Cette année, le temps clément sec et chaud se fait attendre dans toute l’Ariège et les agriculteurs qui font d’habitude les foins en mai pour espérer un regain en aout, se lassaient d’attendre que le soleil et le temps sec arrive. Bernard exploitant agricole à Belesta nous a accueilli et nous avons fait un rapide tour de la question en vidéo.
Bien sûr il aurait fallu revenir pour toutes les étapes de la fenaison comme nous disait Bernard, mais ces quelques heures passé avec lui nous ont bien fait sentir que les saisons et les intempéries peuvent faire basculer un équilibre économique déjà fragile dans la profession. On passe en un rien de temps d’un équilibre précaire à une catastrophe et la trésorerie qui fond à vue d’oeil. Et quand la saison n’est pas bonne, l’année suivante les fins d’hiver on commence à compter les balles qui restent dans le hangar.
Cette année, la fenaison est en retard et les andaineurs et presse à balles sont sortis tard dans la saison, mais qui sait le regain ser peut être bon cette année et suffira à rendre autonomes la plupart des fermes du département.
En cause, la gestion de la politique agricole commune sur fond de contexte déjà tendu avec les grandes surfaces.
Après avoir bloqué l’accès à la préfecture et à la DDT avec des tracteurs, soudé les chaînes qui ferment les portes de la préfecture, puis déversé des tas de lisier devant les deux bâtiments, ils en ont finalement muré les entrées.
Installée depuis février 2013 sur la commune de Laroque d’Olmes, Nadine Francioni élève des volailles fermières, poules pondeuses et Pintades.
Elevage, abattage, découpe, mise sous vide, vente et livraison, Nadine fait tout de A jusqu’à Z. Ce sont plus de 50 poulets ainsi que des pintades, sans oublier les oeufs qui sont vendus toutes les semaines sur les marchés de Tarascon et de Saint Jean du Falga et livrés à Laroques d’Olmes et dans les alentours.
Les animaux sont élevés en plein air, sur des bâtiments déplaçables, et nourris avec un aliment traditionnel 100% végétal et sans OGM.
Les bâtiments sont déplacés à l’aide d’un tracteur afin que les animaux aient toujours de l’herbe verte et soient sur un sol non souillé par d’autres volailles.
Afin de maitriser toute la chaine de production, Nadine a fait construire une salle d’abattage. Les volailles sont abattues le lundi et le jeudi et, sur demande, découpées et mises sous vide.
Afin d’élargir sa gamme, elle envisage également la fabrication de produits transformés comme des rillettes de poulets ou des pâtés de pintades…. A suivre !
Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.
Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.
Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.
«On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»
Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.
Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.
«La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»
Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.
«Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»
Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.
Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares
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