Catégorie : Histoire et Patrimoine

  • Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, tout un programme !

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, tout un programme !

    Le programme automne du Pays d’art et d’histoire vient de sortir ! 

    Mais oui…c’est encore l’été… ! Cependant, le Pays d’art et d’histoire a déjà sorti sa programmation « d’automne » avec tous ses rendez-vous d’août à décembre.

    Et ça commence dans le cadre du festival MIMA à Mirepoix, à partir du jeudi 2 août. Ce rendez-vous « décalé » est désormais incontournable, et cette année, le Pays d’art et d’histoire introduira les spectacles prévus sur les villages d’Aigues-Vives, Léran, La-Bastide-de-Bousignac et Camon.

    Toujours dans le cadre des « décalées », la balade au fil de l’Hers en canoë sera reconduite entre Camon et Moulin-Neuf, sur près de 16 km de rivière et avec un repas champêtre en guise de pause déjeuner !

    Le mois de septembre sera également l’occasion de relayer les Journées du Patrimoine, avec entre autres, l’ouverture du château de Sibra à Lagarde, et les 20 ans de l’inscription des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle » au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec la présence exceptionnelle de Xavier Bailly, administrateur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Et pour finir le mois, Pradettes accueillera l’ANACR pour une balade à la rencontre de la Résistance ariégeoise.

    Le mois d’octobre mettra à l’honneur les partenariats : avec la bibliothèque de Bélesta autour d’une journée « noire », avec l’Association des Naturalistes de l’Ariège sur Montbel, dans le cadre de l’élaboration de l’Atlas de la Biodiversité Communale, et sur Laroque d’Olmes autour du projet de valorisation de l’histoire industrielle et enfin, lors de la manifestation « Mirepoix met le couvert ». La thématique autour de l’école sera développée sur la commune de Nalzen, pour saluer l’inauguration du magasin de producteurs locaux.

    Novembre sera l’occasion de célébrer les 10 ans de l’obtention du label Pays d’art et d’histoire et le Centenaire de la Grande Guerre. Et enfin, au mois de décembre, plein feu sur la station des Monts d’Olmes, qui fait l’objet d’un projet de valorisation et d’interprétation…mais, n’en disons pas plus pour l’instant, le Pays d’art et d’histoire vous réserve quelques surprises !

    Alors… tous à vos agendas !! Et, pour tous renseignements : contactez le Pays d’art et d’histoire au 05 61 05 52 03

    Le programme détaillé est à découvrir sur le site internet www.pyreneescathares-patrimoine.fr ou à retirer en mairies, Offices de Tourisme ou centres culturels…

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    Place de l’Europe
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Marina Salby, animatrice de l’architecture et du Patrimoine en Pyrénées Cathares

    Marina Salby, animatrice de l’architecture et du Patrimoine en Pyrénées Cathares

    Pour nos lecteurs assidus, fans de patrimoine, surtout du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, on ne présente plus Marina Salby. Elle avait succédé il y a trois ans à Catherine Robin qui avait posé ses bagages en 2006 au poste d’animatrice du Patrimoine du Pays des Pyrénées Cathares 

    Le 26 juin 2018 Marina a franchi, avec un franc succès les épreuves d’habilitation aux fonctions d’animatrice de l’architecture et du patrimoine.

    Sur le terrain, les élus, les associations, les habitants ou les visiteurs concernés par la culture, l’histoire et le patrimoine des Pyrénées cathares connaissent les qualités pédagogiques et le dynamisme de Marina. Les actions qu’elle développe à la tête du PAH témoignent en sa faveur. Nous avons tous depuis trois ans pu évaluer son rôle moteur dans les opérations de mise en valeur de toutes nos richesses culturelles locales.

    «Au nom de toute l’équipe et de toute la commission Pays d’art et d’histoire dans laquelle siègent tous les élus du territoire ainsi que des nombreux représentants du monde associatif, je veux féliciter Marina. Je sais que nous pouvons compter sur elle pour faire vivre l’art, l’histoire et la culture dans notre territoire.» a déclaré à cette occasion Marc Carballido, Président du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Félicitations Marina et rendez-vous tous les lundis et mercredis de l’été pour découvrir ce merveilleux pays qu’est le Pays des Pyrénées Cathares !

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Les Immigrants de l’Utopie : un film documentaire sur les néo-ruraux ariégeois

    Les Immigrants de l’Utopie : un film documentaire sur les néo-ruraux ariégeois

    Les Immigrants de l’Utopie c’est le projet d’un film documentaire de 52 minutes réalisé par Nicole Medjeveski, auteure et réalisatrice, qui parle de jeunes urbains, issus du baby-boom de l’après-guerre. Ils ont fuit les villes et la société de consommation, on les a appelé successivement les hippies, les babas cool, les punks, et aujourd’hui les néos.

    Pour parler de ces néo-ruraux, Nicole Medjeveski a choisi l’Ariège. «Les personnages de ce film ont été choisis pour leurs parcours singuliers, leur persévérance à expérimenter, au présent et en grandeur réelle, leur utopie et à œuvrer activement à un autre idéal de vie» explique t’elle «J’ai fait leur connaissance à l’occasion d’un voyage lorsque des amis m’ont invitée en Ariège. Sur le marché de Saint-Girons, haut lieu de vie des cultures alternatives, j’ai eu l’impression de me retrouver face à certains de mes camarades de jeunesse : même parcours, même choix de vie en communauté et en milieu rural.»

    Aujourd’hui, le film est écrit, les contacts établis, l’équipe constituée mais ils ont besoin de  soutien pour financer le tournage, qui débutera mi- juillet.

    Une aide à l’écriture avait déjà permis de réaliser les repérages, et la réalisatrice a la garantie de France 3 et de la RTBF (chaîne belge) d’assurer post-production et diffusion, si, grâce à votre soutien, elle peut boucler le budget « tournage ».

    Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un Teaser (compilation des moments marquants des repérages effectués entre juin 2016 et avril 2017 ; il ne s’agit pas d’extraits du film)

     

    Pour soutenir le projet www.kisskissbankbank.com/

  • Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme

    Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme

    « Ruth et Betty : Deux sœurs face au nazisme » c’est le ivre que viennent de publier les éditions « Le pas d’oiseau »  en partenariat avec le Musée des Enfants de la Hille, qui a célébré la semaine dernière ses 10 ans. 

    La journée du 9 juin était entièrement consacré à cet anniversaire, rassemblant plusieurs témoins de l’époque et se terminant par la conférence de Sylvie Goll-Solinas, traductrice du livre .

    Ce témoignage riche et bouleversant écrit par Ruth Uzrad (1925-2015) a été initialement publié en hébreu puis en anglais. Sa sœur Betty, qui a également séjourné au château de la Hille, ajoute à ce récit quelques pages en hommage à son aînée.

    À travers son regard d’adolescente déterminée, Ruth Uzrad livre avec ce témoignage un récit qui tient de l’épopée. En mai 1940, les bombardements allemands obligent les deux sœurs à quitter la Belgique qui les avait recueillies après leur départ de Berlin… La sœur cadette Bronia, trop jeune pour partir, reste en Belgique. Prises en charge par la Croix-Rouge suisse, Ruth et Betty séjournent près de deux ans parmi les adolescents cachés en Ariège, au château de La Hille dont Ruth s’enfuira pour intégrer la Résistance. Sous le nom de Renée Sorel, identité fournie par le Mouvement de Jeunesse sioniste qu’elle a rejoint à Lyon, Ruth parvient avec audace à extraire un bébé d’un orphelinat de Grenoble. Traquée par la Gestapo, elle traverse les Pyrénées dans la douleur pour rejoindre l’Espagne. À l’automne 1944, elle embarque de Cadix, direction la Palestine… C’est là, dans le kibboutz qu’elle a contribué à créer, que Ruth aura la visite de celle qu’elle avait sauvée trente-quatre auparavant. Betty, qui souffrit tout autant de l’éclatement total de sa famille, décida de reprendre les écrits de sa sœur décédée en 2015 afin de lui rendre un juste et vibrant hommage.

    En vente dans toutes librairies d’Ariège… et d’ailleurs ou sur commande sur le site des éditions Le Pas d’oiseau : 

    www.lepasdoiseau.fr

  • 1798-2018 – « Pleins feux sur la Màp » au Musée Aristide Bergès.

    1798-2018 – « Pleins feux sur la Màp » au Musée Aristide Bergès.

    Créé par une association d’anciens ouvriers et de passionnés, le Musée Aristide Bergès est situé sur une ancienne usine à papier. C’est un lieu privilégié où l’on peut découvrir un patrimoine culturel et industriel qui reste une activité économique bien vivante en pays du Couserans : La fabrication du papier

    Association Aristide Bergès (A.S.A.B.) a su conserver et protéger la machine à papier, la « Màp », de l’ancienne usine Bergès, devenue le fleuron des collections du Musée Aristide Bergès.

    Avec son cycle complet de fabrication du papier, le seul conservé à ce jour dans un contexte muséal, elle est un véritable « unicum » dans le patrimoine industriel européen.

    L’Association Aristide Bergès qui œuvre depuis plus de vingt ans pour la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine industriel, célèbre en cette année 2018, les 220 ans de l’invention de la toute première machine à fabriquer du papier en continu, inventée par Louis-Nicolas Robert en 1798.

    C’est Pierre Bergès – le père d’Aristide – qui, en véritable pionnier, a introduit la toute première « Màp » dans la région. Il est le premier à installer dans son moulin cette innovation technique capitale qui fait entrer la fabrication du papier dans l’ère industrielle.

    Il fait ainsi de la papeterie Bergès le berceau de l’industrie papetière du Couserans, industrie qui a été pendant de nombreuses décennies le poumon économique de ce territoire.

    Pour fêter cette invention révolutionnaire et cette machine qui exerce encore aujourd’hui une puissante fascination, le Musée Aristide Bergès organise, pendant deux ans, des manifestations de nature différente qui composent l’opération.

    Voici d’ores et déjà le programme pour 2018 :

    Samedi 19 mai 2018, de 19h.00 à minuit : Nuit européenne des Musées

    La « Màp » révélée 

    ….par le regard de René Stinville, concepteur lumière.

    19 et 20 mai 2018, de 14h.30 à 18h.30 : Journée européenne des Moulins

    Samedi 14 juillet 2018, 22h.30Spectacle son et lumière

    « Confidences d’une machine à papier»

    Création par René Stinville, concepteur lumière

    La « Màp » remonte pour nous l’horloge du temps et pour nous…. elle se souvient !

    Du vendredi 20 juillet 2018 au lundi 27 août 2018 : Exposition L’Art à l’usine 

    « Nuée blanche » Par Emmanuelle Radzyner

    Appréhender un lieu par l’accumulation, l’investir d’un objet fabriqué qui se multiplie, se l’approprier par l’envahissement d’un espace, tels sont les réflexions qui définissent la démarche artistique d’Emmanuelle Radzyner.

    Avec une grande maîtrise dans l’art de la transformation du papier, cette plasticienne grenobloise réalise des installations éphémères, spécialement conçues pour les lieux qu’elle investit et adaptées à leur histoire.

    Quoi de mieux qu’une ancienne papeterie qu’elle a décidé d’investir par des envolée d’oiseaux jaillissant pour révéler son talent !

    Ouverture de l’exposition, tous les jours, même le mardi et jours fériés,   de 14h.30 à 18h.30

    15 et 16 septembre 2018 :  Journées européennes du patrimoine et Journées européennes des Moulins de France. Année Gutenberg 2018

    La typographie à caractères mobiles de l’époque de Gutenberg, démonstration typographique des caractères mobiles, présentation par des professionnels de l’imprimerie.

    Samedi 15 septembre 2018 : de 14h.30 à 18h.30

    Dimanche 16 septembre 2018 : de 09h.00 à 18h.30.

    Musée Aristide Bergès, Arts graphiques, Imprimerie
    Chemin des papetiers – Prat du Ritou
    09190 Lorp Sentaraille

    05.61.66.13.97 / aab@aab.asso.fr / www.aab.asso.fr

  • Les bustes de Sainte-Rufine et Sainte-Seconde seront restaurés

    Les bustes de Sainte-Rufine et Sainte-Seconde seront restaurés

    Voici quelques mois, deux reliquaires ont été retrouvés dans un lieu de stockage de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption. Ces reliquaires se composent des bustes de Sainte-Rufine et Sainte-Seconde.

    Conservés dans une salle de l’église paroissiale, les bustes reposent sur un socle formant reliquaire. D’une belle qualité de sculpture, ces reliquaires sont en bois et malheureusement le temps ne les a pas épargnés. Attestant de la pratique religieuse dans notre territoire rural, ils sont le témoin d’une piété individuelle ou d’une ferveur collective de la foi catholique.

    Des travaux urgents sont indispensables pour empêcher la poursuite de dégradations qui entraîneraient la disparition de ce patrimoine faisant partie de notre histoire. Le coût de la restauration des bustes étant estimé à 6.999€ HT (près de 170 heures de travail seront nécessaires), les élus ont approuvé lors du dernier Conseil municipal l’envoi de demandes de subventions (80%) à l’État, au Département et à la Région. La part d’autofinancement de la mairie est évaluée à 1.398€.

  • De Saint-Lizier à Saint-Jacques-de-Compostelle, sur les chemins du patrimoine mondial

    De Saint-Lizier à Saint-Jacques-de-Compostelle, sur les chemins du patrimoine mondial

    Tout au long du Moyen Âge, Saint-Jacques-de-Compostelle fut la plus importante de toutes les destinations pour d’innombrables pèlerins venant de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins devaient traverser la France, et les monuments historiques notables qui constituent la présente inscription sur la Liste du patrimoine mondial étaient des jalons sur les quatre routes qu’ils empruntaient.

    A l’occasion de la célébration des 20 ans de l’inscription à l’UNESCO du Bien culturel 868 « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France», le service Patrimoine du Conseil Départemental présente une exposition consacrée à l’histoire de ces chemins, leur signification hier et aujourd’hui et la place de la cité de Saint-Lizier située sur l’itinéraire du piémont Pyrénéen.

    Cette exposition est ouverte à tous au Musée départemental de l’Ariège – Palais des Evêques de Saint-Lizier du 8 avril au 4 novembre 2018.

    Dans le cadre de cette exposition, des œuvres patrimoniales provenant de collections régionales seront exceptionnellement réunies à Saint-Lizier ainsi que des photographies originales de l’artiste toulousain Jean-Jacques Gelbart autour du patrimoine jacquaire conservé en Occitanie.

    Dès le mois de mai et jusqu’en septembre, le musée accueillera également une œuvre de l’artiste Julie Legrand dans le cadre de la manifestation In Situ, patrimoine et art contemporain qui permet de promouvoir et valoriser le patrimoine avec une programmation d’art contemporain de niveau international sur la région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée.

    Cet anniversaire, célébré sous l’égide du Ministère de la Culture et de la communication, est coordonné au plan national par l’Agence de Coopération Interrégionale et Réseau chemin de Saint- Jacques de Compostelle qui a pour mission la valorisation et l’animation de ce bien culturel en série.

    L’édition 2018 sera en effet l’occasion de fêter certains sites patrimoniaux partenaires de la manifestation notamment le Palais des Evêques de Saint-Lizier avec une riche programmation : musique, conférences, visites guidées, pour en savoir plus : www.ariege.fr

    Renseignements : 05 61 05 10 10 Horaires : 10h30-12h30 et 14h-18 h Tarif : adultes 5,60€ – enfants 3,60€

  • Bélesta : Le Château d’Amont, la 3ème citadelle

    Bélesta : Le Château d’Amont, la 3ème citadelle

    Pour la deuxième année consécutive, les participants à l’épreuve reine du Trail des Citadelles, les 70 km, ont investi le Château d’Amont, situé sur les hauteurs de Bélesta, au 17ème kilomètre de la course.

    Si les deux citadelles emblèmes du Trail, Montségur et Roquefixade, sont rattachés à la tragédie cathare, le Château d’Amont fut édifié 3 siècles plus tard à l’occasion d’un autre conflit qui allait déchirer la France : les Guerres de Religion. Construit par le seigneur huguenot Jean-Claude de Lévis-Léran, surnommé le sire d’Audou, à partir de 1569, il fut le refuge d’une troupe protestante qui allait guerroyer pendant 30 ans contre les villes et les armées catholiques,

    Abandonné dès le 17 ème siècle, il fut livré aux pilleurs et démolisseurs,  et connut 3 siècles d’oubli. Rongé peu à peu par une végétation envahissante et menacé de disparaître, il fut raccheté en 2015 par l’association de sauvegarde du Château d’Amont qui a entrepris de le débarrasser des arbres, ronces et lierres qui le recouvraient. Après avoir nettoyé tours, remparts et l’enceinte d’une superficie de presque 2000 M², les membres de l’association mènent régulièrement des travaux de confortement et de reconstruction d’éléments de remparts.

    Comme Montségur et Roquefixade, le Château d’Amont est un vestige important de l’Histoire et fait partie du patrimoine régional. C’est ce témoin qu’ont pu découvrir les coureurs du Trail des Citadelles et qu’apprécieront tous les visiteurs intéressés par ce pan méconnu du passé ariégeois.

    Renseignements et contacts : Jean-Claude 06.76.64.80.05. ou Pascal 06.32.47.65.09.

  • Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Non loin de Saint Girons dans le petit village de Montardit en bordure de la route qui mène à Sainte Croix Volvestre, se trouve un un endroit humide où l’eau s’écoule goutte à goutte : le lieu-dit La Goutte.  Dans ce petit coin du Couserans on y découvre cette curieuse petite chapelle construite entre 1968 et 2001 par l’Abbé Jean-Marie Piquemal :  Notre Dame de Lagoutte.

    C’est au hasard d’un de nos reportages que nous sommes passés devant. Impossible de ne pas s’arrêter devant ces petites constructions dignent des plus grands surréalistes ! Un peu à l’image du « Palais Idéal du Facteur Cheval » en Miniature. Nous y avons déambulé au milieu de la pierre et du fer.

    Jean-Marie Piquemal, Ariégeois, fils d’agriculteurs de Massat, ordonné prêtre en 1949, rejoint Arnave près de Tarascon où il fera la démonstration de ses talents de bâtisseurs en restaurant une petite chapelle romane.

    Nommé à Montardit en 1951, son sacerdoce s’étendit en 1964, sur six villages : Sainte Croix, Lasserre, Mérigon, Mauvezin, Montardit et Contrazy. Bâtisseur dans l’âme, après avoir terminé des travaux de restauration dans l’église du village de Sainte Croix, il entreprend à partir de 1968 la construction de la chapelle et choisi le lieu-dit La Goutte, un lieu facile d’accès pour tous ses paroissiens.

    Consacrée à Notre-Dame la chapelle a été inaugurée en 1976 par Mgr Soulier, évêque de Pamiers, mais l’abbé poursuivit la décoration de la chapelle et de ses alentours jusqu’à sa mort en 2001

    Pour expliquer sa frénésie de construction, l’abbé Piquemal explique :  « Je me suis mis à ramasser des cailloux, puis des pierres un peu partout, puis j’ai cherché un maçon. Lui maçonnait, moi je faisais le manœuvre… Je ramassais des galets, je taillais de belles pierres… avec l’acharnement des chercheurs d’or« . Il fut aidé dans sa tâche par un petit groupe de bénévoles et par le maçon François Folch-Corbi.

    En 1985, Notre Dame de Lagoutte est devenue un lieu de pèlerinage du diocèse de Pamiers de façon aussi imprévisible et imprévue que sa construction. Le pèlerinage tombe le 15 septembre, fête liturgique de Notre-Dame des Sept Douleurs

    Que l’on soit croyant ou non, on ne peut qu’être surpris et attiré par la beauté et l’étrangeté de ce lieu insolite. 

    On peut voir une interview de l’Abbé Jean-Marie Piquemal sur la chaine Youtube Sainte-Croix Volvestre Informations

     

    Sources : 
    Yvelise Tschierschke (www.ariege.com/que-visiter-en-ariege)
    www.lieux-insolites.fr/ariege

  • Pays d’art et d’histoire : demandez le programme printemps / été

    Pays d’art et d’histoire : demandez le programme printemps / été

    Avec l’arrivée du printemps, le Pays d’art et d’histoire vous invite à découvrir son nouveau programme d’animation. Au fil des mois d’avril à juillet, vous avez rendez-vous avec votre patrimoine local.

    Le mois d’avril annonce la variété des propositions : conférence autour des petits pays formant le territoire aux alentours de l’an mil, balade près de l’Hers nous replongeant dans l’histoire de l’industrie et au cœur de la famille Bez, et découverte insolite d’un pan de l’histoire de Manses et des extravagants comtes de Portes.

    Le mois de mai mettra en avant les différents liens et passerelles que le Pays d’art et d’histoire se plait toujours à faire : avec la démarche Renforcement des filières alimentaires de proximité au cours du séminaire « Quel avenir pour l’agriculture en Pyrénées Cathares » ; avec les services de l’Inventaire du patrimoine dans le cadre du projet de valorisation de l’histoire industrielle textile ; avec Yakay Kayak notre prestataire canoë pour des visites insolites au fil de l’eau ; avec l’ANA pour une découverte décalée en forêt, mais aussi dans le cadre des fêtes aromatiques de Teilhet.

    Juin, sera le mois des rendez-vous nationaux comme ceux aux jardins ou encore des Journées du Patrimoine de Pays ; ce sera également l’occasion de consacrer une semaine entière à l’histoire de l’école sur la commune de Mirepoix ; parler cuisine au Moyen Âge et musique à Roumengoux.

    Le mois de juillet annoncera la saison estivale, avec les visites guidées des lundis et mercredis, qui sont toujours des animations plébiscitées, et qui amorceront déjà l’automne et la célébration à venir de l’obtention du label Pays d’art et d’histoire, il y a déjà 10 ans en Pyrénées Cathares. Cet évènement fera l’objet d’une programmation dédiée à l’automne…

    Mais en attendant, l’équipe du Pays d’art et d’histoire vous attend nombreux sur ses rendez-vous du printemps. Le programme détaillé est à découvrir sur le site internet www.pyreneescathares-patrimoine.fr ou à retirer en mairies, Offices de Tourisme ou centres culturels…

  • Le Conseil Départemental au chevet du patrimoine ariégeois

    Le Conseil Départemental au chevet du patrimoine ariégeois

    Réunis en Commission permanente, les Conseillers Départementaux de l’Ariège ont pris les décisions suivantes concernant la protection et la valorisation du patrimoine sur le département.

    Il s’agit notamment de :

    Restaurer le lit dit d’Henri IV, classé Monument historique qui sera l’un des éléments phares des Nouveaux espaces muséographiques au Château de Foix. Il se trouve que les actuelles conditions de présentation sont peu favorables à une conservation optimale. Pour éviter d’éventuelles détériorations, une étude de l’état de conservation ainsi qu’une intervention par des restaurateurs agréés sera engagée pour un montant total de 35 000 €.

    Assurer la valorisation du Musée de Mazères à destination des publics de proximité. Une programmation événementielle comprenant des animations et des actions de médiation a été proposé afin d’augmenter la fréquentation du musée. Un développement du relais de l’information, de communication de proximité et de promotion touristique sera donc déployé durant l’année dans le but d’accroitre l’attractivité du musée et son identité notamment pour les publics familiaux et scolaires.

    Restaurer les collections du musée départemental. Ces opérations réalisées au cours des prochaines années par des restaurateurs spécialisées (dépoussiérage, nettoyage, consolidation, etc…) participeront à la conservation et à la présentation au public et auront un cout estimé à 110 000 €.

    Aider les communes et les associations à financer leurs travaux de restauration dans le cadre du programme d’Etat d’entretien et de réparation des monuments historiques inscrits ou classés. Cet investissement concernent les communes de Verniolle, Foix et du Mas d’Azil et représentent un montant de 50 533 €.

    Renouveler l’adhésion à la Fondation du Patrimoine, concernant la protection et la mise en valeur du patrimoine privé et non protégé au titre des monuments historiques. Ce renouvellement se porte à 2 000 € pour l’année 2018 à l’égard des collectivités départementales. Ainsi deux dossiers labellisés par la Fondation ont reçu un avis favorable concernant la restauration d’une maison de maître à la Bastide de Sérou et d’une grange à Siguer.

  • Les Amis du musée du textile et du peigne en corne œuvrent encore et toujours pour sa valorisation

    Les Amis du musée du textile et du peigne en corne œuvrent encore et toujours pour sa valorisation

    De par leur implication, leur passion et leur générosité, les Amis du musée du textile et du peigne en corne de Lavelanet font rayonner le musée dans toute l’Ariège et même au-delà. Voici peu s’est tenue l’Assemblée générale de l’association; l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et d’élire le nouveau Bureau.

    Un hommage a été rendu par le président Michel Centenero et les membres à Raymond Mounié « un homme qui s’est dépensé sans compter pour l’AMTPC et qui a su faire passer sa discrétion avant tout dans son action ».

    Côté bilan, l’activité de l’association a, une fois de plus, été féconde en 2017. Interventions dans la maison de retraite de Lavelanet, Nuit européenne des musées le 9 mai, Journées du patrimoine de pays les 17 et 18 juin, Marche du tisserand cathare en juillet, Forum des associations, Fête de la Noisette, Fête des sciences, sans oublier visites guidées du musée, comme pour la Fédération des Moulins de France, les bénévoles de l’AMTPC n’ont pas hésité à donner de leur personne pour faire vivre et dynamiser le musée qu’ils ont créé début des années 1980.

    Outre leur participation à ces animations, les Amis du musée continuent la formation de maintenance pour le personnel du musée. « Une implication sans faille pour cette vieille dame de trente-cinq ans qu’est notre association » soulignera Michel Centénéro. Seul bémol, « le manque de reconnaissance du travail effectué » déploreront plusieurs membres, et le fait «qu’après plusieurs relances, le président n’ai pas encore été reçu par le président de la CCPO.

    Pour l’année à venir, l’AMTPC entend participer activement au sein du Comité de pilotage du futur « Musée hors les murs », qui sous l’impulsion de Marc Carballido et l’égide du Pays d’art et d’histoire « doit favoriser l’avènement de notre projet de chaîne de fabrication des années 50, fil d’Ariane de notre action et complément essentiel du musée existant » a conclu le président.

    Après l’élection du Conseil d’administration, place au vote du Bureau. Michel Centénéro a été réélu président, Bernard Laffont vice-président, Renée Lau secrétaire et Patrick Palacio entre dans ce Bureau comme trésorier.

    Communiqué de la Mairie de Lavelanet