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  • L’invité de la semaine : Jean-Marc Bonnel auteur de romans et conteur d’histoires

    L’invité de la semaine : Jean-Marc Bonnel auteur de romans et conteur d’histoires

    Jean-Marc Bonnel a vécu toute son enfance dans le Pays d’Olmes. Né à Lavelanet et vécu une bonne partie à Villeneuve d’Olmes, son enfance et son univers, jusqu’à l’âge de 19 ans étaient emplis de nature, de forêts et de champignons sur les contreforts de Montségur . La vie a fait qu’il se retrouve fonctionnaire de police à Marseille. Mais son amour des livres anciens et de la littérature font que cette vie d’enquête est rapidement abrégée et il démissionne pour se consacrer au livre ancien puis à l’écriture…Il se présente en vidéo.

    Jean-Marc Bonnel est aujourd’hui écrivain et conteur et il achève son septième roman. La plupart de ses ouvrages sont des textes qui offrent un style très particulier, les mots chantent et son accompagnés par une poésie des mots « très méridionale » comme son accent mêlé d’Ariège et de Provence. Il est l’auteur de La dernière nuit, L’odyssée des fous, Instants Magiques tome 1 – 2 et 3, et Plus que nature. Instants Magiques a obtenu le prix Littéraire du monde Monde Francophone 2012. Jean-Marc Bonnel est également auteur de deux spectacles : Le voyage imaginaire et Le retour en farce. Son univers poétique fait rêver grands et petits. si vous le croisez au détour d’une librairie, écoutez-le conter ses poèmes, vous en repartirez enchanté.

    Jean-Marc a des projets d’écriture et de romans pour le début de l’année. Il revient en Ariège pour voir sa famille qui y vit encore. Il s’amuse aussi dans un spectacle humoristique qui se joue en Provence, mais aussi en Ariège lors de rares occasions (mais il attend vos invitations ariégeoises) et s’est notamment produit lors de la journée européenne des moulins au Moulin de Neylis à  Carla de Roquefort en mai dernier. 

    Son blog : http://www.bonneljeanmarc.com

  • Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Mais où est donc passé le lac de Montbel ?

    Sur le bassin versant de l’Ariège, le barrage de Montbel connaît depuis l’hiver 2016 un remplissage très limité qui ne lui permet pas d’assurer ses obligations de gestion tant en compensation de l’irrigation agricole, qu’en soutien d’étiage pour le milieu naturel jusqu’à la fin du mois d’octobre. (voir communiqué de la préfecture du 28/07/117)

    Nous voilà fin octobre et le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation est loin de s’être arrangée 

    En effet, au 1er juillet la retenue de Montbel n’était remplie qu’à 63,9%. Actuellement, son remplissage est de 14 millions de mm3, soit 23% de sa capacité maximale, son niveau le plus bas depuis sa mise en eau en 1984.

    Un petit tour dimanche autour du lac dimanche 29 octobre nous a fait découvrir l’ampleur de cette sécheresse.

    Mais où est donc passé le lac ?

    C’est la première question que l’on se pose en arrivant près de la rive du coté de Léran. A la place de l’eau, de la terre. Les souches des arbres, sans doute abattus avant la mise en eau, font penser à un paysage lunaire, voire post apocalyptique.,

    Des bateaux échoués donnent un aire de fin de saison. Des restes de coquillages, des canettes de bières, jonchent le fond du lac, et une deuxième question se pose, où sont passé les poissons ? Sans doute concentrés dans les petites étendues d’eau qui restent de ci de là.

    Ici, une empreinte de pas fait penser au premier pas de Niels Amstrong sur la lune

    On peut atteindre l’ile à pieds et, si on pousse plus loin, on peut sans doute traverser de Léran à Montbel sans se mouiller les pieds.

    Le lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares a, en cet automne 2017, un air bien tristounet ! 

    L’avenir du lac ?

    Un projet de sécurisation de l’approvisionnement du lac de Montbel par la rivière Touyre entre désormais dans sa phase opérationnelle. Le Département de l’Ariège sera le maître d’ouvrage de l’opération, en accord avec l’Etat et les Conseils Départementaux de la Haute-Garonne et de l’Aude. (Voir l’article de la DDM)

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  • Jérémie, un boulanger ambulant et emballant !

    Jérémie, un boulanger ambulant et emballant !

    La Roulangerie, comme son nom l’indique, c’est une boulangerie qui roule et c’est l’idée de Jérémie Nechtschein, boulanger à Mauvaisin en Haute Garonne.

    Nous l’avons rencontré à Mirepoix lors de la manifestation « Mirepoix met le couvert » au cours de laquelle il proposait une animation « fabriquer et faire son pain »

    «L’idée de la Roulangerie, c’est d’aller à la rencontre des gens et de leur proposer des ateliers et des animations pédagogiques autour de la  la fabrication du pain et des céréales panifiables.» nous explique Jérémie.

    Tout a commencé lorsque Jérémie et sa compagne ont été obligé de quitter leur fournil. Comme ils n’avaient aucun endroit où s’installer ils ont mis leur four sur une remorque et sont partis sur les routes proposer leur pain lors des festivals.

    «Le soir on vendait le pain et des choses à grignoter, mais pendant la journée il ne se passait rien, c’était donc une manière de proposer une activité» nous dit’il. «C’était aussi une façon de parcourir les régions et de trouver un lieu d’installation».

    Au delà de la découverte de la fabrication du pain, c’est une éducation à l’environnement que propose Jérémie, à travers le pain, s’interroger sur notre alimentation, sur l’agriculture biologique, la biodiversité…

    Si aujourd’hui Jérémie et sa compagne ont retrouvé un lieu d’installation et une boulangerie, ils continuent de parcourir les routes de la région de festival en manifestation afin de porter la bonne parole du bien manger.

    La Roulangerie intervient sur des manifestations, comme ici à Mirepoix, mais aussi dans des écoles, des centres de loisir, des bibliothèques… retrouvez là sur : mauvaisvoisins.blogspot.fr

  • Financements participatifs : Pourquoi pas vous ?

    Financements participatifs : Pourquoi pas vous ?

    Entre autres interventions dans le domaine du financement des entreprises, la Chambre de Commerce et d’Industrie Ariège s’est impliquée ces derniers mois dans le domaine du financement participatif avec OCCISTART, et sa déclinaison départementale OCCISTART ARIEGE, dispositif issu d’un partenariat associant la plateforme nationale BULB IN TOWN (TUDIGO) et le Groupe la Dépêche du Midi.

    Destinée à booster le financement de projets ou permettre le développement de nouvelles activités grâce à des montants de 1000 à 1 million d’euros, la plateforme de financement participatif OCCISTART ARIEGE a pour objectif de vous aider à financer tous vos projets de développement et d’investissement via deux formules :

    -le don contre don : il permet aux particuliers de soutenir les projets d’entrepreneurs en leur apportant un soutien financier, en échange d’une contrepartie.

    -l’investissement en capital : il s’agit de développer son entreprise en ouvrant son capital aux particuliers, qui deviennent investisseurs en souscrivant à des actions de l’entreprise.

    En Ariège, une vingtaine de projets ont déjà été rendus visibles auprès du public. Parmi les derniers en date, celui d’HAPPY LIFE. Il s’agit d’un magasin d’articles de décoration, couplé à un atelier permettant à tout un chacun d’exprimer sa créativité, en totale convivialité.

    Helena et Vanessa portent en commun ce projet, qui se concrétisera prochainement rue des Marchands à FOIX grâce au coup de pouce financier nécessaire notamment, à la réalisation des travaux. Les particuliers intéressés peuvent ainsi apporter leur contribution, en échange de différentes contreparties, à Happy life.

    Comment ? Rendez-vous sur le site ariege.occistart.fr

    Ce projet, comme d’autres à venir, est soutenu par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ariège.
    Contact : Sandra ROUGE. Tél. 05 61 02 03 26 ou s.rouge@ariege.cci.fr

    Source : CCI de l’Ariège

  • Le Major Christian Rusig cité à L’Ordre de la Nation

    Le Major Christian Rusig cité à L’Ordre de la Nation

    On se souvient, il y a près d’un an, le 26 novembre 2016, Christian Rusig, gendarme à Tarascon-sur-Ariège, a été tué après avoir été percuté par un automobiliste qui voulait échapper à un contrôle. 

    Les hommages s’étaient alors multipliés et notre ami Olivier de Robert nous avait ému aux larmes dans sa chronique « Un homme est mort »

    Le major Christian Rusig a déjà été distingué à deux reprises, à titre posthume. Il a été fait chevalier de la Légion d’honneur et il a reçu la médaille de la gendarmerie, palmes de bronze. Il a été aussi élevé au grade de chef d’escadron.

    Ce mercredi 25 octobre 2017,  le Premier ministre, sur la proposition de la ministre des armées Florence Parly, a cité à l’ordre de la Nation* Le major Christian Rusig de la région de gendarmerie d’Occitanie.

    « Le 26 novembre 2016, sur la commune de Tarascon-sur-Ariège (Ariège), engagé à la poursuite d’un véhicule suspect, est violemment et délibérément percuté par le conducteur de la voiture qu’il tente d’intercepter. Décède des suites de ses blessures.
    A manifesté, à cette occasion, une totale abnégation et un sens du devoir dignes des vertus traditionnelles qui guident l’action de la gendarmerie nationale. »

    *La citation à l’ordre de la Nation est, en France, un titre de reconnaissance, créé en 1917, généralement liée à la remise d’une décoration, soit à titre civil, soit à titre militaire — pour faits d’armes —, et actes de Résistance (depuis 1942). Elle est aussi liée à la remise d’une décoration aux personnels de l’État morts en service.

     

  • Margaux septembre-octobre 2017, retrouvailles…

    Margaux septembre-octobre 2017, retrouvailles…

    Bonjour l’Ariège !! !!! Non … j’ai rien écrit le mois dernier. Oui … j’ai honte mais j’ai repris la route …  à peine 30 jours après être rentrée de Nouvelle-Zélande et tout s’est passé très vite. Comme toujours. 

    Pour la énième fois depuis trois ans, je me retrouve ceinturée à un siège à bord d’un Boeing ou d’un Airbus pour traverser l’Atlantique à 12 000 pieds au-dessus des vagues ! C’est loin d’être devenu banal …  c’est toujours aussi exaltant de RE-partir car si la destination m’est connue, l’aventure elle, sera forcément différente. 
    Environ 8 heures après avoir décollé de Toulouse, je débarque à Montréal.  Mais ce n’est qu’une escale. Ma destination finale est à plus de 500 kilomètres de là. Le voyage ne fait que commencer. 

    Je quitte la capitale francophone Canadienne sous une pluie d’automne ; Aux portes du Saguenay, le ciel est merveilleusement bleu. Cela fait plus de 4 heures mon bus longe les berges sombres du Saint Laurent … j’observe ses eaux profondes et suis transportée dans mes souvenirs. Il y a 2 ans, en 2015, je faisais ce même voyage pour la toute première fois. Aujourd’hui … tout est différent. Tout est pareil. Je suis impatiente de retrouver les gens qui avaient tellement marqué mon aventure d’alors. Ce premier PVT qui m’avait permis d’obtenir un emploi au Canada, chez Canopée Lit. C’est comme un « retour aux sources » … J’ai des papillons dans le ventre. Je vais retrouver Juliette, mon acolyte de la Dream Team 2015 dans quelques minutes … Evidemment, on se prend dans les bras comme si on s’était quittées la veille et on retrouve nos marques d’aventurières en moins de deux. A bord de sa Ford Escape, on reprend la conversation là où elle s’était terminée … 

    En moins de 10 minutes la voiture est déjà aux portes de la forêt de Jérémie et Claire … Oui ! J’ai du mal à cacher ma joie de revenir. Entre retrouvailles et nouvelles rencontres j’ai hâte d’avoir le coeur chamboulé.

    Ceci étant dit, il faut entrer dans la danse. Tout de suite. Wwoofer c’est pas que des vacances et il y a ici un business a faire tourner. Le quotidien c’est des arrivés et les départs. Et les touristes qui viennent découvrir les hébergements insolites de Canopée Lit, y’en a plein !

    L’équipe ? Elle est juste géniale. Très vite une complicité née et des liens se forment. Vite. Fort. C’est ça l’esprit du voyage. Ca nous autorise à prendre une trêve pour aller à la rencontre des autres. Pour s’ouvrir ; pour découvrir. Très vite, en un seul regard, en un seul sourire on comprend que l’autre nous invite au partage et à la discussion. On s’enrichit de nos différences … on s’étonne de nos ressemblances … On est vivants. Qu’est-ce que c’est bon ! Je suis convaincue que les plus belles rencontres sont inattendues ; improvisées…

    Cette année encore, j’ai rencontré des jeunes qui partent. Qui osent. Qui tentent de donner du sens. Comme moi … seul-e, en couple, entre amis, ils s’aventurent vers d’autres horizons avant de se poser pour de vrai. 

    7 semaines intenses. On pleure, on rit, on donne le meilleur de nous-mêmes, on expérimente d’autres façons de faire, on tisse des liens, on teste des concepts à la marge, on peaufine nos compétences, on apprend forcément des quantités de choses qui serviront … peut-être un jour et, jusqu’à l’heure H du jour J on est « tissés serrés » … une bande de potes du bout du monde. 

    Evidemment, au moment de mettre un point final, le coeur se serre. On se regarde … on s’enlace une dernière fois. Peut être même la dernière fois. On finit par pleurer, de la chance de s’être rencontrés, de la tristesse de se quitter. L’émotion est là. Tous, on a vécu quelque chose de beau, de fort et de sincère. Je quitte le fjord du Saguenay comme je l’ai rallié : à bord de la Ford Escape de Juliette. Puis d’un bus … avec un petit supplément : des larmes plein les yeux. 

    Le bus est plein. La route semble bien plus longue. Québec n’a jamais été aussi loin de Tadoussac. 

    Demain, je passe la frontière américaine par New York. Je ferai une escale à Las Vegas et, après 9 heures d’avion, 6 heures d’attente et 11 heures de bus je retrouverai Danny à Grand Junction. A la maison de Nucla, Shirley m’attend et Kirby le chien me fait la fête. Ah magnifique Colorado … j’arrive épuisée par la fatigue, les retards, le froid, le chaud… et j’avoue, le coeur encore lourd de souvenirs canadiens … Je me pose lentement.

    Ca fait déjà une semaine que j’ai posé mes valises à Nucla, Colorado. Cette petite ville de 700 âmes posée sur un plateau perché à 1 700 mètres d’altitude et encerclée de  montagnes majestueuses. Les journées sont remplies pour mes hôtes (et donc pour moi) Je suis allée à la chasse avec Danny ! Je cuisine avec Shirley. On a des tas projets et je vais m’efforcer de les aider au mieux. 

    Je te quitte au pied des canyons rouges et arides du Colorado là où chaque pas n’est que poussière … Je reviens bientôt. For sure !

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 13.129 kms
    10.012 en avion
    1.543 en bus
    0 en train
    1.574 en voiture
    0 en bateau

    134.963 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • L’ours s’invite au Congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne

    L’ours s’invite au Congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne

    Communiqué d’Alain DURAN, Sénateur de l’Ariège

    Une forte délégation ariégeoise a participé au 33ième Congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne qui s’est tenu à Forcalquier durant deux jours.

    Bien entendu, la question des prédateurs s’est invitée lors des débats. Alain Duran, Augustin Bonrepaux et Frédéric Laffont, membres du Comité directeur de l’ANEM, ont contribué à la rédaction d’une motion.

    « Les Elus de la Montagne demande au Gouvernement :

    • D’œuvrer prioritairement et de toute urgence à la restauration d’une concertation constructive, tant sur le loup que sur l’ours,
    • De défendre au niveau de l’Union européenne la légitimité des aides publiques accordées aux éleveurs, et une régulation pragmatique des prédateurs en tenant pleinement compte des perturbations qu’ils génèrent sur le secteur de l’élevage montagnard,
    • S’agissant plus particulièrement de l’ours :

    De renoncer à toute réintroduction supplémentaire d’ours,

    De veiller à une application plus scrupuleuse et satisfaisante du principe d’ »acceptabilité sociale » contenu dans la Convention de Berne et l’article 22 de la directive « Habitats » qui précise que la réintroduction n’ait lieu qu’après la consultation appropriée du public concerné. »

    Cette motion a été votée à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale et comme l’a rappelé Alain Duran, Sénateur de l’Ariège, aujourd’hui, il est urgent d’agir avant que la colère fort compréhensible des éleveurs ne se transforme en violence, dont on sait qu’elle n’a jamais rien apporté de constructif.

  • Incidents lors du match de rugby UST XV / RPO, le RPO Communique

    Incidents lors du match de rugby UST XV / RPO, le RPO Communique

    Suite aux incidents survenus le 21 octobre dernier lors du Match de rugby opposant l’UST XV de Tarascon-sur-Ariège au  rugby du Pays d’Olmes (RPO), voir l’article de la DDM, Bernard GASSIE Co-président du RPO Communique :

    «Les présidents et le bureau du RPO n’ont pas voulu dans un premier temps envenimer les choses, et renouvellent leur volonté de prendre les décisions qui s’imposent vis-à-vis des membres du RPO coupables de comportements répréhensibles. L’enquête en cours de la gendarmerie pourra permettre de le déterminer.

    Mais ils ne peuvent rester sans réagir face au flot de désinformation et de mensonges qui salissent le RPO.

    Concernant l’article de la dépêche parue le 24/10, il faut préciser que, si effectivement un membre de l’encadrement ne fait plus partie du RPO, par contre aucune sanction n’a pour l’heure été prise envers des joueurs, d’une part parce qu’il faut attendre les résultats de l’enquête pour cela, d’autre part parce que ces sanctions seront prises collégialement par le bureau. Il n’y a d’autre part aucune garde à vue à ce jour.

    Un Président de Tarascon s’est permis de salir le RPO en disant entre autres que l’an dernier, le club house de Foix avait été saccagé par nos joueurs, ce qui est totalement faux et de dire que les juniors sont entrés sur le terrain pour se battre et non pour jouer au rugby. Ce monsieur était absent lors du match et des incidents, il aurait pu alors se rendre compte de la mise en condition des joueurs par le staff de Tarascon et avoir peut-être ainsi une opinion inverse.

    Ne parlons pas de l’attitude du public, qui n’a cessé durant les 2 matchs des cadets et des juniors d’invectiver et d’insulter nos joueurs. De nombreuses provocations et insultes, dont des insultes raciales, ont été aussi faites par des joueurs de Tarascon lors des 2 matchs. Une plainte a été déposée par le RPO pour mise en danger de l’intégrité de nos joueurs, le public tarasconais ayant envahi le terrain lors des incidents d’après-match, et ayant participé à la bagarre. Le rapport de gendarmerie le déterminera.

    Enfin, il faut savoir qu’aucun de nos encadrants n’a participé à la bagarre, et que nos joueurs ne se sont pas battus entre eux, mais avec des joueurs et des adultes de Tarascon. Les blessés ne sont pas d’un seul côté, puisqu’un de nos joueurs a été victime d’un traumatisme crânien (certificat médical à l’appui) et une plainte a été déposée à ce sujet, Un encadrant du RPO a été aussi victime d’une agression sur le parking après les incidents.

    Nous renouvelons notre confiance dans l’enquête en cours, qui permettra de mettre en lumière toutes les responsabilités.»

    Les présidents et le bureau du RPO.

  • Bois Paysan Distribution, la valorisation du bois ariégeois !

    Bois Paysan Distribution, la valorisation du bois ariégeois !

    Initiée par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège et portée par des agriculteurs, l’association « Bois Paysan » regroupe à ce jour une trentaine d’agriculteurs, éleveurs et producteurs ariégeois.

    «Tout est parti du constat de quelques agriculteurs, à propos de la haie» explique Jacques Hato, Président de l’association et éleveur à Raissac. Pas assez de haies dans la plaine et trop dans la montagne. «En plaine nous replantons des haies qui permettent d’amener de la fraicheur et d’éviter l’érosion, nous faisons de l’agro-foresterie» continu t’il. 5000 muriers ver-à-soie ont également été plantés du coté de Mirepoix afin de faire du fourrage pour les vaches.

    A l’inverse, en zone de montagne, la forêt à été occultée et n’a pas été gérée. L’association, avec l’aide de la Chambre d’Agriculture, a donc cherché un moyen de valoriser ces bois de faible valeur et à créé un outil à destination des agriculteurs qui leur permet de faire un diagnostic forestier et un diagnostic de haie (quelles essences, combien de M3, et comment le gérer). 

    Mais comment valoriser ces produits de la haie qui ne sont pas forcément de bonne qualité ?

    C’est en voyant des filets de bûches et de bûchettes provenant d’Ukraine dans les super-marchés, que l’idée à émergée. «Il y avait une demande du consommateur de ce produit et nous avions ce bois là» explique Jacques Hato. Il a donc été décidé de proposer ce produit là aux grandes surfaces.

    Ils sont donc partis dans cette aventure à dix agriculteurs et il aura fallu un an de discussions et de travail de fond, toujours épaulés par les conseillers et techniciens de la Chambre d’agriculture, pour que le lancement de la gamme de produits bois-énergie locaux issue de cette forêt paysanne voit le jour, via un GIE « Bois Paysan Distribution », créé en février 2016

    Le GIE permet de mettre en commun leurs produits, leur savoir-faire et leur atelier bois, dans le but de développer les résultats au sein d’une personne morale tout en conservant leur individualité. Cette personne morale sera l’interlocuteur des clients qui ainsi n’aura qu’une facture à payer. Les recettes sont redistribuées aux adhérents selon les volumes commercialisés.

    Si vous voulez en savoir +
    www.ariege.chambagri.fr
    www.facebook.com/Bois-Paysan-Distribution

  • Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Mirepoix met le couvert : malgré un temps maussade, la fête a trouvé son public

    Le beau temps n’était pas au rendez-vous, le soleil a joué à cache-cache, mais la fête de la gastronomie et des produits locaux à néanmoins trouvé son public. Amateurs de produits locaux et de gastronomie étaient, eux, au rendez-vous pour « Mirepoix met le couvert » édition 2017

    Tout a commencé samedi après midi avec des dégustations de chocolats, de piments, de moutarde, de thés, de confitures et autres jus de légumes. Alors que les grands s’initiaient aux plaisirs du chocolat et du piment, les plus jeunes avaient rendez-vous avec Audrey et Ambre pour un atelier culinaire autour de l’éducation alimentaire et de la nutrition. Jérémie et sa « Roulangerie » a, quant à lui, invité petits et grands à expérimenter les différentes étapes de la fabrication du pain au levain. 

    A 19h00, l’association des Commerçants « Mirepoix en Avant » proposait « La fête de vin » : une dégustation de vin régionaux et de tapas, le tout en musique.

    La soirée c’est terminé, pour ceux qui le souhaitaient, « Tous au Restau » dans les restaurants partenaires qui avaient confectionner, pour l’occasion, un menu à base de mirepoix.

    Grosse journée le dimanche pour les organisateurs : 

    Petit déjeuner d’accueil, concours de cuisine, dégustation de bière et fromage, grand repas du terroir, démonstration culinaire… se sont succédés sous les la Halle et les couverts.

    Un beau succès encore une fois pour le concours de cuisine à base de Mirepoix, pendant lequel 7 équipes d’amateurs ont rivalisé d’ingéniosité pour surprendre le jury. Avec l’aliment surprise qu’était le potimarron, les 14 concurrents ont surpris les jurés en concoctant des plats à base de poissons, de foie gras ou encore une succulente recette sucrée. 

    Il faut souligner également l’énorme succès du « barasoupe » organisé par la très sympathique association Saveur en Bouche  au cours duquel, un nombreux public à découvert, avec étonnement, une soupe sucrée à base de carottes, panais et chocolat blanc… Délicieux !!! 

    Tout au long de ces deux journées les visiteurs ont pu apprécier, les stands des producteurs locaux, la ferme vivante, ainsi que l’exposition de belles tables et « oeufs et coquetiers » 

    Le tout animé de main de maître par Pyrénées FM et son animateur vedette Marc Mollier.

    Il n’aura donc manqué que le soleil à cette cinquième édition, mais, promis, il sera là l’année prochaine.

    Le Classement du concours de Mirepoix : 

    • Quentin Travers et Lucie Marco – Les Croustelous – Mirepoix d’or
    • Stéphane Bourdoncle et Elly France – Salt e pebre – Mirepoix d’argent 
    • Claudine Sarrailh et Christian Camou – Les Afrikaneers – Mirepoix de bronze
    • Josye Eychenne et Dominique Brette – Les Potes au Feu – Prix de l’originalité
    • Joëlle Bukzin et Marie-Agnès Letraublon – Mirepoix’Chiche
    • Michel Peyrefitte et Thierry Cazaubon – Les Brie Colleurs
    • Isabelle et Renaud Dumay – Les Camonais

    Le Jury 

    • Géraldine Portoles – Restaurant « Les Remparts » à Mirepoix – Présidente du Jury
    • Didier Lamotte – Restaurant le Phoebus à Foix
    • Philippe Huertas – Président de l’UMIH
    • Pascal Ackerman – Conseillé en gestion culinaire 
    • Raphaël Kann – photographe
    • Marc Mesplié – Photographe
    • Bernard Garcia – Hôtel Maison des Consuls à Mirepoix
    • Nicole Chape – Ecrivain
    • Georges-Patrick Gleize – Ecrivain

     

  • Défis économiques de la nouvelle Région Occitanie : un exposé brillant de Jean-Loius Chauzy

    Défis économiques de la nouvelle Région Occitanie : un exposé brillant de Jean-Loius Chauzy

    C’est devant une salle comble, composée de nombreux décideurs économiques et politiques du département, de nombreux élus et maires et dirigeants des plus grands établissements de l’Ariège, que M. Jean-Louis CHAUZY, Président du Conseil Economique Social et Environnemental Régional Occitanie (CESER) a été accueilli à l’IFCAP par le Président de la CCI Ariège, M. Paul Louis MAURAT.

    L’occasion pour celui-ci, lui-même Membre du CESER, de présenter l’édifiant parcours de cette personnalité dont les responsabilités à la tête du CESER depuis 1992 ne constituent pas le seul mandat, loin de là.

    A défaut d’être exhaustif, on peut citer ceux occupés au Conseil National d’Aménagement et du Développement du Territoire, au Comité de bassin ADOUR-GARONNE en qualité de personnalité qualifiée, au Pôle de compétitivité AEROSPACE VALLEY dont il est membre fondateur, au Pôle de compétitivité CANCER-BIO-SANTE, et aussi au Pôle AGRI SUD-OUEST INNOVATION. Le Président CHAUZY est également Président de l’Association EUROSUD-TRANSPORT, ainsi que de l’Observatoire Régional de la Qualité de Service des Infrastructures en Midi-Pyrénées…

    D’où une analyse pointue et documentée, une expertise incontestable sur les défis qui nous attendent, suscitant le plus vif intérêt.

    Pour rappel, le Conseil Economique Social et Environnemental Régional est une assemblée consultative représentant les « forces vives » de la région. Il remplit, en tant que lieu d’écoute, d’échange, de laboratoire d’idées au service des citoyens et de l’intérêt régional, une mission de consultation et de préconisation auprès des instances politiques de la Région Occitanie…

    L’OCCITANIE : UNE REGION DE TOUS LES SUPERLATIFS

    La nouvelle région a une vraie capitale, Toulouse, qui abrite les sièges mondiaux de l’industrie aéronautique et spatiale, mais aussi une seconde métropole, Montpellier, rayonnante par ses universités, organismes de recherche et espace culturels, avec à la clé, une réelle complémentarité entre les territoires.

    Avec 72 724 Km2 pour 5, 6 millions d’habitants et 51 000 nouveaux arrivants chaque année, 40 000 chercheurs et 220 000 étudiants, l’Occitanie se situe parmi les 20 premières régions d’Europe. Un bémol toutefois : le chômage avec de nombreux écarts, que l’on se situe au nord, zone plutôt industrialisée, ou au Sud, où les services sont plus présents.

    Le Président CHAUZY devait délivrer alors un message essentiel : seul un immense effort de réindustrialisation, de développement des filières, avec le soutien de la recherche et de l’innovation, et seul un effort identique et durable en faveur de la formation des hommes, de l’apprentissage et de l’alternance pourra faire reculer le chômage.

    C’est pour cela que les défis de la nouvelle région, de la démographie au vivre ensemble, de la mobilité à la transition écologique, de la cohésion sociale et territoriale à l’émergence des métropoles jusqu’au développement des infrastructures de communication (liaisons ferroviaires, autoroutières, itinéraire européen E9, etc.) devront à présent se traduire en politiques publiques…

    Un discours partagé par les participants et le Président MAURAT qui rappela que l’ambition de la CCI Ariège, « référent économique de proximité », comme celle des 13 Chambres et des 1400 collaborateurs de la région Occitanie, était d’appartenir à un collectif gagnant au service du développement économique des entreprises et des territoires dans toute leur variété.

    Sources : CCI Ariège 

  • Se former pour lutter contre la radicalisation

    Se former pour lutter contre la radicalisation

    Un public nombreux, composé de professionnels du secteur social, associatif, hospitalier, médical, éducatif, sportif, ainsi que d’élus et de représentants de l’Etat,a participé courant octobre un séminaire sur la radicalisation organisé à l’initiative de la préfète de l’Ariège à Saint Jean du Falga et Saint Girons.

    L’État et ses services mobilisés pour la prévention

    En lien avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), Sciences Po, la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère et les associations, le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) conduit un important programme de formation des intervenants en matière de prévention de la radicalisation. Tous les ministères concernés sont associés à cette démarche. Ce programme est destiné à tous les services confrontés au phénomène de la radicalisation afin qu’ils puissent le relayer localement : les préfets et les membres des cellules départementales, les policiers, les magistrats, les recteurs d’académie, les réseaux associatifs, etc. Des entreprises sont également concernées (RATP, Aéroports de Paris, SNCF, Air France…), tout comme le club des directeurs de sécurité.

    Apprendre à évaluer les situations et donner les moyens d’agir

    D’une manière générale, les formations ont pour but d’aider à mieux comprendre et analyser le phénomène de radicalisation, les enjeux géopolitiques et la réponse mise en place par l’État pour prendre en charge les personnes radicalisées et leurs proches. Elles doivent aussi permettre d’éviter les amalgames en distinguant clairement radicalisation et religion. Pour cela, un ensemble d’indicateurs ont été développés. Ils sont constamment mis à jour et aident les personnes formées à évaluer les situations et à agir en utilisant des moyens pertinents. Depuis fin 2014, l’UCLAT assure par ailleurs des conférences de sensibilisation à la prévention contre la radicalisation. Ces conférences s’adressent aux agents de l’État et des collectivités territoriales, parfois à certains acteurs du secteur privé. Les thèmes d’intervention portent majoritairement sur les dispositifs mis en place dans le cadre des plans d’action contre la radicalisation et le terrorisme.

    Un effort poursuivi dans le temps

    La poursuite de ces formations en 2016 et 2017 devrait permettre de sensibiliser au minimmum 25 000 personnes. Un kit de formation réalisé en 2014 et actualisé en 2015 et 2016 permet également de démultiplier l’information sur la radicalisation et la réponse publique auprès des acteurs locaux. Par ailleurs, la mise en place d’une e-formation autour de plusieurs vidéos sur les principaux thèmes relatifs à la radicalisation (processus, indicateurs de basculement, signalement, emprise mentale, etc.) pourrait sensibiliser près de 100 000 acteurs de l’État et des collectivités locales. Elle pourrait également être déployée auprès des services des pays francophones. 

    les chiffres de la mobilisation

    • plus de 20 100 personnes formées depuis 2014 ;
    • objectif minimum de 100 000 acteurs publics sensibilisés ou formés via l’e-formation ;
    • 2 400 jeunes radicalisés ou en voie de l’être pris en charge par les préfectures ;
    • environ 1 000 familles accompagnées dans le cadre des cellules de suivi départementales ;
    • 100 associations/structures partenaires des préfectures sur la prise en charge psychologique et sociale ;
    • objectif de 3 200 jeunes pris en charge et 1 600 familles accompagnées d’ici fin 2017.

    Programme du séminaire organisé en Ariège

    • Généalogie et géopolitiques des mouvements jihadistes 1979-2017 Intervention de  Hugo Micheron, enseignant à Sciences po, doctorant à la haire d’Excellence de l’Ecole normale supérieure 
    • Le jihadisme français : situation et perspectives Intervention de Hugo Micheron 
    • Processus de radicalisation et emprise mentale Intervention Bilel Ainine, Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
    • Présentation de la réponse publique Intervention de Thierry Toutin, comité Interministériel de prévention de la délinquance, commandant de police, doctorant à l’institut criminologie de Paris II

    Pour en savoir plus
    www.stop-djihadisme.gouv.fr/

    Source : Préfecture de l’Ariège