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  • Marc Mesplié : « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir »

    marcmesplie2Né à Paris en 1957. De souche ariégeoise (Fougax et Lieurac) Lycée technique à Mirepoix, dessin industriel, bac E. d’abord attiré par le dessin et la gravure. Ecole d’ingénieur textile à Epinal (1976-79 ) je fréquente le milieu des beaux-arts, grave et tire ma première eau-forte. Début de récoltes photographiques, en noir et blanc avec un folding 6×9.

    Mon emploi, pendant 15 ans, dans une usine textile du Pays d’Olmes me donne une excellente connaissance des réalités du travail dans l’environnement industriel. L’usine ferme en 1990.

    Reconversion (1990-93) à l’I.C.P.A (Ecole de design photographique) de Cahors. Assistant dans la société ABAX, mise en place de scénographies lumineuses sur des évènements (Printemps de la Photo,VISA Perpignan, Rencontres d’Arles, ) puis dans un grand studio publicitaire aux Pays-Bas (où je visite systématiquement les musées d’art ancien et contemporain).

    En 1993, j’obtiens le diplôme de l’I.C.P.A – option photographie publicitaire- et crée le Studio Mesplié à Bélesta, avec ma compagne Cécile, graphiste.Nous aménageons un loft spacieux et fonctionnel dans une ancienne filature.

    Outre les prestations très professionnelles du Studio, j’interviens en tant qu’artiste en milieu scolaire et secteur jeunesse. Je montre régulièrement mes travaux personnels dans de nombreuses expositions.

    Engagé dans la vie ariégeoise, je deviens conseiller municipal à Bélesta aux dernières élections. Amateur de jazz, je suis bassiste du groupe « Les Spitfires » du Pays d’Olmes.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. » Marc Mesplié – août 2009 pour Azinat.com

  • Pierre Bertrand : »L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai ! »

    pierrebertrandPierre Bertrand est né le 17 août 1949 dans les Hautes Pyrénées, à Lourdes. Dix ans plus tard, il se glisse dans les bagages de ses parents qui avec ses deux frères quittent ses Pyrénées natales pour la Ville Rose. Après des études secondaires chez les jésuites du Caousou, il intègre les Beaux Arts de Toulouse. Il s’installe comme décorateur-créateur d’architecture intérieure-designer, activité qu’il exercera pendant douze ans. Ne résistant plus à l’appel des cimes, il s’établit en Ariège. Après cinq ans à Ax les Thermes, il découvre le tourisme comme gérant de crêperie le temps d’une saison d’hiver. Dans la foulée, il crée avec un ami l’Office de la Montagne de la Haute Vallée de l’Ariège qui a pour but de faire découvrir la montagne ariégeoise, son milieu naturel, humain et culturel, à travers la randonnée en montagne. Pendant cinq ans, au fil des saisons, il exerce deux métiers : accompagnateur en montagne et perchman à la station de Bonascre. « Je vivais en montagne, je vivais la montagne, j’étais le plus heureux des hommes. Mais les fins de mois étaient difficiles ». C’est alors qu’il accepte une place de chargé de mission montagne au Syndicat Mixte Contrat Station Vallée Haute Ariège (topoguides, schéma de développement de la randonnée, création de refuges gardés, d’accueil de stations…) Quatre ans plus tard, on lui confie la direction du Syndicat Mixte de Développement des Vallées d’Ax. En 1998, les élus des vallées d’Ax préparent la mutation du Syndicat Mixte en communauté de communes. Parallèlement, ils créent un office de tourisme territorial. Spécialiste du tourisme de montagne, c’est tout naturellement qu’il devient, directeur de l’office de tourisme de pays de vallées d’Ax.

    « L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai. Un morceau, imprégné du caractère de ses hommes depuis l’aube des temps. Un morceau de nature sublime dominé par la beauté de sa montagne. » Pierre Bertrand – Septembre 2009 pour Azinat.com

  • Olivier de Robert : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots »

    olivierderobertOn peut naître à Paris et sentir l’Ariège vous couler dans les veines. Olivier de Robert a connu ce déboire de départ, mais a choisi dès qu’il a pu la terre de ses ancêtres, gentilshommes verriers de Gabre, en s’installant dans les montagnes sauratoises. Accompagnateur en montagne, féru d’histoire médiévale, il s’est découvert conteur au hasard de la vie. Depuis il promène sa besace à histoires partout en France et dans le monde francophone. Contes traditionnels, créations, récits historiques : l’homme a de multiples facettes et devient un nom qui… compte sur la scène régionale !

    De l’oral à l’écrit il n’y avait qu’un pas, franchit allègrement avec les « Contes et légendes d’Ariège » aux éditions De Borée, véritable succès de librairie qui ne se dément pas depuis 2006.

    « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. » Olivier de Robert août 2009 pour Azinat.com

  • Didier Kuss : « en Ariège comme partout ailleurs, il n’est de richesse que d’Hommes ! »

    Didier Kuss : « en Ariège comme partout ailleurs, il n’est de richesse que d’Hommes ! »

    didier-kussDidier KUSS  a 45 ans, né le 23 mai 1964 à METZ ( Lorraine ) dans une famille ( papa chef d’entreprise et maman institutrice, retraités tous les deux ) et titulaire d’une Maîtrise de Sciences de Gestion option finances à l’IAE de METZ puis un DEA de Gestion des Systèmes Industriel à l’INPL à Nancy ( 1990 ). Il intègre ensuite SODIE la société de reconversion du Groupe sidérurgique USINOR en commençant avec une mission d’un an dans une lorraine touchée par les fermetures massives d’unités sidérurgiques ( Thionville – Longwy ), quelques temps après, il  prend la direction de Paris, au siège de SODIE à la Défense, de la prospection nationale et internationale ( 1995 – 1998 ) avec pour mission de faire choisir la France à des investissements étranger. Il arrive en Ariège en mai 1998 où il est pendant 2 ans le chef de mission de la convention qui lie le Conseil Général, l’Etat et le groupe Péchiney pour la création d’emplois en Ariège et en charge du développement commercial pour le Sud – Ouest. Et il succède à Michel Delau à la Direction d’Ariège Expansion en juin 2000, poste qu’il assume depuis cette date.

    Point plus perso : Didier Kuss a le cerveau « ovale » ! « Je suis RUGBY. J’ai joué, et je joue encore un peu, 3ème ligne aile, flanker, comme disent les british J. En Ariège, un seul club depuis 1998, Etoile Sportive St Jean du Falga dont je suis aussi le co – Président et avec lequel j’ai été deux fois champion des Pyrénées ».  « Je suis aussi un collectionneur : j’ai plus de 300 maillots du monde entier, une centaine de livres récents ou anciens, des photos, des vieux ballons, des anciens trophées,… »

    Pourquoi l’Ariège ? Parce que ……. « Michel, Gilles, Jacques, Jean, Benoît, Paul, Roger, le Ster, Mimi, Henri, le Grand, André, Bernard, Francis, Frédéric, …… » En Ariège comme partout ailleurs, il n’est de richesse que d’Hommes ! Didier Kuss août 2009 pour Azinat.com
  • Claudius de Cap Blanc. Affabuliste à l’Affabuloscope, sait d’où IL vient, NE sait pas où IL va, mais y va en brûlant de la gomme à chaque pas.

    claudiusdecapblancClaudius de Cap Blanc est né trois ans après la moitié du XXe siècle, l’année même où Staline faisait à l’humanité l’honneur de se retirer de la scène terrestre. Preuve qu’un important tournant s’amorçait dans l’histoire, et qu’une telle année ne pouvait qu’augurer un grand cru.

    Après une enfance ordinaire où se perçoivent déjà les traits dominants de son caractère (ce sera un rebelle, un individualiste épris de liberté et de grands espaces, un insoumis, un insatisfait permanent à la recherche de l’absolu), Claudius fait des études qu’il se plaira par la suite à qualifier de « primaires», ajoutant: «Je n’ai rien appris à l’école, en tout cas rien de ce que je rêvais confusément d’apprendre». quelques boutons suppureux accrochés au menton, Claudius fixe ses yeux sur un horizon au-delà de l’horizon et se jette dans la vie active avec une avidité de loup. Il veut tout faire, tout apprendre, tout sentir, tout connaître, et croit puérilement qu’il va trouver «le vrai mode d’emploi de la vie» dans ces livres séculaires qui «parlent de la vérité»: Bible, Coran, Vedanta et autres marchands de zen ou de taoïsme.

    Comme s’il voulait circonscrire tous les domaines du savoir, ce boulimique errant se plonge ensuite dans des domaines aussi variés que l’archéologie, la paléontologie, l’astronomie, la biologie, et surtout l’ histoire, en particulier celle du colonialisme qui lui révèle les irréductibles travers de l’humain conquérant, massacreur et donneur de «bonnes leçons».

    Durant une dizaine d’années, vivant d’expédients, exerçant toutes sortes de métiers, on le verra peintre à Spokane (USA), laveur d’assiette dans le Quennsland (Australie), colporteur au Canada, baroudeur au Pérou, en Inde, en Afrique du nord, au Sri Lanka, en Israël, au Népal, à la Réunion,…

    Ce grand périple, riche d’aventure et d’odeur, ne fait que ramener Claudius à lui-même, mais cette fois il sait, ou croit savoir, qu’il n’y a qu’une vérité: la sienne, et que c’est à chacun de la découvrir en la créant. Fort de cette trouvaille il rentre en France et décide de s’établir dans sa terre natale, l’Ariège. Il y crée au Mas d’Azil un univers métahistorique : l’Affabuloscope.

    Claudius de Cap Blanc. « Affabuliste à l’Affabuloscope, né à l’Acheuléen (1,3 million d’années) sait d’où IL vient, NE sait pas où IL va, mais y va en brûlant de la gomme à chaque pas. »

  • Cécile Dupont, Directrice de la Gazette Ariégeoise : « un jour, ici en Ariège, tout ce que vous voyez autour de vous n’aura pas de prix !

    ceciledupontNée à Paris, en 1968, d’origine ariégeoise, plus exactement de la vallée de la Barguillère où elle revient pour s’asseoir sur les bancs de l’école élémentaire de Ganac. La classe unique,le poêle crachouillant, la plume Sergent Major. Puis collège et lycée à Foix. Une jeunesse classique des 80 ». Le ski à « Bonascre », les châtaignes, les tustets, « l’Invaders » le bac révisé « chez Roumieu ». Mais des étés en mer, dans les ports de la Méditérrannée occidentale. A Toulouse ensuite un BTS commerce international au lycée Ozenne, et une licence d’Histoire au Mirail « parce que rien ne remplace la culture universitaire ». Et puis la presse, très jeune. Si jeune que pour tous, elle est juste « Cécile ». La Gazette Ariégeoise, fondée par Pierre Farré en 1944, est rachetée par son père Jean-Félix Dupont, routeur de presse parisien et imprimeur. Ils travaillent côte à côte jusqu’en 1996, date à laquelle elle poursuit seule le développement du titre.

    En 2009, la Gazette Ariégeoise (65e année) est un média indissociable de l’actualité de l’Ariège. La version papier est épaulée par le site internet conçu comme un média indépendant ainsi que l’édition de guides (restos et bonnes tables), de compilations (mémoires d’Ariège, Cibet de Cinglat) et de hors série thématiques gratuits avec le dernier né au succès appuyé : le «balades et randos en Ariège ». Depuis près de 20 ans, travaille avec une équipe fidèle (6 personnes plus les correspondants), soudée autour d’un projet et consigne sur le papier,avec humilité et exigence, petits et grands bonheurs d’une terre sans cesse en mutation. Une aventure qu’elle considère autant « humaine, qu’éditoriale et économique ». A 41 ans, elle est restée pour tous « Cécile » . Juste : Cécile de la Gazette.  Ses hobby ? le désert et la préhistoire.

    « je vous dis qu’un jour, ici en Ariège, tout ce que vous voyez autour de vous, l’eau, la terre, l’air, la fraîcheur, ça n’aura pas de prix. Nous serons des privilégiés de pouvoir y vivre » Cécile Dupont – août 2009 pour Azinat.com.

  • Henri Nayrou : « Trop souvent, la nature a bon dos. En Ariège, elle a bon goût ! « 

    henrinayrouHenri Nayrou est né le 21 novembre 1944 à Suc-et-Sentenac dans la haute vallée de Vicdessos où il a passé les 11 premières années de sa vie. Né montagnard, il est resté montagnard dans l’âme, viscéralement attaché à l’Ariège. Rugbyman par passion, journaliste par vocation, il a voyagé dans le monde entier pour le journal Midi Olympique dont il a été le rédacteur en chef et le directeur jusqu’en 1997. Dès 1983, il a été élu municipal à La Bastide de Sérou ( 1ier adjoint puis maire ) et conseiller général du Séronais jusqu’en 1998 et ensuite du canton de St Girons.

    En 1997, il a été élu député de l’Ariège et réélu en 2002 et 2007. Il est rapporteur spécial du budget du sport à l’Assemblée Nationale depuis 2007. Actuellement, il est président de l’Association Nationale des Elus de la Montagne ( ANEM ) qui est une force redoutée au Parlement. Il est également président de la commission Communication du Conseil Général de l’Ariège, de la station de Guzet, de l’Hopital du Couserans et du Golf de l’Ariège.

    Principales actions d’élu : son amendement sur les avantages fiscaux consentis en 2000 aux bénévoles de toutes les associations, création du golf de La Bastide de Sérou, relance de la station de Guzet, lancement du Centre de réadaptation neurologique et du Foyer d’accueil médicalisé qui créera, à terme, 105 emplois en Couserans.

    Points d’intérêts personnels : ski, golf, montagne, vins.

     » L’Ariège, terre authentique, a eu longtemps les défauts de ses qualités, elle bénéficiera demain des qualités de ses défauts  » et  » Trop souvent, la nature a bon dos. En Ariège, elle a bon goût !  »  Henri Nayrou – août 2009 pour Azinat.com

  • Kamel Chibli : L’Ariège terre d’apprentissage, terre d’accueil, terre de metissage et terre d’hospitalité

    kamel chibliIl a un coeur “gros comme ça”, un parlé franc et il s’est investit dans la vie locale dans la commune de Lavelanet depuis une dizaine d’années, notamment en faveur des jeunes. Originaire du Maroc, il l’est aussi de l’Ariège (Pays d’Olmes) et son coeur balance entre les deux rives de la Méditerranée. A 30 ans il entame un deuxième mandat en tant que conseiller municipal aux côtés de Marc Sanchez le nouveau maire qui a succédé à Jean-Pierre Bel Sénateur de l’Ariège auprès de qui Kamel a longuement travaillé. Il envisage un parcours politique au delà du département pour faire “bouger” les choses notamment dans les banlieues.

    « l’Ariège, c’est mon histoire et mes racines, je suis fier d’être un Ariégeois-méditerranéen », « L’Ariège terre d’apprentissage, terre d’accueil, terre de metissage et terre d’hospitalité, Je suis très fier de représenter mes racines ariegeoises  à travers le pays, l’Europe et le monde. » Kamal Chibli Août 2009 pour Azinat.com

  • Pays des Pyrénées Cathares : 800ème anniversaire de la croisade

    montsegurQualifiés d’hérétiques, de cathares ou de parfaits par ceux qui les dénoncent, ils se nomment eux-mêmes bons hommes et bonnes femmes et leurs fidèles, bons croyants. On a lancé contre eux une vaste croisade…

    Loin des origines orientales qu’on veut bien lui prêter, le catharisme est une forme médiévale de christianisme. Ses adeptes se considèrent comme la vraie Eglise du Christ et des apôtres à la différence de Rome qui a, selon eux, dévoyé l’héritage initial. Dès le XIe siècle, dans différentes parties d’Europe, les condamnations se multiplient. En Occitanie, en revanche, le catharisme trouve un terreau propice. Le catharisme se diffuse dans le comté de Toulouse et dans les vicomtés réunis par la famille des Trencavel – Carcassonne Béziers, Albi et Limoux-. Le monde féodal méridional est moins structuré et centralisé que son pendant du nord. On y trouve de nombreuses et complexes co-seigneuries ; des liens de vassalité denses. Une fois qu’il a touché la classe aristocratique, le catharisme peut, dans ce contexte, s’ancrer facilement et profondément. Dans le village fortifié autour du château que l’on appelle le castrum, les habitants se côtoient continuellement. Leurs maisons sont enserrées à l’intérieur du rempart au pied de la tour féodale et les pratiques des uns influent sur celles des autres. C’est d’autant plus vrai que les religieux cathares vivent au cœur des bourgades, priant et travaillant à la vue de tous. Ils occupent des maisons communautaires ouvertes dont on compte une cinquantaine à Mirepoix, dont certaines sont fondées pour les femmes comme à Dun ou Lavelanet. Leur église est organisée ; elle propage sa foi et dispense les sacrements.

    Lorsque Innocent III accède au siège pontifical en 1198, la réponse des autorités catholiques va se faire plus musclée. Dès 1208, le nouveau pape s’appuie sur le prétexte de l’assassinat de son légat, Pierre de Castelnau, pour appeler à une croisade. Elle démarre en 1209. Comme pour toutes les autres croisades, il s’agit d’une guerre contre les infidèles permettant de déposséder et de tuer. La différence est que cette croisade-ci se déroule en terre chrétienne. Les armées du nord déferlent sur le Languedoc avec pour objectif de chasser de leurs terres, afin de les remettre à de bons catholiques, tous ceux qui protègent l’hérésie. Bûchers collectifs, massacres de civils, pillages se succèdent.

    C’est à Béziers en juillet 1209 qu’est prononcée cette phrase tristement célèbre : « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Les chevaliers que l’on va alors appeler les faydits sont dépossédés au profit des barons du nord, la famille de Lévis notamment pour la terre de Mirepoix et du pays d’Olmes.

    Après la mort en 1218 du célèbre chef de guerre croisé, Simon de Montfort, l’espoir renaît et les reconquêtes se multiplient. Il est de courte durée. A partir de 1226, le roi de France, Louis IX, intervient à la tête d’une puissante armée. L’alliance du roi et du pape conduit à la défaite du Midi. Par le traité de Meaux en 1229, les terres du comte de Toulouse reviennent à sa fille Jeanne promise au jeune frère du roi, Alphonse de Poitiers. Si le sort politique du Languedoc est scellé il n’en est pas de même pour les églises cathares qui entrent dans la clandestinité. Montségur abrite les évêques successifs du Toulousain mais aussi le clan seigneurial Péreille-Mirepoix et ses défenseurs. Ce nid d’insoumis offre une double résistance : à l’ordre catholique romain et à l’ordre royal français.

    En 1244, après un an de résistance, les assiégés se rendent. En cette journée du 16 mars, deux cents vingt religieux choisissent le bûcher plutôt que d’abjurer. Ce n’est pas encore la fin du catharisme puisque qu’il y aura des croyants jusqu’au XIVe siècle avec un renouveau en Haute Ariège mais c’est la fin de l’Eglise cathare structurée en Occitanie.

  • Jean Clottes : « J’aime l’Ariège blanche, verte et noire… »

    Jean Clottes

    Conservateur Général du Patrimoine, Jean Clottes fut Conseiller scientifique pour l’art préhistorique au ministère de la Culture, après avoir été Directeur des Antiquités préhistoriques de la région Midi-Pyrénées (1971 à 1991). Ses recherches portent principalement sur l’art préhistorique, en France et dans le monde. Il a eu la charge de l’étude de la grotte Chauvet jusqu’à fin 2001. Il dirige et publie la revue INORA (International Newsletter on Rock Art). Il est directeur de la collection Arts rupestres aux éditions du Seuil. Ancien Président du Comité International d’Art Rupestre de l’ICOMOS, il est présentement Expert international auprès de l’ICOMOS et de l’UNESCO.


    “J’aime l’Ariège blanche, verte et noire. La neige de ses montagnes l’hiver et ses vertes collines l’été, et -on s’en doute…-  ses cavernes profondes fréquentées depuis plus de quinze mille ans”  Jean Clottes – Juillet 2009 pour azinat.com

    Parmi ses derniers livres :
    – Le Musée des roches : l’art rupestre dans le monde (2000) (Seuil) – La Grotte Chauvet. L’Art des Origines (dir.) (2001) (Seuil) – La Préhistoire expliquée à mes petits-enfants (2002) (Seuil) – Cosquer Redécouvert (2005), avec J. Courtin & L. Vanrell (Seuil) – Les Félins de la Grotte Chauvet (2005), avec M. Azéma (Seuil) – Les Chamanes de la préhistoire, texte intégral, polémique et réponses (2007), avec D. Lewis-Williams (Seuil) – L’Art des Cavernes préhistoriques (2008) (Phaidon).

  • Kader Nadjar : « l’Ariège m’apporte un souffle frais et pur »

    Kader Nadjar : « l’Ariège m’apporte un souffle frais et pur »

    Kader Nadjar

    Né à Oran en Algérie, Kader Nadjar arrive très tôt dans un quartier de la banlieue toulousaine où il fait ses premiers pas. De nature introverti, il est marqué durant son adolescence par le découverte de la danse hip hop qui devient très rapidement son principal centre d’intérêt. Il trouve dans cette activité un moyen d’expression qui lui faisait jusque là cruellement défaut et qui l’aide à s’épanouir personnellement. En 1992 , il intègre la première compagnie professionnelle toulousaine « Olympic Starz ». Plus tard, il se frotte à la danse contemporaine en collaborant à la création de Karine Saporta « Break me babe » au Centre Chorégraphique de Caen.

    En 1998, il réussit les auditions de la comédie musicale « Notre Dame de Paris » et participe à la tournée internationale du spectacle pendant trois ans. Outre son rôle d’interprète il est aussi formateur des troupes anglaises et canadiennes. Durant cette période, sa rencontre avec les « Yamakasi », fondateurs de l’art du déplacement marque une étape importante. Cette pratique sportive née en 1996, consiste à utiliser les édifices, le mobilier urbain ou tout autre obstacle pour réaliser des figures périlleuses en courant, en sautant, d’un point à un autre. A leur contact, il conçoit progressivement un concept de danse plus personnel, mélange du langage hip hop et de cet art du déplacement qu’il nomme « l’Art du Mouvement ».

    Une blessure l’oblige à stopper ses activités pendant plus de six mois. Il prend alors du recul sur sa pratique, sur son parcours personnel et décide de créer une structure où il pourra développer et transmettre sa nouvelle vision de la danse.

    De retour du Canada, Kader s’installe à Tarascon sur Ariège prés des montagnes dont il rêvait enfant. Cet environnement est pour lui un facteur favorable à la réalisation de ses projets. Très soucieux de s’implanter sur ce territoire et d’œuvrer à son développement, il enseigne la danse à la Maison des Jeunes et de la Culture et fédère autour de son projet suffisamment de personnes pour créer l’association Créatique, et dans la foulée sa compagnie en 2002.

    « Parlez-moi du bruit

    Parlez-moi de la poussière

    Parlez-moi du stress

    Parlez-moi de l’ivresse

    Parlez-moi de l’hostilité

    Parlez-moi de l’invisibilité. Parlez-moi encore et encore et j’entends l’urbanisme.

    Pour moi l’Ariège m’évoque son contraste et m’apporte un souffle frais et pur. » Kader Nadjar – juillet  2009 pour azinat.com

  • Fontaine de Fontestorbes

    Fontaine de Fontestorbes
    Fontaine de Fontestorbes

    Fontestorbes peut sans conteste être qualifiée de « Merveille du Monde », contrairement aux sept merveilles du monde Antique, ayant toutes en commun d’être le fait de l’homme, Fontestorbes est le seul fait du hasard de la nature. Elle est caractérisée par un phénomène rarissime d’intermitence (moins de 30 phénomènes d’intermittence dans le monde). Pendant la majeure partie de l’année (7 à 9 mois), la fontaine coule de manière constante. Par contre à la saison de basses eaux, elle devient intermittente par variation du débit de manière rythmée et régulière (de 1/2 heure en 1/2 heure approximativement)