Catégorie : Traditions

  • Saint Valentin, all you need is Love !

    Saint Valentin, all you need is Love !

    La vie est un sommeil, L’amour en est le rêve ; Et vous auriez vécu si vous aviez aimé. 
    Alfred de Musset

    14 février, le jour de la Saint-Valentin, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour. C’est également la fête des commerçants, à l’image de Noël, de la fête des mères, des pères, des grands-mères…. Mais, la fête des amoureux n’a pas toujours eu cet aspect mercantile.

    Dans l’Antiquité, Le 15 février, les Romains célébraient avec faste le dieu Faunus Lupercus, dans une grande fête païenne dédiée à l’amour et à la fécondité (Fête des Lupercales). Pour contrer cette célébration parfois débauchée, le Pape Gélase Ier, en 495, décida de marquer plus solennellement saint Valentin. C’est dans cette tentative d’enduire d’une patine chrétienne ces rites désormais ancrés dans la tradition populaire, qu’il décide de l’anticiper au 14 février. Ainsi fut supprimée progressivement la dernière fête païenne. 

    Saint-Valentin

    Au moins trois saints différents sont nommés Valentin, tous trois martyrs. Leur fête a été fixée le 14 février par décret du pape Gelase 1er, en 495. C’est à cette date qu’ils sont mentionnés dans les premiers martyrologes :

    • Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIème siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia.
    • Valentin de Terni, un évêque d’Interamma (le Terni moderne), qui a également souffert le martyre dans la deuxième moitié du IIIème siècle et qui a également été enterré sur la Via Flaminia.
    • un troisième Valentin, ayant vécu en Afrique avec d’autres compagnons.

    Selon le Martyrologe romain de 1705, les deux premiers Valentin (morts à la même période et enterrés au même endroit), seraient en fait une même personne, présentée sous ses deux fonctions successives.

    Cependant, l’origine réelle de cette fête de Saint-Valentin, telle qu’on la connait aujourd’hui avec une connotation amoureuse, remonte au XIVe siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux se mettent en couple. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur Valentin.

    En Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

    Quoi qu’il en soit, aujourd’hui la Saint-Valentin est l’occasion parfaite pour tous les couples de s’offrir des petits cadeaux, de tester quelques jeux coquins, bref, de briser la routine du quotidien.

    Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire – J’ai vu tous les soleils y venir se mirer – S’y jeter à mourir tous les désespérés – Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire. 
    Les Yeux d’Elsa  – Louis Aragon

     
  • Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure

    Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure

    La Chandeleur ou Fête des chandelles, est une fête populaire d’origine païenne liée à la lumière. Elle correspond aussi à une fête religieuse chrétienne autrement appelée la Présentation du Christ au Temple. Elle a lieu le 2 février, soit 40 jours après Noël.

    « fête des chandelles », est la traduction du latin festa candelarum. Il s’agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.

    La Chandeleur commémore donc la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d’être consacré au seigneur

     Pourquoi faire des crêpes à la chandeleur ?

    C’est une tradition que l’on fait remonté à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l’hiver approche et que l’on a encore des réserves de nourriture.

    Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d’un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).

    L’hypothèse de l’ours

    Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.

    Du XIIe au XVIIe siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent.

    Le jour de la marmotte

    Aux États-Unis et au Canada, on associe à la date du 2 février une autre fête, le « jour de la marmotte » (Groundhog Day) où la tradition veut qu’on observe la réaction d’une marmotte à la sortie de son terrier. Si elle en sort et ne voit pas son ombre (du fait des nuages dans le ciel), c’est signe que l’hiver finira bientôt. Au contraire, si elle voit son ombre (du fait du ciel dégagé), cela signifiera que l’hiver durera encore 6 semaines.

    Quelques dictons de la chandeleur 

    A la Chandeleur, le froid fait douleur.
    A la Chandeleur, le jour croît de deux heures.
    A la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur.
    A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur.

    Le 2 février donc, faites des crêpes au sucre, des crêpes à la confiture, des crêpes au chocolat, des crêpes au caramel (beurre salé) … peu importe, faites des crêpes

     

  • Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Le Gâteau des Rois, par Jean-Baptiste Greuze, 1774 (musée Fabre).

    Melchior, Balthazar et Gaspard figurent dans un épisode de l’Évangile selon Matthieu, qui, ayant appris la naissance de Jésus, viennent « de l’Orient » guidés par une étoile pour rendre hommage « au roi des Juifs » et lui apporter à Bethléem des présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens.

    L’Épiphanie donc ou Jour des Rois est une fête chrétienne commémorant la visite des rois mages à l’enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia, qui signifie “manifestation”, ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes le 6 janvier de chaque année.

    Ce jour n’étant pas férié, l’épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier. La date est donc variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an, auquel l’Épiphanie a lieu le 2e dimanche de janvier.

    L’étoile du Berger

    Certains astronomes ont émis l’hypothèse, en recoupant d’anciens écrits ou des faits scientifiques, que celle-ci était la comète de Halley, une nova ou bien la conjoncture de Jupiter, Saturne et Mars. Ces différents événements eurent lieu entre 11 et 5 avant J-C, et les rois-mages étaient probablement astrologues. Peut-être ne faut-il chercher que la symbolique de l’étoile dans le récit biblique.

    une fête païenne

    Avant d’être associé à la religion chrétienne, le 6 janvier était une fête païenne qui correspondait au solstice d’hiver, qui avait lieu 12 jours après le culte de Mithra, également une fête païenne la renaissance du jeune dieu-soleil, et qui était fixée au 25 décembre suivant le calendrier julien imposé par César. S’en suivait 12 jours et 12 nuits durant lesquels le dieu-soleil venait à maturation, et pendant lesquels démons et enchantements venaient restaurer le chaos primordiale à la renaissance du soleil.

    Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Pour éviter toute forme de triche, le plus jeune enfant choisit la part de chacun après s’être glissé sous la table.

    Galette ou gâteau des Rois ?

    Dans la majeure partie de la France, il n’y a pas de débat sur la recette de la galette. Les habitants désignent par le terme « galette des rois » le gâteau à la frangipane. On y trouve rarement la recette de la couronne aux fruits confits appelé « couronne bordelaise ».

    En revanche au sud d’une ligne Bordeaux -Nice, Il existe un débat sur « la véritable galette des rois ». Si la recette à la frangipane est connue et consommé par une partie de la population, cette galette est désignée par le terme péjoratif de « galette parisienne ». Cela permet de l’opposer à la recette locale qui est une brioche avec des fruits confits. Cette recette est appelé « couronne des rois » ou Gâteau des Rois.

    Les déplacements des populations en France, souvent du nord au sud, fait cependant que la proportion de la consommation de galette des rois « parisienne » a tendance à croitre dans le sud.

    A Toulouse, Il se vend huit couronnes pour deux « parisiennes ». Mais selon les professionnels cette part augmente régulièrement avec les Néo-Toulousains.
    Dans les Pyrénées, la couronne reste privilégiée mais « la parisienne » représente, en 2014, 20 à 30 % et en augmentation.
    à Bordeaux, la brioche est privilégiée et est même explicitement appelé  » couronne bordelaise ». alors que le même produit est simplement appelé « gateau des rois » ailleurs dans le sud voir « galette provencale » en région Paca.

    Traditionnellement vendue et consommée quelques jours avant et après cette date, on peut consommer cette galette tout le mois de janvier, voire jusqu’à la fin de carnaval dans les départements français d’outre-mer.

    Sources : icalendrier.fr  Wikipédia

  • Calendriers de l’Avent, pour bien attendre Noël !

    Calendriers de l’Avent, pour bien attendre Noël !

    calendrierdelavent

    L’Avent est avant tout une fête liturgique, le terme est emprunté au latin chrétien adventus, dérivé du latin classique advenire (arriver) ; c’est-à-dire l’arrivée, l’avènement de Jésus-Christ.

    Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

    Mais Noël étant devenu depuis longtemps la fête des enfants intéressons nous au calendrier.

    La tradition du calendrier de l’Avent semble prendre sa source en Allemagne, au XIXè siècle, lorsque que certaines familles protestantes ont coutume de mettre, chaque matin, une image pieuse comportant une phrase de l’Évangile ou une incitation à faire une bonne action, au mur, et cela durant vingt-quatre jours, afin de canaliser l’impatience des enfants jusqu’au jour de Noël.

    Pendant la plus grande partie du xxe siècle, le calendrier de l’avent n’est présent qu’en Allemagne et en Alsace. En 1920, apparaissent les premiers calendriers de l’Avent commerciaux avec leurs portes et fenêtres miniatures à ouvrir et en 1958, le premier calendrier contenant des chocolats, comme on le connaît aujourd’hui, est commercialisé.

    Sources : wikipédia

  • Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    Saint-Girons, le groupe Biroussan sur tous les fronts

    C’est en 1921 Monsieur Alphonse Sentein créa une association appelée  » Groupe Folklorique Biroussan ». L’idée lui était venue au retour de la première guerre mondiale. Alphonse Sentein, ainsi que Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, avaient décidé de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre.

    Cette année, le Groupe d’Arts et Traditions Populaires LES BIROUSSANS s’est énormément investi comme les années précédentes, non seulement pour faire perdurer les traditions et les coutumes de la Vallée du Biros et faire fonctionner le groupe, mais aussi pour répondre aux nombreuses demandes locales, nationales et internationales qui lui sont parvenues.

    Depuis l’an passé des ateliers et des cours d’instruments traditionnels sont donnés par l’école de musique et par des professeurs diplômés qui viennent pour perfectionner et former de nouveaux musiciens. Des cours qui seront reconduits en 2017.

    Les MASSIPOUS et les JOESIS, enfants de l’école de folklore du groupe Biroussan, sont encadrés et formés tous les ans aux danses traditionnelles, aux chants mêlant Français et Occitan, à la musique et ceci depuis plus de 36 ans par des bénévoles du groupe adulte. C’est à Campan en Juin dernier, dans les Hautes Pyrénées, que s’est déroulé le 12ème Rassemblement des Groupes Enfantins de la Fédération Languedoc Gascogne Pyrénées, Fédération Nationale à laquelle le groupe est affilié depuis 1948.

    Le 19ème festival SENT-JOAN Beth e Gran labellisé par le Conseil Département de l’Ariège, s’est déroulé du 21 au 25 juin 2016 dans le Couserans, avec cette année une nouveauté puisque le groupe invité s’est rendu dans les écoles primaires de St-Lizier et de Lorp pour faire découvrir aux enfants les traditions, les costumes, les instruments et les danses du Groupe Portugais de PORTO da CRUZ de MADERE, groupe avec lequel « les Biroussans » on fait un échange puisque qu’ils se sont rendus à Madère au mois d’août. C’est la deuxième fois consécutive que le groupe Biroussan se déplace et se produit à MADERE permettant ainsi de faire profiter nos traditions au sud comme au nord de l’île cette année.
    Le festival s’est délocalisé aussi cette année au Mas d’Azil pendant une journée sur l’invitation de l’association fête de la figue avec un grand spectacle devant la grotte ce qui à permis à nos invités Madériens de découvrir le site.

    En novembre, le samedi 05 à partir de 19h et toujours dans le cadre du Festival SENT-JOAN se tiendra la 7 ème NUIT du TRAD’ au foirail de Saint-Girons; grande soirée conviviale qui attire de plus en plus de monde tous les ans. Cette année, les groupes invités sont ARREDALH qui animera la bodega et le repas, Duo VIDAL-VIDAL, COIFFURE JOZIANE et pour finir la soirée BOUILLEUR DE SONS. Les musiciens du groupe Biroussan joueront aussi au moment des changements de Plateau. Le groupe profite de cette soirée pour mettre en avant les artisans et le produits locaux.

    De nombreux bals Trad’ ont été animés au cours de l’année en période creuse et en été comma chaque année à SENTEIN pour les touristes, ainsi que des Bals à SEIX avec TRADADOU.

    Le groupe a participé cette année encore à de nombreuses sorties locales notamment à La Tour du Crieu, Bonnac sur Lez pour le Carnaval, Prat-Bonrepaux pour la lutte contre le cancer du sein, Pamiers animation du marché, Mas d’Azil pour la foire Agricole, Festival et Fête de la figue, Sentein pour la Transhumance en Biros et le 15 Aout pour la fête, Castillon pour le Tistival, Campan pour le rassemblement des groupes enfantins, Monistrol sur Loire Festival international, ST-Girons pour le Grand Défilé d’Autrefois le Couserans et pour le Forum des Associations, Sabarat pour la Fête locale, La Bastide de sérou bal trad’ pour les premières rencontres des Amis des Parcs de la grande région Occitanie mais aussi participation à l’inauguration du Centre Aquatique du Couserans et à l’inauguration du Théâtre de Verdure à TOURTOUSE sans oublier le très beau voyage à MADERE et à PORTO SANTO ou le groupe a été superbement accueilli et remarqué  …

    Le groupe Biroussan se positionne comme un acteur majeur dans le Couserans, aussi bien dans le domaine patrimonial, touristique qu’économique. Espérons que 2017 soit tout aussi riche en projets et que malgré la conjoncture le groupe pourra les mener à bien.

    Si vous souhaitez rencontrer et rejoindre le groupe, rendez-vous au FORUM des associations le 24 septembre à Saint-Girons

    www.biroussan.com

  • L’écomusée d’Alzen, les traditions pour demain

    L’écomusée d’Alzen, les traditions pour demain

    Niché au coeur du parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises, l’Écomusée d’Alzen vous invite à toucher le passer au travers de sa ferme et ses races préservées, son jardin et ses légumes rares, ses corps de ferme anciens, ses expositions, son restaurant et de ses animations.

    l’histoire commence dans les années 90 avec quatre copains qui se réunissaient tous les dimanches matin pour réfléchir au moyen de faire perdurer les traditions. Grace à des financements européens, dont le programme Leader, et à la persévérance d’André Rouch, maire d’Alzen, et ses trois amis, l’écomusée a pu voir le jour.

    La maison et la ferme d’Albert et Sidonie

    Juste avant de mourir, Albert avait demandé au maire de ne rien toucher dans sa maison. La promesse a été tenue. Rien n’a changé dans l’ancien corps de ferme : la cuisine et la salle du rez-de-chaussée, avec son four à pain, sa cuisinière en fonte et ses vieux journaux, la pendule, les chambres et leur mobilier, la veste et le béret d’Albert sont toujours pendus à la patère. Même l’ancien téléviseur est resté en place, où vous pourrez d’ailleurs visionner un reportage fait sur le village dans les années 70.

    Au travers de la ferme, typiquement Ariégeoise, et ces animaux des Pyrénées, on découvre la préservation des races locales pyrénéennes (vache Casta, brebis castillonnaise, chèvre des Pyrénées, cochon noir gascon) et une pratique respectueuse de l’agriculture biologique. 

    Le Jardin

    Aromatique et potager, c’est un lieu idéal de découverte de la nature : des plantes aromatiques, des arbres et des légumes anciens ou oubliés, des variétés locales qui ont disparu de nos assiettes, le compost et toutes les pratiques du jardinage biologique qui permettent d’abandonner les produits phytosanitaires et surtout d’économiser l’eau.

    L’exposition principale

    On y découvre l’histoire d’Alzen, de l’école, de l’église, des champs et du village, ainsi que celle des nombreux petits villages des Pyrénées, des populations qui vivaient de la terre au travers de leurs outils, leurs objets, leurs vieilles photos de classe et les textes d’archives. 

    La Salle des Jougs

    Elle est installée au coeur d’une ancienne étable du corps de ferme, elle met en scène les objets nécessaires au labourage de la terre et au battage des champs.

    Le restaurant

    Au calme de la terrasse, sous l’ombre d’un arbre, La table paysanne offre une cuisine savoureuse, faite à partir des  productions de la ferme et du jardin, ainsi que d’un approvisionnement local en produits bio et fermiers.

    La boutique

    Pour terminer la visite, l’écomusée  vous propose une sélection de création d’artisans locaux : poteries, céramiques, couteaux, outils, livres, jeux…, et des savoureux produits de la ferme, miels et confitures.

    Une plongée dans la vie d’autrefois, un retour aux traditions, un brin de nostalgie dans la maison d’Albert et Sidonie, c’est tout ce que propose l’écomusée et on ne peut que vous conseiller d’y aller.

     

    Adultes  :  5€
    Enfants (-14 ans)  :  2,50€
    Gratuit jusqu’a 4 ans

    ouverture 
    Juin : Samedi et Dimanche  :  10:30 – 18:00
    Juillet & Aout : Tous les jours  :  10:30 – 18:30
    Septembre à Novembre : Samedi et Dimanche :  10:30 – 18:00

    Vidallac
    09240 Alzen

    Contact:
    Tél: 05 61 02 74 51

    Mail: ecomusee.alzen@gmail.com

     

  • Maison Savignac à Foix, un savoir-faire séculaire

    Maison Savignac à Foix, un savoir-faire séculaire

    Au pied du Château des comtes de Foix, dans la rue des Marchands, la coutellerie Savignac est une enseigne bien connue des ariégeois.

    Si l’enseigne SAVIGNAC existe depuis 1893, son histoire est bien plus ancienne :  On en retrouve la première trace chez la famille Roques dont le père, maitre coutelier né en 1754, avait une coutellerie rue Azema à Foix qu’il transmit à son neveu Grat. Par la suite, son fils Ferdinand Grat (maitre coutelier) repris l’affaire et s’installa à quelques rues de là, dans la rue des marchands au numéro 15. A sa mort, il légua l’établissement à son épouse Jeanne Savignac et c’est ainsi que l’établissement devint la maison SAVIGNAC.

    Et c’est toujours au N° 15 que l’on trouve cette vieille échoppe qui a traversé les ans, voire les siècles.

    Olivier Montariol est la septième génération, il a repris les rennes de l’entreprise en 2007 pour développer la gamme de couteaux. «J’ai fais un choix de changement de vie et j’ai décidé de reprendre l’affaire familialeJ’ai mis un doigt dans l’engrenage de la coutellerie et je m’y suis abandonné, je suis complètement mordu de coutellerie» explique t’il.

    Dans la gamme de couteaux on trouve le Roques, le Grat, le Cathare, mais surtout l’Ariégeois, «fer de lance» de la gamme. Ce couteau est inspiré du capucin traditionnel. Les pointes de corne étant trop courtes pour préparer un manche droit, le capucin Ariégeois se fabriqua courbe du fait de cette contrainte de production. Par la suite, cette contrainte devint la spécifié de la production. Etant fabriqué dans l’atelier de Foix il fut nommé l’Ariégeois.

    Les deux dernières productions de la maison sont le Phasme dont la ligne moderne fait penser aux anciens « coupe-chou » et le montagnol, plus simple, se rapprochant des couteaux de poche originels.

    L’ensemble de la production est fabriquée dans l’atelier de Foix avec deux modes de fabrication : Certaines lames sont fabriquées à Thiers et assemblées à Foix et certaines sont entièrement fabriquée dans l’atelier. C’est là qu’exerce Stéphane Auberthié, artisan coutelier qui à rejoint l’entreprise en mars 2015.

    Aujourd’hui, l’entreprise a atteint un niveau d’outillage avec lequel elle est en capacité de fabriquer un couteau de A à Z. «L’idée du développement de l’entreprise, explique Olivier, c’est de se réapproprier au maximum l’ensemble des savoir-faire de la coutellerie existants et de créer de l’emploi.»

    Avec 80 000 Ariégeois vendus et des couteaux expédiés aux Etats-Unis, en Angleterre, en Suède, en Hongrie, au Japon… l’entreprise Savignac a encore de beaux jours devant elle, et on s’en réjouit.

    www.couteau-savignac.com

     

  • Début des transhumances 2016 dès le 4  juin dans le Couserans

    Début des transhumances 2016 dès le 4 juin dans le Couserans

    Comme chaque année à cette époque, les traditionnelles transhumances et les fêtes qui vont avec, vont égayer les week-end et les routes du Couserans. Chaque année, en juin, c’est plus de 10.000 moutons, 1000 bovins et des centaines de chevaux qui regagneront une dizaine d’estives, dans le Couserans : Biros, Bethmale,

    La transhumance, du latin « trans » (au-delà) et « humus » (la terre, le pays), est la migration estivale des troupeaux (ovins, bovins ou chevaux), vers d’autres terres plus riches, comme les estives pyrénéennes. Les fêtes de la Transhumance sont l’accompagnement des troupeaux en montagne (moutons, bovins, chevaux, Mérens) avec des animations, des repas conviviaux, des spectacles folkloriques, au cœur des Pyrénées, dans le Couserans qui est une région frontalière à l’Ouest de l’Ariège.

    Samedi 4 juin – Vallée de Massat – Biert –  Réservation 05 61 96 92 76

    Samedi 4 juin – Vallée du Biros – Sentein –  Réservation 05 61 96 72 64  www.transhumances-biros.fr

    Samedi 4 et dimanche 5 juin  Vallée de Bethmale –  Réservation 09 67 11 26 69  www.transhumance-en-bethmale.fr

    Du vendredi 10 juin au Dimanche 12 juin – Vallée du Haut-Salat

    Vendredi  10 juin – SAINT LIZIER

    – Repas en soirée (limité à 80 pers, prix entre 15 et 18 €). Le repas aura lieu sur la place du palais des évêques sous chapiteau.

    Samedi 11 juin– PLAINE D’OUST– à partir de 12h

    – Arrivée des troupeaux vers 13h
    – Repas-traiteur  sous chapiteau à la Plaine d’Oust (Réservation auprès de l’office de tourisme: tél 05 61 96 00 01)
    – Buvette et grillades sur place
    – Spectacle

    Samedi  11 juin– SEIX

    – à partir de 9h marché artisanal et vide grenier.
    – à partir de 11h GRAND DÉFILÉ DES TROUPEAUX ANIMÉ PAR LES BANDAS, des GROUPES FOLKLORIQUES, les BERGERS LANDAIS et les BERGERS BASQUES.
    – à partir de 15h Démonstration de tonte de moutons à la plaine d’Oust
    – à partir de 18h apéro concert –  l’apéritif réunira tous les participants et bergers lors de la remise des récompenses à la salle polyvalente ou sur les allées
    – à 21 h Repas des bergers animé
    Réservation auprès de l’office de tourisme : tél 05 61 96 00 01

    Samedi  11 juin– ESTIVE DE POUILH

    – à 9h accueil des troupeaux à Salau par les Bandas les Gais Rimontais, café offert
    – Vers 13h arrivée à l’estive de Pouilh, accueil des accompagnants par le président du groupement Claude Duran « Paco » et du berger Jean Bénazet.
    Apéritif et café offert par le groupement.

    Dimanche  12 juin– COUFLENS/SALAU

    – à 9h accueil du troupeau de chevaux de Léopold Andreu à Couflens, café offert.
    – Vers 12h accueil de Fanfan et son troupeau

    – A l’ancienne école repas  en présence des bergers – Possibilité de restauration rapide – Contact 06 61 19 39 01 ou 05 61 66 85 69 couflens.salau.demain@live.fr

    #vidéo des transhumances en haut-salat – Seix 2015 / Dates et infos, sources :  OT du Couserans et Haut-Couserans

    BONUS : la préparation des vaches pour les Estives du domaine de Quié (2013)

  • 8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    8 mars, une Journée internationale pour les droits des femmes

    DROITDELAFEMME

    La journée internationale des droits des femmes trouve ses origines dans les manifestations de femmes au début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

    Les insurgées de l’époque sont des femmes ordinaires : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises,  russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés.

    Le , une Journée nationale de la femme (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique.

    À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le  la première Journée internationale des femmes et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans.

    Les premières journées de la femme marqueront le début d’une longue lutte pour l’égalité et la paix.

    Le 8 mars 1977, les Nations Unies adopte une résolution enjoignant ses pays membres à célébrer une « Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale ». En France, il faudra attendre le 8 mars 1982 pour que le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel cette journée.

    La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU

    Tout ça pour dire que le 8 mars n’est pas la fête des femmes mais bien la commémoration de décennies de luttes féministes.

  • A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur

    A la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur

    A la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur Ariège Pyrénées

    « fête des chandelles », est la traduction du latin festa candelarum. Il s’agit pour les fidèles de célébrer le fait que « Jésus est lumière », ainsi que la pureté de la vierge Marie.

    La Chandeleur commémore donc la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d’être consacré au seigneur

     La Chandeleur dans la culture populaire : les crêpes

    C’est une tradition que l’on fait remonté à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l’hiver approche et que l’on a encore des réserves de nourriture.

    Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d’un dessert « gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme).

    L’hypothèse de l’ours

    Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles.

    Du XIIe au XVIIe siècle, la chandeleur fut appelée « chandelours » dans de nombreuses régions (notamment Alpes, Pyrénées, Ardennes) où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent.

    Aux États-Unis et au Canada, on associe à la date du 2 février une autre fête, le « jour de la marmotte » (Groundhog Day) où la tradition veut qu’on observe la réaction d’une marmotte à la sortie de son terrier. Si elle en sort et ne voit pas son ombre (du fait des nuages dans le ciel), c’est signe que l’hiver finira bientôt. Au contraire, si elle voit son ombre (du fait du ciel dégagé), cela signifiera que l’hiver durera encore 6 semaines.

    Ce 2 février, faites des crêpes au sucre, des crêpes à la confiture, des crêpes au chocolat, des crêpes au caramel … peu importe, faites des crêpes

    A la Chandeleur, le froid fait douleur.
    A la Chandeleur, le jour croît de deux heures.
    A la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur.
    Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure.

  • Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais, un Symbole

    Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais, un Symbole

    Beaujolais Nouveau, cette année plus que jamais un Symbole

    Alors on ne va pas rater ça, surtout pas cette année, même si l’on a pas forcément le coeur à la fête.

    Le cru 2015 du Beaujolais Nouveau débarque aujourd’hui, alors sortons, rendons nous dans les bars, les restos, sur les terrasses des cafés, avec nos amis, nos voisins et levons nos verres.

    Un peu d’histoire

    Le beaujolais nouveau, ou beaujolais primeur, est un vin de primeur produit dans le vignoble du Beaujolais, au sein des appellations d’origine contrôlée beaujolais et beaujolais-villages, essentiellement à partir du cépage gamay.

    Le 8 septembre 1951, un arrêté paru au Journal officiel dispose que les vins d’appellation d’origine ne peuvent être vendus qu’à partir du 15 décembre. Cependant, suite aux réclamations des syndicats viticoles, une note du 13 novembre 1951 précise « dans quelles conditions certains vins peuvent être commercialisés dès maintenant sans attendre le déblocage du 15 décembre ». C’est cette note qui de fait a créé l’appellation « beaujolais nouveau ».

    Pendant les quinze années suivantes, la date fut variable, et ce n’est qu’à partir de 1967 qu’elle fut fixée au 15 novembre jusqu’en 1985, année lors de laquelle elle fut fixée au troisième jeudi de novembre, d’une part pour des raisons de calendrier, car il tombait trop près du jour férié du 11 novembre (anniversaire de l’armistice de 1918), d’autre part pour des raisons pratiques, car il arrivait que cela tombe un week-end.

  • Folklore enfantin de l’Ariège, d’après Adelin Moulis

    Folklore enfantin de l’Ariège, d’après Adelin Moulis

    Folklore enfantin de l’Ariège, d'après Adelin Moulis

    Toutes les coutumes et superstitions autour du bébé, les berceuses et les comptines qui vont l’accompagner tout au long de son enfance sont transmises dans notre belle langue d’oc ardemment défendue par le Félibre natif de la haute vallée de l’Hers.

    Avec l’aimable participation du groupe de musique traditionnelle « Ja pòdes creire », un cd-rom d’une dizaine de titres vient enrichir ce document. Vous pourrez aussi y écouter les enfants de la « Calandreta » de Pamiers qui s’exercent aux difficultés de prononciation de la langue occitane sur lesquelles Adelin Moulis avait certainement déjà trébuché.

    200 pages, format à l’italienne A4, couverture cartonnée, nombreuses illustrations en couleur… Prix 32 € avec le cd

    Pour acheter l’ouvrage contacter : paulgarrigues@wanadoo.fr  ou   alanvidal@laposte.net

    En savoir plus sur Adelin Moulis : verniolle.fr/mairie_ancien/adelinmoulis