Catégorie : Pamiers Basse-Ariège

  • Mazères, Bastide du XIIIème siècle.

    Mazères, Bastide du XIIIème siècle.

    Mazères, Bastide de XIIIème siècle Ariège Pyrénées

    Les bastide ont été créées au Moyen Âge, dans l’objectif de constituer de nouveaux foyers de population et de développer foires et marchés.

    Nombreuses dans le Sud-Ouest de la France, elles étaient le plus souvent fondées sur initiative seigneuriale, royale ou ecclésiastique (parfois conjointement). Des privilèges fiscaux y étaient généralement octroyés aux personnes qui acceptaient de peupler les bastides nouvellement construites.

    La Bastide de Mazères

    Vraisemblablement d’origine gallo-romaine, MAZÈRES proviendrait du mot latin  » màcerîa  » signifiant : « mur de clôture » (en pierre sèche) « muraille » « masure »

    Site néolithique, romain puis mérovingien, c’est en 1253 que l’abbé du monastère de Boulbonne et le Comte de Foix signent une charte de paréage qui va déterminer la naissance du Mazères actuel, sur la rive gauche de l’Hers.

    La Bastide connaît alors une période faste où se construisent de beaux édifices civils, religieux ou militaires. Le plus célèbre des Comtes de Foix, le flamboyant Gaston Fébus, y élève son château et fait de Mazères sa ville préférée, une ville qui reçoit désormais seigneurs, princes et rois.

    La Bastide fût complètement détruite par les casaques noires protestantes en 1597, Mazères devint alors, de la fin du xvie siècle au milieu du XVIIe siècle, une très forte citadelle protestante. Les catholiques reprennent le pouvoir en avril 1680. Les protestants quittent peu à peu leurs terres et avec l’influence des Dominicains et la création du grand séminaire en 1876, Mazères devient un bastion du cléricalisme.

    Son économie fut dominée par l’agriculture et en particulier pendant deux siècles, par la culture du pastel (en 1462, 20 tonnes de coques sont produites à Mazères).

    Les guerres de religions ont entraîné la disparition de presque tous les monuments prestigieux, militaires ou civils mais il reste néanmoins l’Hôtel d’Ardouin, construit en 1580 par Pierre Garrigues, un riche marchand pastelier

    Le Musée d’Ardouin

    musées d'ardouinAu cœur de la bastide et en bordure de l’Hers, l’hôtel d’Ardouin est classé Monument Historique depuis 1955.

    Aujourd’hui musée, vous pouvez découvrir sur quatre niveaux,  l’histoire de Mazères, des Mérovingiens au début du XXème siècle.

    A travers les différentes salles du musé partez à la rencontre des barbares en Gaule du Sud (exposition présentant les objets issus des fouilles de la nécropole de Bénazet), de l’Abbaye de Boulbonne et de la Création de la bastide, de quelques grands personnages ayant séjourné dans la bastide (Gaston III comte de Foix, le roi de France Charles VI, le duc de Touraine, Jeanne d’Albret Reine de Navarre Comtesse de Foix..), d’une exposition d’armes médiévales…

    Le Domaine des Oiseaux et son musée

    Halte incontournable aux portes de la bastide, le parc environnemental ornithologique vous offre l’occasion de découvrir en toutes saisons et dans un espace de totale liberté, une faune exceptionnelle en quantité et en diversité, ainsi que de nombreux animaux terrestres fréquentant les milieux humides.domaine-oiseau

    fbfbhfcxh

    fghdfhdxh

    ,ktrslqjsù<kr<w

    dsfsq<f<s

    fs<f<sfsd<fwhfgxhfgxh

    Pour en savoir plus sur Mazères : www.ville-mazeres.fr

    [callout]Les bastides de l’Ariège : Bastide-du-Salat – Bastide de Bousignac – Besplas – La bastide de Lordat – La bastide de Serou – La bastide sur l’Hers – Campagne sur l’Arize – Mazères – Mirepoix – Montfloquier -Montjoie en Couserans – Rimont – Roquefixade – Tarascon sur Ariège – Villeneuve d’Olmes – Villeneuve du Bosc – Villeneuve du Paréage[/callout]

  • Chanson Francophone avec Klô Pelgag – 28 janv Pamiers

    Chanson Francophone avec Klô Pelgag – 28 janv Pamiers

    Chanson Francophone avec Klô Pelgag Ariège PyrénéesEn collaboration avec le  » Câline de Bine Band  » et Mathieu Pelgag.

    Pour les amoureux de chanson française, de musique nouvelle, de poésie et de folie douce, un spectacle à ne manquer sous aucun prétexte ! Avec Chloé Pelletier-Gagnon (voix, piano, guitare), Charles Duquette (batterie, exotisme, chocolat), Fany Fresard (violon) Lana Tomlin (alto) Elyzabeth Burrowes (violoncelle) Philippe Leduc (contrebasse).

    mercredi 28 janvier 20h45, Salle du Jeu du Mail Pamiers

    Tarifs : 15€, 10€ réduits sur justificatif (demandeurs d’emploi, RSA, -26 ans, groupe 10 personnes et+). Réservation auprès du Service des Affaires Culturelles : 05 61 60 93 60. culture@ville-pamiers.fr

    Site officiel : klopelgag.com

  • Découvrez  la Grèce  en Pays de Pamiers  – 24 et 31 janv

    Découvrez la Grèce en Pays de Pamiers – 24 et 31 janv

    Découvrez  la Grèce  en Pays de Pamiers  Ariège PyrénéesCommençons notre humble périple à travers la Grèce en empruntant l’un des plus fondamentaux labyrinthes mythiques de notre civilisation.

    Samedi 24 : 10h, Médiathèque, Pamiers 

    Petit déjeuner littéraire. Rencontre et dédicaces autour de café et viennoiseries avec Jean-Pierre Temple (historien et romancier)

    Il nous fera l’honneur de nous présenter son nouveau roman-thèse paru en janvier 2014 aux éditions Acala,  » La confession du Minotaure « , l’occasion d’apprendre, sur un ton humoristique qui n’enlève rien au sérieux de l’analyse, la mythologie de la propre bouche du Minotaure ! Gratuit. Contact : 05 34 01 38 90.

    Samedi 24 : 17h30 Médiathèque, Pamiers

    Danses Grecques. Le groupe de danses et de théâtre du Club des Aînés de Pamiers vous emmènera sur une petite île grecque, dans un  » kaféneio « , microcosme du quotidien des pêcheurs, et  » assaisonnera  » de clichés tendres mais incontournables quelques danses traditionnelles.  Gratuit  Contact : 05 61 68 00 51

    Mercredi 31 : 10h, Médiathèque, Escosse 

    Démo culinaire avec Athéna et Andréas. Pas d’effort sans réconfort ! Partons à la rencontre de l’art culinaire grec qui, s’il ne vous rend pas immortels, vous fera toutefois vivre très longtemps ! Venez assister à la préparation de quelques mets qui faisaient déjà partie du menu de Zeus. Un  » goûté, adopté !  » assuré… Gratuit. Contact : 05 34 01 79 06.

    Mercredi 31 21h, Médiathèque, Saint-Jean du Falga

    Concert Rébétiko  » Le blues du Pyrée  » avec Nikolas Syros, et le conférencier Jean-François Schved, vous pénétrerez ces fameux  » tékés  » où les  » rébètes  » (sorte de rebelles) jouaient cette forme ancienne de musique populaire, qui revient à la mode dans le contexte de la crise que traverse la Grèce. Traduction des chansons assurée !   Gratuit. Contact : 05 61 69 63 49.

  • Soirée Cabaret –  24 janv Pamiers

    Soirée Cabaret – 24 janv Pamiers

    Soirée Cabaret  Ariège Pyrénées1ère partie : « Kit de survie pour voyageur égaré » par Les2moiZelles

    Chanson réaliste et fantaisiste, la chanson française dans tous ses états ! Laissez-vous prendre en stop par Les 2moiZelles. Calez-vous tranquillement sur le siège arrière, mais n’oubliez pas votre ceinture de sécurité : attention elles n’en sont pas à leur premier accident scénique… En combinaison de dentelles, ces deux pilotes des mots ont un sacré « pet au casque »!

    2ème partie : « Il n’y a que Maillan qui m’aille » par La Cie de la Dame.

    Avec Corinne Mariotto (comédienne, chanteuse), Fréderic Scharodoff (piano), mise en scène Hélène Sarrazin. Véritable partie du patrimoine comique, Jacqueline Maillan fut dès les années 1960 l’une des grandes vedettes du théâtre de boulevard. Au travers de textes courts, de sketches et de chansons de son répertoire, Corinne Mariotto et son pianiste font revivre l’esprit libre et malicieux de ce personnage exubérant qui avait dit : « Dans un théâtre, les seuls trucs que je n’ai pas réussi à faire rire, ce sont les fauteuils ».

    Samedi 24 janvier
    Salle du Jeu du Mail – Pamiers

    Tarifs (apéritif+repas+spectacle) : 22€ /18€, 10€ enfant -12ans.
    Billetterie uniquement en prévente (pas de billets le soir du spectacle) jusqu’au 21 janvier à l’Office de Tourisme.
    Organisé par l’AFTHA. Contact : 05 61 69 64 32 aftha-09@orange.fr www.aftha.wordpress.com

  • Et l’art numérique ça va ? – 23 janv/20 fév Pamiers

    Et l’art numérique ça va ? – 23 janv/20 fév Pamiers

    Et l'art numérique ça va ? Ariège PyrénéesDes œuvres dans lesquelles nous pouvons nous immerger, et nous questionner sur le meilleur et le pire des mondes. Nous utilisons tous des  » objets numériques « , et nous sommes tous captés, inclus dans des bases de données.

    Quoi de plus naturel que les artistes se saisissent de ces techniques pour expérimenter, essayer et questionner.

    Ouvert du lundi au vendredi de 13h à 17h30 (en dehors de ces horaires réservation possible pour scolaires entre 10h et 17h30).
    Vernissage le 23 à 18h30. Gratuit.
    Contact : 06 40 42 19 67. www.milletiroirs.org

    Du 23 janvier au 20 février
    Salle J. Espalioux. Rue Jules Amouroux
    Pamiers

     

  • Land’Art dans la ville -10 et 11 janv Pamiers

    Land’Art dans la ville -10 et 11 janv Pamiers

    Land'Art dans la ville Ariège PyrénéesKoba Royer et la ville de Pamiers invitent les habitants, à poser un nouveau regard sur le paysage urbain, en créant à partir de matériaux naturels et en jouant sur les formes et les couleurs qui vous entourent. Une invitation pour un moment d’échange autour du Land Art avec ces rendez-vous à chaque saison, sur un week-end :

    Une signalétique originale sera mise en place pour : inviter les habitants à circuler d’un endroit à l’autre, réveiller leur curiosité, les inviter à embellir leur cité et découvrir le Patrimoine Appaméen.

    Ce projet, créateur de lien social, est l’occasion d’une belle collaboration entre une artiste appaméenne, les habitants et plusieurs services de la ville : Espaces verts, Services enfances Jeunesse, Médiathèque, Pôle Tranquillité Publique, Prévention Médiation, OCDE, Services Techniques.

    Land ‘art, art contemporain :

    Le land art est une tendance de l’art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierre, sable, rocher, feuille, etc.), les personnes participantes, déplacent, transportent, accumulent, empilent, tracent, plantent, ordonnent…. Le plus souvent, les œuvres sont à l’extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l’érosion naturelle, il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos, pour ceux qui ont la possibilité de le faire. Elles ne sont pas nécessaires dans la démarche mais permettent de conserver des traces. Elles peuvent être aussi un travail à part entière qui, du coup devient une seconde création, ces traces-là peuvent réunir le travail d’une année. Jouer avec la nature en ville avec ce que les gens disposent autour d’eux. (Koba Royer)

    • une équipe d’animateurs s’est déjà formée autour de Koba Royer, pour une présence dynamique sur chaque lieu d’intervention.
    • une équipe de photographes sera présente pour  « immortaliser » cet art si éphémère, dans l’optique d’une exposition au moment du temps fort prévu à l’automne 2015.

    Land ‘art, acte créatif :

    • Ne pas détruire mais récupérer des éléments qui trainent, meurent dans des coins, des éléments qui nous sont familiers, de nos jardins, de la rue que nous voyons tous les jours et qui peuvent être utilisés pour construire des œuvres d’art éphémères, réunissent toutes les générations dans un élan de création. Il faut juste vouloir jouer et aimer la nature. L’observation est importante, sentir les éléments, l’atmosphère du lieu dans lequel on va construire, réaliser tout simplement, se laisser guider par l’envie de faire quelques chose.

    Le Land-Art a besoin d’espace, la nature contribue au moyen financier de ces œuvres.

    Exemple des matières premières à récolter :

    • Des plumes, des feuilles, de couleurs différentes, des petits bouts de bois, des branches mortes, des écorces, des graines, des pommes de pins, des petits cailloux, de plus gros cailloux, des galets, des terres de couleurs différentes, des marrons ect…

    Hiver : 10 et 11 Janvier, Printemps : 11 et 12 avril et Eté : 4 et 5 juillet

    Samedi 13h00 à 16h00 : rendez-vous Square Jean Moulin (devant la poste) pour aller récolter des éléments naturels.

    Dimanche de 13h00 à 17h00 : création land’art dans 5 lieux de la ville.

    Réunion d’information Mardi 6 janvier à 18h30 à la Médiathèque de Pamiers.

    (Ouvert à tous les publics, les enfants devront être accompagnés)

    Les premiers lieux qui seront « Lard’Artisés » dimanche 11 janvier  2015 sont:

    • Parc municipale
    • Devant la poste, square Jean Moulin
    • Devant l’entrée de l’usine, esplanade Boulevard de la Libération
    • Au Foulon devant l’immeuble « Les capucines »
    • Place Albert Tournier

    Pour tous renseignements :

    Ateliers Expressions Koba Royer
    expressions09100@gmail.com
    Tel : 06 08 90 95 62
    expressions09100.jimdo.com

  • Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Raymond Cubells est président de L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège depuis huit ans. Il nous parle aujourd’hui de la terrible histoire des internés entre 1939 et 1944, du musée et de l’amicale fondée il y a 70 ans.

    Le Camp de concentration

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit et Monsieur Cubells, professeur des écoles et président de l’amicale insiste bien sur le nom qu’on préfèrerait ne pas entendre, car ce terme a été utilisé dès l’ouverture du camp en février 1939 par l’administration de la Troisième République Française et les prisonniers.

    C’est après la défaite de la République espagnole, que le Camp de concentration du Vernet d’Ariège a servi à interner les soldats de l’armée républicaine espagnole.

    Dans des conditions inhumaines, dormant dehors sous le froid et la neige sans presque rien à manger, c’est jusqu’à 15000 personnes qui sont internés en juin 1939.

    A partir du 3 septembre 1939, date de déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, ce camp de concentration est devenu un camp répressif où sont enfermés « les indésirables étrangers » habitants sur le sol français. Citoyens allemands, communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,…) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet. Cela durera jusqu’à la fermeture du camp le 30 juin 1944.

    Parallèlement, à partir de 1942, Le camp a servi de transit pour les juifs, notamment des enfants, raflés en Ariège et dans le Gers par l’administration de Vichy, avant leur déportation en Allemagne. Une liste de 46 enfants juifs déportés est consultable dans le wagon de la gare du Vernet.

    « Il n’y a pas lieu de faire régner, dans les camps de Gurs, d’Argelès, de Rivesaltes ou des Milles, une discipline aussi stricte qu’au Vernet où se trouvent des repris de justice et des extrémistes« 
    (Vichy. Ministère de l’Intérieur. Circulaire du 17 janvier 1941).

    Le 30 juin 1944, les 403 derniers internés sont évacués en camion et en bus (pour les estropiés) jusqu’à Toulouse. Le 3 juillet ils seront déportés par le « Train Fantôme », qui mettra presque 2 mois pour arriver à destination : Dachau pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes.

    Au total, ce sont 40000 personnes de 54 nationalités qui ont été emprisonnées dans le camps et au moins 4679 prisonniers qui ont été déportés entre 1941 et 1944 vers les camps de Djelfa (Algérie), d’Aurigny (îles anglo-normandes), d’Auschwitz (Pologne), de Dachau (Allemagne)…

    Aujourd’hui, seuls subsistent le château et les poteaux marquant l’entrée du camp, ainsi que les baraques des gardes devenues pavillons d’habitation, de l’autre côté de la Route Nationale 20.

    Le Musée

    Dans les années 1980, des anciens internés ont eu à coeur de créer un musée consacré à la mémoire de cette époque douleureuse et honteuse. Tout d’abord dans les locaux de la mairie, cette dernière a mis disposition un local sur la place du village. Il retrace en 15 panneaux chronologiques et thématiques la vie du camp et donne de nombreuses explications sur cette triste période de l’Histoire de France. On peut trouver la maquette du camp de concentration, des objets réalisés par les prisonniers, des photos des anciens internés, des dessins… La visite, libre ou guidée, est gratuite.

    L’espace Gare-Wagon

    Le wagon situé à la gare du Vernet d’Ariège a été acheté à la SNCF en 1996 et remis en état avec l’aide de l’EREA – Établissement Régional d’Enseignement Adapté de Pamiers. Le projet cette année est d’aménager cet espace Gare-Wagon avec le déplacement du wagon et la pose de  4 panneaux qui vont baliser les 4 périodes de déportations entre 1941 et 1944  :

    • 1941 déportation vers le camp de Djelfa en Algérie
    • 1942 déportation des 46 enfants juifs
    • 1943 déportation en Italie
    • 1944 déportation des derniers prisonniers vers Dachau et Ravensbrück

    A ce jour 40000 euros ont été récoltés grâce au Conseil régional Midi-Pyrénées, à la réserve parlementaire de Jean-Pierre Bel Sénateur et celle d’Alain Fauré Député, à la SNCF et au ministère des anciens combattants. Un travail est en cours avec le Conseil Général propriétaire des lieux.

    Les dons peuvent être envoyés à notre siège Social :
    AAIPRCC du Vernet d’Ariège MAIRIE, place Guilhamet 09700 LE VERNET D’ARIEGE
    Le chèque est à mettre à l’ordre de l’Amicale du camp du Vernet
    numéro de CCP : 2 344 62 S TOULOUSE

    Le cimetière et le mémorial

    le cimetière a été préservé sur la commune de Saverdun, grâce à l’action des anciens prisonniers du camp du Vernet et à Lucien Amiel, maire de Saverdun. 153 tombes restent encore dans ce cimetière où reposent à jamais des Espagnols, Russes, Polonais, Italiens, Yougoslaves, Arméniens, Tchèques, Chinois, Portugais, Hongrois, Roumains et autres nationalités, pour avoir lutté contre la politique hitlérienne et défendu la liberté et la paix des peuples.

    5 panneaux historiques expliquent la présence de ce cimetière là et le parvis des nationalités des anciens internés du camp. Accès libre.

    L’amicale

    Elle a été créée le 1er décembre 1944, quelques mois après la fermeture du camp, par les anciens internés qui voulaient perpétuer le souvenir de ce qui s’est passé dans ce camp de sinistre mémoire. Elle rassemble une quarantaine d’adhérents en France et à l’étranger,anciens internés, leurs familles et leurs proches.

    Depuis sa création, l’Amicale est la dépositaire de cette Mémoire et de cette Histoire et en assure la transmission aux jeunes générations.

    Pour avoir lutté contre les fascismes et défendu la liberté et la paix des peuples, 215 personnes sont mortes à cause de leur internement dans des conditions inhumaines. 152 reposent à jamais dans le cimetière.

    Souvenons-nous !

  • Sur les routes de l’Ariège : la RD 119 commune de Les Issards

    Sur les routes de l’Ariège : la RD 119 commune de Les Issards

    semaine26-OTRA-lesIssards

    La commune se situe dans la basse Ariège, à 11km de Pamiers et autant de Mirepoix.Traversée par la RD 119, elle s’étend sur 381 hectares. Altitude 270 à 383m. 255 habitants. Le village s’est formé sur une butte autour de l’église. L’agglomération se développe actuellement sur sa partie basse, formant un seul bloc jusqu’a la RD 119. « Eissard » en occitan : terre récemment défrichée. Nom des habitants : Issardens et Issardennes

    L’ église paroissiale Sainte-Colombe

    L’édifice est situé sur un emplacement légèrement surélevé par rapport au village. Il est mentionné dès 1375. Les deux baies à couvrement en arc plein cintre des élévations nord et sud de la nef datent sans doute de cette période. L’église a été fortement modifiée au cours du 19e siècle. En 1844, Ferdinand de Coma, architecte diocésain, compte tenu de l’accroissement de la population et de la nécessité d’agrandir l’édifice, fait démolir les couverts et partiellement les murs

    Travaux de réaménagements

    En 2012 l’aménagement du carrefour « tourne à gauche » a permis d’améliorer la sécurité des usagers, augmenter la perception du carrefour, améliorer la visibilité des véhicules entrant sur la RD 119 et bien entendu, celle des riverains.

    Il passe en effet 10 000 véhicules par jour sur cette route dont environ 500 poids lourds.

     

  • Romain Leleu et l’Ensemble Convergences – 30 nov Pamiers

    Romain Leleu et l’Ensemble Convergences – 30 nov Pamiers

    Romain Leleu et l’Ensemble Convergences - 30 nov Ariège PyrénéesRomain Leleu et l’Ensemble Convergences est formé d’amis de l’orchestre philharmonique de Radio France (lauréat Victoire de la Musique).

    Cécile Agator, violon solo  Cécile Peyrol, violon  Sophie Groseil, alto   Renaud Guieu, violoncelle   Yann Dubost, contrebasse, super soliste.

    Cette formation originale revisite des grandes pièces de la musique savante et populaire : Graun, Mendelssohn, Bizet, Arban, Tchaikovski, Piazzolla, Katchatourian, Nino Rota, etc.

    Tarifs : 15€, 10€ adhérent, 5€ étudiant et demandeur d’emploi, gratuit -18 ans.

    Le dimanche 30 novembre à 17h00 Salle Aglaë Moyne – Pamiers
    Billetterie : Service des Affaires Culturelles 05 61 60 93 60.

    Concerts proposés par le Service des Affaires Culturelles et l’Association Pro Musica

    www.promusicapamiers.net

     

  • Marionnettes de Papier et Musique Live – 29 nov Carla Bayle

    Marionnettes de Papier et Musique Live – 29 nov Carla Bayle

    Marionnettes de Papier et Musique Live  Ariège Pyrénées

    Camille Claudel n’a pas 18 ans lorsqu’elle quitte son Villeneuve natal avec toute sa famille pour la capitale. Repérée très jeune pour ses œuvres abouties et puissantes, elle est présentée à Rodin, le sculpteur autour duquel tout Paris s’affole. Malgré les vingt ans qui les séparent, un amour incandescent naît entre les deux artistes, une passion qui mènera Camille à sa perte…

    Les Anges au Plafond s’inspirent de ce destin tragique, nid de fantasmes et de mystères poétiques, pour revisiter à travers lui la censure contemporaine : qu’est-ce qui aujourd’hui encore fait scandale ? Qu’est-ce que l’on peut considérer comme subversif ? Comment se manifeste la censure ? Visible ou invisible ?

    Par son savoir-faire d’artisans, la compagnie s’empare du geste de l’artiste et donne naissance à des marionnettes surgies d’un bloc de papier froissé comme pétries des mains de Camille… Ne nous trompons pas, s’il y a dans cette histoire tous les ingrédients tragiques pour pleurer, les Anges ont aussi envie de rire.

    [callout]Marionnettes de papier à partir de 12 ans

    avec : Camille Trouvé, Marie Girardin, Martina Rodriguez, Awena Burgess
    mise en scène : Brice Berthoud assisté de Saskia Berthod
    marionnettes : Camille Trouvé
    texte : Brice Berthoud
    musique originale : Martina Rodriguez et Awena Burgess.[/callout]

    Samedi 29 novembre 2014 Au CARLA BAYLE au gymnase à 19h30 précises

    Jauge limitée, réservation fortement conseillée

    REPAS gastronomique (sur réservation avant le 26 novembre minuit), 16 € (cocktail, vin et café compris)

    Crédit photo : Vincent Muteau

  • Voyage dans le curieux Pays du Vernet – 22 nov Pamiers

    Voyage dans le curieux Pays du Vernet – 22 nov Pamiers

    Voyage dans le curieux Pays du Vernet Ariège Pyrénées

    Ces deux étrangers indésirables suspects, le premier journaliste hongrois et le deuxième peintre décorateur russe, ont eu le courage de résister avec les seules armes à leur disposition.

    Courage Talent et humour noir, La lecture de ce carnet sera ponctuée de documents d’archives et de photos afin de bien appréhender l’Histoire de ce CAMP DE CONCENTRATION FRANÇAIS. »

    L’association Iberia Cultura invite Raymond Cubells, président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège, pour cette lecture originale.

    Samedi 22 novembre à 14h30 Salle Iberia Cultura – à côté de la salle du Jeu du Mail– à Pamiers

    La conférence sera suivie d’un débat où vous pourrez poser vos questions ou apporter vos témoignages sur cette tranche de l’Histoire de France souvent occultée, car peu glorieuse pour notre pays.

    ENTRÉE LIBRE – Plus d’informations sur le site Internet : www.campduvernet.eu

  • Sur les routes de l’Ariège : « On the road again » vingt quatrième semaine

    Sur les routes de l’Ariège : « On the road again » vingt quatrième semaine

    « On the road again » trois deux un … GO !

    semaine24-OTRA

    Rappel : comment procéder pour participer au jeu : le premier qui dans les commentaires de notre page facebook trouve l’endroit exact gagne un sticker Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture (ou un autre cadeau selon la semaine à vérifier sur la page Facebook). Pour participer laisser votre message avec votre adresse email et postale sur ce formulaire de contact

    Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo ainsi que le nom du ou des gagnants.

    [notice]La dernière fois il s’agissait de la route départemental 11, juste après le Hameau de Patau [/notice]

    Voir l’article ICI