

    Il s’agit bien de ne pas faire qu’énumérer les sommets mais bien de donner une explication aux différentes formes de relief qu’on a sous les yeux…

    Les participants ont ensuite rejoint le hameau de Luga où était installée l’exposition Paysages agri-culturels.

    Ce sont 20 panneaux conçus entre les filières courtes et le pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares sur cette thématique de l’homme qui fait les paysages. D’où ce nom inventé de paysages « agri-culturels » et ce mélange d’images de paysages, de textes évoquant l’histoire ou les pratiques d’aujourd’hui, de réalisations artistiques comme les peintures renvoyant au thème de l’agriculture (bœuf, berger…), de documents d’archives (anciens plans et anciens noms renvoyant aux pratiques agricoles).

    Après le mot de bienvenue du maire Pierre Terpant, Simone Verdier qui représentait le président de la communauté de communes du pays de Mirepoix a souligné le nombre et la diversité des actions mises en place autour des circuits courts depuis 5 ans. Des actions de communication ont vu le jour comme le guide des producteurs, le jeu des 7 familles mais aussi une forte mise en avant des producteurs locaux avec notamment un stand dédié lors des événements du territoire (Fête de la noisette, Fête de la Gastronomie…).

    Des dossiers de fond sont traités comme la cuisine centrale de Laroque d’Olmes pour toujours rapprocher plus le producteur du consommateur. Trois producteurs ont explicité leur travail : Jean-Marc Pirlot des Viviers cathares, la pisciculture sur le lac de Montbel qui est passé d’un marché national à un resserrement sur des filières de proximité; Solange Fontaneau maraichère à Dreuilhe qui a choisi une culture en biodynamie et enfin David Eychenne, paysan à Montbel qui souligne l’importance des actions de sensibilisation menées.

    Patrick Laffont maire de Laroque d’Olmes a affirmé la nécessité pour les habitants, et notamment les plus jeunes, de manger des produits cultivés ou élevés à proximité de chez eux. Gérald Sgobbo a mis l’accent sur les actions du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares et la convergence entre les paysages comme patrimoines et la nécessité que les agriculteurs les fassent vivre par leur travail. Nicole Quillien, conseillère départementale a mis en avant le travail de chacun pour que les projets soient mis en oeuvre et aboutissent.

    Comme de bien entendu, l’apéritif était constitué de produits locaux et tout le monde s’est loué de la qualité de mets.

    Il faut souligner que ces projets ont bénéficié d’un fort taux de financement par l’Etat, le Conseil régional, le Conseil départemental et bien entendu l’Europe. En ces derniers jours du joli mois de l’Europe…

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • La Caravane du Desman, des animations gratuites pour découvrir le Desman des Pyrénées – 3 au 7 juin

    La Caravane du Desman, des animations gratuites pour découvrir le Desman des Pyrénées – 3 au 7 juin

    la caravane du desman Ariège Pyrénées

    Du mercredi 3 au dimanche 7 juin 2015, la Caravane du Desman s’installe sur la Communauté de communes du Canton d’Oust pour lever un peu le voile sur celui qu’on surnomme le Rat Trompette.

    Pour mieux connaître ce mystérieux petit mammifère emblématique des Pyrénées participez aux expositions, aux sorties terrain sur l’eau, au bord de l’eau, la nuit, et même sous terre, aux inventaires participatifs, aux soirées contes, aux projections cinématographiques, aux apéros conviviaux, à la soirée trappeur et traqueur, il y en a pour tous les goûts !

    La Caravane du Desman c’est une vraie roulotte, tirée par un cheval Castillonnais, qui vient à votre rencontre et autour de laquelle vous pourrez échanger avec un animateur : jeux, documentation, vidéos sur la nature des bords de ruisseaux.

    Cette caravane sera également le lieu de collecte de tous vos témoignages, observations et de vos créations sur le Desman des Pyrénées !

     Retrouvez la caravane du Desman sur le parcours suivant :

    – Samedi 30 mai : Marché de Saint-Girons 9h à 13h

    – Mercredi 3 juin : Seix 9h-19h (place de l’Allée)

    – Jeudi 4 juin : départ 9h de Seix (place de l’Allée) arrivée 11h à Soueix (place de la halle)

    – Vendredi 5 juin : départ 9h de Soueix (place de la halle) arrivée 15h à Ustou (Le Trein d’Ustou)

    – Samedi 6 juin : départ 9h d’Ustou arrivée 15h à Soueix  

    – Dimanche 7 juin : départ 9h de Soueix arrivée 10h au marché de Seix

    Gratuites, ces animations sont ouvertes à tous et sont organisées par le Life + Desman, le réseau Education Pyrénées Vivantes, le CEN Midi-Pyrénées, le PNR des Pyrénées Ariégeoises et l’ANA-CPIE de l’Ariège.

    Renseignements et inscription
    Office de Tourisme du Haut-Couserans
    05 61 96 00 01
    Suivez le programme LIFE+ Desman sur Facebook : www.facebook.com/desmanlife

  • Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Mais qui sont vraiment les Cathares ?

    Les cathares sont, tout d’abord, des chrétiens. Mais des chrétiens taraudés par une question fondamentale. « Si Dieu est tout puissant, comme il est écrit dans la Bible, pourquoi y a t’il le mal sur terre ?« 

    Leur réponse est que Dieu est tout puissant dans le ciel mais pas sur terre. Le monde matériel dans lequel nous vivons ainsi que notre corps de chair a été créé par le Diable. Notre âme, immortelle, a elle été créée par Dieu.

    Le jour de notre mort soit notre âme est jugée parfaite et elle quittera ce monde pour atteindre le Paradis, soit notre vie n’a pas été exemplaire et il faut refaire un passage, dans cette grande prison matérielle qu’est le corps, jusqu’à ce que notre vie humaine soit exemplaire.

    Comme dans toutes les prisons, il y’a des cellules, sauf que celles-ci sont individuelles. Ce sont nos corps

    Les cathares pensaient en quelque sorte à des principes de « réincarnations »

    Prochain épisode : le Castrum et la vie cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    A l’origine cette foire est centenaire elle s’appelait la foire de Prades et Montaillou. Elle a été un véritable succès dans le passé, mais cette foire avait disparu totalement depuis quelques années.

    La mairie, le Maire Jean Clergue, accompagné de Patrica Ducourneau et une équipe de Bénévoles a, malgré la météo, réussi son pari de relancer cette foire de  » La Pentecôte ».

    1500 visiteurs et 300 convives au repas de midi

    «Heureusement que le temps n’était pas de la partie», nous annonce Jean Clergue, «sinon nous aurions été débordé !»

    Un maire satisfait par cette réussite et surtout pour avoir permis une mobilisation de tous, communes voisines, bénévoles, jeunes et moins jeunes du Pays de Sault, qui ont oeuvré dans l’organisation des nombreuses activités « rurales » : les vieilles charrues, les vieilles bagnoles, les animaux, les chevaux et les balades à Poney, les nombreux stands de dégustation où l’on pouvait acheter des produits régionaux.

    Et sans oublier les « Gais Rimontais », la bandas traditionnelle qui a su donner le ton et l’ambiance nécessaire à toute foire rurale  de Pays !

    Les organisateurs, comme il se doit, nous attendent déjà pour la prochaine édition !

     

     

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Sur les routes de l’Ariège, Montaillou

    Montaillou, en occitan Montalhon, doit sa notoriété à Emmanuel Le Roy Ladurie qui lui a consacré un livre : Montaillou village occitan, en étudiant les livres de l’inquisition.

    Le village est situé à côté de Montséguret à 1200 m d’altitude, et contrôlait le chemin reliant le Pays de Sault au Sabarthès, par les cols des sept frères et de Marmare, mais aussi celui reliant le Pays d’Olmes au Donnezan, par Comus et les cols de Balaguès et de Pailhères.

    Le Pays d’Alion échut au début du XIe siècle, à la branche cadette des comtes de Carcassonne.

    En 1132, Guilhem d’Alion, marié à Braidimenda de Foix est alors vicomte de Sault. Dans la seconde moitié du XIIe siècle Aton d’Alion reçut en héritage le Pays de Sault et donna naissance à la famille Niort devenue célèbre lors de la croisade contre les « Albigeois ».

    En 1209, les d’Alion furent dépossédés de leurs biens, pour désobéissance, et ce furent les Comtes de Foix qui se chargèrent des territoires de Prades et Montaillou.

    Cela pouvait expliquer en partie la soumission « diplomatique » de Bernard d’Alion au chef des Croisés, Simon de Montfort. La position prise par Bernard d’Alion était à l’opposé de celle des comtes de Foix, qui eux, combattirent les croisés jusqu’en 1229. Il faut cependant noter que Bernard d’Alion malgré sa soumission fut un allié actif du catharisme en hébergeant, par exemple dans les années 1230, l’évêque cathare du toulousain, Guilhabert de Castres.

    Bernard d’Alion et Arnaud d’Usson, en tant que sympathisants, accueillirent sur leurs terres, des cathares persécutés et aidèrent de diverses manières les résistants au roi de France et à l’église catholique, qu’étaient les principaux chefs religieux cathares installés à Montségur.

    Après Montségur, de nombreux hérétiques trouvèrent dans les forêts du pays d’Alion, un abri sur contre le tribunal inquisitorial.

    En 1309, Geoffroy d’Ablis, inquisiteur de Carcassonne, mena la 1ère rafle inquisitoriale le jour de la fête de l’Assomption. L’ensemble de la population fut faite prisonnière, déportée et emprisonnée au mur de Carcassonne. Les registres racontent que des corps furent déterrés, attachés à des chevaux puis traînés. Les restes furent ensuite brûles.

    www.montaillou.fr

    lescathares.free.fr

  • Montségur et catharisme : le château

    Montségur et catharisme : le château

    Lorsque l’on se rend au château de Montségur et que l’on franchi la porte, on a tendance à se dire, finalement, Montségur c’est vide. Et c’est vrai que ce château « des vainqueurs » (voir épisode 3 : Montségur et catharisme : le castrum) il ne reste qu’une coquille vide.

    A l’intérieur de ce château se développait tout un réseau de corps de bâtiments, des logis, des passages, une écurie et même probablement une chapelle.

    Il y avait également un étage,(on voit encore aujourd’hui les niveaux de plancher) desservi par des escaliers, où était établie la garnison.

    Les toitures des bâtiments étaient conçues pour amener l’eau vers l’intérieur de la cour. Un impluvium comme disaient les romains qui avaient en fait inventé le premier récupérateur d’eau.

    Le château était dominé par une tour, le Donjon, qui était à l’époque deux fois plus haut que ce qu’il en reste aujourd’hui. Il comprenait un étage ainsi qu’une terrasse supérieure couverte.

    Le Château de Montségur, un phare sur un pic

    L’ouverture du donjon donnant sur la cour intérieure que l’on peut prendre pour une fenêtre, était en en fait une porte. on y accédait par le chemin de ronde. Les trois trous carrés juste en dessous servaient à recueillir trois solives qui dépassaient d’environ deux mètres et sur lesquelles on appuyait un plancher qui servait de balcon.

    Si tous ces bâtiments ont aujourd’hui disparu c’est que la plupart étaient en bois.

    Prochain épisode : le spiritualité cathare

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Depuis les années 70, date de la création du Domaine, 650 poulains étaient nés. Et bien a ce jour c’est 660 puisque 10 nouveaux petit mérens ont vu le jour il y a quelques mois, 8 mâles et deux femelles (on dirait que la parité n’existe pas dans la nature).

    Et ces petites merveilles font la joie de Xavier, Simone et Lauriane. Surtout que dans le lot, il y a de la graine d’étalon. Son petit nom est Filaos.

    « Il est magnifique, le jour de la naissance on l’a noté à garder » nous raconte Xavier

    1 mètre 02, des aplombs parfaits, parfaitement droits, un poitrail bien large […] En plus il est élégant, il a une encolure assez longue et une belle attache de tête et en plus il a un bon caractère !

    Voilà donc ce qu’il faut pour être un parfait étalon, de la race de mérens s’entend !

    La reproduction est un vrai casse-tête, car il faut éviter à tout prix la consanguinité, impossible de faire se reproduire un étalon avec sa fille, sa nièce, … il faut donc s’entendre avec d’autres éleveurs. Surtout que la race des mérens est en déclin depuis plusieurs années.

    A la fin du XIX ème siècle, la race manque disparaître en raison de croisements incontrôlés, Au début des années 1970, il ne reste plus qu’une quarantaine de chevaux Mérens inscrits dans le stud-book de la race.

    « On est monté à 1200 spécimens dans les années 2000 et là, on est en train de redescendre de manière grave » explique Xavier.

    En plus d’une passion, l’élevage et la reproduction des mérens est réellement un travail primordial.

    Voir notre article Domaine de Sié, au bonheur des mérens

     

    Xavier PAQUIN, Simone VERDIER et Lauriane ROUSTAIN
    Centre d’élevage du Cheval de Mérens – Domaine de Sié – 09500 Mirepoix
    05 61 68 85 28 / siemerens@orange.fr

    http://www.sie-merens.com

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Montaigut-Plantaurel Ariège Pyrénées

    Montégut (castrum de Monte Acuto) rentre dans l’histoire en 1170 quand les seigneurs Guillaume Athon de Durban, Sicard de Laurac et Ramonat d’Auterive donnent au comte de Foix Roger-Bernard le terrain sur lequel le château est construit ainsi que les forteresses .

    La « Chanson de la Croisade » mentionne le troubadour Peire de Durban (il aurait possédé le château de Montégut)

    Lors de la délimitation du comté de Foix, en 1272, d’avec le comté de Toulouse, Montégut est englobé dans les possessions de Roger-Bernard III, comté de Foix.

    En 1454, le château appartenait à la famille d’Orbessan, puis passa à une branche cadette des Rochechouart (de Faudoas de Barbazan). Il fut démoli vers 1625 sur ordre de Richelieu.

    En 1517, la baronnie de Montegut appartient à la famille Rochechouart-Faudoas qui habite le château jusqu’au XVIIIéme siècle avant d’aller s’installer au château de La Hille

    Durant la seconde guerre mondiale, le Secours Suisse installa une « colonie » d’enfants juifs au château de La Hille* qui fut grandement aidée par la population locale.

    A l’initiative de Jean-Louis Vigneau, un CAT voit le jour sur la commune, ainsi que la coopérative des Vignerons de l’Ariège (concrétisation de la renaissance de la culture et de la production de la vigne en Ariège).

    La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

    +d’infos sur : www.histariege.com/montegut

    *En savoir + sur les enfants du château de la Hille :
    www.ariege.com
    Vous êtes venus me chercher 

     

  • Première naissance de bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises

    Première naissance de bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises

    Le tout premier cabri de bouquetin est né dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Il a été observé le 12 mai au matin par les techniciens en charge du suivi des animaux.

    Ce cabri est le premier bouquetin né dans les Pyrénées Ariégeoises depuis 100 ans au moins !

    C’est une femelle de 9 ans, issue des populations transplantées du centre de l’Espagne depuis l’été dernier, qui a inauguré les naissances.

    L’observation de plusieurs femelles gestantes permet d’envisager l’arrivée d‘autres cabris dans les semaines à venir. Un suivi intensif de ces femelles est mis en place afin de s’assurer du succès des mises bas.

    Depuis le premier lâcher l’été dernier, l’Ariège a accueilli 32 spécimens, dont trois sont morts depuis. D’autres ont été relâchés dans les Hautes-Pyrénées par le Parc national des Pyrénées. Tous semblent bien s’acclimater, ce qui laisse présager des reproductions à venir.

    Cette naissance augure bien des suites du programme de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées.

    Contacts Bouquetin ibérique :
    Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises
    Yannick Barascud & Jordi Estèbe
    05.61.02.71.69 / 07.89.29.12.59 – suivibouquetin@parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    L’exploitation de 128 hectares se trouve en zone de montagne dans les premiers contreforts des Pyrénées. Une région de coteaux et de collines qui bénéficie du climat sec et très ensoleillé de l’Est du département.

    Sur ces 128 hectares, 100 sont réservés au troupeaux et 20 à la culture des céréales, pour les besoins du troupeau, ainsi que du soja pour la vente.

    L’exploitation est menée depuis quatre générations de manière familiale. L’arrière grand-père d’Alain s’est installé au début du siècle dernier, puis son grand-père, son père, et enfin Alain qui est arrivé en 1970. Il s’est installée comme chef d’exploitation en 1981 avec sa femme Dominique. L’exploitation est en bio depuis 2012.

    Les productions de la ferme sont en premier lieu des bovins viande de race Limousine, élevés dans les collines de Mars à Novembre et en stabulation libre les mois d’hiver. Une partie des animaux adultes est engraissée pour la vente directe locale de viande en caissettes. Quelques veaux sont également commercialisés par le même circuit.

    Christophe est arrivé il y a deux ans. Dans le milieu agricole depuis l’âge de 15 ans, il cherchait à reprendre un élevage, la rencontre avec Alain et Dominique a été déterminante. Travaillant dans la même philosophie de circuit court de qualité et de valorisation des produits, Christophe à mis en place un atelier de veaux sous la mère.

    L’installation de Christophe sera définitive en janvier 2016.

    Alain et Dominique BABY – Christophe Conein
    Gouiric – 09600 Dun
    Tél : 05 61 68 65 62 – 06 67 43 74 54
    alain.domi.baby@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr