Catégorie : Villes et villages

  • Mirepoix a fêté sa Pomme et « Palafrugell »

    Les 16 et 17 octobre dernier c’est déroulée la 12ème édition de la fête de la pomme à Mirepoix. Une édition particulière cette année puisqu’elle correspondait au 25ème anniversaire du jumelage avec notre voisine catalane « Palafrugell ». Pas étonnant donc que le thème choisi cette année fût l’Espagne. Malgré le froid de ce week-end automnal, les visiteurs ont pu apprécier comme chaque année le superbe travail des bénévoles de l’association « Mirepoix en Avant »,  taureau, castagnettes, couple de danseurs… toute une ville aux couleurs de la pomme et de l’Espagne. L’ambiance fût donc encore une fois festive et conviviale durant ces deux jours  avec les traditionnelles démonstrations de fabrication de jus de pomme et distillation, le marché de la pomme par les producteurs locaux, le marché artisanal, du flamenco, des bandas, le défilé de vieux tracteurs par les Tapedurs Bellopodiens…

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  • Saint-Lizier, histoire d’une pétition pour sauver un label

    Au 6 novembre, plus de 220 personnes ont signé la pétition en ligne sur notre Azinat.com « Pour que Saint-Lizier garde son label, plus beaux villages de France » et nous vous en remercions. l’abandon du Label parait à ce jour irrévocable et un échange avec l’Association nous confirme que les panneaux devront être retirés et que la commune aura interdiction d’apposer ce label et détruite toute documentation faisant mention de ce label. Le dossier a donc été enterré
    Azinat.com a lancé en le 17 juin dernier un appel à signature afin de sensibiliser les Couseranais et l’Ariège dans son ensemble sur le préjudice probable de la perte du Label « Un des plus beau village de France ».
    Depuis cette date nous n’avons cesser de communiquer , d’appeler des élus, des responsables
    A ce jour (au 2 septembre), il y a eu 164 signataires, ce qui est peu, mais qui est beaucoup à la fois, au vu de certaines « grandes signatures », des non signatures de personnalités liées par le droit de réserve imposée par leur fonction.
    Il est encore utile de faire du bruit autour de cette pétition et donc d’inviter amis et connaissances à se joindre à nous pour militer contre cette perte de Label.
    A la suite de cette pétition, nous avons contacté la Mairie et les différentes institutions susceptibles de faire évoluer le dossier (financement possible des travaux pour conserver le label, réunion technique, ..)
    En bref, la Mairie et toutes les bonnes volontés ont été contactées dans la mesure de nos moyens soit par email soit par téléphone.
    Notre requête auprès de la Mairie en date du 11 Juillet :
    Monsieur le Maire, 
    Comme vous le savez nous avons lancé une pétition de solidarité pour tenter d’éviter que saint-lizier ne perde son Label, suite à une information vue dans la presse, ..
    Il semblerait que notre initiative ai été mal comprise par la Mairie, puisque nous avons eu écho de votre « mécontentement »
     
    Loin d’être « manipulé » par certains et ce pour des raisons électorales, nous nous sommes mis en quête de vouloir créer un mouvement de solidarité pour la commune
     (historiquement et dans d’autres fonctions j’ai personnellement apprécié avoir travaillé avec la Mairie et Etienne Dedieu, et certaines entreprises ou connaissances se sont également émues de la perte de ce label)
     
    A ce jour, plus d’une centaine de signataires montrent que les amoureux de Saint-izier sont nombreux et que l’inquiétude est grande..
     
    Certes 150 signataires c’est peu, mais nous savons que certains n’ont osé signer et ce sont contenté d’exprimer « un J’aime » sur la page de la pétition (Plus de 220) 
     
    Parmi les signataires, il y a quelques habitants de saint-lizier mais beaucoup sont d’ailleurs (Toulouse, toute l’Ariège, et même de l’étranger)
     
    Certaines signatures comme vous avez pu le constater proviennent de personnalités comme Jean-Clottes ou autre qui sont très attachés au patrimoine et à la conservation de cette Ariège qui nous fait tant rêver..
     
    Au delà de cette pétition et de cet appel à la solidarité, nous avons rencontré ou contacté des partenaires naturels du territoire qui aurait été prêt à aider la commune…(PNR, PAYS, Conseil Général, ADT, Préfecture,..)
     
    Ce que nous retenons c’est qu’un grand nombre d’acteurs culturel et économiques seraient prêt à se mettre « autour de la table » pour mieux appréhender la possibilité (sans pour autant promettre d’y parvenir) d’aider financièrement  la commune à prévoir les travaux d’aménagement (impacts visuels, traitement esthétique, ambiance,..) qui font défaut à ce jour pour que Saint-Lizier puisse rester dans la course au Label.(au delà des quelques milliers d’euros de cotisation qui restent un symbole)
     
    C’est ainsi, que par appel à la société civile, nous sommes parvenu à notre humble niveau :
    – à sensibiliser des acteurs »institutionnels »  du territoire au delà des questions et motivations politiques (qui ne sont pas de notre gout)
    – à convaincre (facilement) ces mêmes acteurs de la nécessité d’envisager une solidarité technique et financière et de se mettre autour d’une table pour envisager des solutions
    – à provoquer une solidarité de coeur de quelques 150 personnes d’horizons différents les uns des autres (et notre pétition n’est pas close)
     
    Ainsi, nous envisageons et nous vous sollicitons pour une rencontre avec certains de ces acteurs qui seraient prêts à étudier avec vous les possibilités de conservation de ce label.
     
    La réponse de la Mairie :
    (qui n’a pas souhaité nous recevoir, qui n’a pas souhaité nous répondre au téléphone et qui in fine a été relancé une dernière fois par email le 11 juillet et nous a fait répondre sèchement)
    Bien que tardive la réponse de la Mairie de Saint-Lizier (via son adjointe pour le bureau) nous est parvenue et nous explique à cette époque :
    « La commission qualité de l’association des Plus Beaux Villages de France, réunie les 7 et 8 juin derniers à Domme, a entériné notre décision de retrait de la dite association. En l’occurrence, toute agitation autour du maintien du label des « Plus Beaux Villages de France » est vaine.« 
    « Quant à lire (et à entendre…) que par notre décision nous allons faire couler l’activité économique, touristique et culturelle du Couserans voire de l’Ariège… arrêtons le psychodrame…« 
    « La municipalité, au quotidien, travaille avec « les partenaires naturels du territoire », entretient et valorise son patrimoine et qui ne manque pas de projets…
     
    Nous vous passons les attaques personnelles et les accusations de manipulation et de tentative de récupération politique……
     Nous avons eu confirmation :
    Que la plupart des partenaires du territoires : PNR, Conseil Général, et autres concernés par les développement du tourisme en Couserans, ont TOUS été surpris de la décision da la Municipalité de ne plus renouveler son adhésion à l’association de gestion du label.
    La plupart ont vécu cette décision comme unilatérale,
    Nous n’avons pas réussi (comme écrit ci-dessus) à réunir tous ces acteurs, …les mois d’été et de congés de beaucoup y ont été certainement pour quelque chose,
    Pour autant, les choses semblent bouger..
    Dans l’été, l’assemblée départementale aurait fait des évaluations (sommaires) du cout des travaux sur 4 ans pour tenter de coller avec le cahier des charges du Label (entre 1 et 2 millions d’euros)
    Le Pays du Couserans semble vouloir se rapprocher de la Mairie pour discuter du sujet, et a demandé un entretien avec Etienne Dedieu le Maire
    Le PNR va certainement engager des « pourparlers » également
    Les choses changeront donc peut-être…
    Dans tous les cas, nous avons fait ce que nous avons pu et nous espérons encore que le débat pourra aboutir sur une fin heureuse, car nous en restons persuadé :
    Abandonner le Label, c’est aussi avouer que l’on ne se préoccupe plus des impacts visuels négatifs qui entachent la beauté du site, un site qui reste encore le joyau du Couserans, la pore d’entrée du Tourisme de ce territoire…mais pour combien de temps …..
    Nous vivons au quotidien dans une ville, qui a en son temps oublié que son patrimoine et son charme de petite ville pouvait être un atout au détriment du tout économique …aujourd’hui, il ne reste que des ruines de son activité textile, …la ville ne ressemble plus à grand chose…et ce n’est pas 1 ou 2 millions d’euros qui changeraient quelque chose !
  • Marc Sanchez : « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre »

    Marc Sanchez : « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre »

    Marc Sanchez est Maire de Lavelanet et président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, c’est tout d’abord un « enfant du pays » qui a démarré sa carrière dans les travaux publics et qui a consacré et oeuvré pour la conquête de la Mairie de Lavelanet par jean-Pierre Bel en 2001. Depuis il consacre son énergie au développement local dans le Pays d’Olmes. Il a pris la présidence de la communauté de communes du Pays d’Olmes il y a quelques années et est devenu Maire de Lavelanet en 2008. C’est un battant que l’on retrouve sur tous les fronts qui lutte pour le redressement d’une ville et d’un pays qui lui est cher. Marc Sanchez est dans le Top 50 du Who’s Who by Azinat « Les ambassadeurs de l’Ariège sur le Net »

    « Le bonheur ne se refuse pas, l’Ariège vous l’offre » : Marc Sanchez septembre 2009 pour Azinat.com

  • Rugby : Stade Lavelanet et azinat.com partenaires pour la saison 2009-2010

    stade-lavelanet-azinatAzinat.com a choisi de sponsoriser l’« équipe une » de rugby du stade lavelanet pour cette saison 2009-2010. Un club chargé d’histoire dan le Pays d’Olmes mais également dans la milieu du rugby. Le palmarès de l’équipe est impressionnant depuis déjà des années, même si pour cette saison l’équipe est retombé en division honneur : Champion des Pyrénées en 1928, en 1968, Championne de France en Fédérale B en 1981, montée en national II en 2000. Pour son premier match à domicile de la saison, le stade de Lavelanet a battu Villeneuve de Paréage par 26 à 0 par une belle journée ensoleillée d’automne vêtue de leur nouveau maillot aux couleurs du stade (Jaune et Noir) et d’AZINAT-ARIEGEOIS d’ORIGINE et de nouveaux sponsors comme ARIEGENEWS, BNP Parisbas, …Bonne saison !!

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    De la persévérance et de la pugnacité !
    stade-lavelanet-azinat3De l’engagement !
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    David un capitaine satisfait du score du premier match à domicile !

  • Patrick Garnier : « l’Ariège, loin de tout et pourtant si près de tout ! »

    patrick-garnierPatrick Garnier est  ne le 16/11/1959 à SAINT GAUDENS , marié par deux fois et père de 3 garçons et beau père d’une fille. Il est arrivé en Ariège en 1987 convaincu par Robert LAUTIER de venir développer l’affaire de pneumatiques qu’il venait de racheter à LAVELANET. Patrick s’est très vite intégrer dans le Pays d’Olmes :  » je me considère aujourd’hui totalement ariégeois ».

    Pour cela le rugby y a énormément contribue à travers les clubs de LAVELANET et de BELESTA/PAYS DE SAULT. Si Patrick Garnier est aujourd’hui à la tète du STADE avec son ami François BARBE, c’est tout simplement pour faire de ce club qui a connu ses moments de gloire un club ou il fait bon vivre et jouer au rugby et redonner également de l’enthousiasme au Pays d’Olmes.

    « L’Ariège : Loin de tout et pourtant si près de tout. » Patrick Garnier, président du stade lavelanetien, octobre 2009 pour Azinat.com

  • Fête de la noisette : les avelanaïres 2009

    fete-noisette-2009Un dimanche de fête et de foire sur Lavelanet, le temps d’oublier les difficultés de cette ville du Pays d’Olmes, touchée par les restructurations dans le secteur textile. Le temps de se rappeler ses origines (Lavelanet tient ses origines de Avelanas, noisettes en occitan) Bestiaux, concours de bûcherons, charcutailles, vaches, veaux, cochons,  plaisirs des yeux, bon repas et soleil en prime à l’occasion de ce beau mois de septembre qui berce l’Ariège depuis déjà quelques semaines.

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  • Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    chambonFabrice CHAMBON a passé ses études dans la ville rose, en 1996, il obtient une  maîtrise en Histoire et Archéologie (Université Toulouse le Mirail), puis en  1997 un DEA d’histoire .

    Passionné d’histoire et d’archéologie, il effectue un passage de quatre années dans le département de l’Aude entre 1994 et 1998 où il est Directeur de Fouille au château de Termes, s’en suit de 1998 à 2005 une autre expérience de Directeur de Fouille au château de Hagelet dans les Hautes-Pyrénées, il cumule dès 1998 un poste d’Attaché Culturel du site de Montségur, poste qu’il occupe encore à ce jour.

    « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège » Fabrice Chambon – août 2009 pour Azinat.com

  • Pierre Bertrand : »L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai ! »

    pierrebertrandPierre Bertrand est né le 17 août 1949 dans les Hautes Pyrénées, à Lourdes. Dix ans plus tard, il se glisse dans les bagages de ses parents qui avec ses deux frères quittent ses Pyrénées natales pour la Ville Rose. Après des études secondaires chez les jésuites du Caousou, il intègre les Beaux Arts de Toulouse. Il s’installe comme décorateur-créateur d’architecture intérieure-designer, activité qu’il exercera pendant douze ans. Ne résistant plus à l’appel des cimes, il s’établit en Ariège. Après cinq ans à Ax les Thermes, il découvre le tourisme comme gérant de crêperie le temps d’une saison d’hiver. Dans la foulée, il crée avec un ami l’Office de la Montagne de la Haute Vallée de l’Ariège qui a pour but de faire découvrir la montagne ariégeoise, son milieu naturel, humain et culturel, à travers la randonnée en montagne. Pendant cinq ans, au fil des saisons, il exerce deux métiers : accompagnateur en montagne et perchman à la station de Bonascre. « Je vivais en montagne, je vivais la montagne, j’étais le plus heureux des hommes. Mais les fins de mois étaient difficiles ». C’est alors qu’il accepte une place de chargé de mission montagne au Syndicat Mixte Contrat Station Vallée Haute Ariège (topoguides, schéma de développement de la randonnée, création de refuges gardés, d’accueil de stations…) Quatre ans plus tard, on lui confie la direction du Syndicat Mixte de Développement des Vallées d’Ax. En 1998, les élus des vallées d’Ax préparent la mutation du Syndicat Mixte en communauté de communes. Parallèlement, ils créent un office de tourisme territorial. Spécialiste du tourisme de montagne, c’est tout naturellement qu’il devient, directeur de l’office de tourisme de pays de vallées d’Ax.

    « L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai. Un morceau, imprégné du caractère de ses hommes depuis l’aube des temps. Un morceau de nature sublime dominé par la beauté de sa montagne. » Pierre Bertrand – Septembre 2009 pour Azinat.com

  • Pays des Pyrénées Cathares : 800ème anniversaire de la croisade

    montsegurQualifiés d’hérétiques, de cathares ou de parfaits par ceux qui les dénoncent, ils se nomment eux-mêmes bons hommes et bonnes femmes et leurs fidèles, bons croyants. On a lancé contre eux une vaste croisade…

    Loin des origines orientales qu’on veut bien lui prêter, le catharisme est une forme médiévale de christianisme. Ses adeptes se considèrent comme la vraie Eglise du Christ et des apôtres à la différence de Rome qui a, selon eux, dévoyé l’héritage initial. Dès le XIe siècle, dans différentes parties d’Europe, les condamnations se multiplient. En Occitanie, en revanche, le catharisme trouve un terreau propice. Le catharisme se diffuse dans le comté de Toulouse et dans les vicomtés réunis par la famille des Trencavel – Carcassonne Béziers, Albi et Limoux-. Le monde féodal méridional est moins structuré et centralisé que son pendant du nord. On y trouve de nombreuses et complexes co-seigneuries ; des liens de vassalité denses. Une fois qu’il a touché la classe aristocratique, le catharisme peut, dans ce contexte, s’ancrer facilement et profondément. Dans le village fortifié autour du château que l’on appelle le castrum, les habitants se côtoient continuellement. Leurs maisons sont enserrées à l’intérieur du rempart au pied de la tour féodale et les pratiques des uns influent sur celles des autres. C’est d’autant plus vrai que les religieux cathares vivent au cœur des bourgades, priant et travaillant à la vue de tous. Ils occupent des maisons communautaires ouvertes dont on compte une cinquantaine à Mirepoix, dont certaines sont fondées pour les femmes comme à Dun ou Lavelanet. Leur église est organisée ; elle propage sa foi et dispense les sacrements.

    Lorsque Innocent III accède au siège pontifical en 1198, la réponse des autorités catholiques va se faire plus musclée. Dès 1208, le nouveau pape s’appuie sur le prétexte de l’assassinat de son légat, Pierre de Castelnau, pour appeler à une croisade. Elle démarre en 1209. Comme pour toutes les autres croisades, il s’agit d’une guerre contre les infidèles permettant de déposséder et de tuer. La différence est que cette croisade-ci se déroule en terre chrétienne. Les armées du nord déferlent sur le Languedoc avec pour objectif de chasser de leurs terres, afin de les remettre à de bons catholiques, tous ceux qui protègent l’hérésie. Bûchers collectifs, massacres de civils, pillages se succèdent.

    C’est à Béziers en juillet 1209 qu’est prononcée cette phrase tristement célèbre : « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Les chevaliers que l’on va alors appeler les faydits sont dépossédés au profit des barons du nord, la famille de Lévis notamment pour la terre de Mirepoix et du pays d’Olmes.

    Après la mort en 1218 du célèbre chef de guerre croisé, Simon de Montfort, l’espoir renaît et les reconquêtes se multiplient. Il est de courte durée. A partir de 1226, le roi de France, Louis IX, intervient à la tête d’une puissante armée. L’alliance du roi et du pape conduit à la défaite du Midi. Par le traité de Meaux en 1229, les terres du comte de Toulouse reviennent à sa fille Jeanne promise au jeune frère du roi, Alphonse de Poitiers. Si le sort politique du Languedoc est scellé il n’en est pas de même pour les églises cathares qui entrent dans la clandestinité. Montségur abrite les évêques successifs du Toulousain mais aussi le clan seigneurial Péreille-Mirepoix et ses défenseurs. Ce nid d’insoumis offre une double résistance : à l’ordre catholique romain et à l’ordre royal français.

    En 1244, après un an de résistance, les assiégés se rendent. En cette journée du 16 mars, deux cents vingt religieux choisissent le bûcher plutôt que d’abjurer. Ce n’est pas encore la fin du catharisme puisque qu’il y aura des croyants jusqu’au XIVe siècle avec un renouveau en Haute Ariège mais c’est la fin de l’Eglise cathare structurée en Occitanie.

  • Pommiers d’Ariège

    La culture des pommes et des pommiers en Ariège n’est certes pas une tradition ancestrale comme elle peut l’être dans les Pyrénées atlantiques, la Galice en Espagne. Elle a permis cependant à des générations d’Ariégeois de trouver là un fruit qui pouvait se conserver et se ramasser jusque fort tard en automne. La pomme a bien sûr été utilisée pour faire de l’eau de vie et chacun amenait sa récolte au bouilleur de cru qui passait (il n’en reste quasiment plus en activité) dans le village. Depuis quelques années la pomme d’Ariège est redevenu à la mode. On en tire du jus de pomme et une variété de cidre. Le renouveau de la culture des pommiers a été fortement promue par l’association RENOVA (Daumazan) avec son opération « Vergers de plein vents ». La pomme est également fêtée à Mirepoix chaque année à la fin Octobre.

  • Kamel Chibli un méditerranéen du Pays d’Olmes

     

    Kamel Chibli
    Kamel Chibli

    Il a un coeur « gros comme ça », un parlé franc et il s’est investit dans la vie locale dans la commune de Lavelanet depuis une dizaine d’années, notamment en faveur des jeunes. Originaire du Maroc, il l’est aussi de l’Ariège (Pays d’Olmes) et son coeur balance entre les deux rives de la Méditerranée. A 30 ans il entame un deuxième mandat en tant que conseiller municipal aux côtés de Marc Sanchez le nouveau maire qui a succédé à Jean-Pierre Bel Sénateur de l’Ariège auprès de qui Kamel a longuement travaillé. Il envisage un parcours politique au delà du département pour faire « bouger » les choses notamment dans les banlieues.