Catégorie : Histoire et Patrimoine

  • Histoire de l’immigration avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Histoire de l’immigration avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Sujet d’actualité, parfois sensible ou brûlant, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares organisera trois semaines thématiques en octobre autour de l’histoire de l’immigration.

    Dans le cadre de son projet de «Valorisation de l’histoire industrielle», l’association va amorcer un travail d’inventaire des friches textiles, mais aussi une collecte de mémoire des acteurs qui ont fait cette histoire. Ce projet prendra alors en compte les différentes vagues d’immigration et de travailleurs immigrés.

    En effet, plusieurs milliers de travailleurs étrangers venus d’Espagne, d’Italie, du Portugal ou encore du Maghreb ont comblé le manque de main-d’œuvre dans les usines. La population du Pays d’Olmes est ainsi une population multiculturelle qui a su intégrer autochtones et étrangers. L’immigration est en majorité venue des douloureux évènements historiques ayant traversé l’Europe mais l’industrie textile et son besoin de main d’œuvre y sont aussi pour beaucoup, marquant de son empreinte l’histoire sociale du territoire.

    Du 1° au 22 octobre, trois communes du Pays d’Olmes vont recevoir une programmation thématique riche et variée. Lavelanet, Villeneuve d’Olmes et Saint-Jean d’Aigues-Vives recevront l’exposition « Histoire de l’immigration en France », conçue par l’historien Gérard Noiriel. « Une exposition qui témoigne de la manière dont l’immigration a façonné la France d’aujourd’hui, en jouant un rôle essentiel dans son développement démographique, économique, social et culturel ». Il nous fera l’honneur de sa présence le dimanche 15 octobre sur Villeneuve d’Olmes, pour une conférence suivie du théâtre documentaire Chocolat Blues, inspiré de son ouvrage Chocolat clown nègre. Des moments d’échange et de réflexion seront organisés dans ces trois communes, et souligneront un travail mené avec la Ligue de l’enseignement, qui animera les cafés-philo autour du thème « Pourquoi avons-nous peur des immigrés » ?

    La première semaine d’animation sur Lavelanet prendra place au Cinéma Le Casino, et sera l’occasion de saluer le partenariat avec L’Orchestre de Chambre d’Hôte et le Cinéma autour du projet L’ALIM – Authentique Lieu Image et Musique, projet restitué lors de la soirée de clôture sur Saint-Jean d’Aigues Vives.

    Les soirées d’ouverture et de clôture seront l’occasion de souligner tous ces partenariats, comme celui qui rapproche le Pays d’art et d’histoire de l’Université Jean Jaurès, avec la présence très appréciée de Laure Teulières, historienne et maître de conférences en histoire contemporaine. Ces moments seront aussi un moyen de valoriser cette histoire par la danse ou le chant avec un spectacle de flamenco ou l’histoire chantée de l’exil avec le duo Fraj/Lopez. Mais ce programme ne serait pas complet sans l’accompagnement des associations locales Découverte Terres Lointaines et l’APFERA qui sauront faire voyager nos papilles !

    Un flyer sera disponible en office de tourisme et présentera le programme complet.
    Pour tous renseignements et réservations :
    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares 05 61 05 52 03
    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

    Crédit photo : Jacques Jany

  • Lavelanet : L’épopée de l’industrie textile a rencontré un beau succès

    Lavelanet : L’épopée de l’industrie textile a rencontré un beau succès

    Suite à la 33e édition de la Marche du tisserand cathare qui a fait un carton, les Amis du musée du textile et du peigne en corne (AMTPC) de Lavelanet, organisateurs de la manifestation, innovaient cette année, avec en fin d’après-midi la visite du musée et une conférence suivie d’un repas partagé. 

    En fin d’après-midi, la conférence-débat a réuni plus de quatre-vingts personnes dans la salle des années 50 mise en œuvre par l’AMTPC. Pour l’occasion, Gérard Letraublon aux manettes du PowerPoint, Sylvette Saboy historienne chercheuse et Bernard Laffont pour ce qui concerne l’époque contemporaine ont, tour à tour, dévoilé des pans oubliés ou peu connus de notre histoire, celle du textile en Pays d’Olmes.

    Tout commençait par le néolithique, le filage au fuseau, avant que le public ne découvre une tradition ancestrale, celle des fileuses et couturières… place ensuite au tisserand « diffuseur du catharisme avec ses déplacements au XIIIe siècle », avant de découvrir le rôle de la charte de Jean V de Lévis allouée à la ville de Laroque d’Olmes en 1507. Sylvette Saboy a continué à dérouler le fil de l’histoire : rôle central de Lavelanétiens, rôle de l’eau, innovations techniques, grèves… avant que Bernard Laffont ancien tisserand n’aborde « Lavelanet en 1974, le « 1er centre textile lainier en France ».

    Non sans émotion, Bernard a rappelé les synergies induites par ce fort développement, avant de revenir sur la crise, ou plutôt les crises qui ont frappé durement notre territoire. Et l’ancien tisserand de conclure : « les hommes de ce pays ont su développer l’activité textile sans relâche pendant plusieurs siècles, s’adaptant en permanence. Le pays d’Olmes possède encore toutes les composantes de l’industrie textile laissant croire un rebond… »

    Michel Centenero, président a tenu à remercier les bénévoles de l’association qui se sont investis sans compter du matin jusqu’à tard le soir. Le beau succès de cette journée conforte l’association des Amis du musée du textile et du peigne en corne dans son objectif premier, celui : « la conservation et la mise en valeur du patrimoine historique, social, économique et culturel des industries du textile et du peigne en corne du Pays d’Olmes et au-delà, ainsi que toutes activités utiles pour atteindre ce but

     

  • Préservation du patrimoine et du savoir-faire au musée du textile et du peigne en corne

    Préservation du patrimoine et du savoir-faire au musée du textile et du peigne en corne

    Le Musée du Textile et du Peigne en Corne de Lavelanet occupe les bâtiments d’une ancienne manufacture dont les origines remontent à près de deux cents ans (manufacture de Saint-Sernin).

    L’actuel bâtiment date de 1970. Reconstruit après un incendie, il garde ses caractéristiques originelles : les sheds, le canal de dérivation des eaux pour le lavage, la teinture et les apprêts, mais aussi pour l’énergie hydraulique.

    Conservation et préservation des savoir-faire

    Les collections se sont constituées de façon continue depuis 1980 avec les premières fermetures d’usine, et ce, grâce à l’association des Amis du Musée qui durant des décennies a collecté et conservé ce patrimoine. Le Musée présente, au travers de nombreux machines et documents, les deux principales activités industrielles du Pays d’Olmes: la fabrication du tissu de laine cardée: Filature, Tissage, Teinture, Apprêts, Tricotage, Broderie, Dentelle, Passementerie et la fabrication du Peigne en corne. Ses salles permettent la découverte du passé industriel, mais aussi des savoir-faire inhérents au textile. Miracle des teintures et alchimie des couleurs, filature mécanique du 19e siècle, jardin textile médiéval, création textile de la licière Maité Bru… autant de découvertes proposées en ces lieux.

    Production textile et nouveautés

    Laurent Girousse conservateur du musée indique : « la visite guidée est étoffée de démonstrations, et notamment, la production issue du musée qui sera transformée en linge de maison. » Pour ce faire, le musée sait pouvoir s’appuyer sur la collaboration des Amis du musée qui forment les guides, mais aussi sur celle de Philippe Bigou tisserand et sa société les « Tissages cathares ». Autre nouveauté cette année, des visites en anglais avec Noémie guide-conférencière. Ana jeune stagiaire en master scénographie, prépare quant à elle une salle où seront exposés les différents tissus du Pays d’Olmes, tout en créant une ligne de mobilier pour le musée.

    Et si vous profitiez de l’été pour une plongée dans l’histoire du textile en Pays d’Olmes ?

    Musée du textile et du peigne en corne, 65 rue Jean Canal, Lavelanet. 05 61 03 89 19
    Ouvert de Pâques aux vacances de la Toussaint, du mardi au dimanche de 14h à 18h (juillet et août de 14h à 19h).
    www.museedutextileariege.fr

  • Pays d’art et d’histoire, Morency…..sur le bout des doigts

    Pays d’art et d’histoire, Morency…..sur le bout des doigts

    Est-ce cette énigmatique main de Morency, la passion d’Henri Aussaguès ou l’accueil chaleureux de la municipalité de Bénaix qui expliquent le succès de l’animation du samedi 27 mai autour du site de Morency ? Mystère….mais c’est certainement un savant mélange de tout cela qui a fait que tout a brillamment fonctionné !

    90 personnes étaient au rendez-vous du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares ! 

    Henri Aussaguès, ancien instituteur, s’est passionné pour Jean et Raymonde Tricoire et surtout pour cette bien mystérieuse main… L’idée de sa conférence était d’illustrer la pensée de Jean Tricoire, à partir de textes authentiques et de tenter de répondre à certaines interrogations : Cette main a-t-elle été déposée ? Amputée volontairement ? Produite localement ? Répond-elle à un rite de la main? Quel âge a-t-elle? …Autant de questions auxquelles Henri a tenté de répondre en menant une véritable enquête policière et, entraînant avec lui un public nombreux et conquis, jusqu’aux trois sites énigmatiques que sont le « Roc de la Dentillière », « la Croix de Morenci » et le « Roc de la Fougasse ». 

    La journée était idéale pour la balade, et Henri a su magnifier l’ambiance féérique qui émane de ce site… et l’ambiance n’en fut que plus conviviale et chaleureuse lors de l’apéritif dinatoire offert par la dynamique municipalité de Bénaix. La suite de l’aventure était à Villeneuve d’Olmes, où l’Atelier Théâtre de la MJC de Laroque d’Olmes contait sa petite histoire de… « La main d’Urka ». 

    Un hommage vibrant à ce couple, Jean le scientifique et inventeur de cette main sculptée, et Raymonde Tricoire sa poétesse d’épouse, qui romancera l’histoire et le parcours de cette main, pour notre plus grand plaisir ainsi que celui de cette troupe qui, avec des talentueux jeux d’ombres et d’acteurs, a su célébrer un pan de notre histoire locale. 

    Source : Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

  • Lettre du Centenaire de la Guerre 14-18 : produire en temps de guerre

    Lettre du Centenaire de la Guerre 14-18 : produire en temps de guerre

    Le nouveau numéro de la « Lettre du Centenaire de la Guerre 14-18 en Ariège » est disponible.

    Elle est consacrée à la production en temps de guerre dans un contexte de pénurie. Ecrits et photographies présentent les moyens mis en œuvre pour produire en temps de guerre : l’agriculture pour le ravitaillement, l’activité industrielle et la main-d’œuvre.

    Editée par le Conseil Départemental et réalisée par les Archives Départementales de l’Ariège, cette Lettre relate l’histoire collective de l’Ariège entre 1914 et 1918.

    Elle est publiée à raison de 4 numéros par an dans le cadre des commémorations du 100e anniversaire de la Première Guerre Mondiale.

    La Lettre du Centenaire est disponible en téléchargement libre : https://fr.calameo.com/read/00106223757bd6e6c43b1

    Source : CD09

  • Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. » Winston Churchill

    En février 2015, l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège avait lancé un appel sur Internet et par voie de presse pour effectuer des recherches aux Archives Départementales de l’Ariège.

    Le but était de répertorier les noms des personnes internées et déportées afin de réaliser les panneaux qui seront installés sur l’Espace Gare-Wagon.
    Deux convois d’internement on été choisi symboliquement pour l’année 1939 :

    • 12 octobre 1939 : un convoi de 465 étrangers indésirables en provenance du camp de concentration de Roland Garros (75)
    • 5 décembre 1939 : un convoi de 224 Républicains Espagnols en provenance du fort de Collioure (66) quand ce dernier a été fermé

    ainsi que six convois de déportation, avec le premier convoi de déportation de France et le dernier parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège à sa fermeture :

    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables remis aux autorités allemandes
    • 22 mars 1941, 98 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Djelfa en Algérie
    • 1er septembre 1942, 46 enfants juifs déportés
    • 18 juillet 1943, 107 Italiens rapatriés de force & encadrés par 127 carabiniers venus les chercher
    • 20 juin 1944, 43 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Dachau après qu’une unité de l’armée allemande ait pris le commandement du camp
    • 30 juin 1944, les 403 dernières personnes déportées vers le camp de concentration de Dachau pour les hommes et le camp de concentration de Ravensbrück pour les femmes par le tristement célèbre « Train fantôme »

    Dans un premier temps, ces recherches ont été concentrées sur les dossiers individuels des internés. Ce qui malheureusement n’a pas permis d’établir des listes complètes pour ces convois.

    L’Amicale a alors élargi son champ d’investigations, en consultant les rapports mensuels établis par l’administration du camp, le courrier des internés, et toutes sortes de documents d’archives.

    Aujourd’hui, le bilan de ce travail, qui a nécessité un millier d’heures de recherches et encore plus de temps pour la retranscription et l’exploitation de ces données donne 23 000 noms recensés en 2 listes :

    La première recense les noms de 10.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre février et septembre 1939 : militaires de la République Espagnole, civils espagnols : hommes, femmes, enfants et des membres des Brigades Internationales.

    La deuxième comprend les noms de 13.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre septembre 1939 et le 30 juin 1944.

    Ces 2 listes ont été dressées par des membres de l’Amicale et des amicaliennes/amicaliens. Elles ont aussi été complétées par d’autres sources : les recherches effectuées par Charles & Henri Farreny Del Bosque et une liste des personnes juives déportées fournie par l’association « Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) ».

    Grâce à ce travail, 55 convois de déportation ont été dénombrés ainsi qu’une liste de 6 226 personnes déportées vers des camps situés sur les territoires du Reich Allemand, en Algérie ou en Italie, entre le 25 juillet 1940 et le 30 juin 1944, date de fermeture du camp de concentration du Vernet d’Ariège.

    Parmi ces convois, celui du 25 juillet 1940 a attiré l’attention. En effet, si on étudie la chronologie de cette période, à savoir :

    • 22 juin 1940, signature de la convention d’armistice
    • 10 juillet 1940, Pétain reçoit les pleins pouvoirs
    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables sont remis aux autorités allemandes à Chalon-sur-Saône.

    nous pouvons en déduire que le premier convoi de déportation de France est parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège ce 25 juillet 1940.

    Une des premières mesures politiques du gouvernement de l’État Français Fasciste a donc été de livrer 178 internés politiques aux autorités allemandes. C’est le début de la COLLABORATION française avec l’occupant allemand.

    Ce convoi d’hommes était composé de : 125 allemands, 12 autrichiens, 12 belges, 10 polonais, 10tchécoslovaques, 2 apatrides allemands, 2 luxembourgeois, 2 sarrois, 1 estonien, 1 français, 1 de nationalité indéterminée.

    Nous continuons nos recherches bien entendu, afin d’approfondir nos connaissances sur ce camp de concentration le plus répressif de France. Car on parle bien d’un camp de concentration implanté sur le territoire de la France et qui a eu pour caractéristiques :

    – d’avoir été créé par la Troisième République Française…

    – d’avoir été utilisé par l’État Français Fasciste pour y interner tous les étrangers indésirables présents sur son territoire, ainsi que les familles juives raflées avant leur déportation…

    – et au final d’avoir été dirigé à partir du 10 juin 1944 par une unité de l’armée allemande,qui a déporté 43 personnes le 20 juin 1944 et les 403 dernières personnes encore internées le 30 juin 1944.

    Raymond Cubells
    Président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège

    http://www.campduvernet.eu

    Voir notre reportage sur le Camp du Vernet

  • Les Spoulgas ariégeoises, entre grottes et châteaux

    Les Spoulgas ariégeoises, entre grottes et châteaux

    On parle souvent en Ariège de châteaux et de grottes mais rarement des spoulgas qui sont pourtant nombreuses dans la HauteAriège. Les spoulgas sont des grottes barrés d’un mur, elles sont toujours « perchées » profitant de leurs défenses naturelles.

    On en trouve quelques unes dans les montagnes d’Europe centrale et Méditerranéenne, ainsi qu’au Proche-Orient, mais elles sont particulièrement nombreuses dans les Pyrénées. 

    C’est dans un acte en date du 27 Janvier 1213 (Concile de Lavaur) – dans lequel le comte de Foix Raymond Roger de Foix remet toutes ses terres à Pierre le Catholique (Pierre II) roi d’Aragon avant la bataille de Muret – que l’on a connaissance de 12 « castra » (châteaux) et 6  » cauna  » (grottes) : Soulombrie, Ornolac, Verdun, Arnave, Alliat et Subitan. Mais, une prospection menée par Florence Guillot (Vestiges et traces troglodytiques médiévaux autour de Tarascon-sur-Ariège – 2011) a permis d’en découvrir une vingtaine d’autres non mentionnées dans les actes de la documentation écrite.

    C’est l’historien Adolphe Garrigou qui le premier au XIXème, s’intéresse aux grottes fortifiées de l’Ariège, et leur donne le nom de «spoulga», une contraction du latin spelunca, qui signifie antre, grotte. « ce sont en quelque sorte des châteaux peu coûteux construits au XIIème siècle alors que l’expansion rapide du nombre des fortifications comtales devaient poser de sérieux problèmes de financement aux Comtes de Foix » explique Florence Guillot. Elles complétaient en fait le systême défensif du Comté de Foix.

    Quelques spoulgas en Ariège

    La spoulga de Baychon (commune de Miglos) – La spoulga de Soulombrie – La spoulga d’Ornolac (Ornolac-Ussat-les-Bains) – La spoulga de Verdun – La spoulga d’Alliat – La spoulga de Campanal sous le château de Montréal-de-Sos à Auzat – La spoulga de Bouan – La grotte des Eglises (Ussat) – La grotte de l’Ermite (ussat) – La grotte sous Calamas (Niaux) – La spoulga de Niaux – Le SR 23 –  La grotte de Sibada n°1 – La grotte du TGV de Sinsat – La spoulga de Verdun… 

    Les spoulgas de Bouan sont les mieux conservées. Elles sont citées dans les textes pour la première fois en 1272 et appartenaient aux comtes de Foix. Situées à 500 m au nord de Bouan, entre Ussat-les-Bains et Sinsat , elles sont visibles depuis la RN 20. On y aperçoit bien l’entrée de l’une d’elle et son mur crénelé.

    D’après l’histoire, le « trésor introuvable » de Montségur n’est pas un mythe et il pourrait être caché dans une spoulga, peut être une de celles de Bouan..

    La légende du  trésor cathare :

    Le trésor cathare aurait transité par une spoulga de la vallée de l’Ariège avant d’aller au château d’Usson en Donezan puis probablement en Lombardie où se trouvait encore une communauté cathare. (En avoir +)

    fr.wikipedia.org/wiki/Spoulga

    www.amiglos.fr

    www.persee.fr/

    http://www.larcat.fr/public/?code=spoulgas-de-bouan

    Credit photo : photoariege.com / jp.pomies

     

  • 1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    1867 – 2017, un bel anniversaire pour l’Orgue de Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet

    Inauguré le 20 janvier 1867 par Eugène Puget  fils de Théodore Puget facteur d’orgues, l’Orgue  de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption à Lavelanet fête cette année ses 150 ans. Ce «vieux Monsieur» à été classé au titre des Monuments Historiques en 2000, présentation par Philippe Lecoq organiste  de Lavelanet en vidéo.

    Nous avons rencontré il y a quelques jours, Monsieur Philippe Lecoq, organiste de la paroisse de Lavelanet depuis 1998. Venu de Normandie où il avait déjà des activités autour de l’Orgue, il est devenu organiste de Lavelanet depuis. C’est le prêtre de l’époque, le père Lasalle qui lui demande d’accompagner les offices et de jouer des pièces musicales.

    L’Orgue a été construit par la firme toulousaine « Théodore Puget » dont le grand-père, dit-on, était originaire de la région de Lavelanet – d’après le compte-rendu du concert d’inauguration.

    Cet orgue présente un certain nombres d’innovations par rapport à ce qui ce faisait à l’époque comme l’explique Philippe : 

    «L’orgue de Lavelanet présente une évolution caractéristique dans la facture des Puget et même plus généralement dans la facture du sud-ouest et de notre pays.  A cette époque Eugène prend de plus en plus d’importance dans la manufacture « Théodore Puget et fils » et il réalise ici un instrument entièrement expressif permettant de nuancer l’accompagnement du chant, mais aussi d’obtenir une grande variété d’effets sonores propres à faire « éprouver des sensations nouvelles, inconnues ».


    Eugène, un des neuf enfants de Théodore, avait la réputation, en plus de son talent d’organiste, d’être un excellent harmoniste. Il a réalisé à Lavelanet un instrument qui allie « une grande puissance … une entière plénitude sonore » et « une agréable diversité de timbres ».

    L’orgue de Lavelanet se situe encore à cette période charnière, déjà dépassée à d’autres endroits, entre l’apogée de l’orgue classique, qui disparaît pratiquement emporté avec la Révolution, et l’orgue romantique puis symphonique qui aura toutes les faveurs, jusqu’à la dernière guerre mondiale.

    Après la guerre, il y a eu des projets pour faire évoluer l’Orgue, de le transformer pour le mettre au goût du jour, mais le prêtre de l’époque s’y est opposé et l’Orgue est « heureusement » toujours dans état originel.

    L’association les Amis de l’Orgue de Lavelanet, créé en 2016, a pour but de promouvoir la préservation et le rayonnement musical de l’orgue et d’organiser les manifestations de cet anniversaire qui se dérouleront du 1er avril au 18 août. 

    Programme des manifestations organisées par l’association des Amis de l’orgue de Lavelanet

    Samedi 1er avril, 16h00, à l’église paroissiale : Concert-lecture « La Passion du Christ ». Texte de Charles Péguy (1873-1914) dit par le comédien-metteur en scène Olivier Chombart, avec illustrations musicales par Philippe Lecoq, organiste titulaire. En collaboration avec la paroisse (Gratuit)

    Mercredi 3 mai, après-midi, à l’église paroissiale : Atelier découverte de l’orgue pour les élèves de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert ». Ils pourront avec leur professeur, Véronique Laborie, jouer sur l’orgue de courtes pièces qu’ils auront auparavant apprises avec elle.

    Mercredi 10 mai, 18h30, à l’église paroissiale : Concert avec les élèves des classes de cuivres et de piano de l’Ecole municipale de musique « René Allabert » et leurs professeurs : Pierre Louge-Soulé et Véronique Laborie. En collaboration avec l’Ecole de musique (Gratuit)

    Jeudi 11 mai, 21h00, au cinéma  » La Casino « : Ciné-concert avec l’organiste Jean-Baptiste Dupont, 1er prix du Concours international d’improvisation de St Albans (Angleterre, 2009). Films de Georges Méliès. En collaboration avec le cinéma « Le Casino ». (Entrée : 6 €*)

    Dans le cadre des Journées nationales des orgues :

    Samedi 13 mai, 10h30, 11h00, 11h30, 14h00, 14h30, à l’église paroissiale : visites de l’orgue. (Gratuit)

    Samedi 13 mai, 21h00, à l’église paroissiale : Concert par le duo « Vox Humana » : Bastien Milanèse et Julien Girard, orgue et chant. Mélodies françaises et « songs » anglaises et américaines, du XVIe au XXe siècle (Entrée : 8 €*)

    • Dimanche 14 mai, 14h30, 15h00, 15h30, à l’église paroissiale : Visites de l’orgue (Gratuit) et à 16h30 : Concert orgue et chant « Marie en Mai » : cantiques anciens par le chœur paroissial, lectures de poèmes par Olivier Chombard, orgue et chant par le Duo « Vox Humana » (Gratuit)
    • Dimanche 21 mai, 16h30, à l’église paroissiale : « Fauré en son temps » avec l’Ensemble vocal « Voix d’Apamée » dirigé par Alex Rivals et Stéphane Bois, orgue. « Requiem » de Fauré pour chœur, motets de Fauré et Saint-Saens et œuvres pour orgue. (Entrée : 10 €*)

    Haltes musicales du marché, les vendredis à 11h00 (durée : 40 mn)

    • 28 juillet : Saori Sato, orgue, et Patrick Vivien, Théorbe.
    • 4 août : Michel Alvarez, Michel Lassalle, trompette et Brian Sammons, orgue
    • 11 août : Jean-Claude Guidarini, orgue, et Nicole Fournier, soprano.
    • 18 août : Christine Genet, orgue, et Jean-François Gouffault, violon.
  • 8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU.

    Elle a été officialisée en 1977 et  trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le , une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unisà l’appel du Parti socialiste d’Amérique.  Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913

    En 1910 à Copenhague, l’Internationale socialiste adopte l’idée d’une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d’Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future Commissaire du Peuple), sans qu’une date ne soit avancée. Cette journée est approuvée à l’unanimité d’une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays.

    La première Journée internationale des femmes est célébrée l’année suivante, le  et revendique le droit de vote pour les femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Les insurgées de l’époque sont des femmes ordinaires de toute origine et de toutes condition : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises, russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés.

    Au cours de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.

    Mais la journée internationale pour les droits des femmes c’est aussi l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.

    Chaque année un thème différents est abordé, 2017 sera : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici à 2030 »

    En Ariège 

    En Ariège, des marches exploratoires ont été organisées par les associations Regards de Femmes et Faire Face, avec des habitantes du quartier Foulon-Gloriette, qui ont permis d’établir un diagnostic, des constats et des préconisations de nature à améliorer la sécurité, la mobilité et la présence des femmes dans l’espace public de ces quartiers.

    A l’occasion de la journée internationale des femmes, la préfète de l’Ariège accueille ce 7 mars 2017, ces femmes d’Ariège qui marchent vers l’égalité, ainsi que l’ensemble des partenaires associés au projet, pour un retour d’expérience des actions menées dans notre département autour de ce dispositif.

    8 mars 2017 Azinat.com adopte la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre Who’s who, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journaliste, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège. 

    Floriane Caux, photographe, qui caracole en tête du Who’s who depuis des mois. 

    Frédérique Massat, Députée et Présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale.

    Perrine Laffont notre jeune «bosseuse» qui après un début de saison fort réussie, sera justement ce 8 mars aux Championnats du Monde en Sierra Nevada pour l’épreuve de parallèle.

    Annie Fachetti anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être , durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who et qui est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme. Elle aussi fut première de notre classement.

    Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades.

    Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives.

    Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue en charge des fouilles archéologique du château de Montréal de Sos.

    Mady de la Giraudière, notre grande artiste peintre dont vous pouvez voir les portraits  sur notre site.

    Denise Déjean, écrivain et conteuse ariégeoise.

     Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. 

     Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise

    Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». 

    Mathilde Mignier, Couserannaise et championne de Savate Boxe française qui a décroché son deuxième titre de championne du monde de savate boxe française, en septembre 2016, en Croatie.

    Ce mercredi 8 mars 2017, nous rendons donc hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

     

  • L’histoire incroyable d’un ariégeois méconnu, Blaise Ferrage

    L’histoire incroyable d’un ariégeois méconnu, Blaise Ferrage

    Violeur des montagnes, anthropophage des Pyrénées ou encore l’ogre de Gargas, voilà quelques sobriquets sympathique pour définir Blaise Ferrage, qui a été qualifié de  premier tueur en série de l’Histoire. Et si on vous en parle aujourd’hui c’est parce que ce « charmant » personnage est né au milieu du XVIIIème dans le petit village de Cescau dans le Couserans.

    D’après la légende il aurait violé, tué et mangé pas moins de 80 jeunes filles.

    En fait il faut essayer de débrouiller les fils entre la Légende et l’Histoire et ce n’est pas toujours facile. Ce qui est sûr, c’est que Blaise Ferrage voit le jour, au milieu du XVIIIe siècle à Cescau où sa famille a des terres. C’est un individu taciture et solitaire, doué d’une grande force et chasseur d’isard de son métier. Il a marqué l’imaginaire collectif, d’un bout à l’autre de la chaîne montagneuse, de Cescau jusqu’à Aventignan (Hautes-Pyrénées), où la légende veut qu’il trouvât refuge, dans les grottes de Gargas.

    Blaise Ferrage est en fait entré dans la carrière de légende du crime en violant des bergères. Ce qui, dans ces temps-là, n’avait rien d’extraordinaire, ni même de franchement répréhensible sauf s’il s’agissait de femmes dites de « qualité », nobles, bourgeoises, ou issues de familles paysannes aisées. De plus il les prenait de préférence assez jeunes (la plus jeunes avait dix ans). Mais à cette époque point de pédophilie puisque les enfants étaient considérés comme des adultes miniatures. Ce qui parait donc à notre époque comme des crimes monstrueux n’avaient en ce temps là rien de répréhensible sinon une solide correction physique administrée par des groupes de jeunes sous l’autorité des consuls, qui rendaient la justice localement.

    Il en sera autrement pour Blaise Ferrage car non seulement il violait, souvent, des filles très jeunes, mais il avait également tenté de tuer la jeune Marie Gros, la servante de son oncle, sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il fut arrêté et condamné pour 22 viols, l’assassinat d’un Espagnol et deux tentatives de meurtre… pour ce qui a pu être prouvé. 

    Condamné à mort, il fut  roué vif en place Saint-Georges à Toulouse le 13 décembre 1782. Sur ordre des juges, le bourreau ne lui accordera pas d’être étranglé avant d’être roué, comme il était de coutume, pour alléger les souffrances du supplicié.

    Ce n’est qu’après, dans la presse de l’époque qu’apparaît la notion de cannibalisme et notamment  dans le « Mercure de France », qui était le journal officiel de la cour, à Paris.

    Pour comprendre comment la légende est née, analyse Jean-Pierre Allinne historien, qui a consacré un ouvrage à Blaise Ferrage intitulé «l’anthropophage des Pyrénées»,  il faut remonter au XVIIIe siècle, juste avant la Révolution. « À cette époque où le roi voulait imposer son administration, la presse était prompte à stigmatiser le paysan, afin d’opposer la civilité de la ville à la supposée sauvagerie paysanne ». 

    Blaise Ferrage a donc violé au mauvais endroit et au mauvais moment ! 

    Si vous voulez en savoir plus sur cette incroyable histoire, Jean-Pierre Allinne donnera une conférence à Artigat le 21 février à 20h à la salle des fêtes – renseignements au 06 87 33 92 48.

    source :www.sudouest.fr

    Photo à la une : gravure représentant Blaise Ferrage, « l’anthropophage des Pyrénées ». Reproduction Cairn éditions

     

  • La fabuleuse histoire du peigne en corne en Pays d’Olmes

    La fabuleuse histoire du peigne en corne en Pays d’Olmes

    Janine Fauré est responsable de la section peigne en corne au Musée du Textile et du Peigne en Corne de Lavelanet, mais elle est surtout fille, petite fille et arrière petite fille de « peigners ». Elle nous raconte l’histoire du peigne en corne.

    S’il est estimé que les premiers peignes dates d’environ 9 500 à 12 500 ans avant J C, l’on est pas très sûr de l’origine de la fabrication du peigne en corne dans notre Région. Certains disent que se sont les protestants qui ont amené la fabrication du peigne en corne au XVI ème et XVII siècle. Mais déjà, dans les archives on trouve des fabricants de peigne en bois à Toulouse, ces derniers venant se ravitailler en matière première sur le Palntaurel. 

    Ce n’est qu’au XIXème siècle que l’on a commencé à travailler la corne et que l’industrie du peigne à pris son essor. 

    Cette industrie était florissante au XIXème et pendant la première moitié du XXème siècle, on comptait une cinquantaine d’usines réparties dans la vallée de l’Hers, à Fougax et Barrineuf et à Sainte Colombe sur l’Hers et 1500 ouvriers travaillaient dans l’industrie du peigne à la fin du XIXème siècle. Il fallait, à l’époque, 18 opérations différentes pour obtenir un peigne : «Un vrai travail artistique» explique Janine. 

    Jusqu’à la première guerre mondiale c’était une industrie familiale, ensuite, beaucoup d’ouvriers qui avaient travaillé dans le peigne en corne ont décidé de s’associer et ont fondé des coopératives. 

    Aujourd’hui il ne reste qu’une usine qui fonctionne à l’Aiguillon.

    La corne venait d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Liban, de Turquie… Durant la guerre, les bateaux n’arrivant plus, la fabrication s’est un peu ralenti et on s’est remis à fabriquer des peignes bois et également avec la monture en bois et les dents en corne. 

    Le peigne râteau avec les grosses dents, le démêloir, le décrassoir (peigne à poux), le peigne à moustache, le figaro ou peigne à queue (peigne de coiffeur)… il existe une quantité de peignes différents. Mais celui dont Janine est le plus fière, est celui inventé par son cousin au lendemain de la coupe du Monde de foot de 1998 et la victoire de l’équipe de France, le peigne pour chauve dédié à Fabien Barthez, celui là on vous jure qu’il existe. 

    Pour acheter des peignes en corne rendez-vous sur la boutique : www.peignecorne.com

     

  • Et si Georges Meliès le grand cinéaste était de Lavelanet ?

    Et si Georges Meliès le grand cinéaste était de Lavelanet ?

    Nous avons rencontré JacquesVergnes directeur du Cinéma le Casino à Lavelanet il y a quelques semaines. Il nous raconte pourquoi Georges Meliès, le grand spécialiste des trucages au cinéma a ses attaches familiales à Lavelanet. Ce n’est pas un scoop car l’info avait été déjà diffusée il y a quelques années dans la presse locale. Mais cette information est d’importance quand on sait le travail qui est fait au Casino sur le film muet et l’envie qui existe d’approfondir le sujet pour en faire quelque chose de grand !

    Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 et mort le 21 janvier 1938, est un réalisateur de films français. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite d’une donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste.

    Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe par les frères Lumière et propose même de racheter le brevet de la machine. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière. La même année, avec l’Escamotage d’une dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de l’arrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi qu’il appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.

    Georges Méliès est considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboards1. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté.

    Sources Biographiques : WikiPedia