Étiquette : circuits courts

  • Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Marc Feugier, est dirigent du Super U de Mirepoix depuis 2013. Avec sa femme Pascale il avait à coeur de développer les circuits courts et les liens économiques avec les producteurs locaux et régionaux. Une démarche initiée par l’ancien dirigent que Marc Feugier tend à développer.

    D’où l’opération de ce week-end en partenariat avec le CIVAM Bio 09, le Pays des Pyrénées Cathares et David Eychenne.

    L’histoire a commencé en octobre 2015, lors des journées de la Gastronomie « Mirepoix met le couverts« . Marc Feugier y a rencontré David Eychenne et les deux hommes ont partagé les mêmes convictions. Engagé dans la promotion de la filière bio avec le Civam bio 09 et le pays des Pyrénées cathares, David Eychenne ainsi que d’autres producteurs, ont répondus favorablement à la mise en place de cette vente de proximité.

    Durant deux jours, avec la participation de Michel Costes, rôtisseur à Valras-Plage, les clients ont pu découvrir et déguster une viande de qualité et de proximité.

    Pour Corinne Amblard, chargée du développement des filières viandes au CIVAM Bio, l’objectif est double : D’abord il est intéressant de montrer aux consommateurs que même dans une grande surface, il est possible de se servir en produits locaux et de qualité, mais également qu’il est possible pour l’éleveur de commercialiser près de chez lui.

    Au delà de cette opération et la commercialisation de viandes, la coopérative Système U invite les magasins à nouer des partenariats avec les producteurs locaux, ce sont donc pas moins de 60 producteurs locaux, en bio ou non bio et sur tous les segments (Miel, vin, produits laitiers, cosmétique, produits d’entretiens…) qui sont présents dans les rayons de SuperU.

  • Marc Vallvé éleveur et transformateur de lait de brebis

    Marc Vallvé éleveur et transformateur de lait de brebis

    Au lieu-dit «Rabot», à l’entrée des gorges de Péreille, sur la commune de Roquefixade, Marc Vallvé élève depuis plusieurs années des brebis laitières de race Basco-Béarnaise. Rencontre avec un éleveur passionné.

    Tomme des Pyrénées, brousse, yaourts, le tout au lait cru, la totalité du lait est réservée à la transformation fromagère.

    « Dans le secteur il n’y a pas de collecte de lait, donc lorsque je me suis installé je suis allé naturellement vers une transformation totale de la production »

    Un avantage selon Marc car cela permet de mieux valoriser et de mieux maitriser le produit.

    La brebis basco-béarnaise

    Le choix de la race basco-béarnaise coulait de source, c’est d’abord une des trois races laitières des Pyrénées, donc bien adapté au territoire. Si elle est moins productive que la lacaune, cela est compensé par le fait qu’elle se nourrit quasiment toute l’année d’herbe. C’est également un choix personnel, une affinité avec cette race si particulière au nez busqué et aux poils longs.

    En 2015 Marc compte atteindre une production de 3 tonnes de fromages. En comparaison, explique t’il un industriel produit 500 tonnes par an. Mais Marc ne veut pas dépasser 5 tonnes. Au delà dit-il on ne maitrise plus la production et l’on risque de faire un produit dénaturé.

    Si sa principale production est la tomme des Pyrénées, il élabore aussi, en petite quantité, quelques yaourts et de la brousse qu’il réserve à ses fidèles clients de Lavelanet

    Circuit courts

    Sa production est essentiellement écoulée sur le marché de Lavelanet ainsi que dans les épiceries fines, les fromageries, les restaurants, dans un rayon de 80km autour de la ferme.

    « Ma volonté c’est de travailler avec le territoire et de faire découvrir ce que l’on peut produire dans notre Pays des Pyrénées Cathares » 

     

    fromages-300x200Marc VALLVE
    Rabot – 09300 Roquefixade
    Tél : 05 61 64 66 07 – 06 77 62 59 39
    marc.vallve@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • « Viens couper ton sapin »  5 décembre Montjoie-en-Couserans

    « Viens couper ton sapin » 5 décembre Montjoie-en-Couserans

    A l’occasion d’une après-midi portes-ouvertes, France Sapin Bio vous invite à venir choisir et couper votre sapin de Noël. Une expérience originale à vivre en famille ou entre amis.

    Quoi de mieux que d’arpenter les allées d’une plantation de sapins de Noël en compagnie d’une équipe de joyeux lutins pour plonger dans l’ambiance des fêtes de fin d’année ? L’occasion de coupler l’utile à l’agréable : une balade nature en plein cœur des Pyrénées Ariégeoises pour repartir avec un sapin de Noël bio, local et marqué Parc !

    Nordmann ou épicéa ? Odorant ou résistant ? Grand ou petit ? Touffu ou élancé ? Vous aurez l’embarras du choix… mais la garantie d’un sapin de Noël 100% local et cultivé dans le respect de l’environnement.

    Votre sapin sera ensuite mis sous filet sur place et le pied sera taillé. Pour compléter cette journée, n’oubliez pas de faire un saut sur l’incontournable marché de Saint-Girons le matin. Retrouvez le programme de la journée sur http://www.ariegepyrenees.com/

    Pensez-y ! Une fois les fêtes terminées, ramenez votre sapin chez France Sapin Bio. L’entreprise, en partenariat avec le SICTOM du Couserans, récupère les sapins et les recycle pour alimenter des chaufferies locales !

    La production de France Sapin Bio s’est vue estampillée cette année de la Marque « produit du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises ». En effet, la jeune entreprise a su développer un mode de culture vertueux, couplant la préservation de l’environnement et des paysages et privilégiant l’intervention de la main de l’homme. Elle est aujourd’hui la première entreprise française de sapins de Noël à bénéficier de la Marque Parc et du label AB. Plus de renseignements sur www.produits-parc-pyrenees-ariegeoises.fr

    chez France Sapin Bio : samedi 5 décembre, de 14h à 17h30 à Montjoie-en-Couserans !

    Contacts :
    France Sapin Bio
    Belloc
    09200 Montjoie en Couserans
    Tél. : 05 61 66 54 40
    francesapinbio@gmail.com
    www.francesapinbio.fr

  • La ferme de Claude Fressonnet, que du bio et du naturel

    La ferme de Claude Fressonnet, que du bio et du naturel

    Nous voici sur la commune de Montbel, à quelques kilomètres des rives de lac et au pied des Pyrénées. Un endroit magique où Claude produit et transforme des fruits issus de l’agriculture biologique.

    La ferme est labellisée « agriculture biologique » depuis très longtemps mais le petit plus c’est qu’elle porte la mention « Nature et progrès » qui comporte en plus une dimension sociale et un plus fort engagement.

    Au gré d’une promenade au lac de Montbel, vous pourrez voir au verger des cassissiers et groseilliers, des pommiers de variétés anciennes, pruniers, figuiers, cognassiers… et aussi des châtaigniers dans la forêt.

    A la ferme, vous pourrez vous régaler :

    – de confitures, de Châtaigne, cassis Prune, figue, potimarron, pastèque à confire (plusieurs versions : au citron, à l’orange et au citron, au citron et au gingembre, au citron et à la mélisse).

    – de gelée de groseille et de fleurs de sureau ou encore un délicieux « Choco-Nut », une pâte à tartiner gourmande et locale, à base de butternut, un vrai régal !

    – de compotes et jus de pommes

    – et également de pâté végétal de châtaigne et de potiron

    Venez donc rencontrer Claude à la ferme (sur rendez-vous), sur les marchés de Chalabre et de Mirepoix, sur les foires bio (Couiza et Lorp-Sentaraille)…

    Voir tous les points de vente sur le site internet.

    La ferme de Claude Fressonnet Ariège PyrénéesClaude FRESSONNET
    Canterate – 09600 Montbel
    Tél : 05 61 60 18 95
    claude.fressonnet@laposte.net
    www.canterate.fr

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    [callout]Comment l’agriculture de montagne est-elle traitée par les politiques publiques aujourd’hui ? Quelle reconnaissance pour l’agriculture de montagne au-delà du pastoralisme ? Que vont faire la France et l’Europe face aux prédations qui ne font qu’augmenter et que vont-ils répondre à la volonté de la Confédération qui demande de déclasser l’ours et le loup de la Directive Européenne Habitat ? Que dit la nouvelle PAC pour les agriculteurs de montagne et enfin, ces derniers seront-ils partie prenante dans les réflexions de la loi montagne N°2 ?[/callout]

    Autant de questions qui ont été posées au Ministre devant un public venu nombreux, plus de 400 personnes sur deux jours, originaires des différents massifs français et européens (Galice, Portugal, Catalans, Autrichiens…) Ambiance autour d’un débat tranché de la part de chacune des parties ; de l’émotion aussi au travers des témoignages de paysans souvent désemparés…

    « L’agriculture dans les territoires de montagne est avant tout l’activité économique principale de ces territoires », rappelle Laurent Pinatel, Porte-parole national de la Confédération paysanne, soulignant que l’agriculture de montagne ne se limite pas à quelques brebis dans les champs « pour faire beau pour les touristes ».

    Diversité des productions et circuits courts : des arguments qui pèsent dans la balance ? 

    Laurent Pinatel rappelle aussi que l’agriculture de montagne ne se limite pas au pastoralisme et que la diversité des productions est bien présente mais pourtant ignorée alors qu’elle devrait être encouragée.

    Beaucoup de jeunes agriculteurs comme Fanny Metrat se lancent dans l’aventure avec comme motivation, « l’amour du territoire ».
    Eleveuse de brebis qu’elle vend en circuit court mais aussi productrice de châtaignes et de pommes de terre en Ardèche qu’elle transforme et distribue dans un rayon de 50 kilomètres, Fanny exerce aussi son métier par conviction personnelle et militante :

    Quand on choisit de s’installer dans des territoires comme ça avec beaucoup de contraintes, c’est qu’il y a vraiment quelque chose au fond de nous qui vibre ; c’est de la passion.

    L’industrialisation de l’agriculture « qui détruit les paysans », précise Laurent Pinatel, ne verra jamais le jour en zone de montagne, ce qui, d’après le porte-parole, est un merveilleux atout pour la montagne.

    « J’habite en Hautes-Cévennes et mes terrains vont de 600m à 1200m d’altitude ; j’ai beaucoup de difficultés liées à la pente, aux conditions climatiques difficiles, à une route d’accès mauvaise (…) Rien n’est mécanisé, on fait tout à pied », décrit Fanny Metrat.

    Beauté d’une agriculture saine et pourtant qualifiée « à handicap »

    La Politique Agricole qualifie ces zones de montagne comme des zones « à handicap », « car l’aide de la PAC s’appelle comme ça, « l’ICHN* », mais ce sont des territoires qui ont une forte valeur patrimoniale et aussi productive », rappelle David Eychenne, éleveur en Ariège et co-porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ariège.

    « La réalité de la pente, de l’hivernage est bien réelle » ; c’est pour cela que le terme de handicap prend tout son sens « et devrait être pris en compte », souligne Laurent Pinatel.

    La Confédération paysanne s’accorde pour dire que, depuis l’arrivée de Stéphane Le Foll, une augmentation conséquente de l’aide attribuée aux zones de montagne et une revalorisation de l’ICHN a été attribuée ; ce que souligne également Stéphane Le Foll :

    « Toutes les zones de handicap verront leurs aides s’accroître et nous allons dépasser le milliard d’euros pour l’ICHN avec sa fusion avec la PHAE** qui seront versées pour toutes les zones dites ICHN. Je rappelle que depuis la création de cette ICHN, c’est la première fois qu’il y a une hausse aussi forte ».

    Une agriculture de montagne bonne pour l’environnement : petit clin d’œil à la COP21 ?

    L’agriculture de montagne est en avance par rapport aux autres agricultures, « puisqu’on fixe du C02 et on en gaspille très peu », argumente David Eychenne.

    Aller vers le qualitatif et non le quantitatif tout en préservant l’environnement ? N’est-ce pas ce qui nous arrive aux oreilles tous les jours via des canaux divers de communication ? Il semblerait que l’agriculture de montagne ait tout à jouer dans ce challenge…

    On développe une agriculture qui est belle et saine et qui fait vivre des campagnes

    Une belle phrase de conclusion par Fanny Metrat.

    *Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
    **Prime Herbagère agri-environnementale

  • Le Grand Bison, la brasserie artisanale du Pays d’Olmes

    Le Grand Bison, la brasserie artisanale du Pays d’Olmes

    C’est depuis le 1er mars 2014, que Marie Guera, brasse de la bière artisanale à Lavelanet. Un pari qu’elle s’était lancé en 2013 et qui aujourd’hui est gagné. 

    Marie est ariégeoise, elle est arrivée à Unac en Haute Ariège lorsqu’elle était bébé.

    Elle a suivi des études d’ingénieur à Nantes puis obtenu un DESS en communication à Bordeaux. Ces études l’ont menée en Afrique et plus précisément au Bénin où elle à travaillé deux ans dans un centre de formation à la culture atelée.

    Il y a 13 ans Marie décide de revenir aux sources et travaille pendant 5 ans à la gestion de production chez Michel Thierry puis 4 ans dans la Compagnie Internationale André Trigano à Mazères.

    En mai 2013 elle décide de quitter son emploi et de créer sa propre entreprise, une brasserie artisanale.

    Les bières sont produites avec des matières artisanales et de qualité issues de l’agriculture biologique (malt, houblon et sucre), le malt vient du Tarn ou d’Allemagne, elles sont non pasteurisées et non filtrées, et re-fermentées en bouteille.

    La recette ? une infusion de malt chauffée à 69° pendant laquelle les enzymes consomment l’amidon pour le transformer en sucre. Voilà on en dira pas plus…

    Brassage, fermentation, mise en bouteilles, étiquetage.. tout est fait à la brasserie et il ne faut pas moins de quatre personnes par jour pour mettre en bouteille une cuve soit 3500 bouteilles.

    La clientèle est locale, Ariège Aude et Haute-Garonne, ce sont des particuliers, des restaurateurs, des magasins de terroir, ainsi que des comités des fêtes car La brasserie propose également la location de tireuse.

    Avec au départ deux sortes de bières, c’est aujourd’hui cinq qualités que l’on peut trouver au Grand Bisons. Blondes ou ambrées, aux arômes d’agrumes ou d’épices, légère ou plus intenses, chacun trouvera son bonheur.

    • La Tribale : dorée, aux arômes subtils d’agrumes, qui dévoile une amertume douce en fin de bouche.
    • La Fontilla : blonde, légère et rafraîchissante.
    • La Flambeuse : ambrée savoureuse, toute en rondeurs
    • La Perce-Neige : ambrée, une pointe d’épices, une touche de gingembre, et la rondeur du malt Caramel
    • La Cro-mignonne : la petite dernière. Redoutablement rafraichissante et infiniment désaltérante

     

    Grand BisonsMarie GUERA
    70 bis rue Maréchal Joffre – 09300 Lavelanet
    Tél : 06 74 92 64 97
    marie@legrandbison.fr
    www.legrandbison.fr
    www.facebook.com

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Une exploitation familiale qu’ont repris en 1998, Sabine et Franck Lopez. Ils ont décidé de continuer l’activité existante, c’est à dire la cueillette sur l’arbre et la vente directe à la ferme.

    5 hectares de vergers, une petite exploitation explique Sabine, mais qui permet de pouvoir commercialiser tout le stock en vente directe et à la ferme.

    De fin août à mi-novembre, le public peut ainsi venir cueillir à sa guise, des pommes Royal Gala, Elstar, Reine des Reinettes, Fuji, Chantecler, Golden, Granny-Smith et Goldrush bio ainsi que des poires william et conférence.

    Lorsque l’on rencontre les cueilleurs au hasard de la promenade entre les arbres, les commentaires sont unanimes : ces fruits là sont de bonne qualité, il n’y a pas de pesticide, les fruits ne passent pas dans les frigos, et ils sont beaucoup moins chers.

    Une partie de la récolte est réservé à la transformation pour confectionner d’excellents pétillants et jus de pommes et de poires, des confitures et même de l’eau de vie (à consommer avec modération).

    Sabine et Franck fournissent également les commerçants locaux, boulangers, pâtissiers et restaurateurs.

    Si vous avez une folle envie de pommes, dépêchez vous, il vous reste encore quelques jours pour aller cueillir les derniers fruits de la saison Fuji et Goldrush bio.

    Ouvert en sept-octobre 7j/7 (8h30-19h), novembre à avril du lundi au vendredi (9h-12h et 14h-18h) sauf mardi après-midi et mercredi, samedi et dimanche (15h-18h).

    poires vergers gailladé-Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • JP Piments, une production unique en Ariège

    JP Piments, une production unique en Ariège

    Jean-Philippe Turpin est installé depuis trois ans sur son exploitation. Il a commencé avec 500 plans pour 25 variétés de piments. Aujourd’hui, c’est 70 variétés, du plus doux au plus fort, qu’il propose à ses clients.

    Son projet, qu’il a établi sur quinze ans, c’est de produire les 450 variétés qui existent dans le monde.

    Il y a deux ans ils étaient deux en France à produire une aussi grande variété de piments. Il est aujourd’hui le seul.

    Par un effet du hasard, en croisant différents plans, Jean-Philippe à réussi à créer une nouvelle variété de piment qu’il appelle le « JP Piment ». Il arrive à le reproduire depuis 3 ans. C’est un piment qui, quand il est vert, ressemble à du poivron, et rouge il est un peu piquant avec beaucoup de saveur.

    « C’est ma passion et ma vie en même temps. Je ne pourrais pas le quitter ce boulot là, parce que je suis amateur de piments, j’adore ça »

    Alors si vous aimez les piments, n’hésitez pas à aller à la rencontre de Jean-Phillipe. Il vend directement sur l’exploitation, sur les marchés (Lavelanet, Mirepoix, Espéraza) et sur les foires régionales. Possibilité de visite de juin à octobre. Sur rendez-vous.

    • Pâtés de piments (doux, forts, très forts)
    • Poudre de piments (doux, forts, très forts)
    • Huile pimentée (doux, forts, très forts)

    JP Piments, une production unique en Ariège PyrénéesJean-Philippe TURPIN
    Barry d’en Haut – 09500 St-Quentin-La-Tour
    Tél : 06 85 05 88 82
    pepper@jppiments.com
    www.jppiments.com

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    Son goût du métier Patrick le tient de ses grands-parents, qui l’ont élevé, mais aussi de son attirance pour l’élevage, la montagne et la race de Tarasconnaises.

    Aujourd’hui c’est un troupeau 450 bêtes qui est élevés sur  75 hectares en Surface Agricole Utile (SAU). En été, de la mi-juin à la fin septembre, le troupeau transhume sur une estive de haute montagne au barrage de Soulcem sur le hauteurs d’Auzat.

    400 mères Tarasconnaises pures sont travaillées en sélection et vendues comme reproductrice dans le cadre de l’UPRA Pyrénées Centrales.

    Le reste du troupeau, notamment les agneaux partent en boucherie en « agneau de qualité Label Rouge ». Un label qui exige 60 à 70 jours d’allaitement.

    Patrick a choisi la vente directe à une clientèle locale, un marché porteur selon lui car le consommateur est de plus en plus à la recherche de produits tracés et de qualité. Un créneau à développer selon Patrick, même si c’est déjà le cas en Pays des Pyrénées Cathares, car cela permet de valoriser les produits.

    Si valoriser les produits locaux est essentiel, Patrick s’inquiète pour la transmission reprise. Car derrière tout ça il y a des exploitations de plus en plus vieillissantes et qui s’essoufflent sur le plan de l’agrandissement. Il va falloir trouver des solutions pour valoriser le patrimoine agricole et inciter des jeunes agriculteurs à s’installer.

    « Nous sommes les premiers acteurs de cette vie locale qui peut développer d’autres choses, le tourisme entre autre »

    GAEC de la MetayriePatrick et Monique FERRIE
    Village – 09300 Nalzen
    Tél : 05 61 01 98 44 – 06 25 89 72 77

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Avec 75 ruches disséminées en 3 ruchers, Michel ne se contente pas de poser ses ruches et d’en extraire le miel, il élève les reines et les fait se reproduire.

    En effet, il ne travaille pas avec l’abeille noire du Pays car elle n’est malheureusement plus adaptée à la pression environnementale surtout dans le secteur de culture où se trouve Michel. Il a donc opté pour l’abeille Belfast, originaire d’Irlande, qu’il se procure chez un apiculteur-éleveur du nord de la France.

    La Belfast est une race d’abeille douce, très productive et qui n’essaime pas. Mais surtout elle est très prolifique ce qui permet d’avoir une population de 80 000 abeilles par ruche et ainsi faire face lors d’une intoxication qui décime un grand nombre d’individu.

    Michel ne désespère pas de pouvoir retravailler un jour avec l’abeille noire mais encore faudrait il arrêter d’utiliser des pesticides et des insecticides explique t’il.

    Je ne peux vendre que ce que je produit 

    Et c’est pourquoi on ne trouve pas toutes les qualité de miel, chez Michel et pour avoir divers productions de miel il faut faire transhumer les ruches. Celles ci sont transportées sur les contreforts de Bézier pour le romarin, au dessus de Foix pour l’acacia, dans le Lauragais pour le tournesol et enfin en moyenne montagne pour le pissenlit.

    Comme tout passionné Michel reçoit les client chez lui, la vente direct c’est son crédo, il peut ainsi expliquer son travail, ses méthodes, ses difficultés, partagé sa passion. Il ne faut pas hésiter à prendre Rendez-vous.

    Michel Paparil sera à Mirepoix les 24 et 25 octobre lors des journées gastronomiques. 

    Michel PAPARIL
    Plajoulet – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 41 86
    m.paparil@wanadoo.fr

    Michel Paparil Ariège PyrénéesRetrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    La rivière, la fraicheur, le sous-bois comme en agroforesterie, c’était l’endroit idéal pour faire du maraîchage.  Après de gros efforts pour défricher la culture peut commencer.

    Le terrain est exposé au soleil mais protégé par un sous-bois. Au creux d’un méandre du Touyre, avec une pratique de cultures associées et sans labourage et bien sûr sans produit, , Solange propose toute l’année toute sorte de produits de saison.

    Le sous-bois est protégé et entretenu car il protège du vent, de la chaleur, du froid, un contexte idéal pour les plantes

    « Nous ne labourons jamais et travaillons avec d’autres méthodes efficaces »

    Plantes médicinales, légumes anciens, produits horticoles.. tout est mélangé et les cultures se protègent les unes les autres.

    Aloé Vera, compositions florales, confitures, infusions d’ortie d’aubépine de millepertuis, légumes de saison, persil, Pieds d’arnica…, et même du pop-corn, on trouve vraiment de tout à l’Elément naturel.

    Les personnes intéressées peuvent venir ramasser leurs légumes ou acheter des plants, visiter le jardin – sur rendez-vous – Solange livre gratuitement sur le secteur du Pays d’Olmes. Vous pouvez également la retrouver au magasin bio « La Belle Verte » à Mirepoix, à, l’épicerie ambulante « Les Fêlés du local » et sur le marché de Prayols.

    L'élément naturel, un maraîchage pas comme les autres Ariege PyrénéesSolange FONTANEAU
    1 route de Mirepoix – 09300 Dreuilhe
    Tél : 05 61 64 15 70 – 06 77 44 60 32
    lelementnaturel.09@sfr.fr

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    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Les Folies Bergères, la passion des chèvres et des brebis.

    Installés depuis 2011 dans le hameau de Gréoulou ils contribuent à la sauvegarde des chèvres de race pyrénéenne et de brebis brigasque, deux espèces à petit effectif. Des races rustiques parfaitement adaptée aux territoires de montagne.

    Il y a un quart de siècle, on considérait les chèvres de race pyrénéenne en voie de disparition… c’était sans compter sur quelques éleveurs passionnés dont Quentin et Johanna qui leur ont redonné vie.

    Ici tout est fait à la main de façon artisanale et sans aucune machine. La Bergerie est en bois venu directement de la propriété que Quentin à fait scier et sécher un an avant la construction, jusque’à la traite des chèvres et des brebis. En effet Quentin est encore un des rares éleveurs qui effectue la traite à la main. D’avril à Il part de bon matin sur son quad et ses bidons de lait. Le lait est ensuite amené à la fromagerie où Johanna le transforme en fromage ; en tomme avec le lait de brebis et en petits lactiques avec le lait de chèvre.

    Johanna et Quentin essaient de tout valoriser de A jusqu’à Z et la production ne s’arrête pas aux fromages. Agneaux et chevreaux sont vendus en caissettes après avoir été nourris 2 à 3 mois sous la mère. « On perd un peu de lait, mais on gagne en viande et en renommée » explique Quentin.

    Ils ont également le projet de valoriser la laine des brebis. Trop grossière pour servir dans l’habillement elle peut par contre être utiliser pour la fabrication de tapis ou de draps sur lit. Malheureusement la transformation ne se fait plus en France, mais en Sardaigne ou dans le piémont italien, région d’où est issue la brigasque. Il faudra donc envoyer la laine à la filature qui la transformera et la renverra sous forme de tapis. Un projet à suivre…

    [callout] »Je vends du vivant, je vends de la viande, je vends du fromage, j’entretiens le paysage, je fais de la conservation de races anciennes… je maintiens un peu tout cet équilibre »[/callout]

    Vous pouvez retrouver Johanna sur le marché de Lavelanet, à la Fête de la noisette de Lavelanet, sur le marché fermier (Foix, juillet/août) et sur le marché nocturne (Lavelanet, juillet-août) et visiter la ferme sur Rendez-vous.

    Quentin Poiron et Johanna Tholey
    Gréoulou – 09300 Le Sautel
    06 81 67 31 21

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