Catégorie : who’s who

  • Martine Crespo « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    Martine Crespo « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    Martine obtenu un bac agricole et un BTS de production animale au lycée agricole de Pamiers, mais n’ayant pas pu s’installer comme agricultrice et voulant absolument rester « au pays » elle décide de faire des croustades, pâtisserie qu’elle aime par dessus tout. (voir notre reportage sur les croustade ICI)

    Femme engagée, Martine a choisi de valoriser ce patrimoine culinaire du Couserans mais pas que, elle a également opté pour le développement durable qui pour elle est un moteur de performances sociales, économiques et environnementales.

    Il y à trois ans elle s’est donc lancée dans la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) avec l’envie de faire participer les consommateurs à une consommation plus responsable : moins de plastiques pour les courses, fabrication de compost et valorisation des déchets culinaires en cuisine, découverte de produits locaux, jardin partagé, engagement dans la monnaie locale la Pyrène.

    « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    « Ma relation avec l’Ariège est quasiment fusionnelle » dit elle « J’aurais pu partir mais je n’ai absolument pas voulu. Je ne peux pas vivre ailleurs, c’est un constat. J’ai besoin de ce contact à le terre, à la nature. Je ne veux pas partir d’ici, il y a tellement à faire, on peut repenser une autre forme d’économie, mais il faut sortit un peu du cadre car si l’on veut calquer un modèle économique de grande ville sur un modèle d’une petite ville comme Saint-Girons ou les campagnes environnantes, ça ne peux pas marcher ».

    « L’Ariège pour moi, c’est la solidarité. Les paysage sont accidentés et on ne vit pas de la même façon en montagne que dans la plaine. S’il n’y a pas cette solidarité entre les petits territoires accolés les uns aux autres, ça me semble difficile de pouvoir donner à tous les mêmes choses en terme de déplacement, d’adsl…. pour moi, l’Ariège c’est la solidarité avant tout« 

    Interview réalisée à Saint Girons, propos recueillis par Azinat.com

    Où trouver les croustades de Martine Crespo :

    La Boutique à croustades
    38, rue Pierre Mazaud – Saint-Girons
    Tél. : 05 34 14 30 20

    Philippa et Martin Finn
    21, rue des Marchands – Foix
    Tél. : 05 34 09 34 27

    Cécile et Cyril Auriac-Plazolles
    54, rue Peyrolières – Toulouse
    Tél. : 05 61 12 47 04

    croustade.com
    croustade.com/blog

  • Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.

    Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.

    Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.

    De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.

    Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »

    Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?

    Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.

    « Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, mais c’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».

    Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.

    Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…

    Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.

    Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.

    A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez

    Près du Touyre
    Au pied des Pyrénées
    Il y avait une entente le RCFPO
    Son cœur et sont équipe
    Couleur de l’arc en ciel
    Les supporters le disent
    Les filles vont tout péter
    La la la la la la hé !
    La la la la la …

  • Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    A Caumont dans la Couserans, Philippe Faur exerce le métier d’artisan glacier depuis 1998. Depuis 18 ans, c’est la passion qui le guide et le fait avancer. La passion du métier, la passion des produits et des producteurs, la passion de l’excellence et du travail bien fait, mais aussi la passion du Pays qui l’a vu naître, le Couserans.

    Philippe Faur est originaire de Saint-Girons depuis plusieurs générations. Son arrière grand-père était gérant du Casino d’Aulus, ses parents ont tenu une brasserie pendant 42 ans à Saint-Girons.

    C’est son père qui a commencé son activité de glacier en 1969. Après avoir travaillé 12 ans dans l’affaire familiale, Philippe décide de s’installer à Saint-Girons et de développer cette activité de glacier.

    « J’ai vu le grossissement du monde industriel et la disparition d’un grand nombre d’artisans glacier. Aujourd’hui, le marché de la glace est détenu à 95% par des industriels, c’est pourquoi j’ai voulu créer une entreprise qui respecte les vraies valeurs de ce produit avec des produits de qualité. Je me suis associé « moralement » avec mon producteur de lait à Lescure et, étant un enfant du Pays, j’ai décidé de me battre et de véhiculer cette image de qualité et prouver que l’on peut exister tout en restant dans l’Ariège. »

    Sa première motivation est de faire des produits de haute qualité et de tirer son métier vers le haut, ensuite, c’est d’innover pour le faire évoluer. Un pari réussi pour Philippe Faur puisqu’il gagne le « 1er prix mondial de l’innovation » en 2007 avec la glace au foie gras.

    Depuis il ne cesse de bousculer les codes dans ce métier un peu « statique ».  Pour cela, il se nourrit beaucoup de l’autre et d’ailleurs. Il voyage, il lit, il va à la rencontre des producteurs des clients des concurrents même.

    « Je fais fonctionner mon cerveau comme une éponge. Je le remplis de pas mal d’informations, de choses qui me touchent, même de manière négative, j’ai des cahiers d’idées, et quand j’ai besoin d’idées, je presse le cerveau et je lui demande qu’il me restitue les éléments que je lui ai donné et ça fonctionne relativement bien. »

    Si l’on demande à Philippe Faur quelles sont ses plus grandes réussites ou ses plus grandes fiertés, il répond que c’est d’abord d’avoir toujours été intègre, de n’avoir jamais décrié la qualité des produits, des « process » ou des matériels. Ensuite c’est d’avoir réussi sur un territoire plutôt « difficile ».

    Le dernier concours qu’il souhaite présenter et gagner, est celui  de meilleur ouvrier de France qui a lieu dans deux ans. « C’est pour aller au bout de la démarche, au bout de mon métier. Là je friserai la cinquantaine et il sera temps que j’arrête les concours et que je laisse la place aux jeunes.« 

    Interview réalisée à Caumont, propos recueillis par Azinat.com

    http://www.philippefaur.com

     

  • Alain Leplus, l’Ariège c’est blanc, c’est vert, c’est bleu

    Alain Leplus, l’Ariège c’est blanc, c’est vert, c’est bleu

    Blanc comme neige, vert comme nature, bleu comme ciel et eau. 

    Bien que né en Algérie et rapatrié en 1962 dans le Tarn et Garonne, Alain Leplus se défini comme ariégeois, ayant passé plus de la moitié de sa vie dans ce département qu’il a choisi et qu’il aime

    C’est en 1980 qu’il arrive en Ariège dans la vallée d’Auzat-Vicdessos pour enseigner l’éducation physique et entrainer le club de football d’Auzat. Très attaché à la ruralité et au monde agricole, qu’il a découvert dans le Tarn et Garonne, Alain Leplus à un coup de coeur pour ce fond de vallée :

    « Je suis un pêcheur, un chasseur, un « champignoneur », un jardinier depuis toujours. J’ai besoin de ces éléments là pour vivre, pour m’équilibrer […] c’est pour ça qu’aujourd’hui je m’estime ariégeois et je sens bien cette force qui monte de ces racines et qui me donne cette envie de porter l’Ariège notamment dans son économie touristique »

    C’est à l’annonce de la fermeture de l’usine Péchiney en 1983 qu’Alain Leplus s’engage auprès de Bernard Piquemal dans le développement local.

    Il a fallu imaginer les activités qui pourraient remplacer cette activité économique. Il y a donc eu l’usine d’embouteillage d’eau et il était également question de tourisme. Mais comment développer le tourisme dans un territoire où il n’y a pas vraiment d’activités structurées malgré un environnement et un potentiel extraordinaire ?  

    «Il fallait créer un concept pour être connu et reconnu non seulement par les touristes mais aussi par les partenaires et les financeurs, et de là est né le concept de Station sport nature du Montcalm ».

    Une équipe soudée, créatrice et innovante

    C’est sur les talents de cette équipe de 24 personnes que le nouveau directeur de l’ADT compte s’appuyer pour mener sa tâche à bien.

    La première action du schéma de développement touristique c’est de mettre au coeur des ariégeois, le tourisme. « Le tourisme, c’est partager ce qui fait que moi je suis en Ariège » explique Alain Lepus, « j’aime la montagne j’aime la pêche… il faut que je partage tout ça avec les personnes qui viennent, comme j’accueille un ami. Il faut que les ariégeois soient accueillants et professionnels et en capacité de s’adapter […] et on doit les accompagner dans cette démarche ». 

    Le développement de l’Ariège sera l’addition du développement des différentes destinations. Ce sera donc à l’ADT d’impulser de coordonner, de soutenir, d’aider, d’accompagner, et ce sera à chaque destination d’essayer de faire évoluer son offre sur quatre critères : la qualité des prestations, la quantité de lits marchands, le professionnalisme et la culture.

    Interview réalisée à Foix, propos recueillis par Azinat.com

  • CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    Le 11 janvier dernier, le Comité Economique Social et Environnemental de l’Ariège (CESEA) se réunissait lors de son Assemblée Générale. L’occasion pour Azinat.com de faire un point avec son nouveau président, Jean-Pierre Stahl sur le rôle de la deuxième assemblée du département et ses ambitions pour l’Ariège.

    Plus d’infos sur la page du CESEA

  • Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef  et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, Henri Nayrou est, depuis quelques mois, Président du Conseil Départemental. Il nous a gentiment accordé une interview dans les locaux de l’Hôtel du Département.

    Après plusieurs mois passé à la tête du Conseil Départemental, quelle est aujourd’hui votre vision sur les chantiers prioritaires du département, compte tenu des changements de prérogatives de l’administration territoriale ?

    Changements ou pas, les priorités n’ont pas changées : l’emploi, la démographie, le cap sur le XXIè siècle, la préservation du cadre de vie et le mieux vivre ensemble. C’est ce qu’attendent les ariégeois, et maintenant il nous appartient de mettre cela en application. Malgré la loi NOTRe*, qui va peut être nous enlever une grande partie des compétences économiques, nous trouverons des moyens de contourner l’obstacle, car la priorité numéro un reste l’emploi… Et le levier de cette ambition c’est le budget.

    Le deuxième département
    le moins endetté de France

    Un budget à nul autre pareil : 63 millions d’investissement, c’est le record ; 20 millions sur les routes (dont la déviation de Prat et d’Ax-les-Thermes), 15 millions pour le très haut débit, 15 millions d’aide aux communes, 9 millions pour le bâtiment. Nous sommes le deuxième département le moins endetté de France, nous avons un train de vie modeste, nous avons les moyens de nos ambitions.

    [callout]*loi NOTRe : « Nouvelle organisation territoriale de la République »Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Il s’agit du troisième volet de la réforme des territoires, voulue par le président de la République, après la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et la loi relative à la délimitation des régions.[/callout]

    Vous avez fait récemment « un tour » à la rencontre des ariégeois dans plusieurs villes du département. Que vous ont demandé les ariégeois lors de ce tour ?  Quels en sont les enseignements ?

    C’est Augustin Bonrepaux qui avait initié cette façon d’aller présenter aux ariégeois, avant le vote du budget, ce que nous voulons faire avec leur argent. Nous avons eu les retours habituels ; L’emploi bien sûr, et aussi les attentes personnelles voire personnalisées. Nous avons entendu et répondu à des questions sur le fonctionnement du Conseil Départemental. Beaucoup de citoyens ne connaissent pas l’exacte vérité sur les compétences des départements. Ca a été vivant, ça a été tonique, mais notre rôle c’est d’être au service des citoyens.

    Face à la nouvelle grande région « Midi-Pyrénées / Languedoc Roussillon » qui vient tout juste de se constituer, la place de l’Ariège se retrouve encore plus amoindrie (en terme de taille de population et de poids économique il s’entend). Avez-vous le sentiment que l’on pourra faire le poids seul ? Quelle attitude avoir pour conserver l’oreille des décideurs régionaux sur les problématiques propres à un département de montagne comme l’Ariège ?

    Le mariage « mer / coteaux / montagne », la loi NOTRe … les lignes vont changer et nous ferons avec. Notre bouclier c’est Carole Delga. Avec ses origines rurales proches de nous et dans la lignée de Martin Malvy, Carole a bien compris qu’une Région ne se résume pas à l’avenir d’une métropole… Notre priorité sera que les gros ne grossissent pas trop pour que les petits passent à la revue. En Ariège on a pas l’habitude de baisser la garde et je peux vous dire qu’on ne va pas dormir !

    Les jeunes et futurs actifs (18-30 ans) cherchent un avenir, en France comme en Ariege, ils sont parfois « déboussolés » en  manque de repères, et parfois victimes de dérives…L’Ariège apporte t’elle quelque chose à ces jeunes ? un sentiment d’’appartenance ? Une identité ? Un avenir économique propre à les rassurer ? Qu’en pensez-vous ?

    Je n’ai pas été surpris par le vote Front National au cours des élections régionales, par contre j’ai été plus bouleversé par la nature de ce vote ; c’est assez déprimant pour notre vie démocratique. Il faut en tirer les conséquences à deux niveaux : D’abord par l’emploi, et le budget axé sur l’investissement va y répondre, et ensuite en prêtant attention à nos citoyens.

    La feuille de route du Conseil Départemental est claire: nous devons répondre vite et bien, et le meilleur moyen d’y répondre c’est toujours le premier. Le premier moyen, c’est d’être présent sur le terrain et de répondre à leurs attentes. Comme nous sommes élus et sous les feux des projecteurs, nous devons assumer nos responsabilités, c’est la règle du jeu et nous la suivrons jusqu’au bout.

    La nouvelle année approche à grands pas … Que peut-on souhaiter aux ariégeois et ariégeoises ?

    Pour notre pays : une lutte contre la barbarie sans faiblesse. Pour chacun et chacune d’entre nous : la santé, mais on ne choisit pas, le bonheur mais c’est une co-production, l’emploi c’est une nécessité.

    Pour l’Ariège, après avoir eu les défauts de ses qualités, parce que l’on était pas très connu, nous finirons par avoir les qualités de nos défauts. Avec la qualité des services et la qualité d’internet, joints à la qualité de vie, je pense qu’en Ariège nous ne sommes pas les plus malheureux !

    Bonne année à toutes et à tous.

    Interview réalisée à Foix, propos recueillis par Azinat.com

  • « L’air méditerranéen » le clip 100% ariégeois de Florent Adroit

    « L’air méditerranéen » le clip 100% ariégeois de Florent Adroit

    Ecrit et tourné en deux jours par Mathieu Maury de M Production à Foix, au bar La RAP de Saint-Jean-d’Aigues-Vives et à la boulangerie Recoules de Lavelanet, avec des amis ariégeois, Florent ne renie pas ses racines ariégeoises.

    La chanson est extraite de son EP  (extended play) « Mets toi à Lèze« , encore une référence ariégeoise. Chaque chanson fera l’objet d’un clip.

    « Si j’ai commencé par L’Air méditerranéen« , explique Florent, « c’est qu’elle donne le ton de l’album, je surfe sur la vague du régionalisme de l’identité, de l’accent du sud et bien sûr de l’Ariège. Avec la fusion Midi-Pyrénées et de Languedoc Roussillon on sera aussi un peu méditerranéen.

    « On m’a souvent dit que si je voulais réussir il fallait que je gomme mon accent, ça m’a énervé, c’est pourquoi j’ai fais cette chanson qui commence par : ça sent le sud dans mon accent que tu le veuilles ou non peuchère. Dans cette chanson on comprend l’occitan sans forcément le parler ». 

    Quand on lui demande la date de sortie du son prochain clip, Florent reste évasif «en 2016» dit ‘il. Soyons sûr que le prochain clip sera encore meilleur et on l’attend déjà avec impatience !

    En attendant régalons nous de « l’air méditerranéen » à l’accent du sud si bien prononcé.

    www.florentadroit.com

  • André Trigano : « être ariégeois c’est savoir être rude, direct et savoir aider »

    André Trigano : « être ariégeois c’est savoir être rude, direct et savoir aider »

    Maire de Mazères pendant 24 ans, maire de Pamiers de puis 1995, André Trigano fut député de la deuxième circonscription de l’Ariège de 1993 à 1997, président de la commission du tourisme de Midi-Pyrénées, conseiller général du canton de Saverdun pendant 12 ans et Président de la Compagnie internationale André-Trigano. Il nous livre sa vision de l’Ariège et des ariégeois…

    Issu d’une famille juive et fuyant la France occupée , André Trigano est arrivé en Ariège avec son frère et ses parents dans les années 40.

    D’abord réfugié à Ax-les-Thermes où l’accueil fut mitigé, la famille Trigano vit quelques temps à Foix puis s’installe à Mazères. Durant cette période André Trigano et son frère Gilbert entreront dans la résistance. « Cet accueil a permis à mes parents de vivre sans être trop inquiété et nous avons pu ainsi passer entre les mailles du filet« .

    C’est ce qui lui a inspiré une profonde reconnaissance pour l’Ariège et les ariégeois. Sa rencontre avec une jeune ariégeoise finiront de le convaincre de rester en Ariège. « Souvent les femmes sont responsables des personnes qui s’installent dans ce département » dit’il.

    « le camping c’est Trigano »

    A la fin de la guerre, avec son père et son frère, il s’engage dans le tourisme, ainsi naîtront la compagnie internationale André Trigano et et le ClubMed. Deux entreprises créatrices d’emploi , 15000 emplois au ClubMed et 3000 pour la Compagnie, ce qui lui a donné le surnom de Monsieur emplois. « La chance, le bonheur, un petit peu de culot, un peu d’audace… nous avons à peu près réussi notre vie professionnelle »

    Mais cette réussite professionnelle ne suffit pas, « j’avais besoin de reconnaissance pour les mazèriens et pour les ariégeois » explique t’il, c’est ainsi qu’en 1971 on lui demande de se présenter à la municipalité de Mazères. N’ayant quasiment jamais voté de sa vie, André Trigano devient maire et le restera durant 24 ans.

    « Je n’étais pas fait pour
    être un homme politique
    mais peut-être un homme public »

    Maire de Mazères, Maire de Pamiers, Président de la communauté de communes du Pays de Pamiers, Député de la deuxième circonscription de l’Ariège , Conseiller régional, Conseiller général du canton de Saverdun, André Trigano se définit comme un homme sans étiquette, un homme neutre, avec quelques tendances libérales d’un côté, et sociales de l’autre.

    « En dehors des extrêmes, surtout l’extrème droite que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur,  je respecte tout ce qui est démocratique. J’ai connu les communistes qui ont été formidables pendant la résistance, ça m’a laissé un bon souvenir […] je n’ai jamais pris de carte de parti, vivre indépendant vivre libre, c’est pas mauvais. Voilà ce que je suis« .

    « Former, transmettre, c’est
    quelque chose qui me passionne »

    C’est ainsi qu’André Trigano à formé 270 jeunes dans son école de formation pour les animateurs de tourisme qui sont devenus des cadres de ce secteur. Certains lui écrivent encore pour le remercier. Sa deuxième passion sont les voitures anciennes, il en possède 120. « J’ai le plaisir de voir les voitures que je n’ai pas pu avoir quand j’étais jeune »

    « On aime le cassoulet, on aime le foie gras, je crois qu’on aime la vie, il faut savoir chanter, il faut savoir vivre et partager  »

    Interview réalisée à Pamiers, propos recueillis par Azinat.com

     

     

  • Kévin, l’espoir ariégeois du MX et du SX

    Kévin, l’espoir ariégeois du MX et du SX

    Voilà 14 ans que Kevin vit en Ariège et plus précisément à Pamiers. La passion de la moto, il est tombé dedans, ou plutôt monté dessus, à l’âge de sept ans, une passion qui lui venait de son père.

    « Une fois que j’ai posé mes fesses dessus, impossible de m’en décoller« 

    A 11 ans l’envie de faire de la compétition le prend, l’envie de se dépasser, de se faire reconnaitre, de faire mieux. Mais pour cela l’entraînement est primordial et pour préparer la saison c’est 8h de travail physique par semaine, moto et vélo, des exercices spécifiques de musculation auxquels se rajoutent trois 1/2 journées d’entraînement par semaine.

    La moto c’est une histoire de famille, puisque son père l’accompagne dans tous ses déplacements et est son mécanicien personnel.

    Après avoir fini troisième au championnat de ligue Midi-Pyrénées, Kévin vient de rentrer du Super-Cross (SX) international de Genève.

    « C’est un honneur de rouler là bas, il y a des pilotes américains qui sont des spécialistes de la discipline, rouler avec eux c’est un rêve de gosse qui se réalise ». Un rêve presque réalisé, mais un soucis technique et une chute ont privé Kevin de sa place en finale. Malgré cela, les chronos étaient très proches des tops de la discipline.

    Kevin sera ce week-end, samedi 12 décembre, en finale du championnat de France de SX à Montpellier, ensuite se sera un peu de repos puis il repartira pour 2016 pour le championnat de ligue Midi-Pyrénées et le championnat de France SX.

    Un bel avenir attend Kévin sur les pistes de cross ! Un avenir qui se compte avec ses sponsors qu’il tient à remercier.

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    Kevin tarallo #588

    Merci à la RRF pour les images par drone : www.youtube.com/user/RaptaRiderFamily

  • Who’s who de l’Ariège, le retour

    Who’s who de l’Ariège, le retour

    Who's who Ariège Pyrénées

    Un classement très politique en ce mois de décembre 2015, sans doute l’effet élections régionales, puisque les trois premières personnalités sont des élus locaux.

    Sur la première marche du podium et gagnant 5 places, nous trouvons Monsieur André Trigano, Maire de Pamiers et Président de la communauté de communes du Pays de Pamiers. (Bientôt dans Azinat.com l’interview de Monsieur Trigano)

    A la deuxième place et gagnant 12 places, Monsieur Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental depuis le 2 avril.

    Madame Frédérique Massat, députée de la 1ère circonscription de l’Ariège et Vice-Présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale garde sa troisième place.

    Une suite de classement un moins politique avec Olivier de Robert, toujours quatrième, Jean-Pierre Bel ou encore Fabien Pelous et Yoann Huget (ça c’est l’effet coupe du Monde de Rugby)restent toujours très bien classés.

    Voir le classement : Classement-Azinat2015.xls

    Voir l’article de décembre 2014 : ICI

    [callout]Le Baromètre de notoriété des personnalités qui font l’Ariège est tenu par Azinat.com depuis le 15 septembre 2007, il est remis à jour tous les 3 mois

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège *, comme : «Prénom Nom» Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.(pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email contact@azinat.com)

    Reproduction même partielle, interdite sans accord préalable

    Tous droits réservés Azinat 2007-2014 ©

    si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler[/callout]

  • Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel est une figure bien connue dans le Pays d’Olmes, l’Ariège, et la Région Midi-Pyrénées mais également dans les instances politiques nationale, puisqu’il oeuvre depuis plusieurs années auprès de notre Ministre de l’écologie, Ségolène Royale.

    Kamel est un enfant du Pays d’Olmes. Ses parents sont arrivés à Lavelanet dans les années 60 où son père fut ouvrier textile.

    Quand on lui pose la question, Kamel Chibli répond qu’il ne se définit pas comme un enfant de l’intégration ; ce mot, a pour lui  une connotation négative :

    Je me définis comme un enfant de l’Ariège,
    un enfant de la France,
    un enfant de la République qui a une histoire derrière lui,
    comme des centaines de milliers de français

    Né à Lavelanet, il grandit à Laroque d’Olmes, y fait ses études et, après un passage à Rivesaltes, revient au Pays. C’est là qu’il commence son « militantisme associatif« . Kamel et à été élu treize ans à la mairie de Lavelanet. Pour lui, l’Ariège est une terre de caractère et d’hospitalité, une terre chaleureuse et un peu sauvage.

    Il s’engage très tôt dans la vie associative et politique. Après avoir été Conseiller du Président du Sénat en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative, il est aujourd’hui secrétaire National du Parti Socialiste et pour ces élections régionales, tête de liste du département de l’Ariège.

    Cela fait donc cinq mois qu’il sillonne l’Ariège dans tous les sens, de Lavelanet à Saint-Girons, de Mazères à Ax-les-Thermes, à la rencontre des ariégeois, pour confronter ses idées et son point de vue sur l’Ariège et la future grande région.

    Il n’y a rien de pire pour l’Ariège que d’avoir le sentiment d’être exclue ou oubliée

    Pour Kamel, l’Ariège, avec sa proximité du Languedoc, a de nombreux atouts pour la future région. Dans ce contexte, pour lui,  le département doit passer à la vitesse supérieure sur le plan du développement économique et touristique, de l’ouverture vers l’extérieur ; en cela la fusion avec le Languedoc-Roussillon est une chance inespérée.

    J‘ai envie de réussir cette élection et
    j’ai envie de montrer aux ariégeois que c’est possible
    « 

    Lorsqu’on lui demande s’il a des ambitions nationales, car on le voit souvent en compagnie de personnalités nationales comme Nicolas Hulot, Ségolène Royale, …Il répond qu’il travaille surtout à créer des réseaux, des connections.

    Pour lui, qui ne souhaite pas que l’Ariège soit considérée comme un territoire de seconde zone, il considère pourtant que le département seul n’est pas capable de créer les conditions de développement, un appui national ne peut être que bénéfique.

  • Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo est président de la communauté de communes du pays d’Olmes. Une personnalité maintenant bien connue du monde économique et de ce bassin industriel qui aujourd’hui essaie de se redresser et affronter la nouvelle donne de l’avenir.

    Gérald Sgobbo a fait ses classes dans le pays d’Olmes, c’est un enfant du pays : Né à Lavelanet, il grandit à Villeneuve d’Olmes. Bien sûr comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, il part faire ses études à Toulouse…

    Après un passage assez court dans l’éducation nationale, il reprend l’entreprise familiale ; le garage automobile SGOBBO.

    Il s’interesse progressivement au monde économique et à la chose publique, il est appelé pour prendre des responsabilités politiques, après s’être impliqué dans les organisations professionnelle, en 2001, où il devient premier adjoint à la mairie de Villeneuve et vice-président de la communauté de communes du pays d’Olmes.

    Un engagement politique comme une continuité de son premier métier

    En 2008, il devient opposant à Marc Sanchez alors président de la communauté de communes d’alors où s’exprime déjà les divergences.

    En 2014, Gérald Sgobbo devient président de la communauté de communes où il trouve un travail énorme à accomplir et des choses importantes à accomplir. Un travail  important à faire au vu de l’historique, pour donner des perspectives dans un contexte national qui rebat les cartes sans cesse et les règles du jeu.

    Gérald est aussi passionné d’automobile, non pas par les belles carrosseries, mais plutôt ce qu’il y a sous le capot, il est d’ailleurs expert automobile auprès de la Cours d’Appel de Toulouse depuis quelques années.

    Un handballeur au pays du rugby et passionné de Trail depuis peu

    Gérald Sgobbo a été un Handballeur au pays du rugby pendant presque 30 ans, il pratique aujourd’hui le vélo et la course à pied et est devenu depuis peu « trailer » amateur et passionné de lecture en tout genres. On le voit s’inscrire au Trail des Citadelles pour affronter la rudesse des cols du Pays d’Olmes comme affronter ses défis économiques.

    «L’Ariège est un département qui a un fort caractère et qui a un potentiel énorme et qui aujourd’hui devient stratégiquement bien situé avec la nouvelle organisation territoriale et la future grande région. C’est un département qui a beaucoup de qualité et un gros potentiel, mais aussi qui demande un gros travail pour appréhender la direction à prendre et les enjeux pour ne pas encore une fois laisser passer le train.»

    «L’Ariege je pourrais dire que ça monte et ça descend au vu de ma passion pour le trail, mais je préférerais dire : vive l’Ariège de demain et nous saurons la rendre forte !»

    Interview réalisée à Lavelanet, propos recueillis par Azinat.com