Catégorie : Environnement

  • Labastide de Sérou : du grabuge et de la casse perpétrés sur des véhicules

    Labastide de Sérou : du grabuge et de la casse perpétrés sur des véhicules

    Suite à la violente manifestation à l’appel de la fédération de chasse 09 et de la FDSEA le 5 mai à la Bastide de Sérou contre la réunion de« l’État des lieux de l’Environnement» des APNE ariègeoises, des lecteurs nous ont informé que les choses ne se sont pas passées aussi pacifiquement que rapporté par certains medias.

    En effet, dans l’après-midi, deux personnes se rendant à leurs véhicules se sont fait prendre en chasse par une dizaine de manifestants violents, armés de bâtons, sous des invectives violentes : « Ces deux-là, je les ai vus sortir [de la réunion des associations écologistes], il faut les rattraper ».

    Les deux personnes qui marchaient sur la route après le pont de la Bastide en direction de St. Girons se sont fait courser et rattraper au niveau du véhicule d’une des deux personnes. Là, ils ont pu se réfugier dans le véhicule juste à temps.

    Les poursuivants déchaînés se sont ensuite acharnés sur le véhicule en frappant violemment vitre arrière, pare-brise et rétroviseur et en arrachant les essuie-glaces.

    Les deux passagers traumatisés ont pu démarrer le véhicule et rejoindre les gendarmes positionnés à une centaine de mètres de là, qui ont pu observer et entendre la scène.

    Ci-après deux photos prises de l’intérieur du véhicule au moment du démarrage et quelques photos des dégâts occasionnés.

    Les deux personnes traumatisées souhaitent garder l’anonymat, mais vont porter plainte à la Gendarmerie pour injures, menaces et destruction de biens. Elles seront défendues par un avocat pénaliste.

    Source : un lecteur présent lors des manifestations du 5 mai 2018

  • Évènements du 5 mai à la Bastide, la Confédération paysanne se désolidarise !

    Évènements du 5 mai à la Bastide, la Confédération paysanne se désolidarise !

    La Confédération paysanne, qui s’est toujours illustrée par ses actions non violentes, tient à se désolidariser des insultes, intimidations et autres menaces proférées à l’encontre d’individus réunis pour partager et échanger sur leurs idées.

    Comme nous l’avions annoncé par communiqué de presse, notre syndicat n’appelait pas à participer à la « contre-manifestation » organisée par une partie du monde rural.

    La Confédération paysanne exprimait dans ce communiqué de presse et lors de la conférence de presse du 5 mai à la Bastide, son incompréhension de la participation à cet état des lieux des atteintes à l’environnement en Ariège de trois associations, à savoir Ferus, l’Adet et L214.

    Mais il est bien entendu que le fait d’être choqué ne remet pas en cause la liberté de penser, de se réunir et de s’exprimer, à laquelle nous sommes fortement attachés !

    Syndicalistes responsables, nous ne pouvons cautionner des propos démagogiques aux relents nauséabonds.

    Communiqué du 9 mai 2018 de la Confédération Paysanne.

     

  • Pyrénées : Non, les éleveurs n’ont pas droit de vie et de mort sur l’ours !

    Pyrénées : Non, les éleveurs n’ont pas droit de vie et de mort sur l’ours !

    Communiqué : Les associations de la coordination Cap Ours* ne peuvent pas comprendre ni accepter la réaction et l’attitude violentes des organisations agricoles suite à l’annonce du lâcher de deux ourses en Béarn à l’automne prochain.

    Si les éleveurs sont bien sûr des acteurs importants du milieu montagnard, l’agriculture n’en est pas le seul enjeu. La montagne est un espace collectif, multifonctionnel, où chaque acteur doit prendre en compte et respecter les autres usages et enjeux, dont la préservation de la biodiversité.

    Comme l’a montré le dernier sondage IFOP, la grande majorité de la population, nationale comme locale, et y compris montagnarde, approuve la décision de lâcher deux ourses en Béarn afin d’y éviter la disparition de l’espèce à court terme.
    Les agriculteurs, et les élus qui les soutiennent, ne peuvent pas ignorer cet avis majoritaire, au risque de se couper de la population et du reste de la Société.

     
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    Or, toute l’économie montagnarde, et notamment l’agriculture, dépend des villes et des plaines.
    Qui achète et consomme les produits agricoles ? Qui finance par ses impôts la politique de soutien à l’agriculture sans laquelle il n’y aurait plus d’éleveur en montagne ?

    Au 21e siècle où l’interconnexion et l’interdépendance des territoires sont la règle, les agriculteurs ne peuvent rester sur une vision corporatiste, ne considérant que leurs seuls intérêts, et chercher à l’imposer, a fortiori par la violence, à la majorité dont ils dépendent.

    C’est d’autant plus inacceptable que la collectivité fait depuis longtemps, et continue de faire, des efforts financiers considérables pour favoriser la cohabitation élevage – ours dans les Pyrénées : Indemnisation des dégâts, restauration des cabanes d’estive, financement des salaires des bergers, des clôtures, des chiens de protection, des moyens de transport et de communication …

    Si des adaptations nouvelles doivent être apportées, c’est autour de la table que l’on doit en discuter, dans le respect de chacun, de l’ensemble des enjeux, et de l’intérêt général.
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    Coordination Cap Ours, communiqué du 30 avril 2018

    * Les associations membres de la coordination Cap Ours :
    Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco-Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature Midi-Pyrénées, Pays de l’Ours – Adet, Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées Atlantiques (SEPANSO 64), Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.

  • EELV Ariège : Nous n’avons plus le choix !

    EELV Ariège : Nous n’avons plus le choix !

    « Les voir se réunir chez nous, c’est inacceptable ! » Nous sommes profondément choqué-es par de tels propos et par l’organisation de la manifestation de samedi 5 mai dernier, alors qu’il n’y avait à La Bastide de Sérou qu’un simple forum organisé par des associations qui défendent pacifiquement l’environnement.

    Comment en 2018, certain-es peuvent-ils décider de qui a le droit de se réunir ou pas et par la force chercher à imposer un mode de pensée unique ? Cela est grave. La diversité, la mixité, la solidarité et la tolérance font la richesse de notre monde et on peut se demander ce qu’ils auraient pensé si d’autres étaient venu-es en masse tenter d’empêcher ou d’assourdir une de leurs réunions.

    Ou est le respect du droit de réunion, d’expression voire de pensée ? Et quelle image déplorable pour le développement touristique et économique de notre département…

    Toutes ces polémiques organisées qui cachent le mal être profond de beaucoup sur nos territoires doivent cesser. L’impératif écologique, pour l’avenir de la planète et celui de nos enfants, ne doit pas être source de clivage, c’est aujourd’hui une question d’intérêt général qui nous concerne tout-es. « Personne ne doit donner de leçon à personne. » Il faut arriver à concilier la production alimentaire et l’activité économique avec le respect de l’environnement.

    Nous n’avons plus le choix !

    Pour cela, il faut permettre la mise en valeur de la diversité des territoires en adéquation avec les conditions écologiques de ceux-ci, en associant étroitement l’agriculture, l’élevage, la transformation locale des produits et leur commercialisation de proximité. Pour ce faire, le maintien d’un environnement rural sain, de grande biodiversité sauvage et domestique, sans pollution majeure de l’air, des eaux et des sols est nécessaire.
    Les éleveur-ses défendant des pratiques pour un territoire vivant ont besoin d’eau, de sols et d’air de qualité. Il est donc complètement irrationnel et absurde de les voir se dresser contre des associations dont les combats sont justement la protection de ces biens communs.

    En date du 17 avril 2018, suite à l’occupation symbolique du château de Foix, Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, communiquait : « …et je me réserve le droit de poursuivre en justice celles et ceux qui ne respectent rien, même pas leur prochain.»
    La salle où se tenait le forum des associations environnementales ariégeoises n’était pas une « Zone à Défendre », mais bien une « Zone à Respecter », nous demandons donc aux élu-es du département de condamner de tels agissements sur nos territoires.

    Florence Cortès
    Porte-Parole EELV Ariège

    *Communiqué EELV Ariège

  • La Bastide de Sérou : Une journée d’état des lieux de l’environnement en Ariège – 5 mai

    La Bastide de Sérou : Une journée d’état des lieux de l’environnement en Ariège – 5 mai

    Un département Vert, une nature protégée, des lieux à l’écart de la folie des hommes. Ces images sublimées de notre département ne résistent pas à l’inventaire des atteintes à l’environnement.

    Productivisme, extractivisme, artificialisation des espaces, exploitation inconsidérée de la nature, infrastructures de toutes sortes, stockages d’eau, carrières, élevages industriels, extension des stations de ski, neige artificielle, rehausse de Montbel et sa réalimentation par le Touyre, nouvelle cartographie des cours d’eau,  utilisation massive des produits phytos … depuis des années les Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement et des  collectifs citoyens multiplient les actions d’information, de réaction, de résistance à une profusion de dossiers, de projets dont un grand nombre sont totalement anachroniques et démentiels, portés par des privés ou des collectivités publiques.

    Emballement climatique, effondrement de la biodiversité, pollutions omniprésentes, … dans l’urgence environnementale, il nous semble utile de faire un état des lieux départemental de l’environnement.

    C’est l’occasion de faire le point de nos actions de ces dernières années et de mettre bout à bout,  tous les projets en cours actuellement.

     C’est l’occasion de mettre un sérieux coup de projecteur sur l’urgence d’agir.

    Programme :

    10H, rendez-vous des organisateurs et organisatrices sur le site

    12H00, auberge espagnole pour le repas de midi

    14H00, accueil du public

    14H30, conférence de presse

    De 15H00 à 16H30, conférence et débat sur les thèmes principaux animée par diverses associations.

    De 16H30 à 18H00, travail en ateliers puis restitution sur 3 thèmes : Le rôle des APNE, Les gravières en Basse Ariège, Atelier Consom’acteur.

    20H30-21H00 : concert gratuit de Damien Kalune slameur de l’environnement.

    FNE Midi Pyrénées, Ferus, Adet, APRA « le Chabot », Comité Ecologique Ariégeois, Faucheurs Volontaires Ariège, Comité NDDL Ariège, Sea Scheperd, C’est Assez, L214, Eaux Libres, Stop Mine de Salau, Coalition Climat, Quel Avenir Pour Notre Vallée, Protégeons la Haute Bellongue, Démocratie à Mirepoix et ses Environs.

    La Bastide de Sérou 5 mai à partir de 10h00
    salle Henri Nayrou

  • La réduction des déchets : un enjeu environnemental et financier !

    La réduction des déchets : un enjeu environnemental et financier !

    Le Smectom du Plantaurel assure une double mission : la collecte des déchets pour 149 communes et le traitement pour 237 communes, soit 80% de la population ariégeoise. Vous avez certainement déjà vu les camions verts sillonner nos routes mais savez-vous ce que devient votre sac noir d’ordures ménagères ?

    Les déchets ultimes (ce qu’il reste après le tri) sont envoyés sur le site de stockage des déchets non dangereux de Berbiac, à Manses, où ils seront enfouis dans des casiers spécifiques. Leur dégradation va produire du bio-méthane. Le gaz, une fois récolté, est transformé en électricité qui est vendue à un opérateur national. Ce cercle vertueux permet, en plus des recettes générées par la vente d’énergie, une décote de la Taxe générale sur les activités polluantes, à laquelle le Smectom est tenu. Cette réduction de taxe est importante puisque le montant à la tonne est de 16€ au lieu de 40€, soit une économie de 1,152 M€. Ces avantages, ainsi que la proximité du site de Berbiac, fait que le coût de traitement des déchets ultimes en Ariège est très compétitif.

    Toutefois, si les choses restent telles qu’elles sont, ce système de traitement local est menacé.

    Son exploitation est autorisée par l’État grâce à un arrêté préfectoral qui contraint le Smectom à réduire les tonnages qui y sont enfouis de 30% d’ici 2020. Actuellement nous ensevelissons 48 000 tonnes par an et dans deux ans nous ne pourrons y mettre que 33 000 tonnes.
    Les tonnages supplémentaires devront alors être envoyés hors département pour être traités et cela augmentera les coûts pour l’usager·es (transport + coût du traitement, moins avantageux qu’à Berbiac).

    La solution est simple pour éviter cette flambée des coûts : réduire dès maintenant notre production de déchets.

    Il est nécessaire de de changer notre comportement face à nos poubelles. Pour beaucoup d’entre nous, notre responsabilité s’arrête lorsque lorsque le sac noir est déposé dans le containeur. C’est une erreur et il est urgent d’en prendre conscience.

    Pour réduire nos déchets, il existe de nombreuses solutions : le tri des emballages recyclables, éviter le gaspillage, le stop-pub sur la boîte aux lettres, réparer au lieu de jeter, donner les objets dont nous n’avons plus l’utilité, acheter d’occasion, customiser… Les alternatives à la poubelle sont multiples et créatives. Vous trouverez de nombreux conseils et astuces sur le site www.smectom.fr/reduire.

    En Ariège, des efforts sont encore à faire. 8 000 tonnes de déchets recyclables sont envoyées chaque année à Berbiac. De plus, notre département détient le record de production de déchets ménagers et assimilés de la Région Occitanie… Alors que pour la plupart des foyers, équipés d’un jardin, il est très simple d’alléger sa poubelle de 30% en compostant les végétaux et les déchets de cuisine.

    Nous devons également utiliser davantage les bornes d’apport volontaire car à Berbiac nous trouvons encore beaucoup trop de verre et de papier. C’est plutôt dérangeant quand on sait que le verre est le seul matériau qui se recycle à l’infini et que désormais TOUS les papiers se recyclent (même les enveloppes à fenêtre, les carnets à spirales…).

    La redevance incitative : une facture sur mesure pour réduire les déchets.

    Face à ces enjeux, le Smectom s’est engagé à répondre à un appel à projet de l’ADEME pour mettre en place sur son territoire la redevance incitative en 2022. Elle mettrait un terme à la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), qui se base sur la valeur locative du foncier bâti.

    La redevance incitative a pour double objectif de faire évoluer le mode de financement de collecte et de traitement des déchets pour le rendre plus juste (puisqu’il correspondra à la production de déchets) et de réduire les déchets grâce à une meilleure gestion de ceux-ci par les ménages, les entreprises et les collectivités.

    Le calcul de la redevance se ferait en deux parties :

    • Une part fixe « abonnement » comprenant le volume du bac à déchets ménagers résiduels, un nombre défini de levées du bac sur une année et les coûts de service (collecte, traitement, gestion des déchèteries, maintenance des bacs…)
    • Une part incitative « consommation » liée à l’utilisation du service, c’est-à-dire le nombre de levées supplémentaires du bac.

    Le Smectom mène depuis 2016 une vaste campagne de déploiement des bacs individuels sur le territoire. En 2018, 44 communes du secteur Pamiers et Varilhes vont être équipées. Ces bacs individuels possèdent une puce qui permettra de de recueillir des données de collecte et, à terme, de passer à la redevance incitative.

    Une année de facturation « à blanc » est prévue en 2021 pour permettre aux usager·es de comprendre la nouvelle facturation et d’appliquer les gestes de tri et d’évitement des déchets.

  • Participez à l’ABC du Lac de Montbel avec l’ANA le 15 avril

    Participez à l’ABC du Lac de Montbel avec l’ANA le 15 avril

    La Communauté de Communes du Pays de Mirepoix s’inscrit dans plusieurs dynamiques de développement territorial pour lesquelles la préservation de l’environnement, des paysages et du patrimoine est au coeur des réflexions.

    Récemment, un travail multipartenarial très riche s’est mis en place afin de dessiner l’avenir du lac de Montbel, avant tout outil d’irrigation mais aussi porteur d’un véritable potentiel d’attractivité, tant en termes de cadre de vie pour ses habitants qu’en matière d’intérêt touristique pour les visiteurs du territoire

    Dans ce sens, la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix a souhaité répondre à l’appel à projet « Atlas Biodiversité Communal » lancé en 2017 par l’Agence Française de la Biodiversité.

    Ce projet de 2 ans, piloté par la CCPM, est mené en partenariat avec l’Association des Naturalistes d’Ariège (Ana). Tout au long de ce projet un programme de sciences participatives sera proposé afin d’impliquer les habitants dans la démarche. 

    En savoir + : ariegenature.fr

    Dans le cadre des inventaires de l’ABC (Atlas de la biodiversité communale) Pays d’Olmes, venez prendre part au lancement de l’inventaire participatif de la biodiversité du Lac de Montbel, en compagnie de Pauline Levenard.

    RDV : 10h00, parking de la maison de Montbel. Prévoir pique nique et eau. Inscription obligatoire : 06 83 52 37 86 – pauline.l@ariegenature.fr

  • Composter pour alléger sa poubelle et réduire le coût de traitement des déchets

    Composter pour alléger sa poubelle et réduire le coût de traitement des déchets

    On ne le dira jamais assez, plus qu’une idée écolo, le compostage est en réalité un moyen efficace de réduire la quantité et le coût de traitement des déchets.

    Selon des études de caractérisation des ordures ménagères sur l’ensemble du territoire français, la poubelle des ménages contient entre 30 et 40 % de déchets organiques compostables.
    S’ils ne sont pas détournés, ces déchets partent à l’enfouissement ou à l’incinération. Mais ce traitement n’est pas anodin : il génère des coûts.

    Concernant nos poubelles, le Smectom du Plantaurel, qui exploite l’ISDND de Berbiac, a l’obligation règlementaire de réduire les tonnages de déchets qui y sont enfouis de 30 % d’ici fin 2019. Cette baisse des tonnages est la seule condition permettant de prolonger l’exploitation du site. Si la règlementation n’est pas respectée, les déchets devront être traités hors département et cela induira une augmentation de la facture des ménages. Difficile, quand on sait cela, de ne pas comprendre l’intérêt du compostage individuel.

    Composter, c’est facile !

    Dans un composteur ou en tas, c’est affaire de place. Le tas convient aux grands jardins et aux grosses quantités de déchets, il doit se trouver à l’ombre et à l’abri du vent. Le composteur s’installe plutôt dans un coin ensoleillé. Discret, il n’attire pas les animaux et ne sent pas, à condition de bien respecter les consignes (pas de viande ni de poisson…).

    On peut y mettre les déchets de cuisine : épluchures, filtres et marc de café, thé, coquilles d’œuf, de noix, de moules… Les déchets de maison : mouchoirs en papier, essuie-tout, carton en petits morceaux et sans bande adhésive. Les déchets de jardin : feuilles mortes, tontes de gazon, fleurs fanées…

    Le Smectom met à votre disposition un kit de compostage composé d’un composteur, d’un bio-seau pour les déchets de cuisine et d’un guide pour se familiariser avec l’outil. Ce kit est vendu au prix de 11€ et vous pouvez le réserver en ligne sur www.smectom.fr, menu : « Les services Smectom », rubrique : « mes démarches en ligne ». Vous trouverez également sur ce site des conseils pour composter sereinement et entretenir son jardin naturellement.

    Si vous souhaitez des renseignements personnalisés : compostage@smectom.fr.

    Las Plantos
    09120 Varilhes
    05.32.39.10.18 / 06.49.11.13.93

  • Ramassage des déchets sur les berges du Salat, un beau succès pour cette 2ème édition

    Ramassage des déchets sur les berges du Salat, un beau succès pour cette 2ème édition

    Nous nous en étions fait l’écho sur notre site, le samedi 3 mars, c’est entre 60 et 70 bénévoles (dont déjà des fidèles de l’opération précédente) venant d’horizons variés et toutes générations représentées, (pêcheurs, adhérents de l’ANA, amis du Parc et particuliers) qui se sont joints à l’équipe animatrice du site Natura 2000 ‘rivière Salat’ pour récupérer, sur environ 5 Km de berges (de Palétès à Lorp Sentaraille) pas moins de 1,610 tonnes de déchets : ferraille, verre, canettes, plastiques, carcasse de voiture, échelle …

    Un gros succès pour cette deuxième édition de cette opération citoyenne puisque les chiffres ont été doublés par rapport à 2017.

    Organisée dans le cadre de l’animation Natura 2000 sur la rivière Salat, par la Fédération de Pêche de l’Ariège, l’Association MIgrateurs GAronne DOrdogne (MIGADO) et l’Association des Naturalistes de l’Ariège (ANA), cette action a été menée en partenariat avec l’Association de Pêche de Saint-Girons, la Mairie de Saint Girons, le PNR des Pyrénées Ariégeoises, le SICTOM du Couserans et le SYCOSERP.

    C’est à chaque fois l’occasion de sensibiliser la population locale sur la présence de ces nombreux déchets au travers des divers échanges lors du parcours, en particulier en centre-ville de Saint-Girons.

    Le succès de cette journée par la présence des nombreux bénévoles et la représentation de toutes les générations démontre qu’une prise de conscience est réelle quant à la protection de notre environnement. La quantité de déchets ramassée montre quant à elle que de telles opérations sont nécessaires et qu’elles pourraient s’étendre aux rives de très nombreux cours d’eau ici comme ailleurs.

    Nous remercions bénévoles et partenaires qui ont contribué, par leur engagement, à animer une dynamique qui encouragera certainement l’élargissement de cette opération en 2019.

     Quelques chiffres 

    1,6 tonnes de déchets

    70 personnes

    5 kms de rives

  • Mine de Salau : Jerome Azéma invite à agir rapidement

    Mine de Salau : Jerome Azéma invite à agir rapidement

    Les derniers développements concernant la mine de SALAU, et la confirmation de la présence d’un (et très probablement de plusieurs) transformateurs éminemment polluants, montrent à quel point il était nécessaire d’alerter Madame la Préfète de l’Ariège sur l’urgence d’agir pour endiguer au plus vite ce potentiel problème de santé publique et environnementale.

    J’ai sensibilisé également sans relâche, dans les 6 derniers mois, les cabinets du Premier Ministre, du Ministre de l’Intérieur, de la Ministre de la Santé et du Ministre de la transition écologique et solidaire à cette problématique, car elle nécessitait toute l’attention des pouvoirs publics. Lors de leur visite en Ariège, j’ai fait de même auprès des Ministres Gérald DARMANIN et Julien DENORMANDIE. Et j’ai informé régulièrement les Ariégeois de la situation, dans la presse et les radios locales.

    A contratio, nous avons été collectivement surpris du silence et de l’immobilisme des principaux élus de notre département, pourtant d’habitude si prompts à s’exprimer, face à une situation qui pouvait affecter gravement nombre de nos concitoyens.

    Je me félicite donc que Madame la Préfète ait pu faire mener à bien ces premières constatations concernant la présence de PCB toxique dans des équipements hautement polluants : ce sont, je l’espère, les prémices d’autres investigations qui permettront rapidement la mise en œuvre d’un état des lieux complet, préalable indispensable à toute prise de décision sereine quant à l’avenir du site de la mine de Salau.

    Ce qui est arrivé concernant l’aire de protection du gypaète barbu est assurément regrettable et semble d’ordre accidentel. Cependant, cela invite toutes les parties prenantes à redoubler de vigilance à l’avenir.

    Ce dossier n’est évidemment pas clos et connaitra encore de nombreux développements mais je me réjouis que la problématique liée à ce site puisse être traitée à la fois dans le respect de l’environnement et des enjeux économiques majeurs qui y sont liés.

  • Saint-Girons : journée de ramassage des déchets dans le Salat – 3 mars

    Saint-Girons : journée de ramassage des déchets dans le Salat – 3 mars

    Dans le cadre de l’animation Natura 2000 du site « rivière Salat », organisation d’une journée de ramassage des déchets sur les berges du Salat, le samedi 3 mars 2018 à Saint-Girons

    La rivière Salat fait partie du site Natura 2000 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », constitué de la Garonne et de ses principaux affluents en Occitanie. Le réseau européen Natura 2000 est constitué de sites ayant une grande valeur patrimoniale aussi bien faunistique que floristique.

    La Fédération de Pêche de l’Ariège, associée à l’Association des Naturalistes de l’Ariège (ANA) et à l’Association MIgrateurs GAronne DOrdogne (MIGADO), porte l’animation du site Natura 2000 ‘rivière Salat’. Cette animation consiste à mettre en place les actions listées dans un document de gestion aussi appelé Document d’Objectifs (validé sur le Salat en 2009).

    Dans le cadre de cette animation, une action de nettoyage des berges du Salat autour de Saint-Girons est programmée le samedi 3 mars 2018 de 9h00 à 17h00.

    En effet, au cours de la mise en œuvre de la démarche Natura 2000, la problématique des déchets en bordure de cours d’eau a été abordée de nombreuses fois et une première opération, organisée au mois de mars 2017 avait permis de récolter plus de 700 kg de déchets. Cette action sera menée en partenariat avec l’Association de Pêche de Saint-Girons, désireuse de s’associer à cette démarche ainsi que le syndicat de rivière (SYCOSERP), le PNR des Pyrénées Ariégeoises et les amis du Parc.

    La rivière Salat charrie de nombreux déchets. La journée du 3 mars 2018 a pour objectif de mobiliser des bénévoles pour le ramassage des déchets présents en berge du Salat entre Saint-Lizier et Saint-Girons et de les sensibiliser à la protection des cours d’eau.

    Inscription obligatoire au 06.07.81.23.61 (Anne SOULARD – MIGADO) 
    06.07.81.23.61 – soulard.migado@orange.fr
    repas offert

  • Le Smectom du Plantaurel étend son territoire de collecte

    Le Smectom du Plantaurel étend son territoire de collecte

    Au 1er janvier 2018, la Communauté d’agglomération du Pays Foix-Varilhes et le Communauté de communes Arize-Lèze ont transféré leur compétence collectes au Smectom du Plantaurel.

    Ces transferts concernent les agents de collectes, trente-cinq au total et les trois déchèteries.

    Le Smectom travaille actuellement à harmoniser les pratiques et les conditions des collectes des différents déchets des communes concernées sur la base de son règlement de collecte. Des modifications de services et de tarifs pourront être appliquées cette année pour les habitant·es.

    « La rationalisation des tournées de collectes et la réduction des déchets à la source font partie de nos priorités » explique Florence Rouch, Présidente du Smectom. « Nous sommes fermement résolus à rendre un service public de qualité, juste et équitable. À ce jour, nous sommes engagé·es à réaliser d’importantes économies de fonctionnement qui nous permettront de maîtriser le coût de traitement des déchets pour nos usagères et usagers, et d’atteindre les objectifs de réduction des déchets résiduels envoyés à l’enfouissement. Cela passe par de forts investissements et la prise de responsabilité de chacune et chacun d’entre nous face à la production de déchets. »

    Les transferts de compétence Collectes concernent les communes suivantes : Arabaux, Baulou, Bénac, Le Bosc, Brassac, Burret, Celles, Cos, Ferrières, Foix, Ganac, L’Herm, Loubières, Montgailhard, Montoulieu, Pradières, Prayols, Saint-Jean-de-Verges, Saint-Martin-de-Caralp, Saint-Paul-de-Jarrat, Saint-Pierre-de-Rivière, Serres-sur-Arget, Soula, Vernajoul, Artigat, Carla-Bayle, Castéras, Durfort, Le Fossat, Lanoux, Lézat-sur-Lèze, Monesple, Pailhès, Saint-Ybars, Sainte-Suzanne, Sieuras, Villeneuve-du-Latou.

    Désormais, les habitant·es devront contacter le Smectom du Plantaurel pour toute question concernant les déchets sur le www.smectom.fr ou au 05 61 68 02 02.