Catégorie : Races

  • Gelabra, le Lagopède alpin Pyrénéen d’Ariège et Haute-Garonne

    Gelabra, le Lagopède alpin Pyrénéen d’Ariège et Haute-Garonne

    « Gelabra, le Lagopède alpin Pyrénéen d’Ariège et Haute-Garonne« , c’est le nouvel ouvrage, qui sortira en mars 2019,  de Grégory Odemer qui avait déjà signé « Rescòntres Aladas, les oiseaux de la Plaine d’Ariège« 

    Cet ouvrage n’a rien à voir avec mon précédent ouvrage sur les oiseaux de la plaine d’Ariège. Ici on prend de la hauteur, si j’ose dire ! Les Pyrénées peuvent s’enorgueillir d’héberger trois des six espèces de galliformes de montagne de France dont l’envoûtant et énigmatique lagopède alpin. Sensible aux modifications de son habitat, le lagopède alpin représente un excellent indicateur de l’évolution des milieux ouverts d’altitude. Ceux-ci connaissent actuellement de fortes perturbations du fait des contraintes environnementales et anthropiques.
    Je n’aurais jamais envisagé un tel scénario au début de cette quête, loin d’être gagnée d’avance ! La preuve en est qu’il n’existe pas à ce jour à ma connaissance, en France, de livre photo traitant exclusivement de cet oiseau tant son suivi (et les prises de vues !) régulier au fil des mois demeure compliqué.

    Le précédent ouvrage de Grégory, Rescòntres Aladas, les oiseaux de la Plaine d’Ariège, a été primé cette année au salon du livre de Mirepoix, il avait à cette occasion été interviewé par Stéphane Bourdoncle. 

     

     

    Quelques détails sur le livre :  
    80 photos – 1 aquarelle – 96 pages – Format 28x24cm;  
    Préface de Jérôme Sentilles, Direction de la Recherche et de l’Expertise, ONCFS 31;
    Prix réduit pendant la phase de précommandes : 28€ au lieu de 30€; 

    En précommandes via le site internet (rubrique livres) : www.gregoryodemer.fr

     

  • Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Devenez le temps d’une journée un expert du suivi de terrain. L’espèce emblématique des Pyrénées n’aura plus de secret pour vous !

    Comment sont suivis les ours dans les Pyrénées ? C’est ce que vous propose de découvrir l’association Pays de l’Ours – Adet en vous accompagnant une journée sur les traces de l’ours des Pyrénées.

    Pour la deuxième année, Pays de l’Ours – Adet propose aux passionnés de Nature de participer à une journée de prospection d’indices de présence de l’ours brun dans les Pyrénées.
     
    Guidés par un accompagnateur en montagne – expert du réseau ours Brun, en petit groupe de 8 personnes maximum, vous pourrez parcourir un des itinéraires spécialement équipé pour relever les traces, poils crottes, photos et vidéos des ours du secteur.

    Les indices de présence sont collectés selon un protocole scientifique et transmis pour analyse au Réseau Ours ; les images sont visionnées sur place, à l’endroit-même où l’animal est passé !

    Une journée hors du temps, en connexion avec la Nature et l’espèce emblématique de nos forêts de montagne. Émotions & échanges passionnés garantis.

    Les sorties auront lieu les samedis 9 – 16 – 23 et 30 juin 

    Informations et réservations : www.surlestracesdelours.fr

  • Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

    Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

     Le Desman des Pyrénées, c’est ce petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue… Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus !

    Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif. 

    Le projet LIFE+ Desman propose d’améliorer de façon pérenne et démonstrative le statut de conservation du Desman des Pyrénées sur 11 sites Natura 2000, et à plus long terme à l’échelle des Pyrénées via la transposition des méthodes et outils élaborés.

    Dans ce cadre, début novembre, des travaux de restauration d’habitat pour le desman ont été réalisés et supervisés par Vincent Lacaze et Léa de Sauverzac chargé(e)s de mission à l’ANA (Association des Naturaliste de l’Ariège). Durant deux semaines, ce ne sont pas moins de 130 tonnes de granit qui ont été déposées dans les ruisseaux et les canaux des affluents de l’Aston, destinées à renforcer les berges et restaurer ainsi les zones refuges du Desman. 

    Deux zones de chantier avec deux objectifs différents mais une même finalité, devenir des zones refuge pour le desman en cas de crue violente de l’Aston ou d’une avarie sur un des barrages.

    Le premier chantier a consisté à restaurer une partie du Gaget, petit affluent de l’Aston. Ce petit ruisseau était bétonné sur une centaine de mètres et créait une rupture écologique depuis sa confluence avec l’Aston. Assisté de la société SUB TERANEA, l’entreprise a consisté à créer des blocs encastrés dans le béton et ainsi recréer une continuité écologique et permettre aux mammifères de trouver un habitat, pas idéal explique Vincent Lacaze, mais un habitat de substitution.

    Le second chantier, le plus important, a consisté à réaménager un petit canal annexe de l’Aston utilisé par le desman. Un double enjeu pour ce chantier : améliorer les habitats et garantir la pérennité de ce canal. 

    « C’est grâce à des radio-pistages et à l’observation d’André Schosmann, le propriétaire des lieux, que l’on a pu se rendre compte de la présence du desman sur ce ruisseau » explique Vincent Lacaze. Des petits tunnels on été mis en place afin de trouver les crottes du desman, et ainsi pister son trajet.  

    Egalement, deux types de gites expérimentaux ont été installés sur le secteur, une première mondiale. Fabriqués par l’entreprise « Le Nouvel Atelier » à l’Aiguillon, ces habitats reconstitués seront surveillés par caméra.  

  • Journée Cheval des Neiges, sans les castillonais mais une belle journée quand même !

    Journée Cheval des Neiges, sans les castillonais mais une belle journée quand même !

    Ce devait être la fête des chevaux de Mérens et des Castillonais, mais l’afflux de neige a empêché les éleveurs des chevaux de monter jusqu’à l’espace nordique de Beille (l’événement avait d’ailleurs été annoncé comme reporté). Qu’à cela ne tienne, l’équipe d’ANGAKA, organisatrice de l’événement a pris les rênes pour offrir au public un très beau spectacle.

    Une première édition avait eu lieu en mars 2016 avec l’aide technique de la station de Beille et le soutien des élus de la Vallée.

    L’objectif de cette journée : une présentation de différentes activités de loisirs et de sport avec des chevaux de Mérens sur la neige.  Montrer en particulier les qualités du cheval de Mérens sur la neige en s’appuyant sur l’expérience du Village Nordique Angaka qui utilise depuis 5 ans trois Mérens attelés à des traîneaux pour des promenades destinées à sa clientèle pendant l’hiver.

    Tornade, Vishnu et Tempo, les trois Mérens d’ANGAKA ont donc fait leur show à Beille en attendant la prochaine journée cette fois avec tous leurs cousins. 

    Plus d’infos :

    www.angaka.com

     

  • Bouquetin, une rencontre au sommet

    Bouquetin, une rencontre au sommet

    Voilà maintenant 2 ans que les premiers bouquetins ont été réintroduits dans les Pyrénées Ariégeoises au Cirque de Cagateille.

    Dans ce joli film de 23 minutes, le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises effectue une rétrospective du programme de réintroduction en abordant les différentes actions mises en œuvre.

    Suivi sur le terrain, études scientifiques menées, actions de sensibilisation auprès des différents publics et point de vue des habitants sont présentées au travers d’interviews des personnes qui œuvrent pour le retour du bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises.

    Lien vidéo : https://youtu.be/LgPIl4wX-f0

    Pour suivre toute l’actualité des bouquetins dans les Pyrénées, visitez le site internet qui leur est dédié : www.bouquetin-pyrenees.fr

    Contacts Bouquetin ibérique – Pyrénées Ariégeoises :
    Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises
    Yannick Barascud & Jordi Estèbe
    05.61.02.71.69 – info@parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • Le Desman des Pyrénées ou rat-trompette

    Le Desman des Pyrénées ou rat-trompette

    Desman des Pyrénées Rivière Balboa Espagne. Par David Perez — Travail personnel

    Ce petit mammifère est le plus gros insectivore aquatique de France. Il mesure entre 24 et 29 cm de long (dont un peu plus de la moitié pour la queue) et pèse entre 50 et 80 g.

    Le Desman fait parti de l »espèce « Galemys pyrenaicus » qui  a été décrite par le naturaliste français Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, en 1811, sous le nom initial de Mygale pyreneica. L’espèce vivante la plus proche au niveau biologique est le Desman de Russie, vivant dans les bassins de la Volga, de l’Oural et du Don, soit un éloignement géographique de plus de 4 000 km.

    Notre Desman à nous ne vit que dans les Pyrénées et le nord de l’Espagne et du Portugal. Insectivore semi-aquatique, il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, il existe cependant une période de forte activité diurne entre les mois de février et de mai, qui correspond à la saison de reproduction des individus.

    Les desmans vivent soit en couples, soit seuls, errant le long d’un cours d’eau. Leur territoire occupe environ pour les femelles 250 mètres450 mètres pour les mâles et 800 mètres pour les couples vivant sur un même secteur. Le terrier est généralement une cavité déjà creusée sur la berge par d’autres espèces, ou des anfractuosités entre des racines, entre quelques pierres venant d’anciennes constructions telles que des moulins, des habitations…

    Rien de plus discret que le Desman des Pyrénées (sa discrétion ne l’a fait découvrir qu’en 1811). Très peu de personnes ont eu l’occasion de l’observer. Il loge à quelques mètres de votre maison, il se cache près de vos pieds que vous rafraichissez dans le torrent et vous ne le voyez pas.

    Très vorace, il consomme presque l’équivalent de son propre poids, petits crustacés et larves aquatiques d’insectes qu’il repère  à l’aide des sens tactiles et olfactifs.

    C’est une des 79 espèces animales répertoriées comme vulnérables en France par le Centre de surveillance de la conservation de la nature.

    [notice]Depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif.  Piloté par la DREAL Midi-Pyrénées (www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/desman-des-pyrenees-r3137.html), il est coordonné par le CEN Midi-Pyrénées (www.cren-mp.org/). Le volet sensibilisation et éducation à l’environnement a été confié au réseau Education Pyrénées Vivantes (www.pourdespyreneesvivantes.fr).[/notice]

    En savoir + 

    wikipedia.org
    www.ariege.com
    www.desman-pyrenees.com

  • Bouan, le Merens à l’honneur

    Bouan, le Merens à l’honneur

    S’il y a une chose dont nous sommes fiers en Ariège (entre autre), c’est bien de ce splendide cheval noir, déjà présent à l’époque magdalénienne et dont la représentation orne les mur de la grotte de Niaux.

    Tous les étés à Bouan le Merens est à l’honneur. Dans ce petit coin d’Ariège, le temps d’un week-end, tous les plus beaux sujets de la race et leurs éleveurs rivalisent en diverses disciplines : concours d’élevage, démonstrations d’utilisation, présentations montées ou attelées, descente des éboulis, derby…

    Outre ces démonstrations, c’est aussi la promotion de la race qui est de mise car le Merens est une race à petit effectif, moins de 300 naissances par an. C’est pourquoi, l’association « Sherpa » est régulièrement présente au salon de l’agriculture de Paris, au salon du cheval à Lyon, Toulouse, Bordeaux….

    SHERPA FRANCE

    Association Française d’Élevage de la Race Pyrénéenne dite de Mérens
    32 Av. du Général de Gaulle – Chambre d’Agriculture de l’Ariège – 09000 Foix – FRANCE
    Tél. / fax : +33 5 61 01 98 58 – sherpa@chevaldemerens.com – www.chevaldemerens.com

     

  • La brebis Montagne Noire

    La brebis Montagne Noire

    La brebis Montagne Noire Ariège pyrénées

    Les troupeaux de Montagne Noire se rencontrent dans la région de Pamiers, de Mirepoix de Saverdun et dans les vallées de la Lèze et l’Arize, car, les animaux achetés à l’extérieur ont été peu à peu conservés, croisés ou pas avec des races locales (Tarasconnaises, Castillonnaises), pour constituer progressivement une population localisée surtout sur le département de l’Ariège.

    La Montagne Noire est de petite taille, elle présente une silhouette assez ramassée, une tête moyenne voire fine un peu triangulaire, des oreilles assez courtes et portées un peu au dessus de l’horizontale, une toison très peu développée.

    Elle fait partie de la famille historique des moutons élevés pour la production du fromage de roquefort. A ce titre, c’est une cousine de la lacaune et une excellente laitière.

    « Ces ovins se caractérisent par leur rusticité et une précocité assez marquée, ils sont moins exigeants que les Lauragais, ils s’entretiennent davantage au pâturage et ils sont plus recherchés par la boucherie. » GAYRAUD (1938)

    Les premiers travaux effectués en 2004 par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège, en partenariat avec l’UPRA Ovine des Pyrénées Centrales avec l’appui du Conservatoire du Patrimoine Biologique Régional de Midi-Pyrénées, ont permis d’effectuer un état des lieux et de proposer un plan de sauvegarde.

    Aujourd’hui, 90% du cheptel de cette race est maintenant connu. Les effectifs actuels dépassent 2 000 brebis dans 27 élevages, souvent en coexistence avec d’autres races ovines locales.

    C’est une race mal adaptée à la marche en haute montagne c’est pourquoi elle est élevée en plaine ou moyenne montagne sans transhumance.

    en savoir +
    www.midipyrenees.fr
    www.ariege.chambagri.fr

    Crédit photo : Berthet -Coram / www.midipyrenees.fr

  • La tarasconnaise, une race ovine rustique

    La tarasconnaise, une race ovine rustique

    La tarasconnaise, une race ovine rustique Ariège Pyrénées

    Originaire des Pyrénées Centrales et présente tout particulièrement en Ariège, dans les Hautes-Pyrénées et en Haute-Garonne. Elle possède d’excellentes aptitudes d’élevage dont l’aptitude à la transhumance en montagne et de bonnes qualités maternelles.

    A partir de son berceau situé dans la vallée de Tarascon sur Ariège, qui lui a donné son nom actuel, la race s’est développée pour constituer aujourd’hui l’essentiel du troupeau ovin dans le massif des Pyrénées.

    La Tarasconnaise a largement supplanté les autres races locales apparentées, dans son berceau ariégeois d’abord puis dans les départements voisins où elle s’est imposée.

    Elle est issue d’une population très ancienne venue de Syrie. Elle a été souvent métissée ; d’abord avec des Mérinos d’Espagne, améliorant la finesse de la laine, puis avec des races britanniques, améliorant la conformation de carcasse et la vitesse de croissance. Grâce à ces croisements, elle s’est différenciée des autres races de sa famille (Castillonaise) et est devenue la race allaitante la plus rentable des Pyrénées.

    La première organisation collective remonte à 1937 avec la création à Foix de la fédération ariégeoise des syndicats d’élevage de la race ovine Tarasconnaise. En 1975 est crée l’UPRA qui sera reconnue en 1982. En 2008, l’UPRA s’est transformé en organisme de sélection reconnu par le Ministère de l’agriculture pour l’ensemble des races ovines allaitantes des Pyrénées centrales.

    Sources : wikipédia /www.races-montagnes.com
    crédit photo : PNR Pyrénées ariégeoises

  • Jean-Louis Savignol et ses Mérens en toute liberté

    Jean-Louis Savignol et ses Mérens en toute liberté

    Le Haras Picard du Sant à Lasserre dans le Couserans au coeur du Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises, Jean-Louis Savignol élève des chevaux de Mérens. Depuis 2000 l’élevage est classé BIO (label AB) en matière équine.

    Jean-Louis Savignol est ce qu’on peut appeler un « baroudeur ». A l’âge de 14 ans il quitte son Ariège et son Couserans natal pour rouler sa bosse.

    Bûcheron au Canada, exploitant forestier en Afrique Noire, courtier en céréales avec la Russie et les Etats Unis, cascadeur, routier, il termine sa vie d’expatrié en devenant ingénieur commerciale et en montant trois agences de publicités à Paris.

    En 1998, il décide de rentrer au Pays pour reprendre l’exploitation familiale qui comptait alors 15 chevaux de Mérens.

    Jean-Louis et sa femme Christine décident de s’installer en bio afin de conserver au maximum les caractères du cheval de Mérens : polyvalence, gentillesse, robustesse, résistance et surtout sa rusticité qui en fait aujourd’hui sa force.

    Depuis 2000, l’élevage de Mérens HPS s’est perpétué dans la tradition de l’élevage du cheval de Mérens avec de vieilles souches dites des Baydoux.

    Non content d’assouvir leur passion, Christine et Jean-Louis aiment la faire partager, c’est pourquoi ils complètent leur activité en proposant des gîtes, des chambres d’hôtes ainsi que des week-end à thèmes.

    Ils ont développé autour de leurs hébergements et en relation avec leur métier des évènements permettant d’offrir des séjours à thèmes (transhumance, champignons, confitures) ou des formations autour du cheval  (communication intuitive, naissance des poulains …).

    Un élevage en toute liberté…

    Site du Haras Picard du Sant

  • La vache Casta ou Aure et Saint-Girons

    La vache Casta ou Aure et Saint-Girons

    La vache Casta ou Aure et Saint-Girons Ariège Pyrénées

    Vaches de race Casta ou Aure et Saint Girons à Erp en Ariège, 17 juillet 2012

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    La Casta aurait pris naissance dans le Val d’Aran en Espagne, aux sources mêmes de la Garonne et serait le résultat de la rencontre des deux types de bovins espagnols et français. Elle était traditionnellement élevée dans la partie centrale de la chaîne des Pyrénées, du Haut Couserans en Ariège, au Col d’Aspin dans les Hautes-Pyrénées.

    Elle est l’une des premières races citées dans l’histoire des races bovines du Midi de la France.

    « C’est par excellence l’animal des montagnes pauvres et escarpées du Couserans. Aussi rustique que la Gasconne, sa petite taille : 300 kg et 1,20 m de haut d’après le « standard » (la Saint-Gironnaise de montagne ressemble parfois à une grosse chèvre) et son agilité lui permettent d’aborder des escarpements interdits à sa voisine ». C‘est ainsi que la décrit le géographe Michel Chevalier en 1956. «[…]nerveuse et bonne marcheuse, c’est une bonne bête de travail, bien adaptée à la rudesse des pentes et aux labours en sols légers : c’est surtout une excellente laitière, la meilleure des Pyrénées avec la Lourdaise ».

    La population de vaches Casta est passée de 30 000 têtes environ en 1930 à moins de 9 000 en 1958 et était considérée comme à très faible effectif au début des années 80

    Des actions de sauvegarde ont été entreprises, en particulier par le Conservatoire du Patrimoine Biologique Régional de Midi-Pyrénées. et l’Institut de l’Elevage qui assure l’encadrement technique depuis la mise en oeuvre des opérations.

  • L’épagneul Français, un chien d’origine ariégeoise

    L’épagneul Français, un chien d’origine ariégeoise

    Saviez vous que Gaston Phoebus était à l’origine de l’Epagneul Français ? En effet, Gaston III de Foix-Béarn dit Gaston Phœbus, avait l’habitude de chasser la caille et la perdrix dans les vastes plaines de Mazères. Il emmenait une pléiade de chiens qui, d’après lui, n’étaient pas assez  « select ».

    L'épagneul Français, un chien d'origine ariégeoise  Ariège-Pyrénées

    L’idée lui vint alors de croiser différentes races de chiens et opta pour le Patou blanc des Pyrénées, le setter et l’épagneul breton, ains naquit l’Epagneul Français qui, aux dires de tous les amateurs est un chien robuste, sage, docile, facile à dresser et respectueux du gibier.

    Son évolution, jusqu’en 1830, va être brillante. A partir de cette date il est progressivement abandonné au profit des races Anglaises Setter et Pointer. En 1886 l’Épagneul Français avait pratiquement disparu bien qu’il figura longtemps parmi les chasseurs du peuple. Pratiquement abandonnée sans directives d’élevage la race sombra.

    Aujourd’hui, l’épagneul français à  « migré », on retrouve beaucoup de ces chiens dans la Loire. Dans la plupart des meutes on retrouve un ou deux épagneuls français car, bien qu’utilisé dans la chasse aux petits gibiers à plumes, il n’a pas son pareil pour retrouver un animal blessé, principalement chevreuil ou sanglier.

    Photos de Boy et Démon, les épagneuls de Monsieur Bernard Ferrand que nous remercions pour ses informations.

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    Pour en savoir plus sur l’épagneul Français : www.epagneul-francais.com
    Délégation Midi-Pyrénées du club : Madame TRIGO Armandine – 40 Rue du Dr Armaing – 31830 PLAISANCE DU TOUCH 05 61 86 45 92

    voir aussi le Braque de l’Ariège