Étiquette : confédération paysanne

  • Jugement en appel Toulis/Eychenne et Wyon : Clap de fin !

    Jugement en appel Toulis/Eychenne et Wyon : Clap de fin !

    Le feuilleton judiciaire qui a animé le monde agricolo-syndical est enfin terminé. Le Président Toulis, plaignant, avait saisi la cour d’appel de Toulouse suite à la relaxe prononcée en juin par le tribunal de Foix pour les deux co porte-parole de la Confédération paysanne de l’Ariège.

    A l’automne 2016, François TOULIS faisait citer David EYCHENNE et Sébastien WYON devant le tribunal correctionnel de Foix car il s’estimait diffamé personnellement et en sa qualité de président de la chambre d’agriculture de l’Ariège, par des articles  parus dans « Le Regain« .

    Une de deux citations n’était pas retenue par la justice après une bataille procédurale. Le 12 juin 2018, le tribunal correctionnel de Foix relaxait David EYCHENNE et Sébastien WYON de fait de diffamation à l’encontre de François TOULIS. N’étant pas à l’initiative de l’affaire, le procureur ne faisait pas appel de ce jugement, la relaxe est donc devenue définitive. Ce même jugement rejetait les demandes indemnitaires de François TOULIS.

    Même si la relaxe est devenue définitive, François TOULIS pouvait et a fait appel de la décision rejetant ses demandes indemnitaires. Et la Cour d’appel de Toulouse a réformé le jugement sur le seul point dont il pouvait être saisi : les demandes indemnitaires.

    Malgré la décision de relaxe définitive, François TOULIS a obtenu en tant que victime des propos tenus dans le Regain, une indemnité civile de réparation de l’atteinte à son honneur de 1 000 euros. En d’autres termes, la Cour d’Appel a accordé des dommages et intérêts à une victime, Toulis, d’une infraction qui n’existe pas.

    Les porte parole de la Confédération Paysannes ont également été condamnés à 1500 euros au titre de l’article R475-1 du code pénal , ils ont également été condamnés à publier le jugement dans regain sous astreinte. D. EYCHENNE et S. WYON, sont donc :

    • Non coupables pénalement d’atteinte à l’honneur de François TOULIS

    • Civilement responsables d’atteinte à l’honneur de François TOULIS

    • Le « prix de l’honneur » de François TOULIS est de 1 000 euros

    Convaincus que notre place n’est pas dans les tribunaux, nous continuerons à agir sur le fond du dossier, à savoir, l’accaparement des aides publiques de la PAC par l’optimisation de ces dernières par quelques uns sont dommageables pour le plus grand nombre ! Sur le terrain, nous avons gagné et les paysans qui ont reçu, début octobre, un acompte de l’ICHN (indemnités compensatoires des handicaps naturels), ont bien vu qu’il allait en manquer à l’appel. Quand une enveloppe est constante voire en baisse, si certains « optimisent », c’est toujours au détriment des autres !

    Et s’il y a un prix à payer pour alerter les paysans ariégeois de ces dérives, c’est au final bien peu !

    David Eychenne et Sébastien Wyon

    Co porte-parole Confédération paysanne de l’Ariège

  • Qu’elles sont grandes, ces petites fermes !

    Qu’elles sont grandes, ces petites fermes !

    Dans le cadre de la campagne aux élections professionnelles, la Confédération paysanne a donné rendez vous ce lundi 26 novembre, sur les hauteurs de Seix puis dans la plaine de Soueix, autour de la thématique des fermes de montagnes non-transhumantes.

    Bravant le froid, la pluie et la neige fondue, ce ne sont pas moins de 35 personnes qui ont visité deux belles fermes de montagne. D’abord sur les hauteurs d’Esbintz à Seix ; Adeline Régis nous a présenté son parcours d’installation progressive.

    Du maraîchage, de l’arboriculture et des petits fruits, avec une valorisation sur place, via un gîte d’étape et la fabrication de sorbets vendus en Biocoop et sur les marchés….De quoi dégager un revenu et contribuer à la vie d’un petit hameau de haute montagne perché à 1000m !

    Puis, Hélène Roussel, nous a fait visiter ses parcelles de maraîchage le long du Salat, avec un parcellaire très éclaté. Elle redonne comme un air de diversité dans ce paysage aujourd’hui dédié principalement à l’élevage, au grand plaisir de tous, notamment des anciens qui peuvent déguster ses légumes à la maison de retraite…

    Ces deux exemples d’installation, qui répondent aux attentes de la société en matière de re-localisation de la production, de montée en gamme des produits, d’aménagement du territoire, sont pourtant les oubliés des statistiques et des aides publiques !

    C’était l’objet de la restitution des recherches menées depuis 2017. Suite au colloque sur l’agriculture paysanne de montagne d’Ax-les-Thermes fin 2015, la Confédération paysanne travaille sur la reconnaissance de toutes les fermes de montagnes « non transhumantes », soit 30% des fermes et 30 % également des installations aidés ces 10 dernières années en montagne ariégeoise.

    Les études montrent que ces fermes arrivent à dégager un revenu malgré des obstacles de toute nature (parcours d’installation, accès au foncier,…).

    Cependant, leur situation est souvent fragile et mériteraient une meilleure reconnaissance et une une autre répartition des aides publiques !

    Contacts :
    David Eychenne, Co-porte parole : 06.47.65.08.33
    Laurence Marandola, Secrétaire générale : 06.31.66.10.83

  • Seix / Soueix : Atouts, spécificités et besoins des fermes non-transhumantes en Ariège – 26 novembre

    Seix / Soueix : Atouts, spécificités et besoins des fermes non-transhumantes en Ariège – 26 novembre

    La Confédération Paysanne de l’Ariège et l’ADEAR vous invitent à un temps de visite, présentation de résultats d’études et débat autour de de la grande diversité des fermes en zone de montagne en Ariège.

    Ces fermes sont et font aussi la montagne ariégeoise. Sur de petites surfaces, elles produisent des aliments et produits de qualité, sont créatrices de valeur ajoutée et d’emplois, favorisent la structuration des territoires et le lien avec les consommateurs. Pourtant, elles restent mal (re)connues…

    La Confédération Paysanne et l’ADEAR vous propose de découvrir et mieux connaître ces fermes à travers la visite de deux d’entres elles, ‘suivies de la restitution d’une étude et d’un débat au village vacances des 4 chemins de Soueix.

    Un débat sera proposé dès 18h autour des résultats d’une étude accompagnée par l’ADEAR sur les spécificités, les atouts et les besoins de ces fermes.

    13h30 : Visite de la ferme d’Esbintz (SEIX), chez Adeline Régis. Production fruits légumes, transformation, agrotourisme

    16h00 : Visite des Jardins de la source (SOUEIX), chez Hélène Roussel, maraîchage

    18h00 : Restitution de l’étude et débat au Village vacances des 4 chemins (SOUEIX)

    Contact et infos :

    confariege@gmail.com

    06 70 04 55 30 / 06 31 66 10 83

  • Lâcher d’ourses : la Confédération Paysanne communique

    Lâcher d’ourses : la Confédération Paysanne communique

     Lâcher d’ourses : le mépris pour l’élevage pastoral doit cesser.

    C’est par hélicoptère qu’a dû se faire ce matin l’introduction des deux ourses dans les Pyrénées, selon des témoignages recueillis par France Bleu Béarn, ce qui témoigne du climat de tension qui règne dans la vallée d’Aspe du fait de la non-écoute du Ministère sur ce dossier.

    Il est vraiment regrettable que l’État ne mette pas les mêmes moyens pour faire baisser la pression de la prédation en Ariège, alors que même les dossiers de dommages « ours » dans ce département atteignent le nombre de 379 (au 20 septembre 2018) contre 239 en 2017.

    La Confédération paysanne regrette une nouvelle fois que ne soit pas pris en compte l’impasse dans laquelle se trouvent les éleveur-e-s et berger-e-s confrontés à la prédation ni l’avis des populations concernées. Les moyens de protection existants (chiens, clôtures, gardiennage…) ont très largement montré leur limite. Nous rappelons la nécessité de la création d’une brigade de piégeage non létal et d’effarouchement des ours. Qu’envisage le gouvernement pour remplir son obligation de protection des troupeaux conformément à l’article L113-1 du code rural ? Pour atteindre cet objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d’action sur le prédateur.

    La Confédération paysanne exige donc de l’Etat qu’il entende enfin la détresse exprimée et les difficultés que pose la prolifération des grands prédateurs comme l’ours dans les territoires d’élevage pastoral et qu’il y réponde par des actes forts.

    Contacts Ariège :

     David Eychenne, Porte-parole : 06 47 65 08 33
    –  François Thibaut, commission ours Ariège : 06 81 18 83 82

     

  • Procès en diffamation des porte-parole de la Conf’ariège : Victoire totale, c’est la relaxe !

    Procès en diffamation des porte-parole de la Conf’ariège : Victoire totale, c’est la relaxe !

    Après presque 2 ans de procédure, le tribunal a enfin délivré son délibéré. Les prévenus sont relaxés, il n’y pas eu diffamation dans le journal « Le regain » de mai/juin 2016.

    Tant sur le fond que sur la forme, le syndicat est conforté dans sa position de lanceur d’alerte pour dénoncer l’accaparement des aides PAC par une minorité d’optimiseurs !

    La Confédération paysanne ne peut que se réjouir de ce verdict qui confirme que nous avons raison de dénoncer encore et toujours ceux qui, informés avant tout le monde, peuvent adapter leur système d’exploitation aux dispositifs d’aides qui vont être mis en place.

    Une fois encore, on a essayé de nous faite taire quand nous dénoncions des injustices, des situations de rentes….Aujourd’hui, le constat est clair, nous avions vu juste ! Les aides se concentrent encore et toujours entre les mains de quelques uns, les places en estives pour les nouveaux sont rares, et les budgets des PAC à venir sont plutôt à la baisse….

    Deux ans c’est long et cela ne nous a pas empêché non plus de continuer notre travail de défense syndicale, de batailler pour la reconnaissance des surfaces pastorales, de soutenir les éleveurs victimes de prédations, de former les paysans pour acquérir de l’autonomie pour remplir leurs dossiers de demandes d’aides PAC, de nous mobiliser pour exiger les paiement des aides dédiées à la bio,… Notre place n’est pas au tribunal !

    C’est donc une victoire, franche et définitive, pour tous les paysans du département et bien au-delà bien sûr et qui en appelle d’autres !

    David Eychenne et Sébastien Wyon
    Co porte-parole Confédération paysanne Ariège

    David Eychenne : 06 47 65 08 33

    32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix           
    05 61 02 14 31 ( permanence les mardi, mercredi et jeudi)
    confariege@gmail.com

  • Évènements du 5 mai à la Bastide, la Confédération paysanne se désolidarise !

    Évènements du 5 mai à la Bastide, la Confédération paysanne se désolidarise !

    La Confédération paysanne, qui s’est toujours illustrée par ses actions non violentes, tient à se désolidariser des insultes, intimidations et autres menaces proférées à l’encontre d’individus réunis pour partager et échanger sur leurs idées.

    Comme nous l’avions annoncé par communiqué de presse, notre syndicat n’appelait pas à participer à la « contre-manifestation » organisée par une partie du monde rural.

    La Confédération paysanne exprimait dans ce communiqué de presse et lors de la conférence de presse du 5 mai à la Bastide, son incompréhension de la participation à cet état des lieux des atteintes à l’environnement en Ariège de trois associations, à savoir Ferus, l’Adet et L214.

    Mais il est bien entendu que le fait d’être choqué ne remet pas en cause la liberté de penser, de se réunir et de s’exprimer, à laquelle nous sommes fortement attachés !

    Syndicalistes responsables, nous ne pouvons cautionner des propos démagogiques aux relents nauséabonds.

    Communiqué du 9 mai 2018 de la Confédération Paysanne.

     

  • Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC :  Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Reconnaissance des surfaces pastorales par la PAC : Le ministère prêt à lâcher les éleveurs !

    Suite à un audit européen sur les critères d’admissibilité des surfaces pastorales comportant moins de 50 % d’herbe, le ministère de l’agriculture propose aux éleveurs de sortir ces dernières de leurs surfaces éligibles aux aides PAC !

    ©JLLH et pict rider / Fotolia

    En Ariège, au moins 1 ferme sur 4 serait impactée, soit un peu plus de 8.000 hectares !

    Alors qu’à longueur de discours Macronien, il nous est rappelé la nécessité d’opérer une « révolution agricole », « une montée en gamme » de nos produits, nous avions compris, nous, éleveurs pastoraux des zones difficiles, dites à handicaps naturels, que nous étions désormais en pointe pour porter haut les couleurs des produits vertueux. Production peu consommatrice d’intrants chimiques, lien fort au territoire, entretien de milieux ouverts, maintien d’emplois et de vie dans nos vallées….

    Coutumier du fait, le gouvernement nous a rapidement consulté, sollicité pour faire des propositions argumentées ; pour finalement, dans la précipitation, nous mettre devant le fait accompli ! Il n’y a pas de marges de manœuvre possibles et les échéances sont imminentes, fixées au 31 mars !

    Pour la Confédération paysanne, il est incompréhensible et intolérable, de surcroît au regard des ambitions portées par le Président de la République, d’abandonner ces paysannes et paysans.

    Aussi, las, les paysans de la Confédération paysanne, ne participeront plus à ces mascarades de discussions au ministère.

    Nous sommes aujourd’hui vendredi 9 mars à l’Hôtel de Région à Toulouse au CRAEC pour porter la voix des éleveurs pastoraux qui se sentent totalement abandonnés par les propositions du ministère de l’agriculture. C’est l’État que nous interpellons concernant le règlement Omnibus et la reconnaissance des surfaces pastorales.

    De même, lundi 12 mars, lors de la session chambre à Foix, nos élus proposeront au vote une motion enjoignant l’État de profiter de la possibilité offerte par le règlement Omnibus (modifications de certaines dispositions à mi-parcours d’un programme européen, dont la PAC), avant le 31 mars pour faire enfin reconnaître définitivement les surfaces pastorales comme étant des surfaces productives.

    Et nous n’hésiterons pas à poursuivre ces mobilisations jusqu’à Paris dans le courant de la semaine prochaine.

    Ne pas reconnaître ces surfaces pastorales aujourd’hui, c’est accepter moins de paysans demain et plus de friches partout !

    Communiqué de la Confédération Paysanne

    David Eychenne 
    co porte-parole de la Conf’09

    32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix           
    05 61 02 14 31 ( permanence les mardi, mercredi et jeudi)
    confariege@gmail.com

  • La  Confédération Paysanne à Toulouse avec « Les Oies du Capitole » dimanche 11 février

    La Confédération Paysanne à Toulouse avec « Les Oies du Capitole » dimanche 11 février

    Grippe aviaire, zones défavorisées, la Confédération Paysanne défend l’élevage fermier ! 

    « Les Oies du Capitole », ce n’est pas seulement la défense des élevages de volailles fermières! C’est la défense de toutes nos fermes, et notamment, en ce moment, celles qui sont menacées par la révision des Zones Défavorisées Simples!

    Parce que les éleveur(se)s en ont marre d’être tondus par les normes abusives et par les règlements qui changent, nous tondrons symboliquement des brebis devant le Capitole !

    Sans blocage, sans fumier, ni pneus qui crament, ​mais avec un beau marché fermier et des animations et conférences !

    Les éleveurs font l’alimentation et les paysages que nous aimons !

    Pas d’alimentation saine sans paysans nombreux sur tout le territoire! »

    « Les Oies du Capitole », ce sera l’occasion de rencontrer une trentaine de producteurs fermiers de la Région, de déguster leurs produits  et de participer à la conférence débat à 14h « De la poule au pot au poulet export, quel avenir pour l’élevage paysan ? »  avec Madame Richard de l’Institut Technique de l’AVIculture et des éleveurs de la Confédération paysanne Occitanie. 

    dimanche 11 février à Toulouse Place du Capitole

  • Voeux présidentiels aux paysans et prédation, La conf’ariège toujours sur le terrain !

    Voeux présidentiels aux paysans et prédation, La conf’ariège toujours sur le terrain !

    Communiqué de  La conf’ariège

    Hier, le président Macron a choisi de s’adresser au monde agricole, pour lui adresser ses vœux, au cœur de l’Auvergne. La Confédération paysanne, lasse des rencontres infructueuses dans les ministères, a décidé d’aller à sa rencontre pour l’interpeller sur l’inacceptable nouveau Plan loup. Des militants ariègeois ont fait le voyage !

    Bien gardé par un impressionnant dispositif policier, le président en marche, a pu présenter ses vœux au monde paysan. Une délégation de la Confédération paysanne y été reçue et entendue car le Président a annonçé « assumer un modèle d’agropastoralisme » et « remettre le berger au coeur de la montagne »

    A l’extérieur, une soixante de militants venus de la plupart des zones où les prédateurs font des victimes sur les troupeaux, se sont approchés du site, accompagnés de leurs désormais inséparables brebis ! Le préfet en charge du dossier loup, M. Bouillon, a dû répondre à nos questions pendant près d’une heure, durant laquelle il a notamment reconnu que le nombre de loups présents sur le sol national était bien supérieur aux 350 annoncés par l’ONCFS…

    Interrogé sur l’ours et sur la mission d’expertise promise fin 2017, il a été bien en peine de donner quelques nouvelles que se soit… Les éleveurs ariégeois qui ont payé un lourd tribu l’été dernier apprécieront l’intérêt qui leur est porté !

    En ce début d’année, la Confédération paysanne annonce clairement que, face à l’impasse dans laquelle se trouve le pastoralisme en général et celui des pyrénées centrales en particulier, nous mènerons toutes les actions nécessaires pour nous faire entendre avant que la saison d’estive ne débute !

    David Eychenne
    Co porte-parole
    de confédération paysanne Ariège
    06 47 65 08 33

  • Agriculture : Des « Pac’s papers » A la Une !

    Agriculture : Des « Pac’s papers » A la Une !

    Procès des Porte-paroles de la Confédération Paysanne de l’Ariège :  La Conf’ communique 

    Un an après la première audience, a eu lieu ce mardi 14 novembre 2017 au tribunal de Foix, la suite du procès de Sébastien Wyon et David Eychenne, cités à comparaître pour diffamation par le Président de la chambre d’agriculture, François Toulis.

    On se rappelle de la mobilisation du 15 novembre 2016, qui avait rassemblé plus de 200 personnes sous la halle des allées de Vilottes à Foix, à l’occasion de la première audience au tribunal de Foix pour le procès de David Eychenne et Sébastien Wyon, en comparution pour avoir mis le doigt sur les dérives de la PAC1, dont le président de notre chambre d’agriculture profite aisément. Ce jour là, devant ces paysan-ne-s et citoyen-ne-s, s’est aussi tenu le procès de la PAC(1).

    Rappelons-le, la Confédération paysanne dénonce, via le cas d’école que représentent les agissements de M. Toulis, tout le système d’aides publiques actuel qui ne sert qu’à encourager l’industrialisation de l’agriculture et l’élimination des petites fermes, vider les territoires et saccager l’environnement, servir le marché mondial plutôt que de répondre aux attentes des citoyens et d’accompagner la libéralisation de l’économie.

    La Confédération paysanne ne remet pas en cause le réel besoin de cette PAC, mais réclame qu’elle soit juste et ne peut supporter que « quand certains rament en soute, d’autres sont plutôt en mode croisière de luxe » !

    Aujourd’hui, nous étions une centaine devant le tribunal de Foix pour soutenir les lanceurs d’alertes, eux-mêmes paysans et poursuivis en justice par le représentant départemental de leur profession.
    Preuves à l’appui de ce que nous avons écrit dans ce Regain n°37, c’est nous qui demandons, aujourd’hui, le report du procès : l’avocat de la partie adverse n’ayant avisé notre avocat seulement hier qu’il ne comptait pas se pourvoir en cassa- tion, la citation par le tribunal de nos témoins n’a pu être faite. C’était bien tenté, mais les témoignages sont trop précieux. Il nous faut assurer cette simple démarche administrative pour ne pas commettre d’erreur substantielle !

    Nous tenons quand même à dire que nous avons déjà doublement « gagné ». D’une part, par la tribune que nous a offert le président Toulis depuis un an. Et d’autre part, le 11 octobre dernier, par le délibéré de la cour d’appel de Toulouse. L’avocat de la partie adverse a vu sa demande de reconnaissance « d’erreur matérielle » déboutée par la cour d’appel. Celle-ci a définitivement tranché, c’est bien une erreur substantielle. Une seule requête aurait pu être examinée aujourd’hui, celle concernant l’édito du numéro 37 du journal « Le Regain », et le sera donc le 13 février 2018.

    David Eychenne, co-porte-parole de la Confédération Paysanne 09

    1 PAC : Politique Agricole Commune
    2 PAAC : Politique Agricole et Alimentaire Commune

    32, avenue du Général de Gaulle  – 09000 Foix
    05 61 02 14 31
    confariege@gmail.com

     

  • Dossier ours : La conf’ariège reçue par les ministères !

    Dossier ours : La conf’ariège reçue par les ministères !

    Face au désarroi que suscitent les attaques répétées sur nos estives et face à l’absence de réponses concrètes de l’Etat quant à l’avenir du pastoralisme pyrénéen, la Confédération Paysanne de l’Ariège s’est rendue à Paris rencontrer des interlocuteurs des ministères de l’Agriculture et de la Transition Ecologique.

    La Confédération Paysanne, investie de longue date sur le maintien de l’agriculture paysanne de montagne et du pastoralisme, n’a eu de cesse ces derniers mois de tenter l’alerter les pouvoirs publics sur l’impasse dans laquelle se trouvent les éleveurs face aux attaques répétées des grands prédateurs, ours et loup. Sans autre écoute que départementale…

    Ainsi, Eric Berthomieu, éleveur de brebis à Larcat, ancien berger, membre de la commission « prédateurs » de la conf’ nationale, a fait partie de la délégation qui a rencontré ce jeudi 28 septembre, Claire Le Bigot en charge de la prédation au cabinet du Ministre de l’Agriculture, puis Justine Roulot en charge de la biodiversité au cabinet du Ministre de la Transition Ecologique.

    Loin de penser que ce déplacement allait permettre d’obtenir des réponses claires aux problèmes engendrés par les prédations, ces rencontres ont eu au moins le mérite d’apporter un témoignage de terrain d’un département promis à l’ensauvagement.

    A l’issue de ces deux rendez vous, il ressort qu’il était urgent d’informer ces cabinets ministériels de ce qui se passe effectivement dans nos montagnes. Une note synthétique1 sur les contraintes que la présence de l’ours occasionne pour les éleveurs, sur les difficultés de mise en œuvre des mesures de protections et leur efficacité très relative, leur a été remise. En effet, leur méconnaissance du dossier « ours » est flagrante. Ils ont donc pris acte de son aspect explosif et ils restent ouverts au dialogue avec les éleveurs concernés.

    Aussi, nous réitérons une fois de plus, notre demande d’une rencontre avec les ministres de la transition écologique et de l’agriculture, ici en Ariège. Il s’agira d’échanger avec les éleveurs sur leur vision de l’agriculture de montagne à court, moyen et long termes, sur leur manière de gérer cette population d’ours en forte croissance,… Tout ce qui pourrait tracer les contours d’un avenir qui nous paraît à l’heure actuelle bien compromis !

    La Confédération Paysanne reste convaincue que le dialogue et la concertation au plus près du terrain, comme dans les salons parisiens, peuvent contribuer à une amélioration de la situation des éleveurs et bergers. Mais il est clair que prédateurs et pastoralisme ne peuvent cohabiter sans avancées rapides et significatives. Notre syndicat prendra ses responsabilités et mènera des actions fortes, symboliques et justes pour que l’Etat ouvre enfin les yeux !

    David Eychenne
    Co porte-parole Confédération Paysanne Ariège 06 47 65 08 33

    32, avenue du Général de Gaulle
    09000 Foix 
    05 61 02 14 31
    confariege@gmail.com

  • La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    Promesses non tenues, plus de 2 ans de retards de paiements pour certaines aides PAC, notamment les aides à la reconversion et au maintien bio, c’en est trop !

    En écho à l’occupation pour une action nationale, du siège de l’ASP (organisme de paiement des aides) à Limoges, où participent des paysans ariégeois, la Conf’Ariège, participe ce jour, avec sa structure régionale, à une opération péage gratuit, avec distribution de fruits et légumes régionaux aux automobilistes.

    La Confédération paysanne exige :

    • le paiement immédiat des aides en retard ;
    • la prise en charge des frais bancaires liés au retard des aides (intérêts bancaires…) ; le tenue des engagements pris à Cournon :
      – majoration des 52 premiers hectares à 100 €/ha dès 2018 ;
      – paiement des montants ICHN prévus, sans réduction ;
      – paiement de toutes les MAEC et aides bio dans les conditions prévues lors de la contractualisation
       –  maintien des financements nationaux sur l’aide au maintien.Justice dans le zonage ICHN dans les zones défavorisées simples (ZDS) ;
    • la suppression des pénalités liées à la complexité de mise en œuvre de la nouvelle PAC ;
    • un moratoire sur les contrôles PAC ;
    • la mise en place d’une aide à l’actif pour les petites fermes ;
    • la fin des subventions de l’État aux assurances privées, au profit d’un fond de mutualisation géré par l’État.

    Répondant à une demande de la société, nous ne faisons pas l’aumône, mais réclamons juste les aides liées aux contrats pour lesquels nous nous sommes engagés sur nos fermes !

    David Eychenne,
    Co-porte-parole de la Conf’ 09 – 06.47.65.08.33

    Confédération Paysanne de l’Ariège
    32 av du général De Gaulle – 09 000 FOIX
    05 61 02 14 31 – confariege@gmail.com