Étiquette : élections présidentielles

  • EELV Ariège : Ensemble disons non au Front, le 7 mai votons !

    EELV Ariège : Ensemble disons non au Front, le 7 mai votons !

    Dans un contexte délétère et malgré l’acharnement des soutiens du gouvernement sortant à détruire ses chances de réussites, le candidat Benoît Hamon dans le cadre de l’accord avec Yannick Jadot a mis en avant un projet novateur, courageux et profondément écologiste.

    Si les résultats ne sont pas à la hauteur de l’urgence à changer de modèle de société, son discours a permis de mettre au coeur de cette campagne des questions essentielles pour l’avenir des Français-es. L’Ariège est un des départements où son score est le plus élevé. Il faut cependant noter que dans notre département comme ailleurs, la gauche recule et n’est plus majoritaire, même si la victoire ariégeoise de Jean-Luc Mélenchon montre encore un ancrage profond de celle-ci sur nos territoires.

    La politique libérale et anti-écologiste prônée par Emmanuel Macron ne constitue pas, à nos yeux, une solution aux crises sociale, démocratique et écologique que traverse nos territoires. Pour autant, face au national-populisme incarné par le FN et sa candidate, nous en appelons à un sursaut démocratique. La réalité de la gestion politique du FN, telle qu’elle se développe dans les villes dirigées par le parti comme Henin-Baumont, renforce notre détermination à lui faire barrage. Si le programme d’Emmanuel Macron peut être combattu démocratiquement au Parlement et être battu dans les urnes dans un futur proche, le risque de dérive autocratique du pouvoir par le FN apparaît aujourd’hui comme un danger autrement supérieur.

    La dette écologique que nous laisserons à nos enfants ne sera bientôt plus remboursable ! Nous ne cesserons de nous battre pour que l’écologie reste au cœur des politiques et des débats citoyens. L’écologie est bien vivante et présente et elle a pleinement pénétré la gauche, c’est-à-dire le mouvement de ceux pour qui la justice sociale est une condition vitale de la paix civile. Pour toutes ces raisons, en Ariège comme ailleurs, l’écologie a besoin de candidat-e-s aux législatives des 11 et 18 juin prochain.

    Europe Ecologie Les Verts confirme que Florence CORTES et Jérôme BROSSERON seront leurs candidat-e-s dans la 1° et la 2° circonscription, pour une République de gauche, démocratique, écologique, sociale et européenne.

    Europe Ecologie Les Verts appelle à voter contre le Front National dimanche prochain.

    communiqué EELV Ariège

  • Le sénateur Alain Duran appelle à voter Emmanuel Macron

    Le sénateur Alain Duran appelle à voter Emmanuel Macron

    Lundi, il sera trop tard !

    « Après le séisme du 21 avril 2002, voici l’héritière, la fille du vieux chef nationaliste qui dimanche, en recueillant 7,6 millions de suffrages a permis au Front National d’atteindre un triste chiffre record. Ils étaient 4,8 millions il y a 15 ans. Et pourtant, dimanche soir, face à ces résultats effrayants, aucune colère sur les plateaux télé, aucun appel à manifester dans la rue, où était donc passé l’esprit du 21 avril ? Tout semblait normal,  alors que notre pays, notre république n’ont jamais été aussi menacés. Certes, l’héritière semble plus présentable que le père, mais elle a conservé le même programme populiste, destructeur de l’unité nationale. Les fondamentaux demeurent, priorité nationale, politique nataliste, femme au foyer, isolement de la France, exclusion, haine, violences de tous ordres.

    Dimanche prochain nous devons dire haut et fort que nous ne voulons pas faire vivre ce cauchemar à la France, aux françaises et aux français. Dimanche prochain je voterai sans état d’âme pour Emmanuel Macron et j’invite les ariègeoises et les ariègeois à en faire de même au nom de notre attachement aux valeurs de la République pour que vivent la liberté, l’égalité et la fraternité. Lundi, il sera trop tard ! »

    Alain DURAN
    Sénateur de l’Ariège

  • 23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    Dans quelques jours, tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi sont appelés à voter pour le futur Président de la République.  

    Si vous n’êtes pas au courant, c’est que vous vivez dans une grotte !

    Un peu d’histoire

    C’est seulement depuis 1965, au cours de la Cinquième République, que l’élection du président se fait au suffrage universel direct. La Constitution du 4 octobre 1958 prévoyait initialement une élection pour une durée de sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d’outre-mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.

    Cette disposition est modifiée en 1962 après référendum, ainsi l’élection de 1965 est la première au suffrage universel direct requérant la majorité absolue des suffrages exprimés.

    C’est en 2000, sous la présidence de Jacques Chirac que la durée du mandat est réduite à cinq ans lors du référendum sur le quinquennat présidentiel.

    Jusqu’à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il n’y avait pas de limite au nombre de mandats que pouvait effectuer un président de la République. L’article 6 de la Constitution dispose désormais que le mandat ne peut être renouvelé qu’une fois consécutivement.

    Pour être autorisés à se présenter les candidats doivent avoir 18 ans révolus, avoir la qualité d’électeur, ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice, ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle,  justifier avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national

    Ils doivent présenter 500 parrainages d’élus. Depuis la loi organique n° 2016-506 du 25 avril 2016 qui a modernisé les règles applicables à l’élection du Président de la République, la liste des citoyens habilités à présenter un candidat à l’élection du Président de la République (les « parrains »), a été étendue aux conseillers de la métropole de Lyon, aux maires délégués des communes déléguées ainsi qu’aux présidents des organes délibérants des métropoles afin de tenir compte des évolutions de notre organisation territoriale.

    C’est le Conseil constitutionnel qui s’assure de l’éligibilité des candidats.

    Sont électeurs tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, inscrit sur les listes électorales, jouissant de leurs droits civils et politiques, n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi.

    Les opérations de vote

    Le scrutin a lieu dans chaque commune qui, selon le nombre d’électeurs, peut avoir un ou plusieurs bureaux de vote, il est, comme précédemment, ouvert à 8 heures et, depuis la loi organique du 25 avril 2016, il est désormais clos à 19 heures (heure locale) au lieu de 18 heures. Toutefois, le préfet peut décider, par arrêté, d’avancer l’heure d’ouverture ou retarder l’heure de clôture dans certaines communes. En tout état de cause, le scrutin ne pourra être clos après 20 heures.

    Le déroulement des opérations de vote est assuré par un bureau composé :

    • d’un président qui est le maire de la commune, un des adjoints, ou un des conseillers municipaux. À défaut, le président est désigné par le maire parmi les électeurs de la commune ;
    • si, le jour du scrutin, pour une cause quelconque le nombre d’assesseurs se trouve être inférieur à deux, les assesseurs manquant sont pris parmi les électeurs présents, sachant lire et écrire le français, selon l’ordre de priorité suivant : l’électeur le plus âgé, puis l’électeur le plus jeune ;
    • d’un secrétaire (qui a voix consultative dans les délibérations du bureau).
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    Le vote par procuration

    Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d’une élection, par un électeur de son choix.

    L’article L. 71 du code électoral fixe les trois catégories d’électeurs qui sont autorisés à voter par procuration :

    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation professionnelle, d’un handicap, pour raison de santé ou en raison de l’assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune
    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation de formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin
    • les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n’entraînant pas une incapacité électorale.

    La personne que le mandant choisit pour voter en son nom (le mandataire) doit jouir de ses droits électoraux et être inscrite sur les listes électorales de la même commune que l’électeur qui donne procuration (le mandant). Il n’est pas nécessaire que le mandataire soit inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. A Paris, Lyon et Marseille, il n’est pas non plus nécessaire d’être inscrit dans le même arrondissement.

    Un mandataire ne peut disposer, pour chaque scrutin, de plus de deux procurations, dont une seule établie en France.

    Le mandant indique la date du scrutin et précise si la procuration concerne, le premier tour, le second tour ou les deux tours. La procuration peut aussi être établie pour une durée déterminée. La durée maximum de la procuration est d’un an. Cependant, rien n’interdit au mandant de faire établir sa procuration pour une durée plus courte, de 3 ou 6 mois par exemple.

    La procuration peut être établie tout au long de l’année. L’électeur a deux possibilités pour établir sa procuration :

    – soit remplir un formulaire cartonné disponible dans les tribunaux, commissariats, gendarmeries ou consulats ;
    – soit remplir la demande de procuration en ligne ou l’imprimer et la remplir manuellement.

    A cet effet, un formulaire CERFA a été mis en ligne sur www.service-public.fr. Le mandant doit ensuite se déplacer auprès des autorités habilitées pour prouver son identité et la réalité de son consentement, puis dater et signer sur place le formulaire.

    Les autorités habilitées à recevoir les procurations sont les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, les tribunaux d’instance et les consulats.