Étiquette : Artisan

  • Fabien Haurat, Tourneur sur bois à Manses

    Fabien Haurat, Tourneur sur bois à Manses

    Ce que l’on aime dans l’Ariège c’est les ariégeois, qu’ils soient d’origine où d’adoption. Artisan·e·s, producteur·rice·s, cuisinie·ère·s… nous aimons aller à leur rencontre et cette fois nous avons poussé la porte de l’atelier de Fabien Haurat, un tourneur sur bois passionné.

    Dans son atelier de Manses, Fabien révèle les particularités du bois, pour donner une seconde vie aux arbres au travers de pièces artistiques et décoratives (pieds de lampes, tableaux, vaisselle).

    Pour vivre heureux vivons cachés 

    C’est un peu la philosophie de Fabien et Nathalie sa compagne, mais ils vous accueilleront avec plaisir pour vous faire découvrir ces créations uniques réalisées avec des produits naturels et des bois nobles et locaux.

    Pour vous donner envie d’aller faire un petit tour du coté de Manses, on vous laisse découvrir la vidéo.

    Et pour rendre à César ce qui est à César, le reportage à été réalisé pour notre stagiaire Matisse Perez. Bravo à lui !

    Atelier Création Bois
    6 avenue de Montségur – Manses

    Rendez-vous :  06 83 27 32 34 / 09 66 83 09 02
    fabien.haurat@orange.fr

     

  • Le Savoir-faire du mois à l’office de tourisme Foix-Ariège-Pyrénées

    Le Savoir-faire du mois à l’office de tourisme Foix-Ariège-Pyrénées

    Les derniers vendredis de chaque mois, de 10h à 12h, l’office de tourisme Foix-Ariège-Pyrénées organise son « OPERATION VITRINE DE PRODUCTEUR » où producteurs et artisans locaux seront mis à l’honneur

    L’office de tourisme au service de son territoire et de ses acteurs entend mettre en avant plus que les produits qui font sa richesse mais aussi ses artisans qui en sont l’identité.
    C’est ainsi une invitation à venir découvrir, redécouvrir et surtout rencontrer les producteurs et artisans du territoire Pays Foix-Varilhes qui est proposée tous les derniers vendredis du mois.

    En décembre, à l’approche des fêtes de fin d’année, ce ne sont pas un mais deux producteurs qui raviront les gourmands et les amateurs de vin :

    Le vendredi 8 décembre, de 10h à 12h, rencontrez Marisol Pires de Sweetpops and Co, spécialiste de la création de confiseries appelées Cake Pops à Verniolle. Ses délicieux et originaux gâteaux-sucettes égayeront à coup sur vos papilles et vos tables pour cette fin d’année.

    Le vendredi 29 décembre, c’est au tour de Thomas Piquemal, producteur de vin, les Côteaux d’Engraviès à Vira, de vous parler de ses vins, de leurs cépages et des étapes de la vinification autour d’une dégustation.

    Les prochains rendez-vous :

    –  Vendredi 8 décembre 2017 : Sweetpop and Co – fabrication de Pop cakes à VERNIOLLE

    –  Vendredi 29 décembre 2017 : Les coteaux d’Engraviès – production de vin à VIRA

    –  Vendredi 26 janvier 2018 : Bouga Cacao – production de chocolat à FOIX

    –  Vendredi 23 février 2018 : Tourni Cathare – réalisation d’objets en bois à FOIX

    –  Vendredi 30 mars 2018 : Les Terroirs du Plantaurel – production de vin, produits à base de canard à MONTEGUT-PLANTAUREL

    –  Vendredi 27 avril 2018 : Atelier des 3 cœurs – mosaïste à FOIX

    Alors, n’hésitez plus ! Poussez la porte de l’office de tourisme au 29 rue Delcassé à Foix et partagez un moment de convivialité avec les artisans et producteurs si chers à notre territoire.

    Retrouvez aussi l’ensemble des produits disponibles à la boutique de l’office de tourisme, pour des cadeaux Made In Foix-Ariège-Pyrénées !

  • Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    A Caumont dans la Couserans, Philippe Faur exerce le métier d’artisan glacier depuis 1998. Depuis 18 ans, c’est la passion qui le guide et le fait avancer. La passion du métier, la passion des produits et des producteurs, la passion de l’excellence et du travail bien fait, mais aussi la passion du Pays qui l’a vu naître, le Couserans.

    Philippe Faur est originaire de Saint-Girons depuis plusieurs générations. Son arrière grand-père était gérant du Casino d’Aulus, ses parents ont tenu une brasserie pendant 42 ans à Saint-Girons.

    C’est son père qui a commencé son activité de glacier en 1969. Après avoir travaillé 12 ans dans l’affaire familiale, Philippe décide de s’installer à Saint-Girons et de développer cette activité de glacier.

    « J’ai vu le grossissement du monde industriel et la disparition d’un grand nombre d’artisans glacier. Aujourd’hui, le marché de la glace est détenu à 95% par des industriels, c’est pourquoi j’ai voulu créer une entreprise qui respecte les vraies valeurs de ce produit avec des produits de qualité. Je me suis associé « moralement » avec mon producteur de lait à Lescure et, étant un enfant du Pays, j’ai décidé de me battre et de véhiculer cette image de qualité et prouver que l’on peut exister tout en restant dans l’Ariège. »

    Sa première motivation est de faire des produits de haute qualité et de tirer son métier vers le haut, ensuite, c’est d’innover pour le faire évoluer. Un pari réussi pour Philippe Faur puisqu’il gagne le « 1er prix mondial de l’innovation » en 2007 avec la glace au foie gras.

    Depuis il ne cesse de bousculer les codes dans ce métier un peu « statique ».  Pour cela, il se nourrit beaucoup de l’autre et d’ailleurs. Il voyage, il lit, il va à la rencontre des producteurs des clients des concurrents même.

    « Je fais fonctionner mon cerveau comme une éponge. Je le remplis de pas mal d’informations, de choses qui me touchent, même de manière négative, j’ai des cahiers d’idées, et quand j’ai besoin d’idées, je presse le cerveau et je lui demande qu’il me restitue les éléments que je lui ai donné et ça fonctionne relativement bien. »

    Si l’on demande à Philippe Faur quelles sont ses plus grandes réussites ou ses plus grandes fiertés, il répond que c’est d’abord d’avoir toujours été intègre, de n’avoir jamais décrié la qualité des produits, des « process » ou des matériels. Ensuite c’est d’avoir réussi sur un territoire plutôt « difficile ».

    Le dernier concours qu’il souhaite présenter et gagner, est celui  de meilleur ouvrier de France qui a lieu dans deux ans. « C’est pour aller au bout de la démarche, au bout de mon métier. Là je friserai la cinquantaine et il sera temps que j’arrête les concours et que je laisse la place aux jeunes.« 

    Interview réalisée à Caumont, propos recueillis par Azinat.com

    http://www.philippefaur.com

     

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • Des graffs et de la bière pour une inauguration réussie

    Des graffs et de la bière pour une inauguration réussie

    Ils ont été nombreux à se déplacer ce vendredi 25 avril pour découvrir la nouvelle venue en Pays d’Olmes, la brasserie artisanale « Le Grand Bison ».

    Marie aime parler de sa bière, « vivante, joyeuse et populaire » comme le fut cette fin d’après midi malgré la pluie.

    Après s’être essayé au Graff sous l’oeil d’Odul, le graffeur ariègeois, c’est avec plaisir que chacun à pu gouter, avec modération bien entendu, les différentes bières que propose Marie,  la Tribale, la Fontilla et la Flambeuse.

    Puis ce fut l’heure de découvrir la fresque ornant le mur, pour laquel Odul à passer plusieurs jours sous une chaleur écrasante. Et le résultat est là une magnifique peinture de 50 m2 qui égaye cet ancien bâtiment industriel.

    Nous souhaitons beaucoup de succès à Marie et à son Grand Bison, sans oublier bien sûr que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et à consommer avec modération.

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    Le Grand Bison
    70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

    06.74.92.64.97
    marie@legrandbison.fr
    www.facebook.com
    www.legrandbison.fr

    Crédit Photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Brasserie « Le Grand Bison », bientôt  à Lavelanet

    Brasserie « Le Grand Bison », bientôt à Lavelanet

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 11 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    « Je voulais fabriquer un produit biologique et rester dans le circuit court et la vente direct. La bière  j’aime bien c’est sympa et créatif, on peut inventer beaucoup de recettes ! ».

    Il aura fallut plus de six mois pour que la SARL voit le jour, en effet la société « Le Grand Bison » à été créée Mardi 19 novembre, l’achat du local sera effectif vendredi 29 novembre. C’est donc une affaire qui roule.

    Mais durant ces six mois, Marie n’a pas chaumé, elle a suivi une formation de deux semaines à l’IFBM (Institut Français de la Bière et du Malt) puis à la brasserie de la Garrigue près de Montpellier où elle a pu brasser de façon plus concrète.

    A partir du 1er mars 2014 vous pourrez donc acheter cette nouvelle bière directement à la brasserie, dans les commerces de proximité ou la déguster dans les restaurants locaux.

    Mais si vous n’avez pas la patiente d’attendre, Marie nous a confié qu’elle serait présente sur les marchés de Noël de Lavelanet et Mirepoix.

    Le Grand Bison
    70 bis rue du Maréchal Joffre – route de Raissac – Lavelanet

    06.74.92.64.97
    marie@legrandbison.fr
    www.facebook.com
    www.legrandbison.fr

  • Jean-Paul Tisseyre : « je suis persuadé que chacun est doué pour une chose mais nous n’avons qu’une vie pour le découvrir »

    tisseyre-photoNé le 07 novembre 1962 à La Bastide sur l’Hers, mon petit village d’Ariège que je n’ai  jamais quitté.  J’arrête les études contre l’avis de mes professeurs après un CAP, BEP mécanicien tourneur, fraiseur, ajusteur au collège Jacquard de Lavelanet pour passer 21 ans de tranquillité en tant que responsable maintenance à la Société Ariélux au village voisin.

    Je pouvais ainsi m’adonner à ma passion : la chasse (j’avais d’ailleurs négocié avec mon patron les mercredis en période d’ouverture), j’étais le plus heureux des hommes. En ce temps je pensai « tant que personne ne connaitra l’Ariège, nous serons tranquille ».

    Le temps a passé, bien des choses ont changé. Ma seconde passion a pris le pas sur la première et bien que je n’aie jamais vraiment songé à être coutelier, le destin m’y a mené ; la vie est faite de rencontres et la chance n’existe pas, elle se force.

    Moi qui était timide et renfermé, je me suis ouvert, qui ne voulait pas partager mon Ariège natale, j’invite le monde à la découvrir, qui n’avais qu’un CAP, j’ai un titre de MOF.

    Aussi incroyable que cela paraisse, je n’ai jamais vu une personne fabriquer un couteau et ma plus grande satisfaction est d’être arrivé à imposer ma technique et mon style au plus prestigieux des jurys.

    Aujourd’hui, j’ai gardé de ma première passion de merveilleux souvenirs ; la nature et le gibier étaient encore « sauvages », j’ai besoin quelques fois de gravir la montagne, pour me ressourcer. Préservons là !

    « je suis persuadé que chacun est doué pour une chose mais nous n’avons qu’une vie pour le découvrir » Jean-Paul Tisseyre pour Azinat.com – juin 2010

    Le site de Jean-Paul Tisseyre : http://www.couteaux-tisseyre.com