Catégorie : z-newsletter

  • Lettre aux candidats pour les législatives

    Lettre aux candidats pour les législatives

    Dans le cadre des élections législatives à venir, notre association « le Chabot » de protection des rivières s’adresse aux candidats en Ariège.

    Association « Le Chabot » de Protection des Rivières Ariégeoises : pour une autre politique de l’eau

    Madame, Monsieur,

    Vous avez souhaité être candidat-e aux élections législatives et vous aurez donc, dans votre possible mandat, à prendre en compte les problèmes environnementaux, aujourd’hui au cœur des préoccupations de nombre de vos concitoyens, que vous souhaitez représenter.

    En tant qu’Association de Protection de l’environnement, spécialement des systèmes fluviaux et des milieux aquatiques, nous estimons essentiel de faire le point de ces questions avec vous.

    L’association « Le Chabot » de protection des rivières ariégeoises a en effet suivi avec un grand intérêt les positions des grandes tendances politiques qui se sont exprimées sur les problématiques de l’eau et de la protection des milieux aquatiques. Notre constat est que la vision simpliste à court terme de l’eau, strictement comptable et consumériste, domine toujours les débats. Les enjeux écologiques sont peu pensés et peu ou pas du tout assumés.

    La Directive Cadre sur l’Eau (DCE), révèle que seulement 45% des masses d’eau de surface sont en bon état écologique en France et que, pour l’état chimique, exprimant la présence de substances comprenant les métaux lourds, les pesticides, les nitrates, etc., 55% des masses d’eau affichent un mauvais état. Ces résultats sont lourds de menaces pour l’avenir.

    L’Ariège, « tête de bassin versant » que l’on pourrait croire protégée, n’échappe pas à ce constat désolant. Près de la moitié de ses masses d’eau n’a pas atteint le « bon état des eaux » en 2015.

    Il faut réagir localement comme nationalement à cet état des lieux. Il est indispensable et urgent d’impulser une autre politique publique de l’eau où le respect des milieux est le passage obligé.

    Aussi nous souhaitons connaître votre position sur les points que nous développons ci-après.

     Une autre gouvernance de l’eau, publique et démocratique

    L’eau, bien commun de première nécessité, doit être gérée dans le cadre du service public. Notre association réaffirme la nécessité de création d’un grand pôle public national de l’eau, décliné localement, associant à sa gestion, Etat, collectivités, usagers, professionnels et associations de protection des milieux.

    Annuler la démarche de « Cartographie des cours d’eau » actuelle qui vise à la disparition administrative pure et simple d’une grande partie des linéaires de notre réseau hydrographique. C’est toute leur protection qui disparaît avec, et c’est l’objectif d’atteinte du bon état écologique de nos cours d’eau qui est totalement remis en question.

    Ne bénéficieront plus des protections de la loi sur l’eau tous les cours d’eau qui en auront perdu le statut.
    Cette démarche, menée sous la responsabilité des services de l’Etat, fait suite à la demande des deux syndicats agricoles majoritaires, FNSEA et JA dans le seul but de se dégager de la pression des contrôles exercés dans le cadre de la protection des milieux aquatiques. Le gouvernement Valls, après la mission portée par la députée Massat, s’est empressé d’y donner une suite favorable.

    L’intérêt général qu’est le bon état écologique est sacrifié là aux exigences d’une agriculture visiblement mal orientée. Il faut parvenir à la compatibilité entre les pratiques agricoles et le bon état des milieux.

    « Pour une participation le plus en amont possible des projets » : Conscients de ce que certains projets se heurtent à une méconnaissance des enjeux environnementaux, nous sommes partisans de la mise en place d’un service de médiation environnementale en Ariège. Il nous semble que ce processus, qui ne peut se construire qu’en respectant l’intérêt général de l’environnement et de la santé publique, pourrait permettre de responsabiliser les acteurs qui en acceptent le principe et les résultats.

    Il nécessiterait l’intervention de médiateurs neutres et impartiaux permettant un dialogue entre les parties prenantes afin de permettre l’évolution de la conception ou de l’implantation d’un projet par l’ensemble des acteurs et ainsi de renforcer la cohérence sociale en amont.

    Sur la gestion quantitative :

    Stopper la relance irraisonnée de la micro hydraulique très peu productive etdestructrice des milieux.

    Berceau de la « houille blanche », notre département connaît depuis de longues années les « bienfaits » mais aussi les nuisances et impacts du stockage massif d’eau en montagne ou dans le piémont, de la multiplicité des ouvrages de dérivation de l’eau et de son utilisation toujours croissante aux fins de puissances d’énergie hydroélectrique, de soutien d’étiage, d’irrigation.

    Le suréquipement des cours d’eau en centrales et « microcentrales » et le stockage massif des eaux par les barrages perturbent fortement l’hydrologie de nos cours d’eau, altèrent durablement leur fonctionnement naturel.

    Ils impactent directement par :

    – l’ennoiement et la perte définitive de vastes « zones humides », réservoirs uniques d’une riche biodiversité, laquelle représente un des enjeux majeurs du XXIème siècle,

    – le réchauffement des eaux superficielles, problématique pour la faune et la flore endémiques et l’auto épuration des eaux.

    – de très longs parcours en « débit réservé » signifiant réduction, appauvrissement et mauvais fonctionnement du lit mouillé, avec des conséquences multiples sur la recharge des nappes, la capacité à absorber les crues violentes, l’auto épuration.

    – des variations brutales et fortes des débits (éclusées), avec de nombreux dégâts sur la faune, ses sources d’alimentation et ses habitats.

    – l’augmentation importante du nombre de jours où les tronçons court-circuités sont réduits au débit réservé par l’augmentation de puissance des installations, lequel débit réservé est toujours inférieur au « débit de crise » (!).

    – l’accumulation des ruptures de continuité sur un même cours d’eau,

    – l’inversion des débits naturels et leur fort écrêtement qui prive les rivières des débits efficaces à l’entretien de leur lit, tant sur le plan des habitats que de sescapacités fonctionnelles.

    On le voit, de nombreux services sont rendus par un bon fonctionnement et une richesse de vie des écosystèmes fluviaux :

    – entretien de la capacité du lit à absorber les très grandes crues (puissance de remaniement du lit, dissipation de l’énergie),
    – maintien de la capacité du cours d’eau à alimenter les nappes (niveaux atteints et leur fréquence),
    – maintien des capacités d’auto épuration (sols et substrats non bloqués, vivants),
    – entretien des capacités d’accueil biologique aquatique, semi et péri aquatique (biodiversité, biomasse),
    – pérennité des ouvrages, ponts, routes. (dissipation de l’énergie, maintien du profil),
    – bien être collectif (cadre de vie, usages non marchands)
    – participation à une activité économique diversifiée et à l’attractivité des territoires (tourisme, secteur des activités plein air…)

    Nous savons bien que des parties financièrement intéressées, acteurs industriels et agro industriels, refusent d’admettre ces faits. Leur intérêt est d’entraver la définition et la mise en œuvre de politiques publiques écologiques. Mais c’est bien pour conserver ces bénéfices et éviter les coûts démesurés de leur perte que la Directive Européenne Cadre sur l’Eau a vu le jour.

    Stopper les politiques de stockages massifs d’eau et initier d’autres pratiques de productions agricoles et de consommation plus économes, respectueuses de l’environnement.

    Notre département contribue fortement à l’effort régional et national. Il est le premier contributeur au soutien d’étiage interrégional Adour Garonne, le troisième département national en équipement hydroélectrique. Il stocke l’équivalent de « 3 Charlas » dans ses montagnes et son piémont.

    Sous peine de ne pas atteindre ses objectifs du « bon état écologique des eaux » et pour assurer une gestion équilibrée de la ressource, il est temps de réorienter les politiques de gestion quantitative de la ressource vers une gestion moins gourmande, plus économe et de moindres stockages d’eau.

    Dans notre département, au motif de difficultés récurrentes de remplissage du barrage de Montbel, qui pourtant bénéficie de dérogations successives au régime des débits réservés, l’IIABM envisage aujourd’hui de prélever, en plus, par captage sur le Touyre, entre 9 et 14 Mm3 annuels dans le but d’augmenter la capacité de stockage et d’« assurer la sécurité » du remplissage de l’ouvrage. C’est la fuite en avant vers plus de stockage, plus de surfaces irriguées, pour toujours plus de monoculture intensive, gourmande en eau et en intrants, fortement perturbatrice d’un bon état écologique des eaux et des milieux associés.

    De plus, le Touyre se verrait amputé définitivement d’une eau qui lui fait déjà cruellement défaut, alors même que le projet de sa réalimentation au Col d’en four n’est pas prêt d’aboutir. La qualité des eaux du Touyre, même si elle s’est améliorée ces dernières années, reste dangereusement exposée à la remise en circulation de toxiques stockés dans les substrats et pourrait, de ce fait, contaminer durablement les fonds du barrage de Montbel.

    De même la recherche de nouveaux lieux de stockages supplémentaires sur le linéaire du l’Ariège, qui cumule déjà sur son bassin versant 250 Millions de m3 de stockages et plus de 65 Millions en piémont, ne pourrait qu’artificialiser encore d’avantage ses débits et décupler ses dysfonctionnements morpho dynamiques.

    L’association « Le Chabot » désapprouve totalement cette politique de stockage intensif, de suréquipement des cours d’eau et la vision consumériste de l’eau qu’elle porte. Cette vision purement marchande, au profit quasi exclusif de quelques lobbies hydrauliciens ou agro-industriels ne peut qu’exacerber les conflits d’usages et impacter durablement des milieux aquatiques déjà bien malmenés.

    Dans l’intérêt général, il est grand temps d’assumer une réflexion globale sur la reconquête de milieux aquatiques de qualité qui, sans exclure l’optimisation des ouvrages fonctionnant actuellement, passe par un moratoire sur toute politique de nouveaux stockages ou d’équipement supplémentaire sur nos cours d’eau.

     Sur la gestion qualitative :

    Les cours d’eau Ariégeois, situés en tête du bassin versant Adour Garonne, constituent un élément essentiel dans la chaîne des solidarités de bassin. Il est urgent de s’attacher à promouvoir la restitution aux milieux naturels d’eaux de qualité.

    Compléter et mettre à jour les équipements d’assainissement collectif :

    Considérer que l’essentiel des équipements d’assainissement est à jour comme il est fait, revient à repousser à toujours plus tard la réfection des stations vétustes, égrenées tout au long du linéaire de nos cours d’eau. Ainsi, sur le seul linéaire de l’Ariège un grand nombre de stations sont à rénover ou à reconstruire.

    Les pollutions et agressions aux milieux aquatiques, qui sont les réceptacles finaux des effluents domestiques, participent aussi à leur eutrophisation. L’explosion d’algues aquatiques sur le lac de Labarre, la prolifération récente de plantes aquatiques dans le lit de l’Ariège en sont une des conséquences visibles et spectaculaires.

    Depuis la disparition des SATESE départementaux, aucune information sur la qualité des effluents traités et rejetés dans le milieu naturel n’est mise à disposition du public. C’est regrettable et cela jette un doute légitime sur les performances de nos stations d’épuration.

    L’association renouvelle sa démarche qui préconise d’associer, avant tout rejet dans le milieu naturel, une zone tampon sur tertre, puits filtrant ou lagunage végétalisé.

     Faciliter des solutions alternatives d’assainissement en zone rurale :

    Un grand nombre de cœurs de villages et de hameaux ruraux sont toujours sans solution d’assainissement. Des techniques d’assainissement par phyto-épuration, plus simples de mise en œuvre et moins onéreuses, peuvent y être mieux adaptées.

    L’assainissement individuel, traitant différemment les eaux vannes des eaux grises, est à encourager. Associé à des méthodes de traitement par phyto-épuration, il peut participer efficacement à la résorption des micro pollutions.

    Intégrer les solutions écologiques aux équipements des lieux touristiques :

    Pour les milieux eau, l’Ariège , département à ambitions touristiques, ne peut rester à la traîne et continuer à refuser d’installer des toilettes sèches dans les sites naturels fréquentés : aires de stationnement au départ des randonnées, aires d’accueil des châteaux cathares, refuges de haute montagne (où les capacités d’auto épuration des milieux sont faibles)… Nos voisins très touristiques Aude et Pyrénées Orientales ont depuis longtemps abandonné les préjugés et ont équipé de nombreux sites sur leur territoire.

    Favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement, protéger et réhabiliter les nappes alluviales et pluviales de plaine :

    Les données récentes de l’IFEN font ressortir une contamination généralisée des eaux de surface et des eaux souterraines par les pesticides et herbicides. Les zones de grande agriculture intensive concentrent les taux de nitrates les plus forts. Ainsi, depuis des années, la grande nappe alluviale de la plaine de l’Ariège est rendue impropre à la consommation humaine. Ses taux de concentration de nitrates (0,9 à 1 g/l) sont deux fois plus élevés que les normes admises. Les plans d’actions concertés spécifiques se succèdent, sur fonds publics, mais rien pour l’instant n’indique des changements notables. Une politique, volontariste de soutien à d’autres pratiques et d’autres productions agricoles devrait être engagée.

    Le raccourci tentant « nous allons vers des changements climatiques, il y aura des sècheresses donc nous allons faire de grands stockages » est une démarche de fuite en avant, qui refuse de traiter les problèmes de fond et qui prépare des problèmes d’eau toujours plus graves.

    Il est urgent de se donner des objectifs forts de soutien à une agriculture biologique, moins gourmande en eau et en intrants, plus respectueuse de l’environnement. Il est grand temps de soutenir activement une politique agricole respectueuse où la production bio, l’agroforesterie, l’agro écologie et les relocalisations de productions utiles et consommées localement tiennent la place de choix qu’elles méritent et qu’attendent les populations.

    En zone de montagne et moyenne montagne aux terrains difficiles, l’évacuation des fumiers, inévitablement stockés souvent trop près des cours d’eau, doit pouvoir être assurée par des dispositifs semblables aux CUMA, de même que leur réemploi.

    Protéger les nappes et mettre fin à leur remblaiement par des déchets du BTP ou autres

    Enfin, il convient de réorienter complètement les politiques actuelles d’exploitation des graves alluvionnaires. La mise à jour des nappes phréatique, pluviale et d’accompagnement de l’Ariège, de l’Hers ou du Salat sur de très grandes surfaces et profondeurs, met en danger ces masses d’eau.

    Il est inadmissible de prendre le risque de polluer ces réserves d’eau, qui réalimentent nos cours d’eau. Elle doivent être conservées et disponibles pour le futur. La pratique d’enfouissement en eau des déchets dits « inertes » doit cesser impérativement.

    Varilhes le 9 mai 2017 APRA « Le Chabot »

  • l’Ascension impacte certaines collectes du Smectom

    l’Ascension impacte certaines collectes du Smectom

     Le Smectom du Plantaurel sera fermé le jeudi 25 mai, et ne collectera donc pas les déchets de ses usagers. En conséquence, certaines tournées de collecte ont été modifiées afin de réorganiser l’enlèvement des ordures ménagères et des emballages au cours des jours suivants. 

    Ainsi, la collecte au porte-à-porte des sacs jaunes (emballages triés) est impactée de la manière suivante : 

     À Bonnac, Saint-Jean-du-Falga, Pamiers (quartiers Randille, Marasse, avenue de la Paix), Salvayre, Trémège, secteurs périphériques du Vernet (la Cité, la CAPA, Taillade et Ferme), les sacs jaunes seront collectés vendredi 26 mai. 

     À Esplas, Lescousse, Saint-Amans, Saint-Martin-d’Oydes, Le Vernet (centre-ville), Villeneuve-du-Paréage et Unzent, les sacs jaunes seront collectés lundi 29 mai. 

    Par ailleurs, les collectes des bacs individuels à ordures ménagères de Pamiers (quartiers Randille, Marasse, avenue de la Paix) seront reportées au vendredi 26 mai. 

    Enfin, pour permettre d’assurer ces collectes, les déchets verts de St-Jean-du-Falga, Tarascon, La Tour-du-Crieu et Villeneuve-du-Paréage seront enlevés la semaine du lundi 29 mai au vendredi 2 juin. 

    Le Smectom rappelle à ses usagers qu’il est possible de déposer ses végétaux de manière gratuite et illimitée à la déchèterie de Varilhes, accessible du lundi au vendredi (7h00-10h00 et 13h30-18h00) et le samedi (9h00-12h00 et 13h00-18h00), hors jours fériés. Les horaires des autres déchèteries sont disponibles à l’accueil du Smectom au 05.61.68.02.02. 

    Le Smectom remercie ses usagers de leur compréhension et les prie de bien vouloir s’organiser en conséquence.

    © Crédits photo : H. Dagues / SMECTOM

  • « Nous ne faisons pas de tirs aux pigeons » disent les jeunes agriculteurs et la FDSEA

    « Nous ne faisons pas de tirs aux pigeons » disent les jeunes agriculteurs et la FDSEA

     A la demande de la LPO, de France Nature environnement Midi-Pyrénées et du Comité Ecologique Ariégeois, le tribunal administratif de Toulouse a annulé le 3 mai dernier l’arrêté préfectoral publié en 2014, autorisant les tirs d’effarouchement des vautours. 

    A l’aube de la saison estivale, cette décision suscite une forte inquiétude au sein de la profession agricole. Depuis une dizaine d’années, les éleveurs observent en effet une évolution du comportement des vautours, qui, désormais, s’attaquent à des animaux vivants et en bonne santé. Ovins, bovins, équins, aucun n’est épargné. Quel éleveur est en mesure de supporter la perte de son travail en un instant ? Cet outil est donc utilisé par nécessité par les exploitants. 

    Effaroucher est aujourd’hui le seul moyen dont disposent les agriculteurs pour protéger et défendre leurs troupeaux des attaques. Leurs objectifs : préserver leur capital de travail et ainsi assurer la survie de leurs exploitations agricoles. Sans cela, la situation pourrait entraîner de véritables carnages. Il ne faudrait pas que les éleveurs deviennent une espèce en voie de disparition. 

    Les tirs d’effarouchement, une procédure construite avec l’Etat 

    La publication de l’arrêté de septembre 2014 résulte d’un travail mené conjointement par la profession agricole et l’Etat. Ce texte règlemente la procédure d’effarouchement. Les tirs ne peuvent être effectués que par une personne habilitée, ayant suivi une formation prodiguée par l’ONCFS. Ils permettent d’éloigner les oiseaux et non pas de tuer cette espèce, qui, rappelons-le, reste protégée. Si cet arrêté a entraîné des conséquences négatives sur la conservation de l’espèce, qu’on nous explique. A ce jour, les rapports d’évaluation de cette expérimentation sont bel et bien positifs. N’en déplaisent à certains ! 

    Les vautours, alliés des agriculteurs 

    La profession est unanime : les vautours sont des alliés du monde agricole. Le rôle de cette espèce est incontestable pour l’écosystème montagnard. Le vautour est un équarrisseur naturel. Depuis toujours, la cohabitation entre vautours et élevage fonctionne en harmonie. Nous n’avons pas attendu les associations environnementales pour le constater. 

    Aujourd’hui, le monde agricole ne demande pas l’extermination de l’espèce mais juste une protection, face au danger que représente l’évolution de leur comportement. Il en va de la survie de tout un pan de l’économie locale. Rappelons que dans notre région, un agriculteur génère sept emplois. 

    Encore une fois, la gestion calamiteuse de ce dossier est exaspérante. En 2014, 4.000 personnes manifestaient dans les rues fuxéennes, contre « l’ensauvagement » des campagnes par les prédateurs. Les syndicats agricoles sont prêts à se remettre en ordre de bataille. La tension pourrait une nouvelle monter d’un cran. Une chose est sure : les éleveurs ne lâcheront rien.

    COMMUNIQUÉ DE LA FDSEA 09 ET DES JEUNES AGRICULTEURS DE L’ARIEGE

  • Festival Explos fête ses dix ans la semaine prochaine !

    Festival Explos fête ses dix ans la semaine prochaine !

    Voilà dix ans que Phil Bence s’est lancé dans une petite aventure exploratoire sur un Festival autour de l’image et de l’exploration. Baroudeur, explorateur, spéléologue, passionné d’outdoor et de belles images, il se lance dans l’aventure du Festival Explos sur Ax-les-Thermes… La semaine prochaine, le festival fêtera ses 10 ans !

    «Il y a 10 ans je n’imaginais rien, je n’avais pas forcement d’ambition mais une envie de faire part de ma passion pour l’Ariège et faire partager ça avec le public» précise Phil Bence et de rajouter « tant qu’il y a de l’écho on continue, il n’y pas de projet ni d’ambition forcement ..tant qu’on en a envie on le fait. On est un Festival qui a une vraie reconnaissance, les plus grands festivals européens n’ont pas forcément une meilleure programmation que nous».
    Il est clair qu’ »Explo » c’est aujourd’hui un vrai projet local et que «sans les partenaires locaux, on ne pourrait pas le faire !»
     Nous avions vu pour la « WINTER SESSION » que le Festival était un peu à l’étroit , mais pour cette « SUMMER SESSION » ce ne sera pas le cas  ; le printemps est une période creuse pour Ax-les-Thermes et le Festival est alors le bienvenu pour animer la vallée.
    Pour cette session au programme 3 films par soirées, soit 12 films au total, un prix du public et des petits clips qui seront présentés en introduction. Des jeunes de la région aussi participent à cette dynamique autour de sports extrêmes ou Outdoor et c’est ce qu’il y a de bien sur le Festival Explos.

    C’est en 2008 que l’aventure du festival EXPLOS a commencé. Au départ ce fût une simple envie de partage autour d’une passion pour les activités Outdoor, le constat d’un manque sur le massif Pyrénéen. Le goût de l’image et de belles histoires humaines, de leur force et leur impact sur le public.

    L’aventure donne à rêver mais aussi à réfléchir sur notre relation au monde et à ses habitants et à s’investir soi-même sur des projets qui tiennent à coeur aux artisans du festival !

    A travers la sélection de films, l’équipe tente chaque année de promouvoir des valeurs humaines positives et a à coeur de les partager le plus largement possible.

    Le festival démarre le mardi 24 mai pour se terminer le week-end ..

    Plus d’infos sur http://explos-festival.com

     

  • Travaux sur la RN 20 à Tarascon du 16 mai au 13 juin 2017

    Travaux sur la RN 20 à Tarascon du 16 mai au 13 juin 2017

    Dans le cadre du programme 2017, la direction des routes nationales Sud-Ouest (DIR Sud-Ouest) – en charge de l’entretien et l’exploitation des routes nationales a programmé des travaux de réfection de voirie.

    Ces travaux sont situés sur la RN20, sur la commune de Tarascon sur Ariège entre le giratoire de la fin de la 2×2 voies et le giratoire de Sabart (sortie d’agglomération).

    Cette opération consiste à fraiser la chaussée sur 7 à 20 cm et à remettre des enrobés à chaud sur les mêmes épaisseurs. Les travaux sont réalisés par l’entreprise Malet.

    Durant ce chantier, qui se déroulera de nuit (21h00 / 06h00) du 16 mai au 13 juin la circulation automobile sera gérée par alternat. En journée des limitations à 50km/h voire 30km/h seront mis en place.

    Le trafic PL > 19T sera interdit pendant la durée du chantier (21h00 / 06h00). L’itinéraire conseillé pour les transits France- Espagne ou France-Andorre est l’axe A61 – A9 – RN116 via Narbonne puis Perpignan. Des stockages sont également possibles à Foix et Luzenac.

    L’information des usagers circulant sur cet itinéraire sera réalisée par des panneaux à messages variables et des panneaux d’ information.

    La direction des routes nationales du sud-ouest (DIR Sud-Ouest) attire l’attention des usagers sur la nécessité de respecter la signalisation et les règles de prudence, afin d’assurer leur propre sécurité et de ne pas compromettre celle des personnels travaillant sur le chantier.

    Elle remercie les usagers de leur compréhension pour la gêne occasionnée par ces travaux.

    Contact

    DIR Sud-Ouest

    Cabinet de direction/Communication : Marie-Céline MAFUTUNA – 05 61 58 62 00

    cabinet.dirso@developpement-durable.gouv.fr

    www.dirso.fr

  • Législatives 2017 : Philippe Calleja, « un député doit être le VRP du département ! »

    Législatives 2017 : Philippe Calleja, « un député doit être le VRP du département ! »

    Nous avons reçu Philippe Calléja dans nos studios il y a quelques jours, candidat à la députation dans la seconde circonscription de l’Ariège, il nous livre ses ambitions pour l’Ariège et la vision qu’il a du rôle du député.

    Philippe Calléja met en avant l’importance de l’économie et de la création d’emploi pour le développement de l’Ariège, son projet et son ambition est de relier l’Ariège à la troisième couronne Toulousaine et faire passer le contournement de Toulouse à proximité, lui permet de croire en l’avenir économique de la Basse Ariège mais aussi par ricochet à l’ensemble du département.

    Bien qu’il soit candidat sur la seconde circonscription, il admet qu’il ambitionne d’être député pour promouvoir à Paris toutes les opportunités et dossiers du département.

    «Selon moi, le Député est celui qui porte la parole de son Département au plan National. Il est celui qui interpelle les plus hautes instances sur les problématiques et les besoins de son territoire et de ceux qui l’habitent. Cette responsabilité, je l’incarnerai pleinement comme je l’ai fait précédemment lorsque j’étais élu au Conseil Régional. Avec moi, on parlera de l’Ariège à Paris, on n’oubliera pas que ce Département a un potentiel incroyable mais a aussi besoin d’infrastructures qui lui permettraient de se développer et se repositionner au carrefour du Sud de l’Europe !

    Un Député c’est aussi le meilleur VRP du Département. Car pour pouvoir redevenir un territoire attractif et offrir des emplois à ses habitants, nous avons besoin d’attirer à nous des entreprises innovantes. Nous avons dans nos mains tous les atouts pour cela, il nous suffit de le faire savoir. Je serai cette voix qui fera la promotion de l’Ariège chaque jour de mon mandat si vous m’accordez votre confiance.»

    Réunions publiques pour la campagne sur la circonscription :

    Philippe Calleja organise le 16 mai prochain une réunion publique à la salle du jeu du Mail à 20h00 à Pamiers, elle sera suivie de plusieurs réunions publiques sur toute la circonscription Mirepoix, Saint-Girons, La Tour de Crieux, Saverdun,..

    plus d’infos sur son projet : http://calleja2017.com

  • 17eme édition des Foulées de Mazères- 21 Mai

    17eme édition des Foulées de Mazères- 21 Mai

    Au programme, 11 km (marche et course) et 20 km (course) et toujours plus de sentiers à découvrir dans un environnement naturel protégé à 35 mn de Toulouse et 30 mn de Foix.

    Ne vous fiez pas au dénivelé, nos parcours sont 100 % nature, vallonnés et très ludiques.

    A Mazères, nous mettons un point d’honneur à bien recevoir nos amis sportifs et leurs familles : un textile technique sera offert à tous les participants, un petit déjeuner de bienvenue vous attendra au coeur du village, des courses enfants (gratuites) seront proposées et un buffet apéritif sera offert à tous à la fin des courses.

    Plus d’infos et inscriptions sur le site des Foulées de Mazères

  • Enedis et le PNR des Pyrénées ariégeoises signent deux conventions de partenariat

    Enedis et le PNR des Pyrénées ariégeoises signent deux conventions de partenariat

    C’est au siège du PNR à Montels qu’André Rouch Président du PNR des Pyrénées ariégeoises et Jean Paoletti Directeur Régional d’Enedis signé aujourd’hui deux conventions de partenariat. Toutes deux ont pour objet la transmission de données. L’une sur la précarité énergétique et l’autre sur des informations utiles dans le cadre du Plan Climat Air Energie Territorial

    LA PRECARITE ENERGETIQUE

    La précarité énergétique concerne toute personne qui éprouve dans son logement des difficultés à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat.

    En 2012, selon le Conseil national de la transition énergétique, la précarité énergétique touche 3,9 millions de ménages, sur tout le territoire. La lutte contre la précarité énergétique est donc un enjeu de société majeur dont il est nécessaire de mieux comprendre les causes pour apporter des réponses adaptées.

    Enedis, entreprise de service public est un acteur de proximité concerné par la précarité énergétique. Les équipes d’Enedis sont en effet en relation directe avec les clients, chez lesquels elle réalise plus de 11 millions d’interventions chaque année, dont celles relatives à la gestion des impayés pour le compte des fournisseurs.

    Enedis dispose d’un outil informatique, Précariter®, qui permet de produire des indicateurs de précarité à partir de données statistiques et qui peut contribuer à éclairer les collectivités locales sur les zones de précarité énergétique existant sur leur territoire et, plus précisément, contribuer aux informations utiles à l’élaboration de leur plan de lutte contre la précarité énergétique.

    Le PNR des Pyrénées ariégeoises, a manifesté son intérêt pour les indicateurs générés par cet outil d’aide à la décision au service des politiques publiques sur son territoire. Parallèlement, Enedis souhaite contribuer à améliorer l’information des collectivités locales.

    Les deux entités ont donc signé une convention qui va permettre à Enedis de communiquer au PNR des Pyrénées ariégeoises des indicateurs ainsi que les modalités de leur utilisation. Ces indicateurs sont au nombre de trois. Ils portent sur la vulnérabilité énergétique (ménages dépensant plus de 15% de leurs revenus en dépenses d’énergie et de transport), la précarité sociale et la précarité énergétique (un ménage est considéré en précarité énergétique s’il se trouve en situation de vulnérabilité énergétique et de précarité sociale).

    Enedis aide les collectivités à construire le PCAET

    L’objet de la deuxième convention signée avec le PNR concerne l’élaboration du Plan Climat Air Energie Territorial.

    Les collectivités de plus de 20 000 habitants doivent élaborer leur PCAET avant le 31 décembre 2018.

    Pour ce faire Enedis, en sa qualité de gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité souhaite apporter son aide aux collectivités concernées en transmettant des données notamment sur la consommation par secteurs d’activité.

    Ces informations sont extraites du système d’information d’Enedis et complétées d’informations publiques démographiques et de données pour lesquelles Enedis dispose des droits de communication.

  • Tourisme ariégeois : 009, votre mission si vous l’acceptez…

    Tourisme ariégeois : 009, votre mission si vous l’acceptez…

    L’ADT Ariège-Pyrénées transforme son réseau des Ambassadeurs du tourisme en réseau des « Agents 009 », une nouvelle marque, un nouveau nom pour toucher plus de promoteurs du tourisme ariégeois parmi un public de convaincus plus large et peut-être plus jeune…

    Mercredi dernier sur les terrasses du château de Foix, l’ADT et son président présentait les missions de l’ »Agent 009″, un client d’oeil bien vu de la série de l’agent secret le plus connu au Monde classifié 007. Du 09 nouvel étendard du logo départemental, au 009, il n’y avait qu’un pas que l’Agence de Développement Touristique e l’Ariège a osé franchir !

    Et oui quelque part, l’ambassadeur du tourisme « amoureux de l’Ariège » avait comme une mission en quelque sorte (pas impossible, souhaitons le) : faire découvrir l’Ariege et ses trésors à ses proches, promouvoir le réseau et ses avantages pour recruter de nouveaux amoureux de l’Ariège.

    Le réseau des ambassadeurs comptaient plus de 1 600 membres, jusqu’à son changement de nom, et l’ambition est d’accélérer le recrutement et l’implication du réseau.

    Implication notamment du réseau des 48 prestataires ariégeois partenaires comme « Labouiche » qui vient de rejoindre le réseau et « Montcalm Aventure » qui l’était déjà il y a quelques temps présents lors de la présentation du nouveau « réseau » à la presse mercredi dernier.

    Viralité, réseau, coopération des acteurs, le tourisme ariégeois semble être dans « le flow » et les tendances actuelles de réseautage et des réseaux sociaux comme nous le précise Henri Nayrou, qui menait comme à son habitude, la barque avec l’humour et les bons mots que l’on connait. Le président de l’ADT était accompagné d’Alain Leplus, son directeur, qui a pu cadrer l’opération dans le contexte général de la stratégie de développement touristique du département et Véronique Hoscheid en charge du projet et coordinatrice de l’opération « Agent 009 ».

    Amoureux de l’Ariege votre mission sera donc , ..si vous l’acceptez …de faire connaitre les pépites du département !

    Plus d’infos sur le réseau des agents : www.ariegepyrenees.com

     

     

  • Lavelanet : le 3e rallye citoyen a mis en avant la citoyenneté

    Lavelanet : le 3e rallye citoyen a mis en avant la citoyenneté

    Sous un soleil radieux, 14 équipes d’élèves de 3e et  lycéens en première, en provenance des collèges et lycées de Foix, Pamiers, Mirepoix, Tarascon-sur-Ariège, Ax-les-Thermes, Lézat-sur-Lèze, et Lavelanet, soit ont participé au 3e rallye citoyen qui a eu lieu le 9 mai dernier à Lavelanet

    Organisé par le trinôme académique, composé de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale, de l’Institut des hautes études de Défense nationale et de la Délégation militaire départementale, ce rallye citoyen vise à promouvoir et à développer le sens civique, l’esprit de défense et le devoir de mémoire. Un fil rouge pour ce rallye le civisme, la citoyenneté, la mémoire correspondant à leur programme d’histoire.

    Un fil rouge le civisme, la citoyenneté, la mémoire en ce 9 mai, journée de l’Europe

    Un fil rouge, mais aussi un thème : le patrimoine industriel de Lavelanet et le sport ; le maire de Lavelanet Marc Sanchez étant président de l’association nationale des élus en charge du sport (ANDES). Mrs Morlan (natif du centre-bourg du pays d’Olmes) et Mr Ginière ont préparé le carnet de route ou « road-book » qui a été remis à chaque équipe après la levée des couleurs, sous le commandement du Colonel Fabien Didier, et la Marseillaise au centre de secours.

    Mais avant que les équipes ne s’éparpillent en centre-bourg, Georges Patrick Gleize délégué départemental de l’IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale), Jacques Briand, directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) de l’Ariège ont rappelé les objectifs de cette journée, et l’importance du choix de la date du 9 mai – journée de l’Europe, une date choisie par le trinôme académique en raison de son importance.

    Coopération et travail en équipe tout au long de la journée

    Du stade Paul Bergère au collège Victor Hugo, en passant par la place du 19 mars, la brigade de gendarmerie, la place Dunan, le centre multisports, le Marché couvert et l’Hôtel de Ville, les participants ont, selon Georges Patrick Gleize : « put découvrir les valeurs de la République ». 14 ateliers pour en effet s’imprégner de l’histoire avec un grand H, mais aussi celle de Lavelanet, et découvrir les missions et rôles des nombreuses associations participantes  : Croix rouge, Office national des anciens combattants, Amicale des anciens Guérilléros Espagnols en France, Souvenir Français, l’association Nationale des anciens combattants et Amis de la résistance, mais aussi un mémorial, celui du Camp de concentration du Vernet ou les institutions : armée, gendarmerie, Éducation nationale, CIRFA, Ligue de l’enseignement.

    À midi, les participants ont eu la surprise de déguster une ration de combat en guise de repas, avant de poursuivre leur rallye et de se retrouver aux alentours de 15h30 dans le parc de la mairie. Là, collégiens et lycéens se sont vu remettre leur diplôme par Jacques Briant ou Marc Sanchez avant de savourer un goûter offert par la municipalité. Un goûter apprécié après une journée citoyenne et éducative, mais aussi sportive, car outre les ateliers consacrés au sport, le rallye faisait 9km…

  • Frédérique Massat sur les élections présidentielles

    Frédérique Massat sur les élections présidentielles

    Les Français et les Ariégeois ont voté Emmanuel MACRON, en responsabilité et ont ainsi affirmé leur volonté de faire barrage au Front National en réaffirmant leur attachement aux valeurs de la République.

    Cette victoire nette et indiscutable ne doit cependant pas faire oublier le record des votes blancs et nuls enregistrés lors de ce scrutin.

    Apaiser, rassembler, rassurer sera le défi à relever du Président dès son entrée en fonction. Les élections législatives de demain devront donner à la France une majorité constructive .

    Une nouvelle page de la vie notre pays est en train de s’écrire, il faut savoir l’accompagner en responsabilité, à l’écoute des français, sans abandonner ce que nous sommes et les valeurs d’humanisme et de progrès que nous défendons.

    Frédérique Massat

    Député de l’Ariège

  • Lavelanet : Caméra au poing radioscopie les quartiers et donne la parole aux habitants

    Lavelanet : Caméra au poing radioscopie les quartiers et donne la parole aux habitants

    L’association Caméra au Poing restituera le 29 juin au cinéma le Casino, 6 films documentaires qui donnent la parole aux habitants du centre-bourg.

    Une démarche originale, qui permet de « partir sans sujet préconçu et qui relève la parole des Lavelanétiens » souligne Valérie Guillaudot réalisatrice que nous avons rencontré.

    Une démarche participative

    L’association Caméra au Poing mène depuis 17 ans en Occitanie des ateliers d’expression au moyen du cinéma documentaire. La structure repose sur l’engagement de 5 documentaristes qui ont à « cœur de faire émerger la parole et la réflexion des habitants ».

    La caméra, comme média citoyen a donné naissance, début 2016, à la télé Buissonnière. Depuis début avril, les réalisatrices documentaristes arpentent le vieux Lavelanet, de la rue Saint-Jean à la rue de Verdun.

    Tout commence par un porte-à-porte à la rencontre des résidents. Une fois le contact établi, l’association relève la parole et permet l’expression par le biais d’outils visuels. À travers l’œil de la caméra, l’association dévoile des pans de vie et nous éclaire sur notre passé (mais pas que), comme ici rue Frédéric Soulié avec le témoignage de Lydie Lassale dite « Mimi » qui a joué enfant à la halle aux grains. « Mimi » est « heureuse que l’on s’intéresse à son quartier. Il y a eu de belles choses à Lavelanet » nous confie-t-elle, « il y en a aujourd’hui, et il en aura encore demain ».

    L’octogénaire n’a pas hésité à ouvrir sa maison, à dévoiler ses souvenirs, sa vie, une vie passée à Lavelanet. Enfin, « Mimi » salue « cette démarche participative qui nous permet de parler entre nous. Le dialogue » étant très important pour elle. Outre la parole des habitants, Caméra au poing s’est également tourné vers la vie culturelle avec des lycéens de Jacquard, ou sur les métiers de demain avec les jeunes fréquentant la Mission locale.

    Côté vie culturelle, les jeunes critiques artistiques qui dressent des portraits de femmes artistes ont frappé à la porte de Mady de La Giraudière pour une interview. De beaux moments d’échanges autour du parcours de l’artiste Lavelanétienne. Un prochain documentaire s’intéressera à Abiba Baguigui artiste peintre qui a créé la Maison des arts avec les membres de son association Avelan’Arts.

    Le jeudi 29 juin, rendez-vous est donné au Casino pour la restitution des vidéos. La soirée débutera par un repas partagé à 19h30 avant la projection et les échanges après chaque film (6 films de 6 à 20 minutes).

    Pour en savoir plus sur l’association : www.tele-buissoniere.org