Catégorie : Économie et Entreprises

  • Lorp : Couserans Plastique Industrie produit la Georgette recyclable

    Lorp : Couserans Plastique Industrie produit la Georgette recyclable

    Couserans Plastique Industrie produit depuis quelques semaines une version « recyclable » de la Georgette. Cette unité industrielle de 25 salariés développe un savoir-faire en injection plastique pour l’automobile et d’autres secteurs industriels. Aujourd’hui elle espère avec ces productions « spécifiques » faire tourner son outil industriel à fort potentiel. Reportage en vidéo.

    Jean-Louis Orengo travaille depuis des mois sur son projet de Georgette « Recyclable » et c’est aujourd’hui avec CPI qu’il arrive enfin à donner une version très locale de son fameux couvert.

    Tout le monde a reconnu les qualités de la Georgette dans le milieu de la restauration professionnelle et notamment celui des « grands chefs » en France et à l’étranger. Mais acquérir un tel outil reste assez onéreux pour certains et il était assez difficile d’intégrer ce couvert dans sa panoplie professionnelle notamment les traiteurs amenés à produire et servir des centaines de convives.

    Aujourd’hui ce sera possible avec les Georgettes recyclables, qui sont proposées aux professionnels en deux dimensions (10 et 18 cm); une adaptée pour des verrines ou encore une dégustation d’huitres  et l’autre pour des cocktails ou les clients sont amenés à manger debout : la Georgette recyclable sera utile pour piquer et trancher comme elle sait le faire pour son modèle « Inox » et ce avec une seule main !

    Pour l’instant le modèle recyclable a base d’amidon et colorés en vert est destinés aux seuls professionnels de la restauration qui pourront de ce fait améliorer leur empreinte écologique et ne plus utiliser de couverts en plastique ou limiter leur utilisation d’eau pour laver les couverts comme le précise jean-Louis Orengo. Une démarche qui plait à notre inventeur pour qui nature et progrès ne font qu’un !

  • TransferINN, un programme européen au service de l’innovation des entreprises ariégeoises

    TransferINN, un programme européen au service de l’innovation des entreprises ariégeoises

     TransferINN est un programme européen piloté en Ariège par Ariège Expansion, l’agence de développement économique du département. Il a pour objectif de générer des écosystèmes d’innovation basés sur le transfert de connaissance au service des micro-entreprises, des auto-entrepreneurs, des TPE et des PME.

    Ce programme transfrontalier de type Interreg est co-financé par des fonds FEDER via le programme POCTEFA. Il se déroule sur 3 ans (2016-2019) et réunit 7 partenaires français et espagnols.

    La dernière réunion de coordination du projet européen TransferINN s’est tenue du 27 au 29 septembre derniers en Ariège, au Parc de la Préhistoire à Tarascan sur Ariège.

     Durant ces trois jours, les 15 représentants des différents partenaires espagnols et français en provenance du Pays Basque espagnol, des Pyrénées Atlantiques, des Pyrénées Orientales, de Catalogne et d’Ariège ont fait le point sur l’avancée des projets en cours, ont échangé expériences et bonnes pratiques et ont visité plusieurs entreprises du territoire.

    Objectifs de TransferINN :

    – Engendrer et développer une dynamique continue d’innovation dans les PME, de manière individuelle, collective et transfrontalière

    – Mettre en marche une dynamique continue d’innovation dans les PME par la gestion de l’innovation et de l’internationalisation

    – Création des réseaux transfrontaliers d’innovation et de transfert de connaissance

    – Faire acquérir aux personnels une compétence en gestion de l’innovation et de l’internationalisation

    A qui cela s’adresse-t-il ?

    Aux micro-entreprises, auto-entrepreneurs, aux TPE ou PME par un appui de ces entreprises afin de les aider à définir leur stratégie d’innovation et implanter une dynamique continue d’innovation pouvant arriver à la définition de projets innovants.

    Aux entrepreneurs par un appui dans l’incorporation de la création des dynamiques d’innovation dans son projet d’entreprise et de sa vision entrepreneuriale

    Aux personnes individuelles qui pourront se former à des postes de Gestion de l’innovation et de l’internationalisation pour travailler dans des PME/PMI et des entrepreneurs.

    Secteurs concernés :

    • Fabrication avancée
    • Industrie agroalimentaire
    • Tourisme

    Si vous êtes intéressés par ce projet, contactez Ariège Expansion.

    Didier Kuss, directeur d’Ariège Expansion, dkuss@ariege-expansion.com

    A propos de TransferINN : Le projet TransferINN est financé à 65% par le fond européen FEDER grâce au POCTEFA 2007-2013 (Programme de Coopération Territoriale Espagne-France-Andorre). L’objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone frontalière Espagne-France-Andorre. Il concentre son aide sur le développement d’activités économiques, sociales et environnementales transfrontalières au moyen de stratégies conjointes en faveur du développement territorial durable.

  • Journée « portes ouvertes » des Tiers Lieux ariégeois – 21 septembre

    Journée « portes ouvertes » des Tiers Lieux ariégeois – 21 septembre

    Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, la première édition de la Journée portes ouvertes des espaces de coworking, aura lieu le jeudi 21 Septembre prochain dans l’Ariège.

    Afin de promouvoir et de faire découvrir ces nouveaux espaces, l’agence régionale Madeeli organise, dans le cadre de la Semaine européenne de la Mobilité, une journée portes ouvertes des Tiers Lieux de l’Ariège associant les trois espaces CapWork qu’elle anime, ainsi que d’autres Tiers Lieux ariégeois partenaires de l’opération.

    Au total se sont huit espaces qui seront ouverts et accessibles gratuitement entre 9 h et 18 h le 21 septembre :
    – Les trois CapWork animés par Madeeli à Verniolle, Saint-Lizier et Lavelanet.
    – Le XmotionLab de WOOMEET à Mirepoix,
    – Le FabLab « Pamiers 4D« ,
    –  Le « LabPlace » à Oust.

    Souvent appelés « Tiers Lieux » pour le troisième lieu où travailler en dehors de l’entreprise ou du domicile, les espaces de coworking s’adressent principalement aux indépendants souhaitant rompre l’isolement dans lequel ils se trouvent lorsqu’ils exercent leurs activités depuis leur domicile.

    Mais au-delà des indépendants les Tiers Lieux s’adressent également aux télétravailleurs salariés d’entreprises, aux étudiants et aux porteurs de projet de création d’entreprise ou aux personnes en recherche d’emploi qui peuvent y développer leur réseau.

    Si ces espaces proposent avant tout des équipements pour travailler dans de bonnes conditions, leur valeur ajoutée réside dans les animations qui sont proposées aux adhérents : conférences autour de thématiques spécifiques ou encore co-petits-déjeuners placés sous le signe des échanges et de la convivialité.

    Avec près de 120 Tiers Lieux existants recensés, l’Occitanie est l’un des territoires les plus dynamiques au niveau national, après la Région Ile-de-France.

    De nombreux projets sont également en réflexion ou sur le point d’émerger, tous à la recherche du bon modèle économique qui permettra de pérenniser et développer cette offre. Si l’urbain se caractérise par une importante densité de l’offre, particulièrement sur l’agglomération toulousaine, les territoires ruraux ne sont pas en reste.

  • Pamiers : L’école régionale du numérique ouvre ses portes !

    Pamiers : L’école régionale du numérique ouvre ses portes !

    Vous avez rêvé de devenir développeur informatique ? La région Occitanie va vous le permettre et ce sera sur Pamiers à la Maison des Associations.

    La ville de Pamiers a répondu présent pour accueillir dans ses murs une des « antennes » de l’Ecole Régionale du Numérique dans les murs de la Maison des Associations à Pamiers.

    Comme 13 autres départements qui accueillent des lieux de formation de cette école d’un nouveau genre, Pamiers verra dans les prochaines semaines 15 stagiaires en formation pour devenir développeurs Web. «Ils sont déjà une vingtaine à avoir candidature et ils devraient être au moins une centaine à tenter leur chance pour la sélection» précise Laure Soula en charge du projet à la Région.

    Pour mémoire, la Région a créé l’École régionale du numérique en 2015. Cette « école » ne fonctionne pas comme un établissement classique, mais comme un réseau de formations certifiantes, déployées dans les territoires hors des métropoles, en lien étroit avec les besoins en compétences des entreprises locales. Elle permet d’offrir aux demandeurs d’emploi peu qualifiés de solides et nouvelles bases pour s’insérer efficacement dans l’emploi. À l’issue des 10 mois de sa formation, le stagiaire bénéficie d’un niveau Bac + 2.

    L’École régionale du numérique est aujourd’hui présente sur 12 sites (dont Pamiers), et 4 nouvelles antennes seront créées d’ici la fin de l’année 2017 en Occitanie. Cela concerne 1 200 personnes formées aux métiers du numérique. La totalité des frais pédagogiques est financée par la Région.

    La pédagogie de l’École régionale du numérique s’appuie sur la méthode Simplon : « apprendre en faisant » comme le précise Victor Godinho en charge du développement de ces formations ) Simplon Occitanie (Victor est d’origine ariégeoises) À travers de nombreux travaux pratiques, les apprenants deviennent eux-mêmes formateurs en animant des ateliers. Ils collaborent aussi avec des entreprises partenaires sur des projets concerts, comme la création d’un site web, la conception d’un catalogue de vente en ligne, ou la mise en oeuvre d’une communication digitale autour d’un événement comme des Meet-Up ou des Hackathon.

    Les entreprises partenaires sont recherchées dores et déjà ; pour proposer des projets pédagogiques, accueillir les étudiants en stage, animer la promotion ariégeoise. 

    Dans les prochain jours, Morgane qui a été recrutée chez Simplon pour animer l’école sur Pamiers, viendra aussi rencontrer les acteurs et entreprises du territoire pour créer une dynamique autour du numérique et de l’emploi sur l’Ariège.

  • Belesta : Michau Industrie, Jean Carrasco accueille le Club

    Belesta : Michau Industrie, Jean Carrasco accueille le Club

    Le Club d’Entrepreneurs du Pays des Pyrénées Cathares était accueilli par Jean Carrasco et son équipe à Belesta il y a quelques semaines. L’occasion de faire le point sur des PME qui développent et maintiennent des savoir-faire et emplois dans nos territoires. Le tout en Vidéo

    Jean Carrasco a repris l’entreprise MICHAU INDUSTRIE il y a trois ans. Ancien salarié de l’entreprise parti pour développer une autre activité, il est contacté par l’ancien propriétaire qui lui propose de reprendre et l’aventure continue aujourd’hui encore. Jean Carrasco gère donc « la boite » avec sa compagne au secrétariat, et une équipe de trois ouvrier qualifiés. (dont un apprenti qu’il embauche en septembre)

    MICHAU INDUSTRIE traite des profilés aluminium ou PVC pour le bâtiment et l’industrie. l’entreprise est équipée d’une machine à commande numérique pour couper, nettoyer, assembler les profilés pour en faire des fenêtre, des portes fenêtres, vérandas et autres cloisons à base de profilés.

    L’équipement utilisé (investissement réalisé depuis la reprise par Jean Carrasco) permet de traiter des volumes de commande important.

    Plus d’informations : http://michau-industrie.com

    La page facebook du Club 

     

  • Suppression des Contrats aidés : 1.000 emplois menacés en Ariège

    Suppression des Contrats aidés : 1.000 emplois menacés en Ariège

    Dans un communiqué de presse, Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, explique pourquoi 1.000 emplois sont menacés en Ariège dans la perspectives de suppression des emplois aidés.

    Aucune perspective n’est donnée à ces employeurs sur la poursuite de ces dispositifs d’aide à l’embauche qui concernent plus de 1.000 emplois par an dans notre département.

    «Cette décision, prise sans aucune concertation, va se révéler catastrophique pour les collectivités et les associations, mais surtout pour les bénéficiaires eux-mêmes. Ils en seront les premières victimes qu’ils soient allocataires du RSA, travailleurs handicapés, demandeurs d’emplois de longue durée ou issus des quartiers prioritaires. Ces contrats ne sont pas de l’assistanat. Les personnes concernées occupent des fonctions utiles à notre société, à notre département et à nos concitoyens.»

    Leurs contrats remettent sur pied des personnes éloignées de l’emploi et leur permettent de mettre en œuvre une ou plusieurs formations. Ils représentent un outil indispensable de lutte contre le chômage et de consolidation du lien social. Pour nos associations, la fin des contrats aidés provoquera immanquablement l’arrêt de très nombreux projets, et certaines seront vraisemblablement obligées de cesser leur activité.

    Au moment où les politiques publiques départementales et nationales commençaient à porter leurs fruits en stabilisant le nombre de personnes au RSA, cette décision est un mauvais coup porté aux personnes qui souhaitent tout simplement travailler.

    Les personnes évincées de leur Contrat aidé iront vers le RSA. En clair, d’un côté, un boulot et une formation ; de l’autre, le maintien dans le tunnel du RSA.

    Et le Gouvernement trouve cela logique ?

    Le Premier Ministre a déclaré que les Contrats aidés n’avaient pas prouvé leur efficacité. On l’attend au tournant. Il ne faudra pas qu’il vienne ensuite reprocher aux Départements de ne pas être assez efficaces en matière d’insertion professionnelle.

    Communiqué du CD09 du 4 septembre 2017

  • Projet urbain de Lavelanet : pour un projet à l’échelle d’un territoire

    Projet urbain de Lavelanet : pour un projet à l’échelle d’un territoire

    Ce lundi 17 juillet, Marie Lajus préfète, Patrick Bernié sous-préfet de Pamiers, Marc Sanchez maire et Gérald Sgobbo président de la Communauté de communes du Pays d’Olmes ont signé, à l’Hôtel de Ville, la Convention d’opération de revitalisation du centre-bourg et de développement du territoire (ORCB-DT) de Lavelanet et du Pays d’Olmes. « Un projet exemplaire par la continuité et la persévérance dont vous avez fait preuve » a indiqué la préfète rendant « hommage au travail accompli ».

    Cette convention porte sur 6 projets en cours ou à venir : démolition friche Mirabeau pour la construction du futur hôpital, démolition de l’ancienne maison de retraite, ouvertures d’espace et d’aménagements urbains secteur Sécoustous, réhabilitation de l’ancien hôpital Cassin en services au public, liaison et mobilité douce, et enfin, pour l’ensemble du Pays d’Olmes, lutte contre la vacance et l’insalubrité des logements.

    A cet égard, les objectifs affichés portent sur 60 dossiers (propriétaires bailleurs ou occupants) pour un montant total sur 6 ans de travaux estimés à 6M210.000€. «D’où l’enjeu qu’il y a à travailler avec des entreprises locales, en amont auprès des prestataires », ont souligné les techniciens Benoit Combes pour la CCPO et Alexandre Pereira pour la mairie.

    « Un Lavelanet du bien vivre et inscrit dans le XXIe siècle »

    Le mot d’accueil a été prononcé par Gérald Sgobbo se « réjouissant de ce moment, de cet intérêt commun ; le bourg-centre portant pour l’ensemble du pays. Au vu des travaux déjà engagés, la signature est presque en retard ».  Pour le 1er édile de Lavelanet, cette signature « est la dernière touche de tout ce qui a été travaillé ces dernières années ». Après avoir chaleureusement remercié Marie Lajus, ses services, les techniciens en charge, Marc Sanchez a glissé : « un centre-bourg fort c’est à l’échelle du Pays d’Olmes un territoire fort. Et pour les années à venir un pays des Pyrénées cathares fort ».

    Propos relayés par Marie Lajus : « cette convention met en évidence le souhait de l’État d’être à vos côtés. Il s’agit d’un engagement majeur pour la ruralité, qui démontre l’importance des centres-bourgs, un des maillons du maillage républicain. » La préfète notant : « les bourgs-centre sont lieu de concentration de vie économique, sociale. Quand ils vont mal, la République se dévitalise ».

    À Lavelanet, centre-bourg du Pays d’Olmes, les projets de renouvellement urbain, de cohésion sociale et du bien-vivre sont déjà engagés, comme en témoignent les travaux entrepris sur l’avenue Alsace-Lorraine et dans les semaines qui viennent sur l’ancienne Maison de retraite dont la première tranche des travaux débutera au mois de novembre ou au quartier des Sécoustous. En fin de réunion, Marc Sanchez a tenu à remercier une nouvelle fois Marie Lajus, ainsi que Patrick Bernié « pour le soutien sans faille apporté à toutes les étapes de ce projet urbain ».

  • Marguerite Villedey devient Artisan d’Art : histoire d’une reconversion réussie

    Marguerite Villedey devient Artisan d’Art : histoire d’une reconversion réussie

    De bibliothécaire à artisan cornier

    Après 15 ans d’exercice du métier de bibliothécaire, Marguerite Villedey, fondatrice avec son mari de l’entreprise Thomas Liorac, est devenue artisan cornier. Depuis le mois de mai 2017, elle a la reconnaissance officielle d’artisan d’art.

    « Dans ma jeunesse, on me disait toujours que les métiers intellectuels sont plus stimulants et épanouissants. J’avais donc trouvé ce métier de bibliothécaire, qui me permettait d’allier l’aspect intellectuel en étant au contact des autres, sans négliger un volet de travail manuel important. Mais à 40 ans, on a envie de vivre ses passions, et j’avais besoin de liberté. Je suis aujourd’hui bien plus épanouie ! » raconte Marguerite Villedey.

    Son parcours n’est pourtant pas de tout repos. Artisan cornier est un métier qui ne s’improvise pas. Il a fallu à Marguerite Villedey des mois d’entraînement, d’essais ratés, de cornes gâchées, avant de parvenir à obtenir les peignes d’aujourd’hui. C’est un métier qui ne s’enseigne pas dans les écoles. Et il y a très peu d’artisans corniers en France. Elle n’a donc pas trouvé de maître d’apprentissage et a dû effectuer seule son apprentissage. Ré-inventer un métier, c’est un pari osé !

    La reconnaissance officielle d’artisan d’art

    C’est ainsi qu’à deux, Grégoire et Marguerite Villedey ont décidé de se lancer et de créer leur propre marque de peignes en corne, Thomas Liorac. Ils reprennent un produit traditionnel oublié et pourtant tellement précieux, réactualisant un métier du passé pour améliorer les procédés, les fiabiliser en y introduisant des technologies modernes. Ils se sont appuyés sur le savoir-faire traditionnel qui avait fait ses preuves. 

    Grâce à un travail acharné, Marguerite Villedey a obtenu la qualité d’artisan d’art. Cette reconnaissance vient confirmer l’obtention du Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) décerné en mars 2017.

    Une femme artisan cornier : il n’y a pas de féminin pour le mot Artisan ? « cela me convient très bien, explique Marguerite Villedey. Pour moi, c’est un mot hermaphrodite, à la fois pour les hommes et les femmes. Je ne pense pas qu’on effectue ce métier différemment selon qu’on est un homme ou une femme. On l’exerce avec ses mains, son cœur. C’est une question de personne, d’amour, pas de genre ! »

     

  • L’U2P de l’Ariège réunit maintenant les artisans et les professions libérales.

    L’U2P de l’Ariège réunit maintenant les artisans et les professions libérales.

    Le 21 juin 2017, L’unapl a rejoint l’upa pour former l’union des entreprises de proximité, l’u2p

    Représentative de 2,3 millions d’entreprises des secteurs de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales, soit les deux tiers des entreprises françaises, l’U2P (anciennement UPA) est désormais composée de trois membres fondateurs, la CAPEB (entreprises du bâtiment), la CNAMS (entreprises de la fabrication et des services), la CGAD (entreprises alimentaires de proximité), d’un membre actif, l’UNAPL (entreprises libérales), et d’un membre associé, la CNATP (entreprises des travaux publics et  du paysage). 

    Par l’intermédiaire de ces quatre composantes, 119 organisations professionnelles nationales sont affiliées à l’U2P dont l’action est relayée par 110 structures territoriales, dont celle de l’Ariège.

    Ce 21 juin 2017, c’est au tour de l’Ariège de créer officiellement l’U2P, l’UNAPL de l’Ariège venant de décider de rejoindre les 4 autres confédérations locales. Un rapprochement fondé sur les deux grands principes de l’identité et des valeurs des Artisans et des Professions Libérales :

    • Les Artisans et les Professions libérales s’installent dans un métier dont le dirigeant possède nécessairement les qualifications. Ce sont des femmes et des hommes de métier !
    • Ce sont des entreprises patrimoniales qui reposent sur l’individu et son installation dans un territoire donné. Elles sont fondées sur deux piliers : Compétence et Proximité !

    C’est sur cet ADN partagé que l’U2P servira les entreprises Artisanales et Libérales, défendra leurs intérêts individuels et collectifs et assurera leur représentativité auprès des organismes publics, des collectivités et de l’ensemble des acteurs socio-économiques du département.

    «L’U2P dans l’Ariège, comme au niveau national, sera la première organisation Patronale avec plus 5 000 entreprises et près de 10 000 emplois. Ce secteur représente près de 60% de l’économie marchande du département.» explique Vincent Perez, Vice-Président de la CAPEB et Président de l’U2P, «déployer le projet dans le Département  en rapprochant toutes les organisations professionnelles de l’Artisanat avec l’UNAPL au sein de l’U2P assurera la représentativité et portera la parole des Artisans et des Professions Libérales Ariègeoise auprès de tous les acteurs politiques, économiques, sociaux et Institutionnels.»

    Virginie HoscheidPrésidente de l’UNAPL de l’Ariège (Union nationale des professions libérales) rappelle que cette organisation patronale, créée en 1977, représente, en Ariège, 2000 actifs et 25% de l’activité économique du département. «Ce rapprochement avec les Artisans au sein de l’U2P favorisera la connaissance et reconnaissance des professions libérales dans le tissu départemental et relancera la dynamique de l’Organisation professionnelle en s’appuyant sur une équipe soudé, compétente et solidaire» se félicite t’elle.

    «L’U2P de l’Ariège est, à notre connaissance, la première U2P départementale créée, précise Vincent Perez,  à ce titre, une manifestation est organisée les 30 juin et 1er juillet prochains avec la venue de Mr Alain GRISET, Président National de l’U2P.»

    Les Présidentes et Présidents des différentes confédérations de la région Occitanie seront également invités à participer à ces journées.

    Durant ces deux jours, une délégation d’élus de l’U2P ira à la rencontre d’Artisans, de Restaurateurs et de Professionnels Libéraux aux 4 coins de l’Ariège et dans tous les secteurs d’activités de ces 5 familles professionnelles, couvrant plus de 300 métiers.

    Ces deux jours seront clôturés par la première édition de la Fête de l’U2P de l’Ariège où les professionnels pourront échanger et partager un moment de convivialité.

    A cette occasion, l’U2P remercie la Municipalité de Tarascon sur Ariège et son Maire Alain SUTRA, qui met à disposition la salle de la MJC et son équipe technique.

    Contact : 
    Pascal Charieras
    Secrétaire général des organisations professionnelles de l’Artisanat et des Professions libérales
    U2P – CAPEB – CGAD – CNAMS – CNATP
    05 34 09 81 82 / contact@upa09.fr

     

  • Entreprises : L’Ariège fait le plein d’initiatives !

    Entreprises : L’Ariège fait le plein d’initiatives !

    A l’occasion de son assemblée générale, Initiative Ariège a pu faire le point, avec son président et les chefs d’entreprises qui entourent la plateforme d’initiatives locales ariégeoise, sur son dynamisme et le nombre de projets accompagnés. Une fois n’est pas coutume, les entreprises aidées ont été mises en avant et ont montré combien les territoires ariégeois pouvaient être dynamiques. Reportage en vidéo.

    INITIATIVE ARIEGE est la plateforme d’initiative locale du département de l’Ariège qui accompagne et finance depuis plus de 15 ans des projets de création, de reprise et de développement d’entreprises.

    Depuis sa création, INITIATIVE ARIEGE a soutenu plus de 1 000 entreprises et généré ou sauvegardé près de 2 200 emplois sur le département de l’Ariège, dont 201 sur la seule année 2016.

    68 entreprises soutenues en 2017

    En parallèle, les taux de pérennité de ces entreprises sont de l’ordre de 92% après 3 ans d’existence ainsi que du remboursement des prêts autour aussi de 90%, demeurent stables.

    Le bilan d’activité 2016 présenté en Assemblée Générale Mixte fait ressortir notamment les données suivantes :

    – 68 entreprises soutenues via l’octroi de prêt d’honneur (financement sans intérêt ni garantie)

    – 210 emplois créés ou maintenus

    – 866 625 € de prêts accordés

    – 4,41 d’effet levier du prêt d’honneur sur le prêt bancaire (1 € prêté par initiative Ariège à un porteur de projet implique 4,41 € prêté en parallèle par un établissement bancaire)

    Au-delà de l’aspect financier nécessaire pour le démarrage ou le développement des activités, toute l’équipe d’Initiative Ariège privilégie d’abord un accompagnement humain auprès des porteurs de projets avant, pendant et après le montage du dossier de prêt. Cet accompagnement humain permet de mettre en avant les points forts et les points faibles de chaque projet et de maximiser les chances de réussite du chef d’entreprise.

    L’ensemble des partenaires, le Conseil Départemental de l’Ariège, la Région Occitanie, les intercommunalités, la Préfecture, la DIRECCTE, la Chambre des Métiers, la Chambre de commerce et d’industrie, l’association des experts comptables de l’Ariège, les représentant des banques présentes à nos côtés, EGEE, BGE et Ariège Expansion ont été remerciés pour l’aide et le soutien qui permettent à INITIATIVE ARIEGE d’effectuer un travail de qualité pour le développement de l’Ariège.

    A l’issue de l’Assemblée Générale Mixte qui avait lieu mardi dernier trois chefs d’entreprises récemment bénéficiaires d’un prêt d’honneur Initiative Ariège, ont apporté un témoignage pour présenter leur activité et rappeler les étapes de leur parcours de réalisation du projet. On comptait parmi eux Moïse Budon, gérant de la SARL RMAEC à Pamiers spécialisée dans les métiers « construction metallique, serrurerie et bardage » et  accompagné par Ariège Expansion,  Mme Christine Bienfait, gérante de La Table d’Antant à Auzat « bar / restaurant », accompagnée par la Chambre de Commerce et d’Industrie et  Thibaut Roger, exploitant maraîcher à Daumazan s/ Arize. Accompagné par le réseau Egee

    Plus d’infos : www.initiativeariege.org

  • Eau potable : 4,340 millions d’euros d’investissements pour sécuriser le réseau départemental

    Eau potable : 4,340 millions d’euros d’investissements pour sécuriser le réseau départemental

    Réunis en Commission Permanente, lundi 29 mai, les Conseillers Départementaux ont délibéré sur différents dossiers de subvention à des projets d’amélioration des réseaux d’assainissement et d’eau potable, portés par les collectivités et le SMDEA. Plus de 4,340 millions d’euros ont ainsi été accordés pour permettre la mise en oeuvre de ces chantiers qui portent notamment l’effort sur la réduction des fuites. 

    Depuis le décret d’application de la Loi Grenelle, publié en janvier 2012, la réduction des fuites sur les réseaux d’adduction d’eau potable a été érigée en priorité. Il s’agit à la fois de gérer la ressource en limitant les prélèvements aux besoins nécessaires, de réduire l’impact sur la facture des consommateurs, et d’optimiser les investissements de la collectivité. En Ariège, le réseau compte plus de 500 points de captage et 10 usines de production d’eau potable, pour un réseau de quelque 4.000 km de tuyaux ! 

    Au-delà des infrastructures, il importe au Département de se mobiliser aux côtés du Syndicat mixte départemental de l’Eau et de l’Assainissement sur la problématique de la qualité bactériologique de l’eau potable. Sur la période 2017-2019, 7,6 millions d’euros de travaux vont être engagés par le SMDEA, soutenu à hauteur de 1,1 M€ par le Conseil Départemental. 

    Par ces décisions, les Conseillers Départementaux confirment leur soutien aux actions du SMDEA et des collectivités locales en faveur de l’amélioration du cadre de vie, dans une démarche respectueuse de l’environnement. 

    Source : CD09

  • L’Ariège retenue dans un programme européen de transfert de connaissance pour les TPE-PME

    L’Ariège retenue dans un programme européen de transfert de connaissance pour les TPE-PME

    Ariège Expansion l’agence économique du département a été retenue dans le cadre d’un projet européen * dédié aux TPE et PME en partenariat avec plusieurs régions d’Europe. Le projet qui va durer plus de trois ans s’intitule TransferINN et cherche à recruter des entrepreneurs et créateurs d’entreprises.  Nous avons rencontré Didier Kuss le directeur de l’Agence en charge du projet qui nous explique en quelques mots l’intérêt de ce projet transfrontalier pour les entreprises ariégeoises.

    TransferINN  a pour objectif et objet la génération d’un écosystème d’innovation pour les TPE-PME et les entrepreneurs basé sur le transfert de connaissances

    L’objectif principal de TransferINN est de générer un écosystème d’innovation au bénéfice des TPE-PME et des entrepreneurs de la zone qui souhaitent innover mais qui ne le font pas par manque de temps ou de compétences. Concrètement, il s’agit:

    1. De faciliter le transfert de connaissances disponibles dans les universités et les centres de R&D vers (et entre) ces entreprises qui  souhaitent innover ou s’internationaliser.
    2. De mettre à  leur  disposition des personnes formées pour les aider à structurer leurs démarches  d’innovation et d’internationalisation.

    L’objectif de ce projet est de renforcer l’écosystème d’innovation dans le zone transfrontalière pour permettre le transfert de connaissances et de technologies disponibles dans les centres technologiques, les universités et les centres de formation professionnelle vers les PME-TPE et les entrepreneurs du territoire.

    Mettre en œuvre une dynamique d’ innovation constante au sein des TPE-PME et des entreprises en création du territoire.

    A qui s’adresse TransferINN ?

    Aux TPE-PME et aux entrepreneurs en phase de création qui souhaitent bénéficier d’une aide externe pour implanter des dynamiques d’innovation constantes, générer des projets d’innovation et établir des relations avec des centres de la connaissance ou de R&D du territoire pour améliorer leur compétitivité.

    Aux entrepreneurs en phase de création d’une nouvelle entreprise afin qu’ils puissent inclure dès le départ une démarche innovante et une dimension de développement à l’international dans leur projet.

    Aux centres technologiques, de recherche et de formation souhaitant partager leurs connaissances avec les TPE-PME et les entrepreneurs du territoire.

    Aux personnes qui souhaitent se former et accompagner les entreprises dans ces démarches d’innovation en tant que véritables Gestionnaires de l’Innovation et de l’Internationalisation (GIIS).

    Pourquoi adhérer à TransferINN ?

    Si je suis un dirigeant de PME :

    · Pour impulser une stratégie d’innovation dynamique et constante dans mon activité.
    · Pour développer des projets d’innovation que je n’ai pas le temps ou la compétence de développer au quotidien.
    · Pour m’appuyer sur un responsable d’innovation et internationalisation afin de m’aider à structurer mes projets potentiels ou dormants.
    · Pour nouer des relations avec des centres de la connaissance et de R&d du périmètre transfrontalier et d’autres entreprises du territoire afin de développer des projets d’innovation individuels ou collaboratifs ou transfrontaliers.

    Si je suis un créateur d’entreprise :

    · Pour recevoir une aide specialisée afin de pouvoir innover.
    · Pour incorporer une vision innovatrice dès la formation de ma société.
    · Pour participer à des « nœuds transfrontaliers» de partage ou de transfert de connaissances afin d’innovation .

    Si je souhaite devenir un GIIS (Gestionnaire de l’Innovation et Internationalisation):

    · Pour me former ou monter en compétence dans l’accompagnement à l’innovation.
    · Pour Travailler comme responsable d’innovation et internationalisation auprès de TPE/PME et d’entrepreneurs de la région.
    · Obtenir une expérience qui facilite l’entrée sur le marché de travail.

    Contact : Didier Kuss Ariège Expansion 05 61 69 00 09

    * Ce projet est cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER)