Catégorie : Histoire et Patrimoine

  • 8 mars 2018, une Journée internationale pour les droits des femmes « activistes rurales et urbaines »

    8 mars 2018, une Journée internationale pour les droits des femmes « activistes rurales et urbaines »

    La Journée internationale pour les droits des femmes, comme tous les ans c’est le 8 mars, elle fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU.

    Mais avec l’affaire Harvey Weinstein en octobre 2017  le mouvement contre les violences sexuelles faites aux femmes et le #metoo #BalanceTonPorc, une digue s’est rompue et a libéré un flot de paroles trop longtemps contenues.

    Ce 8 mars 2018 a donc un accent particulier, et mérite que l’on s’y arrête un instant.

    La Journée internationale pour les droits des femmes a été officialisée en 1977 et  trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le , une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913

    En 1910 à Copenhague, l’Internationale socialiste adopte l’idée d’une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d’Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future Commissaire du Peuple), sans qu’une date ne soit avancée. Cette journée est approuvée à l’unanimité d’une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays.

    La première Journée internationale des femmes est célébrée l’année suivante, le  et revendique le droit de vote pour les femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Les insurgées de l’époque sont des femmes ordinaires de toute origine et de toutes conditions : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises, russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés.

    Au cours de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.

    Mais la journée internationale pour les droits des femmes c’est aussi l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

    Cette année également nous tenions à signaler l’opération « ruban blanc », une initiative lancée par la Fondation des Femmes qui met en place une campagne de collecte pour soutenir les victimes dans leur besoin d’assistance : #MaintenantOnAgit.

    Chaque année un thème différents est abordé, en 2018, cette journée internationale des droits des femmes est placée sous le thème des « activistes rurales et urbaines » qui transforment la vie des femmes.

    Depuis plusieurs années nous avons adopté la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre Who’s who, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journaliste, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre, photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège. 

    Commençons bien entendu par un hommage à une grande artiste peintre, Mady de la Giraudière, disparue il y a quelques jours mais qui restera à jamais gravée dans la mémoires des ariégeois. Une grande dame que nous avions eu le bonheur de rencontrer pour une série de  portraits  que vous pouvez voir sur notre site.

    Perrine Laffont  bien sûr notre jeune «bosseuse» qui a fait vibrer les ariégeois lors de 3 runs de légendes lors des JO en Corée du Sud.

    Floriane Caux, photographe qui, par son talent sait transporter les regards dans un univers onirique.

    Marie Cantagrill ,violoniste concertiste soliste, elle est la directrice artistique de l’Orchestre de Chambre d’Ariège.

    Bénédicte Taurine, Lavelanetienne, enseignante et syndicaliste et nouvellement députée .

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme. Elle aussi fut première de notre classement.

    Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège aujourd’hui à la retraite et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives.

    Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades.

    Annie Fachetti anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être , durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who et qui est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue en charge des fouilles archéologique du château de Montréal de Sos.

    Denise Déjean, écrivain et conteuse ariégeoise.

     Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. 

     Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise

    Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». 

    Ce jeudi 8 mars 2018, nous rendons donc hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

  • L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    L’invité.e de la semaine : Florence Guillot – 16 ans de recherches à Montréal-de-Sos

    Florence Guillot nous parle des 16 ans de fouilles archéologiques au château de Montréal-de-Sos et de la sortie de l’ouvrage collectif « Le castrum de Montréal-de-Sos – 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées Ariégeoises »

    Une interview passionnante dans laquelle Florence nous raconte 16 ans de travail sur un site majeur de l’Ariège.  

    Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l’Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s’y succédèrent, voire s’y emboitèrent.

    Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l’Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d’altitude, aujourd’hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles.

    Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d’études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts.

    Cet ouvrage présente ces résultats, de l’occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L’une d’elles est un fragment inédit d’un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d’une fortification médiévale…

    L’ensemble des éléments mis au jour témoigne d’aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.

    Montréal-de-Sos en chiffres 

    • Occupation du château de -1400 (époque du bronze) à +1400 (Comptes de Foix)
    • 30.000 heures de fouilles
    • 500 fouilleurs bénévoles
    • 15.000 heures d’études (pour établir les rapports de fouilles)
    • 2.000 heures d’écriture

    Le Château n’a néanmoins pas encore révélé tous ses secrets, puisqu’il reste encore un habitat exceptionnel à fouiller. Exceptionnel, car occupé entre le VIIème et le début IXème siècle après JC (haut moyen-âge). 

    «On fouille très peu cette époque là, c’est l’époque sur laquelle on a le moins d’informations. En général on trouve du cimetière, cela apporte des choses bien sûr, mais moins que de fouiller des habitats. On a pu en fouiller une toute petite partie, juste pour vérifier qu’il existait et qu’il n’était pas perturbé par les moyenâgeux. Il y aurait encore deux ans de fouilles mais ce serait exceptionnel pour les Pyrénées» explique Florence Guillot

    En attendant une suite éventuelle des fouilles de Montréal-de-Sos, vous pouvez toujours aller vous y balader, vous y découvrirez un panorama magnifique sur la Haute Vallée de l’Ariège. Et si vous voulez en savoir plus sur le château, rendez-vous à la Maison des Patrimoines d’Auzat, ou procurez vous ce passionnant ouvrage : www.librairie-archeologique.com

    Ont collaboré à cet ouvrage : Florence Guillot – Nicolas Portet – Nicolas Chassan – Enrico Cangini – Julie Massendari – Francis Dieulafait  – Guillaume Verrier – Arnaud Coiffé – Stéphane Bourdonne – Michaël Gourvennec – Isabelle Commandré

  • Les violoneux traditionnels entre Comminges et Couserans

    Les violoneux traditionnels entre Comminges et Couserans

    Dans le langage familier, un «violoneux» désigne un violoniste médiocre, mais pas ici. Ces violoneux en question exécutent de la musique populaire, de la musique traditionnelle ou folklorique, ils ne possèdent pas forcément de formation classique en musique, mais ont appris d’autres violoneux.

    Aujourd’hui parait la nouvelle publication d’Eth Ostau Comengés. Il s’agit d’un livre-DVD sur les violoneux de 4 villages de montagne : deux situés en Comminges (Fougaron et Herran) et deux en Couserans (Galey et Saint-Lary). 

    Malgré les obstacles qui les séparent, qu’ils soient liés à la Géographie – la montagne de Cornudèra – ou à l’Histoire – depuis 1790 et un découpage contestable, une partie de ces villages est rattachée à la Haute-Garonne, l’autre à l’Ariège – le contact entre les habitants de ces quatre communes n’a jamais été coupé. 

    C’est dans ce contexte qu’est née la volonté de mener à bien ce travail de recherche sur les violoneux de ces quatre villages et sur le rôle social qu’ils ont joué. Plusieurs personnes ont été mobilisés (historiens, linguistes, ethnologues, musiciens, élus et habitants) sous la direction de Pierre Rouch pour tenter de répondre à ces questions.

    Quels étaient les fonctions, les statuts, la personnalité de ces violoneux ? Quels étaient les liens entre leur pratique musicale, le territoire, la société ? A partir de la connaissance de ce passé pas si lointain, se pose aussi la question de la relance de la pratique du violon traditionnel en Comminges-Couserans. 

    Prix du livre-DVD : 15 € ; à commander sur www.oralitatdegasconha.net

  • Valorisation du château de Foix : le Département «dépose» la première pierre au Palais des Gouverneurs

    Valorisation du château de Foix : le Département «dépose» la première pierre au Palais des Gouverneurs

    Vendredi 12 janvier, Henri Nayrou, Président du Département de l’Ariège, avait convié Marie Lajus, Préfète de l’Ariège, Kamel Chibli, Vice-Président de la Région Occitanie, et Norbert Meler, Maire de Foix, à l’ancien Palais des Gouverneurs à Foix pour procéder à la «dépose» de la première pierre du chantier de valorisation du Château des Comtes de Foix.

    Un acte symbolique fort qui marque le lancement des travaux d’aménagement du Palais des Gouverneur. Cette première étape consiste à démolir l’intérieur des bâtiments, et notamment à déposer les planchers et les escaliers.

    Ce lieu chargé d’histoire va donc connaître un nouveau destin. L’intérieur de la bâtisse va être intégralement repensé pour créer un ensemble cohérent entre le château et le palais.

    Après des travaux d’un montant de 7.5 millions d’euros mobilisés par le Département, le Palais deviendra ainsi la véritable porte d’entrée du château et un espace muséographique thématisé et modernisé, pour une ouverture au public au printemps 2019.

    Source : CD09 

  • L’Ariège salue le départ à la retraite de Claudine Pailhès, conservatrice des Archives Départementales

    L’Ariège salue le départ à la retraite de Claudine Pailhès, conservatrice des Archives Départementales

    Au terme de 41 années de bons et loyaux services au sein des Archives Départementales de l’Ariège, Claudine Pailhès a tiré sa révérence à l’occasion d’une cérémonie organisée ce jeudi dans les salons de l’Hôtel du Département. Une centaine de personnes étaient rassemblées pour saluer son œuvre de recherche, de collecte et de valorisation de la mémoire ariégeoise.

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental, et Marie Lajus, Préfète de l’Ariège, ont tour à tour évoqué la qualité du travail de Claudine Pailhès, celle de la conservatrice mais également celle de la femme humaniste, tournée vers les autres et vers ces histoires, écrits, registres et objets qui fondent le patrimoine mémoriel d’une population et d’un territoire.

    Au cours des quatre décennies vécues en protectrice des kilomètres de rayonnages des Archives Départementales implantées dans le voisinage du Centre Universitaire de l’Ariège à Foix, Claudine Pailhès n’a eu de cesse que de mobiliser son énergie, d’entraîner celle de ses collaborateurs dans une démarche de médiation à destination du grand public. Livres, expositions, communications, conférences, les productions des Archives Départementales sont à l’image de la néo-retraitée, minutieuses, documentées et enrichissantes. Les applaudissements qui ont retenti dans les salons au terme des allocutions l’ont très justement rappelé.

    « L’Ariège vous remercie Mme Pailhès », conclut le Président du Conseil Départemental.

    Source : CD09

    Revoir ou revoir nos reportages sur les Archives Départementales : 

    /www.azinat.com/2016/02/archives-departementales-14-km-dhistoire-de-lariege/

    http://www.azinat.com/2016/02/archives-departementales-14-km-dhistoire-de-lariege-2eme-partie/

  • Le 59ième Régiment d’Infanterie, ou le régiment des ariégeois

    Le 59ième Régiment d’Infanterie, ou le régiment des ariégeois

    Le 59e régiment d’infanterie, régiment de l’armée de terre française, a été créé en 1667 et dissous en 1940. En 1881, son 3e bataillon prend part à l’expédition de Tunisie. Le reste du régiment quitte Toulouse et vient tenir garnison à Pamiers et à Foix.

    C’est alors qu’il devient le régiment des Ariégeois qui devaient s’illustrer d’une gloire immortelle au cours de cette guerre mondiale qui fut une bataille unique dans l’Histoire.

    Voici quelques épisodes vécus par ces hommes d’honneur et de courage durant 4 années de sauvagerie 

    Le 1er août 1914, à 16h30, parvenait au lieutenant-colonel Dardier, commandant le 59e R.I. l’ordre de mobilisation générale. L’Allemagne menaçait nos frontières et la France réclamait l’aide de ses enfants.

    L’occasion était fourni aux montagnards pyrénéens de donner la juste mesure de leur valeur militaire, de leur courage personnel, de leur esprit de sacrifice et d’affirmer les qualités de la race, solide comme les rocs sur lesquels s’accrochent leurs domaines.

    La vieille devise des Comtes de Foix trouvait l’occasion d’une signification plus glorieuse et plus concrète. Combien d’Ariégeois devaient de leur sang, acheter l’honneur de la rendre immortel !…

    « Tocos y se gaousos. » ou « Toque y si Gauses » Touche moi si tu oses.

    Le 6 août les préparatifs de départ terminé, le régiment passait sur les allées de Villotte, une revue qui devait rester gravée dans le souvenir de tous. Parents, femmes, enfants, familles, amis sentirent vibrer l’enthousiasme immense qui réunissait en un même idée de sacrifice les Fils de France, et les poussait vers un seul et unique but : LA VICTOIRE !

    […]

    Le 23 août à Mairy (Ardennes), les 2/3 des officiers et 1200 hommes sont déjà tombés pour la France. Le chef de bataillon Bruyère qui a pris le commandement du régiment le présente au général Alby, commandant la 34e Division, qui passant en revue les débris de cette glorieuse phalange, s’exalte par ces mots :

    « Je salue avec émotion et fierté, les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats du 59e ; la confiance que j’avais en votre régiment n’a pas été déçue : je connaissais votre valeur et ce que l’on pouvait attendre d’un régiment tel que le votre. Je salue tous ceux qui sont tombés et j’adresse aux survivants le témoignage de mon admiration. »

    […]

    Le 7 septembre des combats s’engagent autour des fermes de la Certine et Galbaudine. Plus d’eau, plus de vivres depuis 48 heures, mais les montagnards de l’Ariège luttent toujours et l’ennemi ne parvient pas à les chasser de la position sur laquelle ils se sont accrochés.

    […]

    Arras – Les attaques de mai, juin, septembre 1915

    Parti le 22 avril 1915  pour la Somme, le régiment qui n’a pas été employé est réembarqué le 30 pour l’Artois où il prend le service de garde dans les tranchées de Roclincourt. Le 5 mai 1915 l’ennemi enserre Arras dans une étreinte qui devient de jour en jour plus menaçante et le Commandement a décidé de prévenir l’action allemande par une opération violente qui puisse dégager la ville ? Ce sont alors les coûteuses et sanglantes journées des 9, 10, 11, 12 et 13 mai 1915.

    Pendant cette terrible période, du 9 au 17 mai 1915, que d’exemples de bravoure à mettre en lumière. Combien de héros tombés sur cette plaine d’Artois seraient dignes de voir leur nom inscrit au martyrologe de la France.

    […]

    Verdun – Avocourt 1916

    le 23 mars, c’est avec un orgueil qui ne demande qu’à démontrer sa légitimité, que le régiment apprend du colonel Velly, commandant la 68e brigade, sa participation prochaine à la défense de Verdun autour duquel se livre la plus formidable bataille de l’Histoire.

    « Quelque soit la vigueur des bombardements et des attaques, ceux qui ont tenu et combattu à Roclincour tiendront aussi bien à Verdun et puisque le boche attaque, nous prendrons notre revanche du 9 mai, du 16 juin et du 25 septembre » Et pourtant chacun sait bien ce que sont les champs de bataille de Verdun…Sinistres en sont les noms, impressionnante en est la renommée….

    C’est seulement le 10 avril que le régiment, relevé, est renvoyé au camp de Verrières, puis à Brocourt pour y recevoir, avec les félicitations du Général de Division qui distribue quelques Croix de guerre bien gagnées, les éloges du Commandant de l’armée de Verdun, le général Pétain.

    […]

    Butte de Mesnil-les-Marquises août – octobre 1916

    Un court repos de 6 jours dans la région de Châlons-sur-Marne ramène l’insouciance et le mépris du danger dans tous les cœurs. Le 30 août, le régiment prend position dans le secteur de Marsons, voisin de Maison-de- Champagne et de la butte du Mesnil. Pour la première fois depuis le début des hostilités, il assure la garde d’un secteur calme. Aussi les hommes en apprécient-ils tout le confort relatif, heureux de goûter dans les abris spacieux et profonds un repos que ne trouble rarement le désagréable tapage de « Herr- Choucroumann, artilleur »

    […]

    Guise – L’Armistice

    Relevé pour quelques jours, c’est encore une fois le 59e qui franchit l’Oise, et s’empare de la ferme de Robbe le 28 octobre 1918 ; c’est encore lui qui, malgré ses pertes, avec un effectif réduit qui semble n’être plus qu’un simple bataillon, trouve cependant la force d’accrocher les arrière-gardes allemandes résistant encore et de planter le premier, après une manœuvre qui lui donne la maîtrise du terrain, dans Guise reconquis le 5 novembre, à 7 heures, son fanion de commandement, étalant orgueilleusement l’or jaune de sa fière devise jamais démentie, jamais ternie, toujours glorieuse : « Tocos-y se gaousos ! »

    Retour et dissolution du 59e R.I.

    Après un retour de 8 mois aux environs de Paris, le régiment est rentré au dépôt le 20 juillet : Etat-major et 2/59 à Foix ; 1 et 3/59 au camp Clauzel à Mirepoix. Le 1er septembre 1919, ces derniers viennent de Mirepoix à Pamiers, cantonner au Petit Séminaire.

    L’Etat-major du régiment et la C.H.R. quittent Foix le 15 octobre 1919 pour s’installer à Pamiers. Le régiment est alors divisé en deux portions :

    Portion principale à Pamiers : Etat-major du régiment, C.H. 1er 2e bataillons. Portion centrale à Foix: Major et service des effectifs; Trésorier; Bureau spécial de comptabilité ; Capitaine chargé du matériel ; 2e Bataillon.

    2 février 1920.

    Les bureaux du Major, du Trésorier, de la Mobilisation et le Service des Effectifs s’installent à Pamiers. (Exécution de la note 3.32 du 5 janvier 1920 du 17e C.A.)

    16 février 1920.

    Le 59e est supprimé (exécution des prescription de la note ministérielle 1.025 1/11 du 28 janvier 1920), et doit servir à constituer le 3e bataillon du 14e régiment d’infanterie à Pamiers.

    Sources :

  • Montréal-de-Sos : les fouilles de Florence Guillot arrêtées ?

    Montréal-de-Sos : les fouilles de Florence Guillot arrêtées ?

    Pour une fois ce n’est pas paru dans la presse, mais l’histoire se passerait en coulisse et l’info aurait été diffusée lors d’une conférence de synthèse sur les fouilles sur Auzat le 26 octobre dernier . On apprenait que les fouilles allait s’arrêter et qu’en conséquence Florence Guillot allait être remerciée …

    Des courriers ont été adressés au président de la communauté de commune pour lui demander d’envisager une continuité dans ce travail…important pour l’histoire de l’Ariège et des Hautes vallées..

    L’encre de CIRE n’a fait qu’un tour et il nous propose ce dessin en guise de soutien.

    si vous aussi vous souhaitez agir vous pouvez écrire au président Alain NAudy :

    Monsieur Alain NAUDY – Président de la Communauté de Communes de la Haute-Ariège – 13 RN 20 – 09250 Luzenac

    Extraits de courrier adressés à Monsieur Alain Naudy

    « A l’occasion d’une conférence à la Maison des Patrimoines d’Auzat le 26 octobre dernier, il a été annoncé qu’il n’était pas prévu que soient menées à bien de nouvelles recherches concernant un village mérovingien/carolingien sur le site de Montréal de Sos. Je suis particulièrement surpris de cette décision d’autant plus que l’investissement financier est faible par rapport au bénéfice que pourrait apporter cette campagne de fouilles à la connaissance scientifique et historique sur un sujet où les connaissances sont faibles voire inexistantes sur l’ensemble du massif pyrénéen. »

    « Au-delà de l’intérêt personnel que chacun peut avoir vis à vis de l’histoire et de l’archéologie et des apports purement scientifiques qui peuvent sembler à certains nuls car réservés à une élite et sans retour visible pour le département. Il est, je crois, évident de voir l’intérêt direct, de la richesse et la plus-value que cela apporte à un territoire.
    Cela réhabilite et valorise des sites qui deviennent en conséquence d’un intérêt touristique majeur (il suffit de voir l’étude de fréquentation de Montréal de sos).

    Cela apporte du sens à un territoire et de la « matière » pour ses habitants, ses structures (collectivités locales, offices et agence touristique, Parc Régional), ses enseignants, ses conteurs et l’ensemble de ses visiteurs.

    Cela apporte de la reconnaissance en termes de patrimoine à notre département en interne et aussi comparativement avec d’autres en France.

    La richesse d’un territoire dépend de ses atouts naturels, de leur diversité et nous n’en manquons pas par chance, mais elle dépend aussi de ce que nous en faisons, de leur valorisation…

    Par sa formation scientifique de très haut niveau, sa polyvalence, son dynamisme, Florence est un atout majeur pour l’Ariège, ses apports sont de tout premier ordre et participent à notre richesse. S’en priver serait à mon sens une grosse erreur et bien dommage car, même si personne n’est irremplaçable, ce qu’elle apporte est rare et précieux.

    Je ne doute pas de votre volonté d’apporter le meilleur en Haute Ariège et de votre souhait de développer ce territoire dans toute la diversité de ses richesses.
    C’est pourquoi je sais que vous aurez à cœur de porter ce message et de défendre celles et ceux qui portent l’Ariège vers le haut. »

     

     

  • Un nouveau livre pour Francis Aguila !

    Un nouveau livre pour Francis Aguila !

    Fils du passeur Juan AGUILA, Francis AGUILA est reconnu pour son engagement à mettre en lumière la mémoire des passeurs ariègeois. Renommé dans le Tarasconnais,  il est déjà  l’auteur sur le sujet  de deux ouvrages aux éditions le Pas d’oiseau « Les Cols de l’Espoir » paru en 2008 et « Passeurs d’hommes et Femmes de l’ombre » paru en 2011.

    Dans ce troisième volet, Francis AGUILA évoque la fuite des juifs à travers les Pyrénées pendant la seconde guerre mondiale 1939-1945. Fruit de nombreuses années de recherche, de ses propres travaux, de ses rencontres, des témoignages qu’il a pu recueillir, de ses lectures, de la consultation de travaux d’historiens, ce nouvel ouvrage est un hommage que l’auteur a souhaité rendre à Eléonore Hertzberger et Jeanne Rogalle. « En effet, sans elles et sans le soutien de M. André-Louis Sanguin de l’Université de Paris IV Sorbonne, cet ouvrage n’aurait pu être. » nous explique-t-il.

    « Monsieur AGUILA a voulu rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont fait preuve d’héroïsme, de solidarité et de courage face à la barbarie nazie pour permettre à des femmes et des hommes de passer « A travers les mailles du filet » précise l’éditrice Florence Cortès des Publications Vox Scriba®.

    L’auteur et son éditrice présenteront le livre à l’occasion d’un cocktail dédicace le jeudi 9 novembre prochain de 18h à 20h à la salle de la Lyre derrière la mairie de Tarascon sur Ariège.

    « A travers les mailles du filet – La fuite des juifs à travers les Pyrénées pendant la Seconde Guerre mondiale » de Francis Aguila – 15 euros – en vente chez Vox Scriba® à Tarascon sur Ariège, dans toutes les bonnes librairies et sur le site internet www.voxscriba.com.

  • Centenaire de la Première Guerre Mondiale : une exposition exceptionnelle aux Archives Départementales de l’Ariège -jusqu’au 22 décembre

    Centenaire de la Première Guerre Mondiale : une exposition exceptionnelle aux Archives Départementales de l’Ariège -jusqu’au 22 décembre

    Jusqu’au 22 décembre 2017, les Archives Départementales et le Conseil Départemental de l’Ariège présentent une exposition exceptionnelle sur le thème du centenaire de la Première Guerre Mondiale.

    Basée sur les centaines d’objets, de photos, de lettres et de souvenirs prêtés par les Ariégeois cette exposition révèle la volonté de témoigner des drames vécus au pied des Pyrénées entre 1914 et 1918. Même à des centaines de kilomètres du front, les familles ariégeoises ont, elles aussi, payé un lourd tribut à ce premier conflit mondial. Elles ont donc répondu nombreuses à la sollicitation des Archives Départementales en 2014 au moment d’initier les premières manifestations du centenaire.

    Parallèlement à cette exposition, un ouvrage-catalogue a été édité de même que la Lettre du Centenaire n°14 qui poursuit l’évocation de la vie en Ariège durant les quatre années de guerre. Cet exemplaire de la lettre trimestrielle est consacré aux courriers et cartes postales que les soldats expédiaient depuis le front.

    Elle est accessible en libre téléchargement sur le portail du Conseil Départemental www.ariege.fr/la-doc.

  • Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Le 11 octobre avait lieu, à Lavelanet, la cérémonie de remise de la médaille des « Justes parmi les Nations », en hébreu Hasid Ummot Ha-‘Olam, littéralement généreux des nations du monde. Une médaille qui reconnaît, honore et salue, au nom du peuple juif, les non-Juifs qui, malgré les grands risques encourus pour eux-mêmes et pour leurs proches, ont aidé des Juifs à un moment où ils en avaient le plus besoin ; Un devoir de mémoire et une cérémonie émouvante. 

    «Dans l’obscurité qui avait envahi l’Europe, certains, au péril de leur vie, ont fait le choix de la miséricorde, de l’humanité » a témoigné mercredi 11 octobre en mairie de Lavelanet, Anita Mazor Ministre près l’Ambassade d’Israël à Paris, avant de remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations » décerné le 12 avril 2016, à José et Victoria Martinez représentés par leur fille Dominique Martinez-Chenet.

    José et Maria Marinez auront désormais leur nom gravé dans le jardin des murs YAD VASHEM à Jérusalem

    « Aujourd’hui, nous rendons hommage à José et Maria Martinez, qui ont recueilli et pris, sous leur protection Sarah et Lucie Waiter en ces temps si troublés qu’a connu notre pays, mais aussi le monde tout entier. Nous Lavelanétiens, nous leur disons la fierté et la reconnaissance de notre commune et de notre département. Nous conservons à leur égard une dette éternelle. Rendre hommage à José et Maria Martinez, c’est se souvenir que les justes incarnent l’esprit de la résistance, l’héroïsme. Mais pour nous Lavelanétiens, José et Maria étaient des voisins, des amis, des compagnons. Figure du quartier de Bensa, José, surnommé « Pépé » par ses amis, a été l’un des piliers du stade Lavelanétien» a indiqué Marc Sanchez maire de Lavelanet et Conseiller département accueillant le nombreux public (dont la classe de troisième A du collège Victor Hugo de Lavelanet et leur professeur d’histoire Loïc Ginières, les élèves du Lycée Alain Fournié à Mirande), venu assister à cette cérémonie exceptionnelle.

    Un témoignage de reconnaissance éternel

    Une cérémonie faisant la part belle à l’humain dans ce qu’il a de plus noble, mais aussi de plus abject. Francine Théodore-Leveque déléguée du Comité Français pour YAD VASHEM a rappelé que le 19 août 1953 fut créé à Jérusalem l’Institut Commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah : YAD VASHEM. En 1963, une Commission présidée par un juge de la Cour Suprême de l’Etat d’Israël est alors chargée d’attribuer le titre de « Juste parmi les Nations », la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, ont aidé des juifs persécutés par l‘occupant nazi. 26.513 personnes ont, de par le monde reçus cette médaille et le diplôme. 558 en Occitanie, et 21 dans l’Ariège, dont 12 à Aulus-les-Bains. Marie Lajus, préfète de l’Ariège a indiqué : « la République à un message à délivrer, les Justes ont délivré la France de la souillure. Ils ont sauvé les Français, ils ont sauvé notre honneur ».

    Honorer, enseigner, un devoir de mémoire pour que cela ne se reproduise plus jamais

    Anita Mazor et Lucie Waiter-Victoria sont revenues sur le sauvetage. Dès le début de l’occupation, la famille Waiter part en Zone Libre dans l’Ariège, où la situation va rester calme même après novembre 1942 et l’envahissement de la Zone Sud. « Mon grand-père qui possédait un petit atelier de confection achetait du tissu à Lavelanet », raconte Lucie Waiter-Victoria. « Il en parlait comme d’un trou perdu dans les Pyrénées où nous serions en sécurité », glisse-t-elle malicieusement. Début 1944, Sarah et sa fille sont averties par leurs logeurs que les grands-parents ont été arrêtés et qu’il est urgent de partir. Elles vont trouver refuge chez José Martinez et vont rester cachées chez lui dans le grenier sans sortir. Pendant ce temps et suite à des mauvais traitements infligés par les Allemands, la grand-mère a été relâchée et hospitalisée. Une chasse aux Juifs se produit alors et les Waiter trouvent à nouveau refuge chez José Martinez et ce jusqu’à la Libération. Le grand-père, après avoir été torturé, est libéré par les résistants en juillet 1944. Aujourd’hui âgée de 90 ans, Lucie Waiter-Victoria se souvient de l’école Lavelanétienne, de Monsieur et Madame Pomiès instituteurs, mais aussi « d’un professeur exceptionnel Jean Tricoire » qui lui a transmis l’amour de l’Histoire. Elle a tenu à rendre hommage à « Lavelanet, à « Pépé » qui sans réfléchir nous a cachés ».

    Pour Anita Mazor, le couple «a fait preuve d’un courage et d’un dévouement exceptionnels ; et ce, au péril de leur vie et en mettant en danger leurs proches ». La Ministre tenant à « apporter le témoignage de gratitude et de reconnaissance éternel de l’État d’Israël ». Mais Anita Mazor a également fait part de sa crainte devant le « retour de l’antisémitisme. Pour combattre cette haine » a-t-elle poursuivi, « nous devons en appeler à la mobilisation, au devoir de mémoire ». Se tournant vers Dominique Martinez-Chenet avant de lui remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations », elle aura ces mots : « ils ont montré le chemin, soyons-en dignes ». Émue aux larmes, comme nombre de personnes dans l’assistance, la fille de José et Maria Martinez a sobrement indiqué : « mes parents ont incarné la justice ; comme beaucoup de personnes, ils ont fait preuve de solidarité ».

    À l’issue de la cérémonie, Marc Sanchez a remis la médaille de la Ville à Dominique Martinez-Chenet. Le 1er édile de Lavelanet répondant au souhait de Francine Théodore-Lévèque a glissé : « oui, notre Ville rejoindra le réseau « Villes et Villages des Justes de France et ainsi, nous perpétuerons le souvenir de José et Maria ».    

  • La cabane de l’Aynat, un petit refuge plein de charme

    La cabane de l’Aynat, un petit refuge plein de charme

    A l’origine, la petite cabane de l’aynat (l’ainé en occitan) et la forêt qui l’entoure appartenait à Henri Tartié dit « l’Aynat » habitant de Croquié un des hameau de Mercus.

    A sa mort, sa nièce, seule héritière, loua la forêt à la commune Tarascon, mais lorsque le village de Mercus se porta acquéreur, cette dernière accepta de la vendre à condition que la cabane de son oncle soit préservée et, si possible, arrangée.

    Les chasseurs de Mercus demandèrent alors à la mairie de monter du matériel afin de construire un refuge attenant à la vielle cabane.

    Dès lors, la cabane de l’Aynat est devenue un refuge accueillant les amoureux de la tranquillité, de la montagne et des panoramas à couper le souffle.

    Lorsque, après avoir grimpé le chemin, ramassé ça et là quelques champignons (mais chuuuut !!!! il ne faut pas le dire), on arrive sur la crête de Carmilles sur les pentes Ouest du Mont Fourcat à 1440m d’altitude. Et là, on y découvre un magnifique panorama sur la chaîne des Pyrénées frontière avec l’Espagne et l’Andorre.

    La petite cabane offre un refuge agréable pour une pause déjeuné, une journée ou encore une nuit en couple ou entre amis : Une petite mezzanine, une cheminée et du bois à proximité, une table et des bancs, une gazinière et des ustensiles de cuisine… de quoi passer un moment magique que les petits mots laissés sur le « livre d’or » ne contredisent pas.

    Pour y accéder, à partir de Croquié par la route menant au monument des Brougues. De là une piste carrossable mène au début du sentier piéton. Il faut alors 30 mn (2km) pour atteindre la cabane

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  • Quand les Amis du Parc se mettent au verre !…

    Quand les Amis du Parc se mettent au verre !…

    Le dimanche 24 septembre, sous un beau soleil d’automne, les Amis du Parc accompagnés d’une quarantaine de personnes, sont venus découvrir le Volvestre ; les attendait là, à travers prairies et forêts, une belle randonnée contée « à quatre voix » !

    Tout d’abord, Laurette, dans une clairière, entre branches de noisetiers et de bouleaux, avec les talents de conteuse que nous lui connaissons, réveilla un site appelé « Berreiro »,
    ( verrerie en occitan) et chacun put imaginer que se trouvait là, autrefois, la verrerie dite de « Söye ».

    Un peu plus loin, Sabine, au détour de l’allée du Château de Poudelay, d’une manière romancée, nous livra, la saga de la grande famille de Verbizier de St Paul, avec son lot de verriers, de grands hommes de guerre, et d’hommes politiques célèbres…

    Après deux heures de marche, les contes ne suffisaient plus, il était temps de poser les sacs à dos ! Nos randonneurs se retrouvèrent dans une belle prairie ombragée, pour pique-niquer et ce fut là, un bon moment de partage et de convivialité.

    Après quoi, pas de sieste, pas de flânerie ! Huguette, avec une « douce fermeté », reprenait les choses en main ; elle nous fit visiter un trou ! Oui mais un trou qui avait une signification: un ancien four à chaux ! Et là il y eut, documents à l’appui, une description plus technique de l’ouvrage et de son fonctionnement.

    Après une petite marche, Jean Pascal, ouvrit les portes de sa maison, qui n’est autre qu’une ancienne maison de verriers : celle des Grenier Rocher. Là du concret, toute une collection des débris de verre, de creuset, de faïences …autant de témoignages de l’activité verrière.

    Pour conclure cette randonnée riche en découvertes, direction, la mairie de Fabas, dans la salle du conseil municipal, une exposition sur les verriers du Volvestre et de ses abords, attendaient nos randonneurs.

    Après un pot convivial offert par les Amis du Parc, chacun se dispersa, bien convaincu de la richesse patrimoniale du Volvestre.

    Source : Les Amis du Parc régional des Pyrénées Ariègeoises