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  • Nescus, sur les routes en Ariège

    Nescus, sur les routes en Ariège

    Située dans la vallée de l’Arize entre Foix et Saint-Girons, Nescus fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. La commune est traversée de part en part par la route très pittoresque qui conduit de La Bastide de Sérou à Massat en passant par le col des Marrous ou le fameux col de Péguère.

    L’origine du village est très ancienne. La région était riche en mines exploitées depuis l’antiquité : cuivre, hématite rouge (usine à ocre à Ferranès), potasse, minium, fer, cuivre argentifère, cinabre. La découverte d’amphores romaines au lieu-dit  « Las Riberos » ou « La  Rivière », en 1813, atteste également d’une présence romaine 

    En 1670, la terre de Nessus était une enclave languedocienne dans le comté de Foix et appartenait au Sieur Paul de Mascaron, seigneur de Nescus. Le mariage de Marie de Mascaron, fille du seigneur de Nessus avec Jean de Narbonne-Lara fit passer le château et les terres dans la famille des Narbonne-Lara, une des familles les plus prestigieuses de France et d’Espagne, qui les conserva jusqu’au XXe siècle.

    Démoli au moment de la révolution, le château fût reconstruit sous la Restauration puis incendié en 1918. 

    Une église et un presbytère furent construits et une chapelle destinée à la sépulture des Narbonne-Lara fut adossée à l’église. Les armoiries de la famille figurent encore au-dessus de l’entrée.

    L’église Saint-Luc comporte une nef de quatre travées, un chevet octogonal et six chapelles latérales. Les deux cloches datent de 1938 et 1871. Au cours des rénovations successives, on y découvrit des fresques très endommagées.

    En 1913, de petits métiers étaient encore présents : un afficheur, deux aubergistes, un débitant de tabac et un cloutier. Mais, en à peine 60 ans, la population est tombée à moins de 30 habitants et aujourd’hui, elle ne compte guère plus de 60 personnes.

    La commune comporte également quelques grottes dont celles du Quer au-dessus de la ferme de Ferrobach qui contenaient quelques belles concrétions stalagmitiques.

    Sources : Histariège et www.pyrenees-seronais.com

  • Salon international de l’Agriculture 2018 : le Département ouvre une ambassade des produits et savoir-faire ariégeois

    Salon international de l’Agriculture 2018 : le Département ouvre une ambassade des produits et savoir-faire ariégeois

    Dans la logique de la valorisation des savoir-faire ariégeois, le Conseil Départemental a décidé de renouveler en 2018 le dispositif initié lors du Salon international de l’Agriculture 2016 et reconduit en 2017.

    L’année prochaine encore, c’est donc une véritable vitrine des produits et des saveurs qui sera installée au coeur du Hall des Régions du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, du 24 février au 4 mars.

    Sur 160 m2, le Département et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées s’apprêtent à implanter une « ambassade » ariégeoise organisée autour de stands de producteurs et d’artisans. Dégustations, ventes, animations, démonstrations, opérations de relations publiques rythmeront la dizaine de jours de présence des participants.

    Pour sélectionner les professionnels qui présenteront leurs produits sur cet espace, le Conseil Départemental lance un appel à candidature. Il s’adresse à tous les producteurs et/ou transformateurs du département, qui travaillent les produits issus de l’agriculture ou de savoir-faire locaux. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 10 novembre 2017, à 17 heures.

    Le règlement complet de cet appel à candidature est disponible :  AAC_Salon_agriculture_2018

    Source : CD09

  • Luzenac, de nouveaux atouts pour l’Ehpad « Le Santoulis »

    Luzenac, de nouveaux atouts pour l’Ehpad « Le Santoulis »

    Ce Jeudi 19 octobre à Luzenac, avait lieu l’inauguration du nouvel EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Santoulis. Un établissement qui s’est doté de nouveaux atouts avec une superficie doublée, 26 chambres supplémentaires comprenant la création d’une unité protégée et adaptée à la maladie d’Alzheimer d’une capacité de 15 places.

    Avec ses 2 500 m2 et ses 55 places au total, l’établissement a pour ambition d’être un véritable lieu de vie, à la fois calme, sécurisé et axé sur le projet de vie des résidents.

    Cette extension vient pérenniser une structure vitale pour le territoire de la Haute-Ariège, tout en répondant à une demande croissante de la population dont près d’un tiers a plus de 60 ans.   

    Côté architecture, la sécurité et le confort des pensionnaires sont les priorités. La création d’une unité Alzheimer impose à ce titre des équipements spécifiques et des consignes de sécurité très strictes.

    La qualité des soins et le cadre de vie est au cœur du projet de l’établissement : chaque chambre de l’hébergement traditionnel sera dotée d’un rail lève-malade facilitant les soins et les mouvements quotidiens, un patio de plus de 45m2 est placé au centre de l’extension pour apporter une liberté de mouvements et un sentiment d’indépendance.

    Chaque détail a été pensé pour le bien-être et la sérénité de chaque résident. L’EHPAD s’inscrit dans une démarche où le projet de vie est axé sur l’accompagnement individualisé et le respect de la personne.  

    Ce sont 35 ETP (équivalent temps plein)qui travaillent pour cet établissement. Chaque jour, ce sont le professionnalisme, l’engagement et la passion qui animent l’équipe de l’Ehpad.

  • Observatoire départemental des Familles de l’Ariège « Etre parents d’enfants de 6 à 12 ans »

    Observatoire départemental des Familles de l’Ariège « Etre parents d’enfants de 6 à 12 ans »

    Depuis 2010, l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales de l’Ariège) s’est doté d’un Observatoire des Familles et organise une grande enquête annuelle auprès des familles de l’Ariège. L’objectif est de mieux connaître les réalités auxquelles elles sont confrontées afin de mieux défendre leurs intérêts et porter leurs voix dans les nombreux organismes dans lesquels l’UDAF les représente (CAF, CPAM, Commission de surendettement, Fonds Unique Habitat, etc.).

    « Etre parents d’enfants de 6 à 12 ans »
    menée en 2016 auprès des familles de l’Ariège.

     L’éducation des enfants âgés de 6 à 12 ans, les préoccupations des familles ariégeoises 

    Âge de raison, âge scolaire, la période des 6-12 ans est caractérisée par un détachement du cercle familial au profit d’une socialisation avec les autres enfants et une autonomisation. Dans cette période intermédiaire entre la petite enfance et l’adolescence, les préoccupations et les besoins des parents sont spécifiques. 

     La scolarité et la gestion des écrans, les grandes préoccupations des parents

    Les familles ont été nombreuses à répondre à l’appel de l’Observatoire Départemental des Familles. 3000 familles ont reçues l’enquête dans leur boite aux lettres sur le thème : Être parents d’enfants de 6 à 12 ans, 450 ont répondues. Les résultats de l’étude montrent que les parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans sont particulièrement préoccupés par les questions liées à la scolarité au sens large, y compris le suivi des devoirs et à la gestion des écrans. 

     La gestion des écrans, un domaine sensible

    Le fait d’être préoccupé par différentes dimensions de l’éducation des enfants est relativement courant et ne nécessite pas forcément le recours à une aide ou un soutien extérieur. Dans cette enquête, les sujets qui préoccupent beaucoup les parents sont également ceux sur lesquels ils ont prioritairement besoin d’être soutenus sur le plan éducatif.

    La gestion de l’utilisation des écrans reste le domaine le plus sensible pour les parents ayant répondu à l’enquête et sur lequel le besoin de soutien est le plus fort. Il est vrai que ces dernières années ont été marquées par une croissance très importante des écrans et des nouvelles technologies, couplée à une autonomie accrue des jeunes sur ces outils. 

    Les parents sont également nombreux à rechercher un appui extérieur pour les questions touchant à l’affirmation de leur autorité et la gestion des conflits dans la famille, ainsi qu’à la manière d’aborder les sujets délicats comme la mort, la maladie, la séparation ou la sexualité.

    Synthèse des résultats : ICI

    L’enquête 2017 (en cours d’analyse), porte sur le thème « Familles avec trois enfants et plus »

    Source : UDAF

  • l’Ariège à nouveau sous les feux des projecteurs lors du Tour de France 2018

    l’Ariège à nouveau sous les feux des projecteurs lors du Tour de France 2018

    Ce mardi à Paris, Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a dévoilé le parcours officiel de l’édition 2018. Un événement auquel l’Ariège sera cette fois encore associée car, même si le département n’accueillera pas de Départ ou d’Arrivée, il sera traversé par le peloton sur près de 100 km.

    Difficile d’en vouloir à ASO dans ces conditions, tant les organisateurs auront gâté l’Ariège cette année lors de l’étape Saint-Girons/Foix du 14 juillet.

    L’histoire d’amour entre le Tour de France et l’Ariège se poursuit même si elle s’écrira différemment en 2018. Le 24 juillet prochain, après avoir quitté Carcassonne, la course entrera en Ariège par Gaudiès pour en sortir à Saint-Lary, dans les premiers lacets du Portet d’Aspet, direction Bagnères de Luchon. Un parcours qui n’est pas sans rappeler celui de 2014, qui avait déjà vu le Tour traverser le département d’Est en Ouest.

    Pour les coureurs et la Caravane, le tracé ariégeois devrait donc se matérialiser par Gaudiès, Trémoulet, La Bastide de Lordat, Le Carlaret, Pamiers, Madière, Pailhès, Sabarat, Le Mas d’Azil, Clermont, Lescure, Saint Girons, Moulis, Engomer, Cescau, Audressein, Argein, Aucazein, Illartein, Orgibet, Augirein et Saint-Lary. Dès lundi soir, informé, le Président du Conseil Départemental avait d’ailleurs tenu à informer chacun des maires concernés de la bonne nouvelle.

    Il faut dire que ce tracé entre plaine, contreforts et montagne bénéficiera cette année encore d’une retransmission télévisée intégrale, véritable vitrine en mondovision pour l’Ariège, puisque plus de 90 pays retransmettent la course en direct. Pour mémoire, l’été dernier, 5 millions de téléspectateurs ont assisté en direct sur France TV à la victoire de Warren Barguil sur les allées de Villote à Foix.

    Source : CD09

  • Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Lavelanet : « Justes parmi les Nations » : témoignage de reconnaissance éternelle et devoir de mémoire

    Le 11 octobre avait lieu, à Lavelanet, la cérémonie de remise de la médaille des « Justes parmi les Nations », en hébreu Hasid Ummot Ha-‘Olam, littéralement généreux des nations du monde. Une médaille qui reconnaît, honore et salue, au nom du peuple juif, les non-Juifs qui, malgré les grands risques encourus pour eux-mêmes et pour leurs proches, ont aidé des Juifs à un moment où ils en avaient le plus besoin ; Un devoir de mémoire et une cérémonie émouvante. 

    «Dans l’obscurité qui avait envahi l’Europe, certains, au péril de leur vie, ont fait le choix de la miséricorde, de l’humanité » a témoigné mercredi 11 octobre en mairie de Lavelanet, Anita Mazor Ministre près l’Ambassade d’Israël à Paris, avant de remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations » décerné le 12 avril 2016, à José et Victoria Martinez représentés par leur fille Dominique Martinez-Chenet.

    José et Maria Marinez auront désormais leur nom gravé dans le jardin des murs YAD VASHEM à Jérusalem

    « Aujourd’hui, nous rendons hommage à José et Maria Martinez, qui ont recueilli et pris, sous leur protection Sarah et Lucie Waiter en ces temps si troublés qu’a connu notre pays, mais aussi le monde tout entier. Nous Lavelanétiens, nous leur disons la fierté et la reconnaissance de notre commune et de notre département. Nous conservons à leur égard une dette éternelle. Rendre hommage à José et Maria Martinez, c’est se souvenir que les justes incarnent l’esprit de la résistance, l’héroïsme. Mais pour nous Lavelanétiens, José et Maria étaient des voisins, des amis, des compagnons. Figure du quartier de Bensa, José, surnommé « Pépé » par ses amis, a été l’un des piliers du stade Lavelanétien» a indiqué Marc Sanchez maire de Lavelanet et Conseiller département accueillant le nombreux public (dont la classe de troisième A du collège Victor Hugo de Lavelanet et leur professeur d’histoire Loïc Ginières, les élèves du Lycée Alain Fournié à Mirande), venu assister à cette cérémonie exceptionnelle.

    Un témoignage de reconnaissance éternel

    Une cérémonie faisant la part belle à l’humain dans ce qu’il a de plus noble, mais aussi de plus abject. Francine Théodore-Leveque déléguée du Comité Français pour YAD VASHEM a rappelé que le 19 août 1953 fut créé à Jérusalem l’Institut Commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah : YAD VASHEM. En 1963, une Commission présidée par un juge de la Cour Suprême de l’Etat d’Israël est alors chargée d’attribuer le titre de « Juste parmi les Nations », la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, à des personnes non juives qui, au péril de leur vie, ont aidé des juifs persécutés par l‘occupant nazi. 26.513 personnes ont, de par le monde reçus cette médaille et le diplôme. 558 en Occitanie, et 21 dans l’Ariège, dont 12 à Aulus-les-Bains. Marie Lajus, préfète de l’Ariège a indiqué : « la République à un message à délivrer, les Justes ont délivré la France de la souillure. Ils ont sauvé les Français, ils ont sauvé notre honneur ».

    Honorer, enseigner, un devoir de mémoire pour que cela ne se reproduise plus jamais

    Anita Mazor et Lucie Waiter-Victoria sont revenues sur le sauvetage. Dès le début de l’occupation, la famille Waiter part en Zone Libre dans l’Ariège, où la situation va rester calme même après novembre 1942 et l’envahissement de la Zone Sud. « Mon grand-père qui possédait un petit atelier de confection achetait du tissu à Lavelanet », raconte Lucie Waiter-Victoria. « Il en parlait comme d’un trou perdu dans les Pyrénées où nous serions en sécurité », glisse-t-elle malicieusement. Début 1944, Sarah et sa fille sont averties par leurs logeurs que les grands-parents ont été arrêtés et qu’il est urgent de partir. Elles vont trouver refuge chez José Martinez et vont rester cachées chez lui dans le grenier sans sortir. Pendant ce temps et suite à des mauvais traitements infligés par les Allemands, la grand-mère a été relâchée et hospitalisée. Une chasse aux Juifs se produit alors et les Waiter trouvent à nouveau refuge chez José Martinez et ce jusqu’à la Libération. Le grand-père, après avoir été torturé, est libéré par les résistants en juillet 1944. Aujourd’hui âgée de 90 ans, Lucie Waiter-Victoria se souvient de l’école Lavelanétienne, de Monsieur et Madame Pomiès instituteurs, mais aussi « d’un professeur exceptionnel Jean Tricoire » qui lui a transmis l’amour de l’Histoire. Elle a tenu à rendre hommage à « Lavelanet, à « Pépé » qui sans réfléchir nous a cachés ».

    Pour Anita Mazor, le couple «a fait preuve d’un courage et d’un dévouement exceptionnels ; et ce, au péril de leur vie et en mettant en danger leurs proches ». La Ministre tenant à « apporter le témoignage de gratitude et de reconnaissance éternel de l’État d’Israël ». Mais Anita Mazor a également fait part de sa crainte devant le « retour de l’antisémitisme. Pour combattre cette haine » a-t-elle poursuivi, « nous devons en appeler à la mobilisation, au devoir de mémoire ». Se tournant vers Dominique Martinez-Chenet avant de lui remettre la médaille et le Diplôme de « Justes parmi les Nations », elle aura ces mots : « ils ont montré le chemin, soyons-en dignes ». Émue aux larmes, comme nombre de personnes dans l’assistance, la fille de José et Maria Martinez a sobrement indiqué : « mes parents ont incarné la justice ; comme beaucoup de personnes, ils ont fait preuve de solidarité ».

    À l’issue de la cérémonie, Marc Sanchez a remis la médaille de la Ville à Dominique Martinez-Chenet. Le 1er édile de Lavelanet répondant au souhait de Francine Théodore-Lévèque a glissé : « oui, notre Ville rejoindra le réseau « Villes et Villages des Justes de France et ainsi, nous perpétuerons le souvenir de José et Maria ».    

  • « L’accueil des Mineurs Non Accompagnés est aussi l’affaire de l’Etat »

    « L’accueil des Mineurs Non Accompagnés est aussi l’affaire de l’Etat »

     Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, communique :

    A l’occasion du prochain Congrès des Départements de France, du 18 au 20 octobre à Marseille, la question de l’accueil des Mineurs Non Accompagnés (MNA) sera évoquée. Cette question est au cœur de l’actualité ariégeoise ces dernières années, mais aussi de critiques injustifiées de certaines associations à l’égard du Conseil Départemental de l’Ariège.

    A l’occasion de ce Congrès, je défendrai avec mes collègues du Groupe des Départements de Gauche, mais aussi je n’en doute pas avec une très large majorité des Départements, ma position ferme vis-à-vis de l’Etat et du Gouvernement qui :

    – rappelle la volonté des Départements d’exercer pleinement et dans les meilleures conditions la mission d’accueil de tous les MNA, étrangers ou non, sur le territoire national dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance,

    – demande à l’Etat, au titre de ses compétences régaliennes, de prendre en charge et de mettre en œuvre la mise à l’abri et l’évaluation de la minorité d’un jeune,

    – exige que l’Etat participe à la prise en charge financière de l’accueil et que des améliorations soient apportées concernant la collaboration entre l’Etat et les Départements pour permettre un meilleur accompagnement et une meilleure insertion professionnelle des jeunes.

    N’ayant pu avoir à ce jour aucun contact avec l’un ou l’autre de nos Députés depuis leur élection, je les ai sollicités par courrier pour qu’ils appuient cette demande à l’Assemblée Nationale car cela me semble nécessaire pour espérer voir évoluer la situation actuelle.

    Communiqué de Henri Nayrou, président du CD09.

    © Crédits photos Florence Tompson

  • L’invitée de la semaine : Simone Verdier « Mirepoix met le couvert » – 21 & 22 octobre

    L’invitée de la semaine : Simone Verdier « Mirepoix met le couvert » – 21 & 22 octobre

    Samedi 21 et dimanche 22 octobre aura lieu la cinquième édition de « Mirepoix met le couvert ». L’occasion pour Simone Verdier, Vice-Présidente de la Communauté de Commune du Pays de Mirepoix de nous parler de cette fête de la gastronomie dont le but très avoué est la promotion des producteurs locaux et le savoir-faire des restaurateurs du Pays de Mirepoix.

    La part Belle aux enfants 

    La gastronomie et le gout des bonnes choses n’étant pas qu’une affaire d’adulte, une grande place est faite aux enfant le samedi après-midi avec, en partenariat avec la Cité du goût et des saveurs de la chambre de Métiers. Audrey Boniface proposera un atelier culinaire autour de l’éducation alimentaire et de la nutrition. Il s’agira de préparer un gouter bon et sain, à partir de produits locaux. Au menu : Blinis sourire à la farine de châtaigne et smoothie clémentine banane

    Audrey sera accompagnée de Ambre Durewski Baudeigne, diététicienne, qui présentera tout au long de l’après-midi des jeux et des animations pédagogique pour sensibiliser et expliquer l’importance de l’équilibre alimentaire.

    La Roulangerie de Jérémie

    Une première également cette année, le samedi après-midi le public sera invité à expérimenter les différentes étapes de la fabrication du pain au levain en compagnie de Jérémie et de sa boulangerie roulante 

    Plastique interdit ! 

    Une fête qui se veut de plus en plus éco responsable, puisque, pour cette 5ième édition, point de plastique ! La communauté de commune travaille beaucoup sur la réduction des déchets et le tri sélectif. Cette année donc, outre les poubelles jaunes et les composteurs, seront utilisées des assiettes et des verres biodégradables, compostables et même mangeable en ce qui concerne les assiettes.

    Sans oublier la présence de la toute nouvelle Georgette biodégradable dont ce sera la première sortie publique.

    «Agir sur ces leviers de l ‘économie que sont les circuits courts et l’environnement ce n’est pas qu’un effet de mode» explique Simone Verdier

    Le programme

    du 16 au 22 octobre

    Dans les restaurants, toute la semaine, déclinaisons de la mirepoix  dans les menus à base de produits locaux.

     du 19 au 22 octobre

    Salle des Métiers d’Art à l’Office de Tourisme : Exposition: Affiches, peintures, chromos sur la gastronomie d’antan, l’œuf, le coquetier et la poule…

    Samedi 21 octobre 

    14h00 à 18h00

     Animations pour les enfants

    • Fabriquer son goûters avec la Cité du Goût
    • Jeux et animations sur l’équilibre alimentaire
    • Fabriquer et faire cuire son pain avec Jérémy de la Roulangerie

     Animations pour tous

    • Leçons de dégustations : chocolats, piments, moutarde, thés, confitures…
    • Concours de belles tables  et expos d’œufs et de coquetiers Salle des Métiers d’Art à l’Office de Tourisme

     19h00

    Fête du vin en musique :   sous la Halle, une animation proposée par l’Asso des commerçants. Dégustation de vins régionaux

    20h00

    Tous au resto pour la mirepoix

    Repas dans le restaurant de votre choix participant à l’animation avec une grande tombola pour tous

    Tirage au sort avec un voyage  gourmand à gagner !

    Consultation des menus, sur le site internet et sous la Halle :www.paysdemirepoix.org

    Dimanche 22 octobre

    9h30: Café d’accueil

    de 10h00 à 18h00

    • Stands des producteurs locaux et des métiers de bouche (mini ferme…) et des arts de la table, stands associatifs.
    • Ateliers culinaires (démonstrations de cuisiniers professionnels, associatifs et particuliers).
    • Concours de belles tables et expo de coquetiers, œufs et …poules (salle des Métiers d’Art)
    • Nombreuses animations autour des jeux culinaires, musique et animation micro.

    10h00 à 12h00 :

    Concours de cuisine sur le thème de la « mirepoix » avec un ingrédient surprise, sous la Halle

    11h00 : Dégustation de bières et fromages

     12h00 à 14h00 : Grand repas du terroir « spécial mirepoix » à base de produits locaux, sous la Halle, places limitées (16€, réservation sur place le jour même avant 11h, ou à la CCPM avant le 20 octobre) et menus du terroir dans les restaurants.

     12h30 : Remise des prix du concours de cuisine

     15h00 à 17h00 : Démonstrations culinaires sous la Halle

    17h00 : Ouverture du Bar à soupes avec l’Asso Saveurs en bouche

    Dégustation de soupes cuisinées sur place, sous la Halle.

    17h00 : remise des prix du concours de belles tables et de la tombola « Tous au resto pour la mirepoix ».

  • Pesticides, L’Ariège résiste encore et toujours !!!!!!

    Pesticides, L’Ariège résiste encore et toujours !!!!!!

    Première victoire pour les faucheurs volontaires ariégeois dans leur combat contre les pesticides. Le président du tribunal correctionnel de Foix a rendu sa décision, hier, acceptant de saisir la Cour de justice européenne sur l’application du principe de précaution apprend-on ce jour dans la DDM.(www.ladepeche.fr/article)

    C’est en août dernier que Me Guillaume Tumerelle, l’avocat des 21 faucheurs volontaires, avait demandé de saisir la Cour de justice européenne afin qu’elle se prononce sur la légalité de la mise sur le marché des herbicides à base de glyphosate.

    C’est donc sans potion magique que les faucheurs ariégeois obtiennent une première victoire, mais comme on le sait, les ariégeois sont têtus et ne lâcheront rien. 

    La ressemblance avec Astérix n’est pas du tout fortuite, puisque le nouvel opus « Astérix et la Transitalique » scénarisé par Jean-Yves Ferri sortira le 19 octobre

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Saint-Lizier : Au Carré de l’Ange, une nouvelle équipe pour un nouveau challenge

    Saint-Lizier : Au Carré de l’Ange, une nouvelle équipe pour un nouveau challenge

    Paul Fontvielle du Carré de l’Ange a souhaité renouveler l’équipe en cuisine et en salle. Avec l’ouverture prévue du restaurant gastronomique en hiver cette année, il a misé sur Anthony Carballo en cuisine et « Mika » (Mickael Garigos) en salle.

    La Carré de l’Ange à Saint-Lizier fait évoluer sa cuisine et son service, avec en pointillé une ambition renouvelée de pouvoir atteindre les étoiles. Le service en salle qui autrefois pouvait ne pas correspondre à toutes les attentes est aujourd’hui animé par Michael Garigos à qui Paul a confié la charge de maitre d’hôtel ; une grande touche professionnelle et un service agréable caractérise la touche de « Mika » qui est venu de Toulouse avec lui aussi une ambition de progression pour le restaurant et son équipe. Lorsque l’on sait combien il est difficile de recruter des profils de bon niveau en Ariège, on mesure à quel point l’ambition est affirmée.

    Côté cuisine Anthony Carballo jeune chef déjà très expérimenté a lui aussi choisi de relever le défi ; « Pas de révolution attendue » en cuisine, seulement une  envie de bien travailler les produits et d’être vrai et efficace, ce qui selon lui est gage de confiance et de succès auprès des clientèles de terroir de l’Ariège, comme de la Garonne son territoire d’origine (Montauban). 

    Contrairement aux années passées, le Carré restera ouvert cet hiver avec certes des horaires aménagés, mais les habitués pourront, tout cet automne et jusqu’au printemps, retrouver les menus du jour pour les midis à la fois très qualitatifs et à des prix compétitifs et la carte en soirée.

    Paul, quant à lui fera la navette pour l’hiver au « Chalet de Beauregard » au pied du Freychet à Guzet, où il aménage encore des nouveaux espaces…mais ça ce sera une autre histoire à voir prochainement dans nos colonnes

  • Sécheresse : interdiction des feux de végétaux dans les espaces nature

    Sécheresse : interdiction des feux de végétaux dans les espaces nature

    Le département de l’Ariège connaît actuellement un épisode de sécheresse notable qui nécessite une vigilance accrue en matière d’emploi du feu.

    Ainsi, en raison de l’état de sécheresse extrême de la végétation et des conditions météorologiques qui prévoient des températures élevées et du vent d’autan, la préfète de l’Ariège a pris un arrêté interdisant l’emploi du feu dans les espaces naturels combustibles du 14 octobre au 23 octobre 2017 inclus au moins.

    Cette mesure se traduit par l’interdiction formelle d’incinération de végétaux coupés ou des végétaux sur pied (écobuage), dont les régimes de déclaration et d’autorisation sont suspendus. Elle s’applique à toute personne.

    Rappel de la réglementation des écobuages et du brûlage des végétaux

    En cette période de sécheresse, il convient de rappeler que le brûlage des végétaux est réglementé notamment par l’arrêté cadre du 2 décembre 2009.

    • Le brûlage des déchets verts produits par les ménages (taille de haies, tonte de pelouse…) est interdit.
    • Pour les autres usagers (agriculteurs, forestiers…), le feu hors période d’interdiction totale peut être soumis à déclaration ou autorisation en mairie, avec le respect d’un délai de dépôt préalable de 11 jours à 15 jours selon les cas (arrêté préfectoral du 2 décembre 2009 consultable sur site internet de la préfecture: www.ariege.gouv.fr).

    L’incinération de végétaux coupés est :

    – soumise à déclaration du 1er janvier au 31 mars et du 16 septembre au 31 octobre
    – autorisée sans déclaration du 1er avril au 30 juin et du 1er novembre au 31 décembre (elle doit néanmoins respecter les modalités édictées par l’arrêté préfectoral précité)
    – interdite du 1er juillet au 15 septembre.

    L’incinération de végétaux sur pied est :

    – soumise à déclaration si la surface est inférieure à 15 hectares et à autorisation préalable au-delà de 15 hectares
    – interdite du 1er juillet au 15 septembre.

    Source : Préfecture de l’Ariège

  • Marc Sanchez réélu président de l’ANDES, une chance pour l’Ariège !

    Marc Sanchez réélu président de l’ANDES, une chance pour l’Ariège !

    L’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES) créée voici 20 ans, travaille avec un réseau de 4 000 villes en France. Regroupant les élus en charge des sports de l’Hexagone et d’Outre-mer, l’ANDES permet d’échanger sur les politiques sportives des villes et de représenter les intérêts des collectivités locales auprès de l’État et du mouvement sportif. « Elle structure l’action des collectivités territoriales, permet aux élus d’échanger les expériences en matière de politique sportive » rajoute son président.

    « Le sport un enjeu important pour les collectivités territoriales »

    Une première sous cette forme : une élection lors du 21e congrès national organisé autour de la thématique de «l’Evénementiel sportif dans les collectivités locales» ; « une élection qui m’apporte une légitimité » glisse Marc Sanchez, d’autant qu’il y avait une autre candidature. Une « élection s’étant déroulée dans un bel état d’esprit sportif, respectueux, avec comme continuité le travail des élus pour le sport et la bonne administration de notre association ».

    Un bureau renouvelé à 30%, une entrée remarquée de femmes (trois au lieu d’une), « un souhait » du président. 51 candidats (une première là aussi), ont candidaté pour rejoindre les 36 places du Comité directeur. Le président indiquant : « ce qui prouve bien l’intérêt des élus à vouloir s’investir pour l’ANDES ». 

    Autre bonne nouvelle pour l’Ariège, Alexandre Berman, l’adjoint en charge des sports à Tarascon fait son entrée au Comité directeur de l’ANDES.

    Les trois prochaines années, Marc Sanchez portera la voix des collectivités territoriales auprès des plus hautes autorités de l’état et du monde sportif comme la ministre des Sports, Laura Flessel, qui a participé au congrès.

    De nombreuses thématiques sont à l’ordre du jour : baisse des dotations d’État, suppression des contrats aidés qui pénalise les associations – appui à ces dernières, poursuite du soutien à tous les territoires, les politiques sportives à l’heure des fusions intercommunales, l’innovation dans les nouvelles pratiques… Autant de dossiers, sans oublier la désignation de Paris pour accueillir les JO de 2024 et « une volonté, celle d’agir dans l’intérêt du sport, des valeurs humaines qu’il véhicule ».