Étiquette : mon métier en ariège

  • Vivre mon métier en Ariège : Patrick Rémouleur ambulant

    Vivre mon métier en Ariège : Patrick Rémouleur ambulant

    Rémouleur, « amolaire » en occitan, est ce qu’on peut appeler un vieux métier un très vieux métier même puisque, comme nous l’explique Patrick, on en trouve des traces depuis l’an 1300 environ.

    Si c’est un vieux métier, c’est aussi un métier en voie de disparition, en particulier les rémouleurs ambulants. Il y a quelques années Patrick faisait encore plusieurs marchés ariégeois et partait sur les routes six mois par an en automne et au printemps.

    Aujourd’hui il se contente du marché de Mirepoix. On peut le voir, tous les lundis à la même place aiguisant couteaux, ciseaux et autres instruments tranchants sans cesser de pédaler.

    Patrick le rémouleur, c’est en quelque sorte une « institution » sous les couverts !

  • Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Vivre mon métier en Ariège : Jean-Paul Tisseyre, coutelier d’art

    Après une formation de  mécanicien tourneur fraiseur ajusteur, Jean-Paul Tisseyre est employé chez Ariélux, une entreprise de maroquinerie du Pays d’Olmes, mais sa passion c’est les couteaux. Enfant, il a fabriqué son premier outil pour accompagner son père à la chasse. Très vite il en fabrique un second puis un troisième, il a attrapé le virus.

    Quasiment autodidacte et sous l’impulsion de ses proche, il décide d’en faire son métier. La vente des ses premiers couteaux lui permet d’investir dans son parc de machine. Il enchaine les salons, fait des rencontres. Son succès ira grandissant jusqu’à obtenir, en 2007, le titre de meilleur ouvrier de France.

    Il y a 15 ans, il invente et brevète un mécanisme de fermeture pour couteau pliant.

    Il travaille la corne bien sûr, le bois, la nacre …, mais également des matériaux plus « étranges » comme l’ivoire, la molaire de mammouth, la pierre de météorite, le rostre d’espadon, etc « si c’est suffisamment solide pour faire un manche de couteaux, on peut tenter le coup. » nous dit-il.

    Sa véritable passion c’est de créer la pièce unique, « mon couteau préféré, c’est le dernier que j’ai fabriqué. » 

    « Il faut savoir que les couteaux que je fabrique, personne n’en a besoin ».

    Le site de Jean-Paul Tisseyre : www.couteaux-tisseyre.com

  • Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Dans le cadre de notre série  » vivre mon métier en Ariège  » nous avons rencontré Marc Mesplié qui a choisit son  » Pays  d’Olmes » pour exercer sa passion.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. »  C’est ce que nous avait dit Marc Mesplié en 2009. Et c’est ce qu’il à fait.

    Après avoir travaillé 15 ans dans une usine textile à Bélesta, Marc entreprend des études de photographies à Cahors. Muni de son diplôme de photographe, il va faire des stages en France et en Europe.

    Il a envisagé de s’installer à Paris et même à New York « C’est plus rapide, c’est plus fou… mais ça demandait de l’investissement et beaucoup de motivation, on travaille vite là bas mais on tombe vite… » explique t’il.

    Alors tout naturellement, en 1993, il revient sur la terre de ses ancêtres et s’installe avec sa femme Cécile et ses deux filles à Bélesta, dans l’usine même où il a travaillé et qu’il a « relooké » en studio de photographies.

    Il travaille d’abord comme photographe publicitaire puis est rapidement amené à faire des portraits. Passionné de musique il fait également beaucoup de photos de concert.

    Ce samedi pluvieux où Marc nous reçoit dans son studio c’est une séance photos en argentique à laquelle nous assistons.

    Pour une série sur les jumeaux qu’il a commencé il y a quelques années, Léna et Susie se prêtent aux jeux des grimaces sous l’oeil avertit et concentré du photographe.

    www.mesplie.fr

     

     

  • Vivre mon métier en Ariège : Cuisinier de collectivité

    Vivre mon métier en Ariège : Cuisinier de collectivité

    Il s’agit de vous faire partager des petites tranches de vie de personnes qui ont décidé de rester, de revenir ou de s’installer au « Pays » pour exercer leur passion.

    Nous commençons notre série par Charles Pires, chef de cuisine au collège Louis Pasteur à Lavelanet et que vous avez pu découvrir dans notre reportage : « De l’Azinat au menu du collège Pasteur de Lavelanet ».

    Axéen d’origine, Charles fait ses études de cuisine au LEP de Saint-Girons où il obtient son CAP. Après avoir travaillé dans plusieurs restaurants aussi bien traditionnels que gastronomiques, et pour concilier son métier et sa vie de famille, il choisit la collectivité et l’éducation nationale.

    Le voici donc aujourd’hui, régalant chaque jour près de 180 élèves et enseignants. Mais pas question de sacrifier la qualité à la quantité, Charles, accompagné de Michelle et Monique, concocte une cuisine traditionnelle et familiale ne négligeant ni la qualité, ni les goûts des enfants. Portrait :