Catégorie : Mon métier en Ariège

  • Le Campus des métiers du Tourisme Pyrénéen est né !

    Le Campus des métiers du Tourisme Pyrénéen est né !

    Mardi dernier 27 juin avait lieu à la salle Georges Méliès du Casino de Lavelanet, l’Assemblée Générale constitutive du Campus des Métiers et des Qualifications Tourisme Pyrénéen. L’occasion pour l’assemblée présente d’élire son nouveau président Marc Carballido.

    L’objectif du CMQ (Campus des Métiers et des Qualifications) est de structurer des parcours d’études les plus ambitieux possibles pour les jeunes et les adultes répondant aux attentes de compétences des entreprises du tourisme blanc, du tourisme vert, du thermalisme et des infrastructures touristiques, mais aussi favoriser l’émergence de formations et solutions nouvelles répondant aux évolutions technologiques et organisationnelles des entreprises du secteur.

    Comme le précise Marc Carballido le nouveau président en exercice, honoré d’avoir été élu pas cette assemblée, «Il ne s’agit pas uniquement de métiers touristiques, comme l’appellation du Campus pourrait le suggérer, mais aussi de former aux métiers qui permettront aux jeunes générations de trouver une qualification ou un métier liés aux Pyrénées». Ainsi, la maintenance des remontées mécaniques ou la réparation de vélos électriques font partie aussi du contexte au même titre que les métiers de bouches dans la restauration ou l’hôtellerie ou du thermalisme.

    Ce projet est porté par le Rectorat de Toulouse qui était représenté par une forte présence d’enseignants ou chefs d’établissements liés aux métiers du tourisme de l’Ariège, mais aussi de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées ; car ce Campus va devenir un outil  pluri-départemental ouvrant sur tous les départements de l’académie de Toulouse intéressés par la problématique pyrénéenne. Le projet a pour partenaire la Région Occitanie qui en assure également le pilotage stratégique.

    Le siège social de l’association est fixé au Lycée des métiers des stations pyrénéennes (Lycée Professionnel Jacquard) à Lavelanet et porté par son directeur Bruno Pasquet.

    On notera la présence de professionnels de la montagne venus d’Ax-les-Thermes comme le président de la SAVASEM Pierre Peyronne ou Stephane Grochowski accompagnateur montagne au Bureau des Guides et même des Alpes pour voir naître cette nouvelle structure tournée vers le futur de la montagne.

    Ce Campus fait aussi écho au futur parlement de la montagne qui veut être créé par la Région Occitanie et qui prépare sa configuration avec des réunions de concertation organisées un peu partout en région : la prochaine en Ariège, aura lieu sur Ax-les-Thermes le 6 juillet prochain en soirée.

     

  • Catherine ALAPONT : « Bacchus m’a dit… »

    Catherine ALAPONT : « Bacchus m’a dit… »

    Sortie d’une brillante école d’œnologie, Catherine Alapont développe un concept novateur en Ariège, celui de sommelier-conseil à domicile. Une passion qu’elle associe à d’autres activités. Le plaisir du bon vin créé de nouvelles vocations ! En vogue dans les grandes métropoles françaises, le concept de sommelier-conseil à domicile arrive en Ariège. Et ce grâce au concours de Catherine Alapont !

    Catherine ALAPONT, sommelière et guide conférencière trilingue, conceptrice de « Bacchus m’a dit… », entreprise spécialisée dans la prestation de services autour du vin (soirées initiation à la dégustation et aux accords mets-vins , évènementiel, vente de vins, conception de produits oenotouristiques ), vous convie jeudi 29 juin à Cap delta à 18h à une soirée découverte d’initiation à la dégustation et aux accords mets et vins .4 vins et les accords adéquats .

    Durée :2h   20€/pers inscription au 0649116110 , jeudi midi au plus tard .

    Cap Delta . 215 rue Louis Pasteur

    Parc technologique delta sud. Verniolle

    Catherine ALAPONT est bénéficiaire d’un CAPE (contrat d’appui au projet entreprise)

    Plus d’infos sur https://www.facebook.com/ ou http://bacchusmadit.com/

  • L’imprimerie du Noisetier, un entreprise bientôt centenaire

    L’imprimerie du Noisetier, un entreprise bientôt centenaire

    C’est en janvier 2013, que Didier Fantozzi, imprimeur de métier, a repris l’imprimerie du Noisetier au 74, rue Sébile à Lavelanet. Un challenge facilité par Stéphane Sanchez, le chef du service économie de la communauté de communes du Pays d’Olmes et un retour au pays pour ce Laroquais qui exerçait jusqu’alors son métier à Nîmes.

    Créée en 1920 par le père de Dominique Dumons l’imprimerie du Noisetier a traversé le siècle et s’ancre définitivement dans les nouvelles technologies et la modernité. Après un « an de réflexion pour s’imprégner de la culture de la société, de son environnement », Didier Fantozzi a introduit le numérique dans la chaîne de production, faisant gagner en flexibilité sa société.

    L’imprimerie du Noisetier, qui compte à ce jour cinq salariés (Sébastien en PAO, Christophe conducteur OFFSET, Henri à la dorure à chaud, Sylvie au façonnage et Sandra assistante commerciale), est équipée d’un studio PAO (publication assistée par ordinateur), de presses numériques et offset, ainsi que d’un atelier de finition.

    Grâce à une chaîne graphique de qualité, l’imprimerie est capable de réaliser n’importe quel document : l’affiche, le flyer, la plaquette, la carte, le carnet, le faire-part, l’étiquette pour les produits locaux (pâtés, confitures, fromages…) au livre. Ce dernier marché s’exportant hors du département, de nombreux éditeurs et auteurs faisant désormais appel au Noisetier.

    « Du sur-mesure servi par le savoir-faire exceptionnel du personnel » souligne Didier, glissant : «nous sommes à l’écoute du client, nous réalisons des quantités à la demande, à des prix défiant Internet ».

    Pour Sandra, « il faut se positionner contre les entreprises du net qui tuent les imprimeries locales.  Mais nous avons une plus-value» poursuit-elle, « le conseil et l’écoute que nous apportons à nos clients». 

    En fer de lance du savoir-faire de l’équipe du Noisetier, le gaufrage et la dorure à chaud or et argent pour des entreprises réputées comme Cartier, Maserati, Van Cleef Arpels ou les Arènes d’Arles …

    Quand on le questionne sur l’avenir Didier rétorque : «nous devons être dans le réseau social,  trouver une place dans la vie locale. Le savoir-faire en Terre courage», le dernier des Mohican entend « développer et pérenniser l’entreprise par l’évolution technique, et répondre aux besoins de ses clients.» 

    Dans trois ans, le Noisetier soufflera ses 100 bougies, une très belle réussite et une bonne nouvelle pour le Pays d’Olmes et Lavelanet.

    Imprimerie du Noisetier
    74 rue Sébile – 09300 Lavelanet
    05 61 0100 79 / impnoisetier@free.fr / www.impnoisetier.com

  • Bouillotte & Chaudron, le service à la personne et la lutte contre l’isolement

    Bouillotte & Chaudron, le service à la personne et la lutte contre l’isolement

    Fondée en 2006 par Christelle Jourdain et reprise en février 2016 par Laurent Chartreux, « Bouillotte & Chaudron » vogue de l’avant. « Très ancrée sur le territoire » l’entreprise Lavelanétienne est au plus près des personnes à aider, que ce soit en Pays d’Olmes ou à Foix où une agence s’est ouverte en 2013…

    Derrière ses volets jaunes, rue du Docteur-Bernadac  à Lavelanet, «Bouillotte & Chaudron» tisse des liens et regroupe tous les services qui peuvent faciliter la vie des personnes âgées bien sûr, mais pas que : auxiliaires de vie, aide à domicile, aide au repas, portage de repas, mais aussi garde d’enfants, bricolage, jardinage.

    «C’est tout d’abord une belle équipe, une équipe soudée explique Laurent mais aussi  un bel outil de travail, une entreprise structurée». Ses 45 salariés (35 à Lavelanet, 15 à Foix), sont sur le terrain, près des personnes à aider, « et des personnes malheureusement isolées ».

    Laurent Chartreux qui a « une grosse appétence pour le social » glisse : «par le biais de personnels qualifiés – aides ménagères, auxiliaires de vie sociale… –  nous permettons le maintien à domicile dans les meilleures conditions. « Savoir-faire et savoir-être » de ces personnels sont mis en avant par le directeur rajoutant : «nous nous inscrivons fortement dans notre territoire et voulons décloisonner tant que faire ce peut ».  

    Pour ce faire, l’entreprise entend travailler avec les CLIC (Centre Local d’Information et de coordination –points d’accueil de proximité et d’information pour les personnes âgées en perte d’autonomie – et proposer des ateliers formation avec le Docteur Bories, médecin gériatre au Centre hospitalier du Val d’Ariège. « On est dans la transversalité » poursuit Laurent Chartreux qui va proposer dès le mois de septembre, des ateliers sur 6 mois avec des tablettes tactiles et animés par des professionnels de Bouillotte & Chaudron. Déjà expérimentées en Aveyron, ces tablettes « cognitives » permettent le maintien de l’autonomie, de la dextérité ; il s’agit là de  «lutter contre l’isolement par le biais d’ateliers collectifs ».

    À Foix ou à Lavelanet, la structure soumise à l’agrément qualité, qui donne droit à ses clients à déduction fiscale de 50%, fournit de l’aide humaine de nuit comme de jour, 7 jours sur 7 et jours fériés.

    Tél.05 61 01 22 53 ; contact@bouillotte-chaudron.fr et www.bouillotte-chaudron.fr

  • Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Georges Jolliot Batteur d’Armures, un artisan d’un autre temps

    Armuriers au Moyen âge, batteurs d’armures aujourd’hui, Georges Jolliot fait perdurer un savoir-faire millénaire, à l’époque où les forgerons maitrisaient le fer à la seule force de leur main. 

    Dans le petit village de Montels, nous avons rencontré Georges Jolliot, Tailleur de pierre de formation, mais batteur d’armures par passion. Ils ne sont que 3 ou 4 en France et nous avons la chance d’en avoir un en Ariège.

    Georges est, à la base, artisan tailleur de pierres : «Tous les tailleurs de pierres ont un pied dans la forge, on forge nos propres outils, et j’avais ce vieux fantasme de l’armure» explique t’il. A la naissance de sa fille, il décide de rester à la maison quelques mois et commence à confectionner sa propre armure. Si le résultat est « plutôt risible » il y a quand un petit quelque chose et il confectionne une deuxième armure. De fil en aiguille et de bouche à oreille les commandes s’accumulent et Georges délaisse la taille de pierre pour se lancer dans le battage d’armures.

    Plus qu’un intérêt pour la période médiévale, c’est le coté technique qui le passionne «J’ai un goût pour la deuxième moitié du XVème siècle bourguignon en tant que reconstitueur, mais au point de vue armure, ce qui me plait, c’est la forme, le coté technique ; comment c’est fait, comment ça fonctionne…»

    Chaque projet proposé est fait à partir de documents historiquement « fiables », la plupart du temps à partir de pièces de musée, mais aussi d’iconographie – en complétant avec des pièces de musée – l’idée étant d’avoir quelque chose de crédible. 

    Toutes les pieces sont donc réalisées sans soudure et battues au marteau, certaines, comme les casques, sont realisées à chaud sur une forge à charbon. Tous les types de nervurations sont réalisés au marteau. La ligne de réalisation est une approche du travail medieval dans les limites du materiau,et des techniques de polissage.

    Les reconstitutions

    Quel est l’intérêt d’avoir ou de confectionner des armures si on ne peut pas s’en servir ? 

    Qu’elle soient publiques ou « off », 3 ou 4 fois par an, Georges participe avec des passionnés comme lui, a des reconstitutions médiévales. Le but est de reconstituer au plus proche la vie de cette époque. Il s’agit là de répliquer la vie d’un château avec la garnison, les femmes qui lavent le linge, la distribution des sols, de la messe…. et bien sûr quelque fois revivre une bataille célèbre.  

     

    www.facebook.com/georges.jolliot

     

     

  • Raphaël Kann, un photographe au coeur du terroir

    Raphaël Kann, un photographe au coeur du terroir

    « Plus que de beaux paysages, c’est mon mode de vie que j’ai trouvé ici. Un terroir, des Hommes, un savoir-faire. » C’est ce que disait Raphael Kann, dans un portrait que nous avions fait de lui en  mai 2012

    Cinq ans plus tard, le terroir, les Hommes et les savoir-faire, Raphaël a su les mettre en valeur à travers son métier de photographe et de réalisateur vidéo. Dès son arrivée  en Ariège il y a dix ans il travaille avec les offices de tourisme  et le PNR et les contacts se font spontanément avec les acteurs touristiques, les artisans d’art, les restaurateurs et les producteurs. Ce sera l’occasion d’une première exposition en 2011 aux Forges de Pyrène, mettant en avant le terroir ariégeois. Les connexions vont alors se multiplier et déboucher sur un concept de décoration pour restaurateurs : « Fier de ses producteurs ».  Aujourd’hui Raphaël est résolument impliqué auprès des producteurs ariégeois et deux projets sont en cours de réalisation. Tout d’abord une exposition – dont le shooting est en cours – « Gueule du terroir » pour rendre hommage aux producteurs, éleveurs, artisans. «Depuis que je suis arrivé en Ariège, j’ai cette admiration  pour ceux qui travaillent en amont de la chaine. Souvent on oublie, quand on a une belle assiette qu’il y a un énorme travail pour obtenir la matière première. J’ai donc voulu rendre hommage aux hommes et aux femmes qui sont un peu dans l’ombre et sont méconnus» explique Raphaël. Le concept novateur, c’est que ce sont les gens qui «dénoncent» leur figure locale, permettant ainsi au photographe de sillonner l’Ariège à la rencontre de «gueules» qu’il ne connait pas. 

    «Et si le monde rural avait ses propres People ?»

    C’est le thème du deuxième projet de Raphaël, «Terroir People», un web-magazine pour valoriser les métiers et les acteurs du terroir. Un magazine qui vous entrainera, par le biais de photos ainsi que de vidéos, à la rencontre des acteurs du territoire (agriculteurs, éleveurs, artisans d’art et de bouche, restaurateurs) dont le métier et les valeurs sont liés à un mode de vie simple et à une production alimentaire raisonnée.  L’antagonisme des mots terroir et people c’est l’idée de rapprocher deux mondes, celui de la campagne et de la ville : De montrer aux citadins qu’à la campagne il y a une vie, une dynamique, un savoir-faire, et, pourquoi pas, créer le déclic et inciter les gens à venir s’installer dans nos campagnes.  Le premier clip est en ligne depuis quelques jour, le portrait de Jean-Marc, un boulanger passionné qui produit son pain au levain naturel avec des farines anciennes et cuit au feu de bois.  www.terroirpeople.net

    Raphaël Kann www.facebook.com/photovideotourismeterroir

    TERROIR PEOPLE
    contact@terroirpeople.net
    www.terroirpeople.net
    www.facebook.com/terroirpyrenees  

  • Les porcs noirs gascons de Patrice Mengod

    Les porcs noirs gascons de Patrice Mengod

    Patrice Mengod est éleveur-naisseur-engraisseur de porcs noirs gascons, c’est-à-dire que les porcelets naissent sur l’exploitation et sont engraissés par ses soins avec des céréales produites localement. 

    C’est sur la commune de Belesta, dans le Pays d’Olmes sur un terrain de 13 hectares, que Patrice a choisi de s’installer il y a deux ans avec deux cochettes et quelques porcelets à l’engraissement.

    En s’installant comme éleveur-naisseur-engraisseur, Patrice a choisi de suivre la chaine de production de A à Z. De la naissance l’abattage, il est certain que ses cochons grandissent lentement au rythme de la nature et sont bien nourris avec de l’orge des producteurs locaux et des betteraves fourragères qu’il produit lui même. 

    «Le porc gascon est de petit gabarit, explique Patrice, il grandit doucement, c’est ce qui fait que la viande est juteuse et savoureuse»

    Viande fraiche conditionnée sous vide, saucisson, saucisse, jambon, pâté… Patrice fait tout lui même. Les bêtes sont abattues à Pamiers et la transformation en salaison se fait dans une CUMA. Un gage supplémentaire de qualité.

    Pour la vente, il a choisi le circuit court : «La grande distribution prend une marge trop importante dit-il, le circuit court c’est la possibilité de proposer un prix correct au consommateur et de pouvoir sortir un salaire correct»

    Patrice vient de terminer un chalet-magasin avec séchoir automatique qui permet de faire du sec toute l’année et des chambres froides pour conserver la viande. Les consommateurs peuvent ainsi trouver viande, charcuterie et salaison toute l’année.

    Alors si vous avez une irrésistible envie de manger du porc, le Hameau ‘’Les Baillards’’ se trouve à la sortie de l’Aiguillon direction Bélesta. Il se situe à droite à flanc de colline, les porcs sont dans les bois sur les hauteurs

    Patrice MENGOD
    Les Baillards – 09300 Bélesta
    06 87 05 33 73
    patrice.mengod@club-internet.fr

    Crédit photos : Trifine Cuvillier

    Voir d’autres producteurs en Pyrénées Cathares
    www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Ecrivain public, un métier rare et pas comme les autres

    Ecrivain public, un métier rare et pas comme les autres

    Ecrivain public, conseiller littéraire et éditeur, Florence Cortès aime à se qualifier de «Scribe des temps modernes». Du latin scriba, de scribere, écrire, il désignait dans l’Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l’art de l’écriture et de l’arithmétique.

    Chargée de communication de formation et auteur, Florence est persuadée que, «sans communication, l’homme n’est rien», c’est pourquoi elle a décidé d’aider les autres à communiquer par l’écrit en créant son cabinet Vox Scriba .

    Sa palette de prestation est large : élaboration ou mise en forme de lettres personnelles ou administratives, de curriculum vitæ, de récits de vie, de biographies, de témoignages, de discours, de lettres d’amour…. 

    Mais là ne s’arrête pas ses compétences, puisque Florence est également conseiller littéraire et éditeur. Que vous vouliez écrire votre manuscrit, que vous soyez en train de l’écrire ou que vous l’ayez terminé et que vous voulez l’éditer, elle peut vous accompagner dans cette belle aventure et ce, quel que soit votre niveau, en vous apportant une lecture critique et constructive, des corrections pertinentes, des suggestions pour retravailler votre texte, des conseils sur la structure de votre récit, son style, sa mise en page, sa cohérence dans la narration.

    Vox Scriba c’est aussi une maison d’édition

    Avec plus de 80 titres à son catalogue, Florence Cortès édite des auteurs locaux sans but commercial «l’édition ne me rapporte pas d’argent, quelque fois même j’en perds» avoue t’elle. «J’ai l’impression de servir une cause, la cause d’auteurs qui n’auraient pas été publiés ailleurs mais qui veulent partager leur passion»

    La voix du scribe

    Avec d’autres écrivains publics ariégeois, Elle a créé l’association «La voix du scribe».  Avec des ateliers, des stages, des permanences, des cours ou encore des formations et l’organisation de manifestations, l’association propose bénévolement du soutien aux personnes qui ne maîtrisent pas suffisamment l’écrit, aux personnes illettrées et aux personnes analphabètes. 

    Alors, si on demande à Florence si c’est une bonne situation scribe ? elle répondra oui sans aucun doute.

    www.voxscriba.com

     

  • Pour Joseph Calvi, l’artisanat est capital pour le département

    Pour Joseph Calvi, l’artisanat est capital pour le département

    Il y a quelques jours, Azinat.com a rencontré Joseph Calvi, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège. Il nous livre son sentiment sur l’avenir de l’artisanat et son importance dans les territoires ruraux de montagne comme l’Ariège, et nous parle des projets de la chambre pour 2017.

    «Depuis six ans, malheureusement je trouve que l’on a plus été dans la résistance que dans la construction. On s’est beaucoup battu pour défendre l’apprentissage, ce qui peut paraître paradoxal puisque 80 % des jeunes qui sortent de notre CFA trouvent un emploi.

    Par la suite dans les 10 années qui suivent il y en a un sur deux qui va créer une entreprise, il est donc incroyable de ne pas être soutenu par les pouvoirs publics. On a vécu un phénomène assez particulier puisque l’auto-entreprise s’est transformée en micro entreprises c’est-à-dire un régime social et fiscal, ce phénomène c’est développé et le souci c’est que l’on a créé dans notre secteur une forme de précarité avec des entreprises qui, pour la plupart, ne gagnent pas le SMIC à l’heure et donc des protections sociales qui ne sont pas dignes d’un grand Pays.

    On a résisté et c’est venu à mener une concurrence que l’on pourrait qualifier de déloyale avec d’autres entreprises artisanales qui ne sont pas sur les mêmes charges fiscales et sociales. C’est regrettable que sur un même territoire et un même secteur économique que l’on ait inventé un système ou deux entreprises n’ont pas forcément les mêmes règles du jeu et ça nous a énormément occupé .

    L’artisanat est le premier employeur et la première force économique du département

    L’artisanat est le premier employeur et la première force économique du département, et nous avons l’intention de nous rapprocher de tous les hommes politiques du département qui veulent trouver des solutions d’avenir et d’emploi pour les jeunes de leur territoire. Je pense que si nous travaillons tous ensemble de façon intelligente, nous aurons demain un avenir positif dans notre département.

    Il est évident que le secteur qui a le plus souffert de la crise c’est le bâtiment. C’est un secteur où, s’il n’y a pas une politique de soutien derrière, et étant donné que c’est un très très gros employeur, il y aura, en terme d’emplois, des résultats catastrophiques. Ce que l’on peut regretter c’est que, au niveau national, on ai vu des politiques se mobiliser pour sauver des usines de 300 – 400 salariés, et ils ont bien raison, mais c’était une période où le bâtiment perdait 400 emplois par jour.

    Voilà demain les défis à relever pour l’artisanat : faire comprendre aux politiques que l’on a la solution de développement d’entreprises et de création d’emplois.

    la chambre de métiers de l’Ariège n’est pas très riche, c’est une des plus petite chambre de France, donc on doit trouver des solutions pour continuer à travailler et à bien travailler. On a créé il y a quelques années « la cité du goût et des saveurs » qu’on a repris d’une chambre à Saint-Brieuc, qui a inventé le concept, et on l’a adapté à une chambre de métiers rurale.

    Demain le FABLAB

    Aujourd’hui ça met en avant les professionnels ariégeois, les produits locaux et quelque part notre CFA, puisque la plupart des cours se déroulent dans le restaurant d’applications du CFA.

    Demain on va chercher et aider une nouvelle génération d’entrepreneurs avec le Fablab, des outils ultra modernes qui vont être mis à disposition des toutes petites entreprises pour leur permettre de se développer, mais aussi quelque part de créer ensemble, et d’amener une dynamique dans notre département.

    L’artisanat permet aux jeunes de rester au pays et de développer leur activité au pays

    Je suis Vice-Président National, et à ce niveau là je vais avoir un nouveau gouvernement qui va arriver prochainement et on aura à construire, avec ce nouveau gouvernement, l’avenir de l’artisanat et l’avenir de l’apprentissage et on va se mobiliser pour que, dans les décisions importantes que prendra ce gouvernement, l’intérêt que représente l’artisanat et l’apprentissage n’échappent pas aux politiques.

     L’atout de l’artisanat c’est qu’il est installé sur l’ensemble du territoire et qu’il forme les jeunes de l’ensemble du territoire, y compris ceux qui ont été abandonné ces dernières années.

    On travaille au quotidien pour améliorer la mobilité et de permettre à ces jeunes qui sont sur des zones de montagne de pouvoir trouver des entreprises et venir se rendre à l’apprentissage. On travaille aussi à leur trouver un hébergement et faire en sorte que l’apprentissage, y compris en milieu rural soit toujours un atout et qu’il permette à des jeunes d’avoir une vraie solution d’avenir, de rester au pays et de développer leur activité au pays.»

    Joseph Calvi pour Azinat.com

  • Lavelanet, la société CMA a le vent en poupe

    Lavelanet, la société CMA a le vent en poupe

    Depuis les années 30 et la création de la société « Laffont » à Villeneuve d’Olmes par Achille Laffont, qui travaillait alors pour les usines textiles, la Chaudronnerie-Mécanique-Ariègeoise (CMA) sise 65, rue Jean Jaurès à Lavelanet n’a eu de cesse de s’agrandir et se développer.

    Aujourd’hui, l’entreprise Lavelanétienne s’est spécialisée dans l’usinage d’ensembles mécano-soudés de grandes dimensions. La société CMA est épaulée depuis 2009 par une autre entreprise Lavelanétienne : Constructions Montages Assembliers, cette entreprise partenaire forte d’une trentaine de salariés est quant à elle spécialisée dans la mécano-soudure de grande dimension.

    « Depuis plus de 80 ans, CMA et ses collaborateurs se positionnent auprès de partenaires de grands groupes industriels sur différents secteurs d’activités : fabricants de machines spéciales, fabricants de machines-outils, production pétrolière, automobile, nucléaire, papeterie, sidérurgique, etc » rappelle Christian Georges PDG et petit fils du fondateur. En sus, dans ces locaux de plus de 6000 M2, CMA fabrique des prototypes fonctionnels, systèmes d’outillages, machines et équipements industriels. Issu du regroupement et de la mise en synergie de quatre pôles de compétences techniques et industrielles complémentaires dans les domaines de l’usinage de grandes dimensions, de la mécano-soudure, de l’ingénierie et du tournage, CMA, forte de plus de 60 techniciens salariés et collaborateurs hautement qualifiés, dispose d’un réseau de clients directs et indirects en France, en Europe et dans le monde. Outre ces activités, le groupe et son département méthodes et technologies, travaille sur trois missions complémentaires : études de faisabilité et de fabricabilité, veille technologique concernant les matériaux et équipements de production, sourcing fournisseurs.

    Quand on visite les locaux de CMA, et ses halls de production spécialisés (usinage grandes dimensions, fraiseuse à portique, usinage conventionnel, fraisage et tournage grandes dimensions, mécano-soudure intégrant les débits en oxycoupage,  stabilisation par vibration, grenaillage, peinture, conditionnement), on ne peut qu’être impressionné par le dynamisme de l’entreprise. Ce matin du 12 décembre, les techniciens s’affairaient autour du chariot servant à transporter des têtes d’éoliennes off-shore (de 120 tonnes chacune) devant partir en convoi exceptionnel dans l’après-midi. Une livraison finale pour Général Electric, mais une commande pour le bureau d’études EXCENT de Toulouse, donneur d’ordre. « Car CMA », ainsi que nous l’explique Julien Constantino Responsable qualité (ingénieur mécanique de formation), «notre «groupe»  dispose de l’ensemble des moyens de fabrication et d’usinage lui permettant de fabriquer et de monter des sous-ensembles, ensembles complets ou outillages spécialisés que nous commandent nos donneurs d’ordre ». Dans le même ordre d’idée, les locaux de CMA abritent encore une fabrication exceptionnelle pour aider sa voisine Sabart Aéro Tech à l’écroûtage de lopins pendant l’aménagement de sa nouvelle ligne de production. Un peu plus loin, on peut observer un immense chariot qui servira en ce début d’année à transporter des moteurs d’avion. Il sera livré sur le site de SNECMA Villaroche.

    À n’en point douter, CMA a le vent en poupe. Ici, flexibilité et réactivité ne sont pas de vains mots, car les partenaires continuent à innover pour le bénéfice de ses clients. Julien Constantino, responsable qualité (ingénieur Lavelanétien de formation) glissant : « pour nous tous, chaque nouvelle pièce est un nouveau challenge ».

  • 150 emplois dans le e-business en Ariège

    150 emplois dans le e-business en Ariège

    Vous achetez en ligne sur Internet ? Vous commandez vos forfaits directement sur Internet pour aller à Ax-3-Domaines ? Vous vous inscrivez à l’Ariégeoise sur le Net ? Et bien derrière tous ça, ce sont des hommes et des femmes qui sont aux manettes … et en Ariège ils sont au minimum 150 à travailler derrière ces sites pour emballer, faire la promotion de leur site, ou encore créer de nouveaux services ou applications plus ou moins innovantes.

    Ariège Expansion a récemment publié les résultats de son observatoire e-business, secteur que l’agence suit depuis 2006 pour accompagner la politique de développement du réseau haut-débit du département.

    Le e-business représenterait plus de 150 emplois directs et plus de 17 millions d’euros de volume d’affaires pour les entreprises installées sur le département au minimum car chaque jours de nouveaux projets voient le jour sur le territoire.

    Cet observatoire a été réalisé sur une période de juin à juillet 2016 et les résultats présentés sont issus de 72 réponses d’entreprises, ainsi que d’informations complémentaires compilées pour arriver à 80 entreprises prises en compte dans les résultats qui sont publiés.

    On notera que le paysage ariégeois se transforme et ne ressemble plus trop à ce qu’il était il y a une dizaine d’année :
    – un renouvellement important de l’offre de services et de prestataires avec des entreprises qui ont disparu et d’autres qui se sont développées notamment sur des métiers liées aux réseaux télécom et internet.
    – Pour le secteur du e-commerce : quelques boutiques en ligne qui se sont vendues, se sont délocalisées ou qui restent à vendre avec une croissance de leur activité qui s’est affaiblie (Chiffre d’affaires en légère progression voire pour certaines des résultats qui sont contrastés d’année en année), mais aussi de nouvelles implantations qui devraient créer de nouveaux emplois d’ici quelques mois.
    – Pour le e-tourisme : une forte progression des résultats des stations de ski qui ont fait grandement évoluer leur système de vente et de réservation via Internet qui va de pair avec l’évolution des pratiques de consommation.
    – Des évènements phares en Ariège qui ont pris le virage de la vente en ligne et qui génèrent aujourd’hui un volume d’affaires significatif.

    Quelques indicateurs glanés au fil de l’étude :
    – Plus de 50% des activités ont démarré sur internet il y a plus de 8 ans
    – Les activités « e-business » sont assez bien reparties sur le territoire (Haute Ariege, Basse Ariege, Pyrénées-Cathares ou Couserans)
    – Webmaster est encore « le métier » ou poste de travail le plus répandu (32%) dans les entreprises qui ont une activité liée au e-business, alors que le Community Manager qui est chargé d’animer les relations et les réseaux de l’entreprise est encore peu présent (9%)
    – Les unités sont encore toutes petites et on compte pratiquement autant de sociétés établies (SARL ou SAS, etc.) que d’indépendants ou auto-entrepreneurs.
    – 61 % des entreprises consultées ont une page Facebook et il reste encore un petit tiers qui n’utilise pas les réseaux sociaux (ni FaceBook, ni Twitter ni autre) pour développer son activité et sa notoriété. Pourtant, le nombre moyen de « Followers » reste relativement faible (1000 fans en moyenne)

    Les leviers marketing pour booster son activité 
    La grande majorité des entreprises (66%) travaille essentiellement sur son référencement naturel (SEO) pour bien se positionner et se faire « connaitre et reconnaitre » par Google, viennent ensuite les « backlinks » (liens amis ou liens entrants » et bonnes « vieilles » Newsletters qui font le reste de l’activité marketing auprès de ses clients et prospects.

    3000 visiteurs mensuels : c’est la statistique moyenne de visite d’un site professionnel sur le département.

    50% du chiffre d’affaires est apporté grâce à Internet en moyenne pour ces entreprises.

    A noter que les entreprises ayant participé à cette enquête, déclarent dépenser en moyenne 5500 euros par an pour faire du marketing on-line ou off-line (tout type de techniques et de media confondus (newsletter, réseaux sociaux, publicité, presse, salons, ..)

    Les entreprises analysées comptent plus de 600 salariés ou employés dans leur murs ce qui représente une bonne grosse PME pour le département.

    Pour mémoire, définition du e-business (Wikipedia) :
    Le e-business (pour electronic business) parfois traduit en affaires électroniques, et parfois traduisible par commerce électronique, correspond à une notion très vaste que l’on pourrait synthétiser par l’utilisation de moyens électroniques (particulièrement des technologies de l’information et de la communication) pour réaliser des affaires (business en anglais). Ce sont souvent les techniques de l’internet et le Web qui viennent à l’esprit, mais en fait presque toutes les techniques informatiques et de télécommunications interviennent dans le domaine des affaires électroniques. Les affaires électroniques existaient d’ailleurs bien avant l’apparition de la toile, même si celle-ci a permis une meilleure visibilité de ce domaine par le grand public.
    Les méthodes proposées par les affaires électroniques permettent aux entreprises de mettre en oeuvre leurs processus plus efficacement et avec plus de souplesse tant en interne qu’avec les entités extérieures. Ces méthodes permettent de travailler plus étroitement avec les fournisseurs et partenaires, dans le but de satisfaire au mieux les besoins et les attentes des clients.

    D’après sources ARIEGE EXPANSION ariege-eco.com

  • Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Lavelanétienne depuis cinq générations, Julie Séguélas Piquemal est une ariégeoise d’origine mais surtout de coeur. Bien connue dans le Pays d’Olmes notamment pour avoir fondé le RCFPO, Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes, dont elle est toujours Présidente d’honneur, Julie, malgré son jeune âge, a déjà bien roulée sa bosse.

    Après avoir été diplômée des Métiers d’Art du bijou et du joyau suite à ses cinq ans de formation (CAP art du bijou et du joyau, BMA art du bijou et du joyau, Mention Complémentaire Sertissage) dans une école de bijouterie-joaillerie-sertissage, Julie a travaillé comme ouvrière dans plusieurs endroits et à enseigné dans les ateliers du Lycée Professionnel Docteur Clément de Pémille à Graulhet dans le Tarn.

    Mais l’envie de créer était plus forte que tout, c’est pourquoi, en 2014 elle revient «au Pays» pour se consacrer à sa passion : la création.

    C’est la passion de la soudure qui l’a menée vers la joaillerie : «j’adorais souder, explique t’elle, et puis le dessin, tout ce qui était dans l’art, avoir un crayon dans les mains. Pouvoir créer des choses et les faire naître ensuite me plaisait beaucoup».

    Sa création c’est la collection GEO. GEO comme Géographie, Géométrie ou Géothermie, une collection en plexiglass strass et argent aux lignes droites et épurées sur laquelle elle travaille depuis deux ans. C’est le temps qu’il a fallut pour apprendre à travailler la matière, la scier, la couper la coller. Depuis six mois il est donc possible de trouver bagues, colliers et boucles d’oreilles de cette belle collection.

    Julie réalise également des bijoux sur mesure pour hommes et femmes, les répare ou leur redonne une seconde vie. 

    Alors quoi de mieux qu’un joli bijou ariégeois pour les fêtes ?

    www.facebook.com/JulieSeguelasPiquemal

    jspcreatrice.com