Catégorie : retrospective

  • Manouch Muzic Festival 2017, une édition pleine de chaleurs

    Manouch Muzic Festival 2017, une édition pleine de chaleurs

    Le Festival de musique Manouche de Mazères vient de se terminer il y a quelques jours à peine. Les organisateurs, notamment leur président ont eu la chance de trouver une météo favorable sur les 4 jours du festival. Résultats : une ambiance au beau fixe, des soirées baignées de chaleurs, aussi bien dans les rues que sur scène et des festivaliers venus en nombre au rendez-vous de cette 3ème édition.

    Azinat.com TV était partenaire de l’évènement et vous a ramené quelques images..histoire de vous donner envie pour l’an prochain !

     

  • L’ours, la falaise, les brebis et le Couserans

    L’ours, la falaise, les brebis et le Couserans

    C’est avec une actualité chargée autour de brebis égarées en montagne et qui ont malheureusement sauté d’une falaise, que CIRE nous propose son dessin de la semaine. L’inspiration vient de cette triste nouvelle parue dans la Dépêche du Midi qui évoquait sur un titre sans équivoque « Une attaque d’ours provoque la mort de 209 brebis dans le Couserans« ,  comment, dans la nuit de dimanche à lundi, 209 brebis issues du groupement pastoral du Mont-Rouch (Couflens) sont mortes suite à une attaque d’ours, sur le versant espagnol pyrénéen, vers le port de Marterat.

    Puis chacun en Ariège, y est allé de son invective sur le fameux plantigrade pour dénoncer une situation qui devient « intenable » : « l’Ours ça suffit !  » déclare Alain Duran notre Sénateur . Et la Confédération Paysage de l’Ariège par l’entremise de David Eychenne, demande «à l’Etat, responsable de ces réintroductions, de proposer de vraies solutions pour que bergers et éleveurs puissent exercer leur métier sereinement» ! 

    On dirait que dans notre Farwest Pyrénéen, l’Ours est devenu un paria ces derniers temps …

  • Beille et Tomy, Mathis et Mathéo, une amitié pas comme les autres

    Beille et Tomy, Mathis et Mathéo, une amitié pas comme les autres

    Beille et Tomy sont les deux «Patous» de Nicolas Colombiès, boulanger dans l’Ariège. Mathéo, 11 ans, est autiste non verbal et Mathis, son frère 12 ans, souffre d’un trouble du déficit d’attention avec hyperactivité (TDAH).

    L’histoire commence il y a quelques années sur FaceBook.

    Il y’a quelques année, Nicolas est contacté par une femme qui regarde souvent ses photos avec ses deux fils. Il se trouve qu’il s’agissait de la maman de deux petits garçons handicapés qui regardait très souvent ces images avec elle et s’est aperçue qu’elles suscitaient chez eux de l’intérêt et des réactions positives.

    Il y a deux ans, elle décide d’envoyer un message via Messenger afin de lui demander s’il était possible de se rencontrer.

    Et depuis, presque tous les mois, la petite famille vient me rendre visite à Nicolas qui habite à Mazères, où ils peuvent retrouver les deux chiens. Quelquefois c’est Nicolas, Beille et Tomy qui font le voyage du côté de Pau, dans le Béarn.

    Mathéo

    Lors de la première rencontre, chez Nicolas Mathéo est resté à l’écart. Il s’est rapproché petit à petit et a tout de suite ressenti de l’attachement pour Beille avec qui il a essayé d‘échanger en vocalisant, alors que d’habitude, il ne dit aucun mot.

    Quelques semaines plus tard, alors que Nicolas et ses chiens se rendent à Pau, miracle, Mathéo prononce son premier mot « Beille ».

    Mathis

    Mathis, de son côté, a aussi du mal à se concentrer, à gérer ses émotions et, s’il parle, a encore besoin de l’aide d’un orthophoniste.

    En outre, il a le syndrome des « jambes sans repos », un trouble du système nerveux appelé également « maladie de Willis-Ekbom » qui provoque un besoin impérieux de bouger les jambes et s’accompagne de picotements voire de décharges électriques.

    Là encore, la présence des chiens a un effet inattendu : Mathis oublie complètement la douleur. Par exemple, en randonnée, quand il commence à avoir mal, parfois il en pleure, mais, au contact de Beille et Tomy, une fois qu’il les tient en laisse, il ne se focalise plus sur sa souffrance.

    «Au départ, ma motivation était simple : j’aime rencontrer des gens. Et quand ça se passe de façon aussi formidable, comment ne pas avoir envie de continuer ? C’est une façon de s’ouvrir aux autres. Moi aussi, j’apprends. Je ne savais pas grand-chose de l’autisme, donc je me suis beaucoup documenté là-dessus via des colloques et des livres. En effet, lorsqu’on arrive dans cet univers, on est un peu perdu.» Explique Nicolas

    Une cagnotte pour aller plus loin

    Les parents se battent tous les jours pour aider du mieux qu’ils peuvent leurs enfants, pour qu’ils soient le plus autonomes possible grâce à une prise en charge exclusivement comportementale (ABA) le tout en libéral et non remboursés par la sécurité sociale.

    Après avoir dépensés leurs économies dans les réparations de leur voiture, celle-ci est tombé en panne ! Et sans voiture… pas de prise en charge des gamins… C’est pour cela que Nicolas a voulu créer cette cagnotte, car les enfants ont besoin de ces rendez-vous chez les pédopsychiatre, éducateurs, et autres spécialistes… pour leur aider à acheter une voiture décente »

    Un crowfunding intitulé « Pour Mathis et Mathéo » à donc été lancé.  A ce jour, 24 personnes ont participé  et près de 900 euros ont été récoltés

    «Je tiens beaucoup à ce qu’ils règlent ce problème de transport qui est bien sûr très ennuyeux, surtout en province. Quant à mes chiens, ils trouvent aussi leur compte dans cette histoire d’amitié. Vous devriez voir la fête qu’ils réservent à Mathis et Mathéo lorsqu’ils arrivent.»

    Il reste 40 jours ! www.lepotcommun.fr

  • L’Ariège insoumise sera à l’Assemblée Nationale

    L’Ariège insoumise sera à l’Assemblée Nationale

    Dimanche soir 18 juin, Bénédicte TAURINE et Michel LARIVE les deux candidats de la France Insoumise sur les deux circonscriptions de l’Ariège étaient sur un petit nuage. A peine arrivés à la préfecture pour découvrir les résultats consolidés des élections sur le département, leur surprise fut grande d’avoir fait le « Grand Chelem » devant les deux autres candidats de la République en Marche »

    C’est Bénédicte Taurine qui la première nous a confié quelques mots, toute surprise de sa nouvelle notoriété devant les caméras de France 3 et Azinat.com. «C’est encore une belle surprise, on avait beaucoup de voix de retard même si les résultats sont serrés… on espère que  nous ferons du bon travail . C’est bien pour l’Ariège et pour la démocratie. Je suis ravie d’y arriver et je vais m’adapter et monter à Paris … heureusement que le train de nuit fonctionne !» Une fraicheur dans les propos de la part d’une enseignante de 41 ans (elle fêtait son anniversaire le 18 au soir sur Lavelanet) habituée au actions syndicales mais éloignée des pratiques du Palais Bourbon …

    «Nous avions dit que l’Ariège était une terre de gauche …et vous voyez nous avions raison !»

    Grande émotion également pour Michel Larive qui réaffirme sa croyance en l’intelligence collective et la liberté des idées : «l’Ariège est la grande terre des libertés et aussi des demoiselles, une terre de liberté…» «On arrive pour représenter la voix du peuple, on vous promet des milliers d’amendements pour bloquer les lois liberticides ! Dimanche, on a fait peuple en Ariège !»

    On notera avec cette courte victoire (une centaine de voix de plus que les candidats LREM) un taux d’abstention très important en Ariège qui a fait certainement les résultats que nous connaissons. Les candidats LREM qui avaient une bonne avance au premier tour, voir une avance confortable de quelques milliers de voix, se sont retrouvés derrière la France Insoumise à une centaine de voix au deuxième tour ; Lassitude, assurance de majorité autour d’Emmanuel Macron, campagne dynamique et intense des bénévoles de la France Insoumise sur le département, plusieurs choses expliquent la défaite, malgré l’engagement de Jérôme Azema dans cette campagne depuis a création du mouvement « En Marche  » en Ariège.

    La déception des « En Marche » était visible dans les salons de la préfecture.

    Ce matin chacun y va de son commentaire sur cette surprise électorale, les réactions sont nombreuses et les ariégeois s’interrogent. Le président du Conseil Départemental qui avait avoué avoir été secoué « par cette claque  » au premier tour a félicité les nouveaux députés et leur propose une rencontre pour travailler les dossiers nombreux en cours qu’il faudra traiter pour le futur de l’Ariège.

    « Dimanche soir, j’ai adressé sans tarder mes félicitations républicaines aux deux nouveaux Députés de notre département. Je leur ai écrit qu’ils n’étaient pas les favoris mais qu’ils sont désormais nos Députés. Comme je l’ai indiqué dans mon communiqué de presse d’après le premier tour, je ferai passer les intérêts de l’Ariège avant toute autre considération. Telle a été, est et sera, ma conception en matière de responsabilité publique» précise Henri Nayrou dans un communiqué.

    Comme nous l’avions écrit pour le premier tour, l’Ariège hésite toujours entre la voix de la raison et de l’intérêt bien compris et celle de l’insoumission au pouvoir en place. Dimanche, elle affirme encore une fois, un peu comme une effrontée (seul département de l’hexagone 100% France Insoumise ») qu’elle n’entend pas se plier aux idées dominantes …espéront que cela ne lui portera pas préjudice…. 

     

     

     

  • L’Ariège a voté Macron au deuxième tour, oui mais…

    L’Ariège a voté Macron au deuxième tour, oui mais…

    Après des résultats au premier tour qui ont fait de l’Ariège un des trois départements de France à mettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise en tête. L’Ariège s’est décidée, hier soir, à mettre le nouveau président de la République Emmanuel Macron en tête des suffrages.

    L’Ariège s’est donc décidée à ne plus être le département « rebelle » du premier tour, elle qui avait mis Emmanuel Macron en troisième position et Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise en tête au premier tour ; l’ appel républicain a visiblement été entendu. Avec 63, 09% des voix contre 36,91% pour sa concurrente, Emmanuel Macron passe donc en tête malgré un fort taux d’abstention et de votes « blancs ou nul » parmi les plus élevés de France.

    Une satisfaction en « demi teinte »

    Mais pour autant ce n’était pas la fête hier soir en Ariège et notamment à Foix où aucun signe de joie ou de manifestation ne s’est exprimé hier ; les rues de Foix étaient désertes comme la plupart des Dimanche soir, la liesse populaire n’était pas au rendez-vous !

    Le mouvement « En marche » ariégeois avait organisé une soirée où une petite 100taine d’adhérents ou sympathisants se sont réunis : certes tous étaient heureux de la victoire et tous ont été satisfaits du travail accomplis en moins de 6 mois, mais une certaine gravité transparaissait sur les visages et dans les coeurs : la tâche est immense pour convaincre au vote d’adhésion !

    Ainsi, malgré le « Ouf « de soulagement qu’ont pu exprimer les élus ariégeois qui avaient, en nombre, invités les ariégois à « faire barrage » au Front National, l’Ariège a parfois voté différemment et dans certains villages le Front républicain n’a pas du tout fonctionné , une liste de communes un peu longue qui peut parfois illustrer « l’Ariège des oubliés » qui devra faire réfléchir pour l’avenir et dans le contexte des élection législatives qui vont démarrer dans quelques jours..

    Les Communes où Marine Lepen est passé en tête  : (37 communes au total)

    Viviés 56,14%,
    Villeneuve de Paréage 51,97%,
    Villeneuve du Latou, 50,75%,
    Vernaux 57,14%,
    Unac 50,67%,
    Troye d’Ariège 57,89%,
    Trémoulet 69,23%, 
    Thouars-sur-Arize 52,17%,
    Sinsat 61,43%,
    Sautel 51,43%,
    Salsein 54,84%, 
    Saint-Victor-Rouzaud 52,34%, 
    Saint-Martin-d’Oydes 51,35%, 
    Saint-Félix-de-Tournegat 53,75%,
    Saint-Amadou 55%,
    Régat 50,94%,
    Pradettes 51,85%,
    Montaut 52,48%,
    Monesple 66,67%,
    Mérigon 55,74%,
    Limbrassac 50,77%
    Lescousse 66,67%
    Justiniac 55,56%
    Illartein 61,22%
    Esclagne 55,71%
    Coussa 52,59%
    Contrazy 52,08%
    Caychax 63,64%
    Le Carlaret 52,82%
    Canté 50,43%,
    Calzan 56,52%,
    Bestiac 52,94%,
    Bénaix 52,33%
    Bélesta 51,94%,
    Bagert 51,85%,
    Aulos 54,29%,
    Artix 51,32%.

    Les résultats des « principales villes » ariégeoises : (EM : Emmanuel Macron)

    Foix : 73,93% EM
    Tarascon : 63,56% EM
    Lavelanet : 54,86% EM
    Mirepoix : 61,68% EM
    Pamiers : 59,64% EM
    Saint-Girons : 70,36%
    Ax-les-Thermes : 67,71%
    Saverdun : 54,48%
    Mazères : 54,52%

     

     

     

     

     

  • Ornolac, plus d’évasion par manque de hauteur et 11 emplois menacés !

    Ornolac, plus d’évasion par manque de hauteur et 11 emplois menacés !

    ARIEGE EVASION entreprise de tourisme et base de loisirs multi-activités qui accueille chaque année plus de 10 000 touristes sur l’activité canoë et canyoning et camping, va devoir vraisemblablement arrêter son activité et mettre au chômage les 11 salariés qui travaillent à ses cotés au camping.

    Au début du printemps, David Marfaing découvre avec stupeur que la Mairie a installé un limiteur de hauteur sur la route du pont d’Ornolac. Cette petite route qui franchit l’Ariège est la seule route de proximité qui relie la RN 20 à Ornolac et permet aux habitants et usagers d’éviter un détour assez important de plus d’une vingtaine de kilomètres en passant par la rive droite par les hauts de Tarascon.
     
    Selon David Marfaing d’Ariège Evasion, la décision de la mairie va mettre au tapis un des pionniers de l’activité canoë et canyoning en Ariège.
     
    David Marfaing son fondateur a créé l’activité camping et canoë il y a plus de vingt six ans aujourd’hui d’hui et Ariège Evasion s’est développée et devenue progressivement une entreprise florissante et connue parmi les prestataires touristiques du département, elle est un des plus gros employeurs de la zone et un outil important qui permet d’exploiter les eaux vives de l’Ariège pour les activités de pleine nature
     
    A l’heure ou les équipes départementales tentent les mérites du tourisme ariégeois sur Toulouse avec l’opération « ARIEGEZ-VOUS ! », une décision peu réfléchie, du moins sur les conséquences sur l’économie locale par la mairie d’Ornolac, va certainement conduire l’entreprise touristique phare de la vallée à disparaitre, les toulousains iront donc « s’ariéger »   ailleurs !
     
    En cause une décision municipale de limiter la hauteur des véhicules qui passent sur le pont qui va de la RN20 à Ornolac pour raison de sécurité ; Le pont est vétuste et après expertise, la mairie choisi de rendre inaccessible le pont aux véhicules de plus de 3,5 tonnes.
     
    Une bonne décision qui relève de la responsabilité de la Mairie et qui est logique dans un «principe de précaution» et de sécurité. Mais et c’est là où le bas blesse, la solution retenue, le limiteur de hauteur à 2,2 mètres, ne convient pas aux usagers professionnels du secteur ! Car la RN20 draine de l’activité touristique pour Ornolac, la déviation imposée va renvoyer aux oubliettes l’activité touristique d’Ornolac (Camping, Canoë, thermalisme,..)
     
    En matière de tourisme et de fréquentation, Ariège Evasion accueille des visiteurs  et fait plus de 80% de son chiffre d’affaires annuel avec des Camping-Cars ou des caravanes; un camping-car fait plus de 1,9 mètres de hauteur pour un poids au grand maximum de 2,5 tonnes. 
     
    De son coté Ariège Evasion utilise depuis 26 ans la chaussée et le pont de la route d’Ornolac pour rapatrier les canoës et les touristes avec une camionnette et une remorque qui ne passe plus et va devoir faire également un détour de plus de 10 kilomètres avec à la clé une perte de temps et un coût supplémentaire en déplacements qui va gréver fortement l’équilibre financier de la prestation proposée. De plus pour des raisons de sécurité, Ariège Evasion ne pourra plus proposer les 5 circuits de Canoë aujourd’hui et va devoir les limiter à 3, autant de manque à gagner pour l’entreprise.
     
    Les amateurs de vélo et les semi-professionnels qui viennent régulièrement participer à l’Ariégeoise par exemple ne pourront plus passer et vont devoir encombrer les rues de Tarascon pour arriver jusqu’à Ornolac.
     
    Bref une sombre histoire qui aurait pu être évitée si la mairie* avait pu solliciter l’avis des principaux intéressés avant de décider seule des décisions à prendre ; un peu de démocratie participative aurait pu éviter ainsi une situation devenue tendue en quelques jours. (voir la réponse du Maire ci-dessous)
     
    Selon l’entreprise, Prefecture, département ont été alertées et ne comprennent pas non plus qu’une autre solution puisse être envisagée, en attendant que le dossier avance, les perspectives de survie de l’entreprise s’amenuise car depuis le 1er Mai, la saison a commencé et les premiers résultats ne sont pas bon …
     
     
    * Nous avons contacté le Maire et son équipe municipale il y a quelques heures,
    Le Maire Monsieur ARAUD précise comme nous l’avions indiqué dans notre article que la municipalité après enquête et inspection de bureaux d’étude a été dans l’obligation d’interdire le passage sur les ponts aux camions et qu’il devraient tout faire (demande de la prefecture)  pour empêcher le passage des poids lourds. Le Maire et son conseil précise que la seule solution proposée par la DDE est le limiteur de hauteur et qu’il sera impossible de trouver un autre moyen.
     
    Par ailleurs, il précise que la communication sur le problème de vétusté du pont a été faite cette année dans le bulletin municipal et annoncé lors des voeux.
     
    Le Maire précise et ajoute que les deux ponts « incriminés » appartiennent à la commune depuis 1924, depuis 2000 l’Etat s’est engagé à refaire un accès, cet engagement n’a pas été honoré depuis.  Selon les bureaux d’études sollicités pour analyser la situation technique, les ponts ne pourront pas tenir plus de 10 ans.
     
    Le premier Ministre Bernard Cazeneuve dans un protocole a prévu un remplacement d’un des 2 ponts par 2024-2025. La mairie a demandé à ce que les programmes envisagés sur la RN 20 puisse être priorisés et donner priorité sur les ponts d’Ornolac ce qui pourrait permettre d’envisager des travaux vers 2019.
     
    Le budget pour refaire un pont sont de l’ordre du million d’euros ce qui n’est pas dans les moyens de la commune.
     
    Cela fait une dizaine d’année que la commune se soucie de l’avenir de ces deux passages tragiques pour Ornolac et Ussat qui touche les riverains et les entreprises, mais trouve que le dossier n’a pas été jugé prioritaire jusqu’à aujourd’hui et se félicité qu’il se retrouve aujourd’hui d’actualité et que cela inquiète d’autres que l’équipe municipale.
     
    Ce soir, la situation reste tendue entre l’entreprise et la municipalité comme depuis quelques semaines et il semble qu’il n’y ait pas à court terme de solution possible.
     
     
  • Votez Jaurès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    Votez Jaurès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve dans cette élection !

    Bien sûr, on pourrait s’en référer au grand Jaurès, seulement voilà, ça fait quelques temps qu’il est mis au placard…

  • L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    Il y a quelques semaines, sur notre page FaceBook, nous avons été interpelés par un de nos « fans » qui nous donnait connaissance d’un article du journal écologique Reporterre intitulé :  «La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes» (voir l’article) et  nous indique que de nombreux cours d’eau ariégeois sont menacés. Lisant l’article, nous prenons connaissance de l’association «Le Chabot» avec qui nous prenons contact. Quelques jours plus tard nous rencontrons son porte-parole, Monsieur Henri Delrieu et son Président Monsieur Bernard Danjoie, au bord du ruisseau des Trois Bornes sur la commune de Montaut et ils nous expliquent le combat de l’association.

    L’association le chabot  est agréée association de protection de l’environnement, elle est est membre de France-Nature-Environnement (FNE). Elle est très attachée au principe de l’action en partenariat avec les autres associations intéressées au milieu naturel rivière : Comité Ecologique Ariégeois, Pêcheurs, associations de protection d’autres cours d’eau.

    Tout commence avec la Lema

    La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006, transpose dans le droit français une directive européenne sur l’eau adoptée en octobre 2000. Cette loi a pour objectif — entre autres — de parvenir à un « bon état » écologique des masses d’eau douce d’Europe d’ici 2015 ( on devait atteindre 70% de bon état écologique des masses d’eau douce en 2015, en 2017 nous en sommes à 30%).

     La FNSEA, qui sait à quoi s’en tenir, y voit une menace directe : l’agriculture industrielle dissémine massivement des pesticides et pollue les rivières et les rivages avec ses nitrates. En 2014, l’Europe a d’ailleurs condamné une nouvelle fois la France pour sa politique trop laxiste contre l’épandage des nitrates. (Art. Repoterre)

    Le combat de l’association Le Chabot

    «Le 1er ministre, Manuel Valls, devant le congrès de la FNSEA, a été très clair» Explique Henri Delrieu  «moins de contrôles, des contrôles plus ciblés, donc à terme moins de fonctionnaires sur ces dossiers, moins de loi sur l’eau… et donc moins de protection de nos cours d’eau. »

    «Le ministère a donc confié une mission à notre députée Frédérique Massat qui a travaillé 25 points pour alléger la pression de la loi sur l’eau sur la profession agricole notamment. Dans cette proposition d’allègement figure la révision de la géographie hydrographique de la France, sans géographes, sans hydrologues, sans scientifiques, sans tenir compte des multiples jurisprudences, mais sous la pression du lobby agricole et pour satisfaire des intérêts particuliers et économique. Tout le travail qui a été effectué par des cartographes pendant plus de deux siècles est aujourd’hui remis en cause.»

    «L’enjeu aujourd’hui, est de redéfinir et cartographier ce qui sera désormais considéré comme un cours d’eau et donc « soumis à la loi sur l’eau » et aux contrôles y afférents – ou pas.

    Le réseau chevelu, constitutif de nos cours d’eau, mais souvent non cartographié et ne portant pas forcément de nom propre, est dans le collimateur et risque fort d’en prendre un vilain coup

    «Notre travail récent en partenariat avec le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées) nous a permis de voir rapidement les risques à partir de l’exemple d’un chevelu que nous venions d’étudier : le Crieu.  Des sources vont « disparaître », des tronçons ne seront plus pris en compte, des zones humides ne seront plus protégées, des affluents seront effacés.

    Tout au long de la concertation nous avons réaffirmé nos positions à savoir qu’un un cours d’eau est qualifié par :

    • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, y compris un cours d’eau naturel à l’origine rendu artificiel par la suite,
    • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, apprécié au cas par cas en fonction des données climatiques et hydrologiques locales.

    Cette appréciation du débit rend caduque toute définition qui exigerait plus de six mois de débit par an. Elle permet de reconnaître les cours d’eau à régime atypiques, temporaires et non permanents.

    Au regard des objectifs fixés par la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) d’atteinte du bon état écologique de l’eau, consciente du risque évident d’oublis sur une carte établie dans la précipitation et sous la pression de syndicats professionnels ayant clairement annoncés leur désir d’une cartographie réduite, notre association retient pour seuls critères, ceux reconnus et validés par les juridictions.

    Ainsi nous demandons à ce que soit retenu comme cours d’eau :

    • l’intégralité du linéaire du chevelu, constitutif à part entière de notre réseau hydrographique, tel que présent sur les cartes IGN au 1/25000 ième 
    • à partir des documents issus de BD Topo (Base de données topographiques) et BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère chargé de l’environnement), tous les cours d’eau recensés en bleu foncé ou clair, continu ou intermittents, nommés ou non, ainsi que tous ceux en rose (à quelques rares exceptions confirmées contradictoirement sur le terrain)
    • les affluents ou portions de cours d’eau, oubliés de la cartographie issus de BDC ou BD Topo, que nous ajoutons en rouge sur les extraits de carte ci-joints. Ces ajouts, très partiels et incomplets, ne limitant pas la base définitive des observations que nous pourrions relever ultérieurement.

    Ainsi, c’est cours d’eau par cours d’eau que se fait actuellement l’analyse. Vous comprendrez que les professionnels, agricoles, forestiers, industriels… qui ont des intérêts économiques forts à voir des cours d’eau disparaître et avec, leur protection, sont à l’œuvre et déjà bien organisés.

    Si nous restons l’arme au pied, ce sont des centaines de milliers de cours d’eau en France qui vont perdre leur statut de masse d’eau.

    Si nous n’intervenons pas, le rapport Massat aura donc abouti à une opération de « grand nettoyage par le vide » de la loi sur l’eau.

    Notre association s’est engagée très tôt sur ce difficile dossier. Nous avons à ce jour établis près de 100 fiches de reconnaissance cours d’eau. C’est considérable et notre action s’est fait connaitre au niveau national»

    Henri Delrieu – Porte parole de l’association « Le Chabot »

    Quelques exemples :  Cartographie des cours exemple

    Les articles de Reporterre: 

    reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau

    reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes

     

  • Perrine Laffont championne du monde de ski de bosses en parallèle !

    Perrine Laffont championne du monde de ski de bosses en parallèle !

    Perrine Laffont est montée sur la première marche du podium aux championnats du monde de ski de Bosses aujourd’hui en Sierra Nevada.

    Après le doublé en Argent en Single pour Perrine Laffont et Benjamin Cavet la veille, l’Equipe de France de Ski de Bosses s’est présentée plus forte que jamais ce jeudi 9 mars sur l’épreuve en Dual : Perrine a terminé à la première place !

    Quelle évolution pour la jeune Perrine Laffont dont les performances s’accroissent chaque saison (de 3e au général l’année dernière, elle passe à seconde cette année et remporte deux premiers titres aux Mondiaux seniors).

    «18 ans et Championne du Monde … j’ai du mal à le croire encore» avoue Perrine Laffont sur sa page Facebook, ce qui va être le cas pour pas mal d’ariégeois aussi !

    Source : Fédération française de ski et page de Perrine – Crédits photos : Agence Zoom

     

  • Avec Taramm, l’Ariège confirme le développement de sa « Titane Valley »

    Avec Taramm, l’Ariège confirme le développement de sa « Titane Valley »

    Vendredi dernier, une centaine de personnalités locales et régionales venait inaugurer les locaux de TARAMM qui avaient brulé le 18 décembre 2015 alors que l’établissement était installé à Labège et où 80% des locaux avaient été détruits. Cet incident avait poussé l’entreprise à venir installer l’ensemble de sa production sur l’Ariège à Mazères. 

    Carole Delga qui faisait partie de la délégation qui inaugurait TARAMM et que nous avons interviewé, rappelle à quel point la région est une région d’excellence en matière d’industrie notamment liée au pôle aéronautique toulousain : «L’Occitanie est la seule région de France qui continue à créer des emplois dans le domaine de l’industrie, donc nous avons une volonté d’investir auprès des industriels.  
     
    Ici sur Taramm c’est plus d’1 200 000 € qui a été apporté par la région pour aider au développement de cette entreprise, mais nous soutenons également sur d’autres sur le site de Mazères comme GARDNER. Nous avons aussi une volonté d’accompagner sur les autres territoires de la région l’industrie ; je pense à la mécanique Valley  autour de RATIER FIGEAC, AERO FIGEAC, je pense également aux sites Tarbais où il y a une forte sous-traitance aéronautique ou au site d’Alès dans le Gard…
     
    L’industrie est un secteur qui représente plus 100 000 emplois sur toute la région.»
     
    Louis Marette le maire de Mazères rappelle le positionnement stratégique de la vallée de l’Ariège liée à la proximité de Toulouse. Mazères et ses différentes zones industrielles proposent en effet une proximité et une offre immobilière à des tarifs bien moins élevés que ceux de Toulouse : «L’initiative de l’industrie à Mazères ce n’est pas moi, mais André Trigano qui en 1971 a décidé de la création de la première zone industrielle à Mazères…
     
    …Aujourd’hui Il y a quatre zones industrielles, qui sont diversifiées : on a une zone pyrotechnique avec Lacroix Ruggieri qui est le leader européen en matière de militaireset de contre-mesures et qui emploie 400 salariés sur 125 hectares.
     
    Il y a deux zones autour de la sortie de l’autoroute nous on est pour des entreprises qui ont besoin de l’espace comme TARAMM,  KEOLIS ou DEANJEAN LOGISTIQUE sur une zone logistique qui fait 80 ha où on peut accueillir encore beaucoup à des prix beaucoup plus raisonnables que la ceinture toulousaine.
     
    Il y a une zone artisanale de l’autre côté de l’autoroute et il y a la zone historique de Mazères où est GARDNER AÉROSPACE  un autre sous-traitant d’Airbus qui fabrique les parties des berceaux des moteurs de l’ A305.  
     
    On est en plein dans le titane et dans ces entreprises qui ont beaucoup misé sur l’avenir et on veut continuer !»
     
  • Bienvenue dans le petit village d’Artigat !

    Bienvenue dans le petit village d’Artigat !

    Décidément, le village d’Artigat fait parler de lui ! 

    Après sa filière Djihadiste et son émir blanc dont on a beaucoup entendu parler après les attentats de 2015, Artigat fait à nouveau la Une dans les colonnes de DDM : 

    L’ancien maire d’Artigat, avait comparu en janvier à la barre du tribunal correctionnel de Foix, poursuivi pour prise illégale d’intérêt dans une affaire immobilière qui remonte à la période où il était le premier magistrat de la petite commune de la Lèze. Il a finalement été condamné ce mardi à une peine de 5000€ d’amende avec sursis. (www.ladepeche.fr/article)

    Il n’en fallait pas plus à notre ami CIRE pour nous concocter un dessin dont il a le secret. 

    Bienvenue à Artigat ! Bienvenue en Ariège ! 

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

     

  • La fabuleuse histoire du peigne en corne en Pays d’Olmes

    La fabuleuse histoire du peigne en corne en Pays d’Olmes

    Janine Fauré est responsable de la section peigne en corne au Musée du Textile et du Peigne en Corne de Lavelanet, mais elle est surtout fille, petite fille et arrière petite fille de « peigners ». Elle nous raconte l’histoire du peigne en corne.

    S’il est estimé que les premiers peignes dates d’environ 9 500 à 12 500 ans avant J C, l’on est pas très sûr de l’origine de la fabrication du peigne en corne dans notre Région. Certains disent que se sont les protestants qui ont amené la fabrication du peigne en corne au XVI ème et XVII siècle. Mais déjà, dans les archives on trouve des fabricants de peigne en bois à Toulouse, ces derniers venant se ravitailler en matière première sur le Palntaurel. 

    Ce n’est qu’au XIXème siècle que l’on a commencé à travailler la corne et que l’industrie du peigne à pris son essor. 

    Cette industrie était florissante au XIXème et pendant la première moitié du XXème siècle, on comptait une cinquantaine d’usines réparties dans la vallée de l’Hers, à Fougax et Barrineuf et à Sainte Colombe sur l’Hers et 1500 ouvriers travaillaient dans l’industrie du peigne à la fin du XIXème siècle. Il fallait, à l’époque, 18 opérations différentes pour obtenir un peigne : «Un vrai travail artistique» explique Janine. 

    Jusqu’à la première guerre mondiale c’était une industrie familiale, ensuite, beaucoup d’ouvriers qui avaient travaillé dans le peigne en corne ont décidé de s’associer et ont fondé des coopératives. 

    Aujourd’hui il ne reste qu’une usine qui fonctionne à l’Aiguillon.

    La corne venait d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Liban, de Turquie… Durant la guerre, les bateaux n’arrivant plus, la fabrication s’est un peu ralenti et on s’est remis à fabriquer des peignes bois et également avec la monture en bois et les dents en corne. 

    Le peigne râteau avec les grosses dents, le démêloir, le décrassoir (peigne à poux), le peigne à moustache, le figaro ou peigne à queue (peigne de coiffeur)… il existe une quantité de peignes différents. Mais celui dont Janine est le plus fière, est celui inventé par son cousin au lendemain de la coupe du Monde de foot de 1998 et la victoire de l’équipe de France, le peigne pour chauve dédié à Fabien Barthez, celui là on vous jure qu’il existe. 

    Pour acheter des peignes en corne rendez-vous sur la boutique : www.peignecorne.com