Il y a quelques jours, le Ski Club de Beille organisait sa course « mythique » annuelle qui regroupe la plupart des clubs de ski de fond des Pyrénées. Une fois n’est pas coutume et ce depuis quelques années la neige était plus qu’abondante et en grande quantité, à cette époque de l’année, qui est plus le signe de fin de saison et de neige de printemps.
Ce week nordique a été versé par la neige et le grand froid notamment le première journée de samedi qui fut l’occasion pour plus de 80 jeunes de se tester au Biathlon sous une tempête de neige et les quelques moins 6 degrés qu’il faisait en haut du Sarrat.
Compétiteurs et bénévoles ont pu tester le tir et la course par grand froid, rien de plus compliqué surtout pour le matériel qui avec ces grands froids a causé quelques soucis comme nous le précisait Laure Bosc qui encadrait le tir.
Une compétition où nous avons pu également voir de l’handiski et une participation au biathlon d’Ilia, non voyant qui vient régulièrement sur Beille pour s’entrainer.
Malgré le froid, la bonne humeur était également de rigueur comme vous pourrez le constater dans ce reportage vidéo (imaginez également l’état dans lequel était l’équipe d’Azinat.com TV qui couvrait l’évènement !
Le Smectom du Plantaurel assure une double mission : la collecte des déchets pour 149 communes et le traitement pour 237 communes, soit 80% de la population ariégeoise. Vous avez certainement déjà vu les camions verts sillonner nos routes mais savez-vous ce que devient votre sac noir d’ordures ménagères ?
Les déchets ultimes (ce qu’il reste après le tri) sont envoyés sur le site de stockage des déchets non dangereux de Berbiac, à Manses, où ils seront enfouis dans des casiers spécifiques. Leur dégradation va produire du bio-méthane. Le gaz, une fois récolté, est transformé en électricité qui est vendue à un opérateur national. Ce cercle vertueux permet, en plus des recettes générées par la vente d’énergie, une décote de la Taxe générale sur les activités polluantes, à laquelle le Smectom est tenu. Cette réduction de taxe est importante puisque le montant à la tonne est de 16€ au lieu de 40€, soit une économie de 1,152 M€. Ces avantages, ainsi que la proximité du site de Berbiac, fait que le coût de traitement des déchets ultimes en Ariège est très compétitif.
Toutefois, si les choses restent telles qu’elles sont, ce système de traitement local est menacé.
Son exploitation est autorisée par l’État grâce à un arrêté préfectoral qui contraint le Smectom à réduire les tonnages qui y sont enfouis de 30% d’ici 2020. Actuellement nous ensevelissons 48 000 tonnes par an et dans deux ans nous ne pourrons y mettre que 33 000 tonnes.
Les tonnages supplémentaires devront alors être envoyés hors département pour être traités et cela augmentera les coûts pour l’usager·es (transport + coût du traitement, moins avantageux qu’à Berbiac).
La solution est simple pour éviter cette flambée des coûts : réduire dès maintenant notre production de déchets.
Il est nécessaire de de changer notre comportement face à nos poubelles. Pour beaucoup d’entre nous, notre responsabilité s’arrête lorsque lorsque le sac noir est déposé dans le containeur. C’est une erreur et il est urgent d’en prendre conscience.
Pour réduire nos déchets, il existe de nombreuses solutions : le tri des emballages recyclables, éviter le gaspillage, le stop-pub sur la boîte aux lettres, réparer au lieu de jeter, donner les objets dont nous n’avons plus l’utilité, acheter d’occasion, customiser… Les alternatives à la poubelle sont multiples et créatives. Vous trouverez de nombreux conseils et astuces sur le site www.smectom.fr/reduire.
En Ariège, des efforts sont encore à faire. 8 000 tonnes de déchets recyclables sont envoyées chaque année à Berbiac. De plus, notre département détient le record de production de déchets ménagers et assimilés de la Région Occitanie… Alors que pour la plupart des foyers, équipés d’un jardin, il est très simple d’alléger sa poubelle de 30% en compostant les végétaux et les déchets de cuisine.
Nous devons également utiliser davantage les bornes d’apport volontaire car à Berbiac nous trouvons encore beaucoup trop de verre et de papier. C’est plutôt dérangeant quand on sait que le verre est le seul matériau qui se recycle à l’infini et que désormais TOUS les papiers se recyclent (même les enveloppes à fenêtre, les carnets à spirales…).
La redevance incitative : une facture sur mesure pour réduire les déchets.
Face à ces enjeux, le Smectom s’est engagé à répondre à un appel à projet de l’ADEME pour mettre en place sur son territoire la redevance incitative en 2022. Elle mettrait un terme à la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), qui se base sur la valeur locative du foncier bâti.
La redevance incitative a pour double objectif de faire évoluer le mode de financement de collecte et de traitement des déchets pour le rendre plus juste (puisqu’il correspondra à la production de déchets) et de réduire les déchets grâce à une meilleure gestion de ceux-ci par les ménages, les entreprises et les collectivités.
Le calcul de la redevance se ferait en deux parties :
Une part fixe « abonnement » comprenant le volume du bac à déchets ménagers résiduels, un nombre défini de levées du bac sur une année et les coûts de service (collecte, traitement, gestion des déchèteries, maintenance des bacs…)
Une part incitative « consommation » liée à l’utilisation du service, c’est-à-dire le nombre de levées supplémentaires du bac.
Le Smectom mène depuis 2016 une vaste campagne de déploiement des bacs individuels sur le territoire. En 2018, 44 communes du secteur Pamiers et Varilhes vont être équipées. Ces bacs individuels possèdent une puce qui permettra de de recueillir des données de collecte et, à terme, de passer à la redevance incitative.
Une année de facturation « à blanc » est prévue en 2021 pour permettre aux usager·es de comprendre la nouvelle facturation et d’appliquer les gestes de tri et d’évitement des déchets.
La Journée Portes Ouvertes organisée à l’Institut de Formation Consulaire Ariège-Pyrénées (IFCAP) le 7 Avril dernier en présence de nombreux jeunes, formateurs et institutionnels, parmi lesquels Mme Chantal HENOCQ, Inspectrice de l’Education nationale, a été l’occasion de lancer ce nouvel outil pédagogique, auquel s’intègre désormais l’IFA de l’Ariège…
En ce début 2018, cette appartenance au réseau « CCI Sud Formation CFA Occitanie », qui regroupe 14 autres campus de la région, est une avancée particulièrement significative, un véritable effet de levier comme en témoignent ces quelques chiffres :
CCI SUD FORMATION, c’est :
14 établissements en Occitanie,
Près de 6000 alternants formés chaque année,
Quelques 6000 entreprises partenaires,
90 diplômes du CAP au bac + 5 dans 12 filières métiers : Hôtellerie-restauration, Commerce et distribution, Automobile-mécanique, Entreposage-logistique, Industrie, Santé, Coiffure, Gestion et services, Informatique-numérique et robotique, Tourisme, Sport et animation, Qualité QSE…
87 % de réussite aux examens,
85 % des alternants embauchés dans les trois mois qui suivent l’obtention du diplôme…
Et le Président Paul Louis MAURAT, accompagné par M. Claude DELPY, Président de la Commission Emploi-Formation de la CCI, de préciser : « en mutualisant nos forces, nous ferons aussi des économies tout en conduisant une politique dynamique de valorisation de l’apprentissage, des métiers et des diplômes en parfaite adéquation avec le marché de l’emploi ».
Pour Michel LACLAUTRE, Directeur de l’IFCAP « il s’agira d’un CFA plus grand, plus fort, se donnant les moyens de sa pérennité pour mieux servir encore les entreprises et les territoires en répondant à leurs besoins. Déjà, notre établissement forme plus de 170 apprentis par an de bac à bac + 3, et enregistre à chaque fois un taux de réussite aux examens particulièrement satisfaisant.
Ainsi, en 2017, 90% des alternants ont décroché leur BTS : Management des Unités Commerciales, Négociation Relation Client, ou encore Assistant de Gestion…
Mieux encore, on enregistrait l’année passée 100% de succès en bac + 3 et globalement, un taux d’insertion de 97% ! ».
Le Président Paul Louis MAURAT devait également profiter de l’occasion pour annoncer le projet d’ouverture en Juillet d’une formation innovante à destination du secteur du tourisme (Bac + 2) : Assistant Manager Tourisme Hôtellerie Restauration.
Preuve s’il en était besoin, de démontrer que dans un département touristique comme le nôtre, un réel besoin exprimé par les professionnels du secteur peut ainsi être comblé.
La Communauté de Communes du Pays de Mirepoix s’inscrit dans plusieurs dynamiques de développement territorial pour lesquelles la préservation de l’environnement, des paysages et du patrimoine est au coeur des réflexions.
Récemment, un travail multipartenarial très riche s’est mis en place afin de dessiner l’avenir du lac de Montbel, avant tout outil d’irrigation mais aussi porteur d’un véritable potentiel d’attractivité, tant en termes de cadre de vie pour ses habitants qu’en matière d’intérêt touristique pour les visiteurs du territoire
Dans ce sens, la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix a souhaité répondre à l’appel à projet « Atlas Biodiversité Communal » lancé en 2017 par l’Agence Française de la Biodiversité.
Ce projet de 2 ans, piloté par la CCPM, est mené en partenariat avec l’Association des Naturalistes d’Ariège (Ana). Tout au long de ce projet un programme de sciences participatives sera proposé afin d’impliquer les habitants dans la démarche.
Dans le cadre des inventaires de l’ABC (Atlas de la biodiversité communale) Pays d’Olmes, venez prendre part au lancement de l’inventaire participatif de la biodiversité du Lac de Montbel, en compagnie de Pauline Levenard.
RDV : 10h00, parking de la maison de Montbel. Prévoir pique nique et eau. Inscription obligatoire : 06 83 52 37 86 – pauline.l@ariegenature.fr
Philippe Laguerre alias Philippe Ward, vient nous parler d’ours !
Son dernier roman, dont il nous parle ici, c’est aussi le premier. «Artahe le dieu ours», qu’il a décidé d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans, « Je me suis rendu compte que ce n’était pas si facile d’écrire, et puis l’Ours en Ariège c’est un sujet sensible » explique t’il.
Aujourd’hui, grâce aux éditions Cairn, Artahe est de retour !
« J’ai pris pour thème l’animal emblématique des Pyrénées : L’ours. C’est un roman très personnel, car ma famille paternelle est originaire de Gourbit depuis… l’homme préhistorique. Ce roman je le traîne dans ma tête depuis que jeune, mes parents m’ont amené visiter le Château de Foix où il y avait un squelette d’ours préhistorique, cette vision est toujours ancrée en moi. Je pense qu’elle est à l’origine du roman. L’ours reste pour moi mon animal totem. Artahe est pour moi un hymne aux Pyrénées, même si le sujet est devenu au fil des années très polémique, voir politique et même dangereux. »
Après dix années passées à Paris, Arnaud revient vivre à Raynat, village pyrénéen moribond. Il retrouve avec émotion Berthe Galy, une vieille femme malade qui a aidé sa grand‐mère à l’élever après la mort de ses parents et Cathy, une amie d’enfance qu’un accident a rendu aveugle. Son retour coïncide avec l’apparition d’un mystérieux ours qui ne se contente bientôt plus de massacrer des moutons et s’attaque aux hommes.
Deux bras puissants se refermèrent sur lui. La terreur disparut aussitôt, il se sentit enveloppé par une fourrure douce et soyeuse qui réchauffa son corps. Sa dernière pensée fut pour le simple mot que venait de prononcer l’ombre, un mot qu’il n’avait jamais entendu et pourtant qu’il connaissait : Artahe !
Débutés en janvier, les travaux de désamiantage de l’ancienne maison de retraite suivent, étape par étape, une procédure extrêmement réglementée. La fin du désamiantage devrait intervenir au mois de juin pour la totalité du site, et laissera place à la démolition.
Situé en centre-bourg, sur un promontoire offrant un magnifique point de vue sur les Pyrénées, l’ancienne maison de retraite va prochainement laisser place à la nature… théâtre de verdure, terrasses suspendues, jardins partagés, les idées sont lancées, « mais le futur projet sera porté par les Lavelanétien(e)s, pour une utilisation citoyenne » indique Marc Sanchez maire. Il est question ici d’une reconversion profonde de Lavelanet. D’une opportunité de recomposer le tissu urbain de la ville dans une optique de développement durable.
Visite du chantier
Jeudi 29 mars, 1er édile, élus et techniciens se sont rendus sur place afin de faire un point sur le chantier en cours avec les entreprises référentes. Ces travaux ont été confiés au Groupement Pays d’Olmes Bâtiment et Benezech TP pour le désamiantage et Vidal Démolition pour la démolition proprement dite. Un coût, environ 950.000€ HT, dont 80% de subventions (deux fonds différents de l’État, Région Occitanie, Département de l’Ariège). Le bureau d’études Oméga Alliance fait le suivi de la maitrise d’œuvre, et CIBT participe en tant que coordinateur en ce qui concerne la sécurité et le code du travail. Car, il ne faut pas l’oublier, le désamiantage est une activité strictement réglementée : balisage des zones, interdictions d’entrées, zone de confinement, mise en place des unités de décontamination (5 sas ici), heures de travail fractionnées : pause de 20 minutes toutes les deux heures avec obligation de passer par 5 sas de décontamination, pas plus de 6h de travail par jour, et nécessité d’un personnel hautement qualifié. Sans oublier un suivi strict des process qualité… autant de processus parfaitement maitrisés par les professionnels intervenant sur le site. Quant à la démolition proprement dite, elle débutera au mois de juin.
Marc Sanchez a tenu à saluer le travail effectué. « On ne peut que féliciter les entreprises locales qui ont su se diversifier pour répondre aux besoins des collectivités au niveau innovateur. Ce qui permet en outre de favoriser l’emploi sur notre territoire. »
Pour la deuxième année consécutive, les participants à l’épreuve reine du Trail des Citadelles, les 70 km, ont investi le Château d’Amont, situé sur les hauteurs de Bélesta, au 17ème kilomètre de la course.
Si les deux citadelles emblèmes du Trail, Montségur et Roquefixade, sont rattachés à la tragédie cathare, le Château d’Amont fut édifié 3 siècles plus tard à l’occasion d’un autre conflit qui allait déchirer la France : les Guerres de Religion. Construit par le seigneur huguenot Jean-Claude de Lévis-Léran, surnommé le sire d’Audou, à partir de 1569, il fut le refuge d’une troupe protestante qui allait guerroyer pendant 30 ans contre les villes et les armées catholiques,
Abandonné dès le 17 ème siècle, il fut livré aux pilleurs et démolisseurs, et connut 3 siècles d’oubli. Rongé peu à peu par une végétation envahissante et menacé de disparaître, il fut raccheté en 2015 par l’association de sauvegarde du Château d’Amont qui a entrepris de le débarrasser des arbres, ronces et lierres qui le recouvraient. Après avoir nettoyé tours, remparts et l’enceinte d’une superficie de presque 2000 M², les membres de l’association mènent régulièrement des travaux de confortement et de reconstruction d’éléments de remparts.
Comme Montségur et Roquefixade, le Château d’Amont est un vestige important de l’Histoire et fait partie du patrimoine régional. C’est ce témoin qu’ont pu découvrir les coureurs du Trail des Citadelles et qu’apprécieront tous les visiteurs intéressés par ce pan méconnu du passé ariégeois.
Renseignements et contacts : Jean-Claude 06.76.64.80.05. ou Pascal 06.32.47.65.09.
Avant les représentations de « Zvizdal Holocene [#6] [Chernobyl – so far so close] » à l’Estive les 6 et 7 avril, nous avons posé trois questions à Cathy Blisson, journaliste, dramaturge et autrice qui, avec le collectif Berlin, a réalisé une performance théâtrale profonde et émouvante.
Dans cette interview, Cathy Blisson nous raconte comment ils sont entrés en contact avec Pétro et Nadia, comment s’est passé le tournage et pourquoi le choix de cette mise en scène
Pendant cinq ans, le Collectif Berlin avec la collaboration de Cathy Blisson, s’est rendu sur le territoire interdit du village de Zvizdal dans la région de Tchernobyl. C’est un film qu’ils rapportent de leurs allers-retours, pas une fiction mais pas non plus un documentaire. Un road trip qui témoigne des deux derniers êtres qui peuplaient encore ce lieu déserté, Pétro et Nadia. Le vieux et la vieille, se sont attachés à leur maison et à leurs souvenirs, et sont restés là près de 25 ans, presque disparus du monde.
Dans un dispositif immersif qui nous fait entrer d’emblée dans un lieu semblable à celui qu’ont choisi d’habiter les deux protagonistes de la vidéo projetée, images documentaires et images filmées en direct sont diffusées sur un vaste écran central ou par le biais de deux caméras miniatures. Trois maquettes reproduisent l’environnement naturel du couple et deviennent le théâtre d’événements mis en scène par des moyens mécaniques et filmiques. A travers les questionnements qui traversent les choix de vie de Pétro et Nadia se dessinent ceux liés aux bouleversements de la société moderne, les enjeux universels de l’existence humaine.
Vendredi 6 et samedi 7 avril à 20h45
L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX www.lestive.com
La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants…
Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.
Après avoir abordé l’historique de l’exploitation de la mine et la polémique sur la présence d’amiante, la protection de l’environnement, il est question aujourd’hui des taux – supposés ou non- de tungstène et d’or contenus dans la mine.
Pour les co-présidents, il est aberrant d’annoncer des taux de tungsten et d’or en outre assez énorme, puisque aucune recherche n’a commencé. Les seuls documents existant sur le potentiel du gisement sont des documents du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et de la l’ancienne SMA (Société des mines d’Anglade) qui indiquent 3000 t de tungstène et beaucoup d’amiante « non prédictive » et d’arsenic !
Le taux présumé de 2% est faux ; les teneurs exploitées étaient plutôt, de 1976 à 1986 de 1%, c’est seulement dans les derniers mois d’exploitation, en 1986, lorsque la direction a donné l’ordre de « piller » le gisement, que les teneurs du minerai extrait ont pu atteindre 2% voire plus. En terme de teneur, si l’on compare à certaines mines d’aujourd’hui où on exploite à des teneurs de 0,3%, les teneurs étaient effectivement élevées. Mais ces exploitations produisent trois fois plus de déchets et utilisent trois fois plus de produits de traitements, trois fois plus d’énergie….
En ce qui concerne de prétendus travaux scientifiques qui démontreraient que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (supérieur à 5 g/t) !!! ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène, et garantirait l’économie du projet sur le long terme, messieurs Ricordeau et Renoud expliquent que la SMA avait cherché à l’époque à récupérer l’or – environ 1g par tonne – mais n’était jamais arrivée à récupérer à la fois l’or et le tungstène
L’association Stop Mine Salau organise, avec ses soutiens, Couflens Salau Demain, Le Comité Écologique Ariégeois, APRA Le Chabot, Monnaie 09, ATTAC 09, Solidaires 09, Les Faucheurs Volontaires 09, Les Urgentistes du Climat, Zad-31, ADDEVA 81, ANPER-PY, Le CIAPP, Les Amis de la Terre MP, France Nature Environnement Midi Pyrénées, Ban Abestos France, Association Henri Pézerat, José Bové, EELV, La France Insoumise, Le Coucou, … une marche citoyenne le 07 avril 2018 à Saint Girons.
Rendez vous à 10h sur le parking du Centre Aquatique de Saint Girons.
Cette marche citoyenne a pour but d’informer les populations sur les problématiques actuelles
du PERM de Couflens concernant les recherches minières à Salau et notamment :
– Sur la présence avéré d’amiante à Salau confirmée récemment par Géodéris.
– Sur l’irrespect des règlementations et des législations par les acteurs du PERM avec une certaine complicité de l’administration.
– Sur le rachat de Variscan Mines SAS par Apollo Minerals Ltd – dans les faits par Juniper Capital Partners Ltd, une société offshore basée aux Îles Vierges, aujourd’hui, le plus important actionnaire d’Apollo Minerals Ltd.
– Sur la violation, délibérée, de la zone de protection du gypaète.
Non loin de Saint Girons dans le petit village de Montardit en bordure de la route qui mène à Sainte Croix Volvestre, se trouve un un endroit humide où l’eau s’écoule goutte à goutte : le lieu-dit La Goutte. Dans ce petit coin du Couserans on y découvre cette curieuse petite chapelle construite entre 1968 et 2001 par l’Abbé Jean-Marie Piquemal : Notre Dame de Lagoutte.
C’est au hasard d’un de nos reportages que nous sommes passés devant. Impossible de ne pas s’arrêter devant ces petites constructions dignent des plus grands surréalistes ! Un peu à l’image du « Palais Idéal du Facteur Cheval » en Miniature. Nous y avons déambulé au milieu de la pierre et du fer.
Jean-Marie Piquemal, Ariégeois, fils d’agriculteurs de Massat, ordonné prêtre en 1949, rejoint Arnave près de Tarascon où il fera la démonstration de ses talents de bâtisseurs en restaurant une petite chapelle romane.
Nommé à Montardit en 1951, son sacerdoce s’étendit en 1964, sur six villages : Sainte Croix, Lasserre, Mérigon, Mauvezin, Montardit et Contrazy. Bâtisseur dans l’âme, après avoir terminé des travaux de restauration dans l’église du village de Sainte Croix, il entreprend à partir de 1968 la construction de la chapelle et choisi le lieu-dit La Goutte, un lieu facile d’accès pour tous ses paroissiens.
Consacrée à Notre-Dame la chapelle a été inaugurée en 1976 par Mgr Soulier, évêque de Pamiers, mais l’abbé poursuivit la décoration de la chapelle et de ses alentours jusqu’à sa mort en 2001
Pour expliquer sa frénésie de construction, l’abbé Piquemal explique : « Je me suis mis à ramasser des cailloux, puis des pierres un peu partout, puis j’ai cherché un maçon. Lui maçonnait, moi je faisais le manœuvre… Je ramassais des galets, je taillais de belles pierres… avec l’acharnement des chercheurs d’or« . Il fut aidé dans sa tâche par un petit groupe de bénévoles et par le maçon François Folch-Corbi.
En 1985, Notre Dame de Lagoutte est devenue un lieu de pèlerinage du diocèse de Pamiers de façon aussi imprévisible et imprévue que sa construction. Le pèlerinage tombe le 15 septembre, fête liturgique de Notre-Dame des Sept Douleurs
Que l’on soit croyant ou non, on ne peut qu’être surpris et attiré par la beauté et l’étrangeté de ce lieu insolite.
On ne le dira jamais assez, plus qu’une idée écolo, le compostage est en réalité un moyen efficace de réduire la quantité et le coût de traitement des déchets.
Selon des études de caractérisation des ordures ménagères sur l’ensemble du territoire français, la poubelle des ménages contient entre 30 et 40 % de déchets organiques compostables.
S’ils ne sont pas détournés, ces déchets partent à l’enfouissement ou à l’incinération. Mais ce traitement n’est pas anodin : il génère des coûts.
Concernant nos poubelles, le Smectom du Plantaurel, qui exploite l’ISDND de Berbiac, a l’obligation règlementaire de réduire les tonnages de déchets qui y sont enfouis de 30 % d’ici fin 2019. Cette baisse des tonnages est la seule condition permettant de prolonger l’exploitation du site. Si la règlementation n’est pas respectée, les déchets devront être traités hors département et cela induira une augmentation de la facture des ménages. Difficile, quand on sait cela, de ne pas comprendre l’intérêt du compostage individuel.
Composter, c’est facile !
Dans un composteur ou en tas, c’est affaire de place. Le tas convient aux grands jardins et aux grosses quantités de déchets, il doit se trouver à l’ombre et à l’abri du vent. Le composteur s’installe plutôt dans un coin ensoleillé. Discret, il n’attire pas les animaux et ne sent pas, à condition de bien respecter les consignes (pas de viande ni de poisson…).
On peut y mettre les déchets de cuisine : épluchures, filtres et marc de café, thé, coquilles d’œuf, de noix, de moules… Les déchets de maison : mouchoirs en papier, essuie-tout, carton en petits morceaux et sans bande adhésive. Les déchets de jardin : feuilles mortes, tontes de gazon, fleurs fanées…
Le Smectom met à votre disposition un kit de compostage composé d’un composteur, d’un bio-seau pour les déchets de cuisine et d’un guide pour se familiariser avec l’outil. Ce kit est vendu au prix de 11€ et vous pouvez le réserver en ligne sur www.smectom.fr, menu : « Les services Smectom », rubrique : « mes démarches en ligne ». Vous trouverez également sur ce site des conseils pour composter sereinement et entretenir son jardin naturellement.
Le 1er forum de l’engagement et de la mobilité internationale est organisé pour tous les jeunes d’Ariège le 4 avril 2018 à Foix.
La mobilité internationale constitue une expérience irremplaçable dans le parcours d’un jeune vers l’autonomie, notamment par la dimension interculturelle qu’elle suppose. Elle a un impact à la fois collectif, en favorisant une meilleure connaissance et une meilleure compréhension entre les peuples, et individuel par les bénéfices sur l’intégration sociale et professionnelle qu’elle induit.
Afin de répondre à une demande grandissante, et permettre aux jeunes d’Ariège de découvrir toutes les modalités de la mobilité et de l’engagement international, en service civique, ou sous toute autre forme autre (Erasmus, stages à l’étranger, volontariat international en entreprise ou en administration, volontariat de solidarité internationale, service volontaire européen), les services de l’État, en partenariat avec l’APA, la ligue de l’enseignement, les PEP, le BIJ, le PAAJIP et la mission locale, réunissent dans un espace unique, le 4 avril prochain au centre Olivier Carol à Foix, les offres d’accompagnement, et toutes les informations relatives à la mobilité internationale qui seront présentées autour de divers stands et d’ateliers, par les associations, les collectivités et l’État. Ce forum est une première pour notre département.
Mercredi 4 avril de 14h30 à 16h30
Au centre Olivier Carol
Le forum des voyageurs, le carrefour de l’engagement, le civic-dating et les rencontres du service civique ouvriront en ACCES LIBRE pour toutes et tous les jeunes ariégeois et ariégeoises invité(e)s à venir nombreux !
Source : Préfecture de l’Ariège
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