Philippe Lacube est né en 1963 à Foix. Le fil rouge de sa vie, c’est le lien qui unit l’homme à la montagne, dans les Pyrénées, les Andes, l’Atlas ou les Aurès. « Etre enraciné dans sa culture donne les clés pour comprendre celle des autres ». Aussi c’est le même petit mountanhol qui après avoir usé ses godillots sur les crêtes de Haute-Ariège, est parti découvrir le monde à la rencontre des communautés indiennes Quechua.
ll revient au pays en 1995 pour créer la ferme du Quié aux Cabannes. La ferme du Quié, c’est le mariage de l’élevage traditionnel bovin transhumant (de race Gasconne) avec une dynamique commerciale permettant de vivre dignement de ce métier et de créer de l’emploi. Pour générer cette valeur ajoutée, Philippe a créé un réseau de vente du producteur au consommateur (viande veau et bœuf, canard gras), et des gîtes au village.
Il anime dans sa grange l’hiver et sur le plateau de Beille en été, des balades pédagogiques qui rencontrent un succès considérable. « Paysan libre des Pyrénées », comme l’a qualifié Yann Arthus-Bertrand, parfois rebelle, toujours très attaché à la légitimité des peuples à décider de leur avenir et de leur développement, il s’est beaucoup investi dans le combat de l’ours. Aujourd’hui Philippe Lacube partage son temps entre sa ferme, la présidence du CER France-Ariège, ses missions de consultant international en développement rural. Et on le rencontre toujours sur les crêtes de l’Aston avec ses amis bergers …
« Pour moi, rien ne définit mieux l’Ariège que ces mots de mon grand-père : « la seule richesse des gens de là-haut, c’est la liberté. » Justin Lacube, 1925 – Philippe Lacube pour le Who’s who d’azinat.com – Janvier 2010
Découvrir la ferme du Quié : 05.61.64.91.36 http://www.lafermeduquie.com/
Frédérique Massat est née le 14 janvier 1964. Cette jeune femme au caractère bien trempé n’a pas eu besoin de se battre pour se faire un prénom… élue à la mairie de Foix puis Conseillère Régional en charge du développement durable auprès de Martin Malvy, fidèle à ses engagements et à son Ariège, elle bataille aujourd’hui sur les bancs de l’Assemblée. En quelques mois, Frédérique Massat a réussi à faire sa place dans ce milieu machiste, à force d’opiniâtreté et de travail, elle commence à récolter les fruits de ses prises de position. Elle est aujourd’hui députée de l’Ariège, Membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale et Maire Adjointe de Foix.
Née en 1956 à St Girons, Martine CRESPO a lancé sa première boutique à Croustades il y a plus de 20 ans. Une vraie passion et l’envie de perpétuer ce gâteau de l’Ariège qui la conduit à inviter autour du produit traditionnel toute une gamme salée et sucrée : des croustades au fromage de montagne, à l’ortie,…, la fameuse TOC ! Des produits proposés dans des boutiques aujourd’hui en Ariège et Haute-Garonne et demain partout en France au travers d’un réseau de boutiques en cours de développement.
2009, une année fétiche pour l’Ariège s’est terminée, 2010 la nouvelle année commence en fanfare sous la neige pour le plus grand bonheur des ariégeois qui attendait cet épisode avec impatience. La neige c’est l’or blanc du département qui fait vivre le haut des vallées grâce à ses stations de ski. Une année qui commence donc sous le signe des glissades…et pas que dans les stations !!
Un petit ours des Pyrénées inquiet demande à sa mère :
Un Toulousain décide pour changer de vie, loin des embouteillages et de la ville, d’aller se perdre au fin fond de l’Ariège. Connaissant de réputation la rigueur des hivers ariégeois, il décide de prendre ses précautions et coupe deux stères de bois. Histoire de se rassurer, il demande à un vieil autochtone si l’hiver sera rude, et s’il a coupé suffisamment de bois. L’ariégeois lui répond :
Un vieux curé ariégeois craque et décide d’aller voir une prostituée.
Un ariégeois et un parisien attendent depuis quelques heures le RER A qui tarde à venir (encore en grêve..). Le parisien, pour passer le temps, propose un jeu à notre ami l’ariégeois. Celui-ci étant fatigué, répond qu’il n’est pas intéressé et se retourne pour finir sa sieste . Le parisien ne se démonte pas pour autant et lui propose comme suit :
Un touriste en train de faire une randonnée aux alentours du Mont-Vallier croise un troupeau de moutons avec son berger. Ils discutent de tout et de rien et sur la proposition du touriste en viennent à faire un pari: Le touriste parie qu’il peux donner en moins de 10 secondes le nombres exact de moutons que contient le troupeau. Le berger ariégeois tient le pari en promettant au touriste de lui laisser un mouton s’il gagne le pari. Le touriste lance;
Alain Fournes est né à Lavelanet, originaire de Labastide sur l’Hers, après des études de mécanicien, il intègre comme ouvrier textile, l’entreprise Roudière à Lavelanet en 1982 et adhère à la CGT. Il participe activement à la grève de 1984 pour l’obtention du 13° mois et est élu délégué du personnel et délégué au Comité d’Entreprise en 1986. Depuis cette date, Alain est militant actif à la CGT dans l’entreprise, localement et départementalement. Elu Secrétaire général du Comité de Groupe Chargeurs, il anime les grandes grèves de 1989 et 1990 qui voient s’effondrer l’emploi sur le Pays d’Olmes ; De 2500 employés chez Roudière, Chargeurs coupe l’entreprise en 5 unités et licencie 1200 salariés. Depuis la création d’Avelana issu de ce découpage, Alain Fournes est militant actif pour préserver les droits et les acquis sociaux des salariés sur le Pays d’Olmes. Actuellement en conflit ouvert avec la direction Avelana qui tente de licencier 59 ouvriers. » Travailler dans le textile en général et chez Avelana en particulier c’est vraiment pour l’amour du travail parce que les salaires des ouvriers sont au niveau du SMIC »