Étiquette : Ours

  • Philippe Lacube, l’invité.e de la semaine sur Azinat.com TV

    Philippe Lacube, l’invité.e de la semaine sur Azinat.com TV

    Cette semaine, Azinat.com TV reçoit Philippe Lacube dans son émission  : »L’invité.e de la semaine« . Très connu pour son investissement sur le développement de son restaurant « La maison Lacube », et de ses positions sur l’Ours, aujourd’hui il se donne un autre challenge : pendre les commandes d’un institution agricole aux côtés d’une équipe jeune et où la place des femmes n’a pas été oubliée.. 

    Philippe Lacube a décidé de devenir tête de liste FNSEA-JA aux élections à la chambre d’agriculture de l’Ariège, c’est à cette occasion que nous lui laissons le micro. Une dizaine de dossiers configurent l’essentiel de son programme : l’eau, l’installation des jeunes, l’équilibre entre agriculture de montagne, agriculture de piémont, et agriculture de plaine qui caractérise l’agriculture ariégeoise. 

    On retrouvera également ses talents de communicant, car s’il se retrouve élu, il souhaite développer une véritable opération de reconquête d’image de l’agriculture départementale : « nous sommes trop souvent mis à l’index« , l’objectif sera de mener à bien des opérations de séduction. Mais on vous laisse écouter le reste !

     

  • Lâcher d’Ours : les associations FERUS et Pays de l’Ours-Adet communiquent

    Lâcher d’Ours : les associations FERUS et Pays de l’Ours-Adet communiquent

     Le sauvetage de l’ours en Béarn est en marche ! 
     
     En 2004, le cadavre de l’ourse Cannelle, dernière ourse béarnaise, a été transporté par hélicoptère ; ces images ont choqué des millions de Français. Quatorze ans après, le retour des ourses en Béarn se fait par les airs, tout un symbole. Il faut des millions d’années pour créer une espèce, et quelques dizaines seulement pour la détruire … ou la sauver.
     
    La deuxième ourse promise a été lâchée ce jour en Béarn.
     
    Ce renforcement de la population d’ours des Pyrénées occidentales répond à la demande de 73% des habitants des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées.
     
    Grâce à son plan « ours » et son plan pour la biodiversité parus en 2018, la France poursuit son action pour respecter à terme ses engagements européens vis à vis de la restauration d’une population d’ours dans les Pyrénées.
     
    FERUS et Pays de l’Ours-Adet saluent le travail accompli ces derniers mois par les services et responsables de l’État.
     
    Nos principales demandes, nos alertes, nos objections :
     
    Nécessité absolue de protéger les ourses des poursuites des anti-ours par un dispositif exceptionnel et durable pendant au moins un an (brigades anti-braconnage de l’ONCFS, gardes ONCFS habituels et gardes du Parc National des Pyrénées) ;
     
    Ce renforcement est limité puisque la dernière expertise scientifique (MNHN, 2013) précise qu’il faudrait lâcher 6 à 17 ours sur l’ensemble des Pyrénées pour réduire de façon satisfaisante les risques d’extinction. Nécessité de recommencer à travailler pour atteindre l’objectif que la France s’est fixé dès 1992 ;
     
    Suite au retour de l’ours en Pyrénées centrales il y a maintenant 22 ans, on constate que cela n’a pas été la fin des activités humaines dans les Pyrénées. Ce ne sont pas seulement 2 femelles en Haut-Béarn qui vont révolutionner la vie des montagnards les plus habitués à cohabiter avec l’ours (exemple : le Patou des Pyrénées a toujours été employé en Haut Béarn) ;

    Une bonne quarantaine d’ours vivent désormais dans les Pyrénées grâce à plus de 20 ans d’énormes efforts associatifs et grâce aux coups de pouce de l’État. Ces ours, contrairement à ce que prédisaient tous les opposants, n’ont mis fin ni au pastoralisme, ni à la chasse, ni au tourisme, ni au commerce local, ni à la fréquentation de la montagne. Les faits donnent le ton : les ours sont là et les Pyrénées ne s’en portent pas plus mal, bien au contraire.

    Enfin, tous nos remerciements aux élus locaux qui ont tenu bon face aux pressions, à une violence écœurante des opposants à l’ours et à leurs exactions ou appels aux exactions.

    Contacts : Alain Reynes : 06 13 59 29 76 / Sabine Matraire : 06 71 89 62 62

  • Lâcher d’ourses : la Confédération Paysanne communique

    Lâcher d’ourses : la Confédération Paysanne communique

     Lâcher d’ourses : le mépris pour l’élevage pastoral doit cesser.

    C’est par hélicoptère qu’a dû se faire ce matin l’introduction des deux ourses dans les Pyrénées, selon des témoignages recueillis par France Bleu Béarn, ce qui témoigne du climat de tension qui règne dans la vallée d’Aspe du fait de la non-écoute du Ministère sur ce dossier.

    Il est vraiment regrettable que l’État ne mette pas les mêmes moyens pour faire baisser la pression de la prédation en Ariège, alors que même les dossiers de dommages « ours » dans ce département atteignent le nombre de 379 (au 20 septembre 2018) contre 239 en 2017.

    La Confédération paysanne regrette une nouvelle fois que ne soit pas pris en compte l’impasse dans laquelle se trouvent les éleveur-e-s et berger-e-s confrontés à la prédation ni l’avis des populations concernées. Les moyens de protection existants (chiens, clôtures, gardiennage…) ont très largement montré leur limite. Nous rappelons la nécessité de la création d’une brigade de piégeage non létal et d’effarouchement des ours. Qu’envisage le gouvernement pour remplir son obligation de protection des troupeaux conformément à l’article L113-1 du code rural ? Pour atteindre cet objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d’action sur le prédateur.

    La Confédération paysanne exige donc de l’Etat qu’il entende enfin la détresse exprimée et les difficultés que pose la prolifération des grands prédateurs comme l’ours dans les territoires d’élevage pastoral et qu’il y réponde par des actes forts.

    Contacts Ariège :

     David Eychenne, Porte-parole : 06 47 65 08 33
    –  François Thibaut, commission ours Ariège : 06 81 18 83 82

     

  • Randonnées sur les traces de l’ours des Pyrénées – 23 et 30 août

    Randonnées sur les traces de l’ours des Pyrénées – 23 et 30 août

    Devenez le temps d’une journée un expert du suivi de terrain. L’espèce emblématique des Pyrénées n’aura plus de secret pour vous !

    Comment sont suivis les ours dans les Pyrénées ? C’est ce que vous propose de découvrir l’association Pays de l’Ours – Adet en vous accompagnant une journée sur les traces de l’ours des Pyrénées.

    Pour la deuxième année, Pays de l’Ours – Adet propose aux passionnés de Nature de participer à une journée de prospection d’indices de présence de l’ours brun dans les Pyrénées.
     
    Guidés par un accompagnateur en montagne – expert du réseau ours Brun, en petit groupe de 8 personnes maximum, vous pourrez parcourir un des itinéraires spécialement équipé pour relever les traces, poils crottes, photos et vidéos des ours du secteur.

    Les indices de présence sont collectés selon un protocole scientifique et transmis pour analyse au Réseau Ours ; les images sont visionnées sur place, à l’endroit-même où l’animal est passé !

    Une journée hors du temps, en connexion avec la Nature et l’espèce emblématique de nos forêts de montagne. Émotions & échanges passionnés garantis.

    Les sorties auront lieu les jeudis 23 et 30 août 

    D’autres sorties sont programmées jusqu’au mois de novembre.

    Informations et réservations : www.surlestracesdelours.fr

  • Longue vie à « Mellous », l’ourson rescapé des Pyrénées

    Longue vie à « Mellous », l’ourson rescapé des Pyrénées

    Le 5 juillet dernier, un ourson isolé âgé d’à peine quelques mois avait  été découvert par un promeneur sur la commune de Fos en Haute-Garonne. Il avait été soigné et nourri par les agents de l’ONCFS dans un premier temps, avant d’être relâché non loin d’un lieu où sa mère avait été repérée.

    Son état et son comportement (apathie, désorientation, etc) sont restés préoccupants jusqu’au mardi 10 juillet dernier et ont nécessité une nouvelle prise en charge par les agents de l’ONCFS en l’aidant à se nourrir puis en le déplaçant dans une zone d’altitude riche en alimentation.

    Aujourd’hui l’association Pays de l’Ours – Adet, communique que l’ourson à été baptisé : Bienvenue à Mellous 

    Comme il est de coutume dans les Pyrénées, l’ourson découvert ce printemps en Haute vallée de la Garonne a été baptisé.

    Isolé de sa mère pour une raison inconnue, trouvé à Fos, relâché à Melles après quelques soins, ce jeune ourson a été baptisé « Mellous » par les Communes de Fos et Melles et l’association Pays de l’Ours – Adet, en référence au secteur où il a été rendu à la vie sauvage.

    Ayant retrouvé appétit et dynamisme, il poursuit seul sa découverte des Pyrénées sous la surveillance discrète et attentive des techniciens de l’ONCFS grâce à l’émetteur-radio dont il a été équipé.
    Âgé d’environ 6-7 mois, il est à l’âge à partir duquel un ourson a une chance de survivre seul, l’option du maintien en milieu naturel reste donc privilégiée.

    Les Communes de Fos et Melles et Pays de l’Ours – Adet remercient les personnes et organismes (particuliers, pompiers, ONCFS, vétérinaire(s) …) qui ont pris (et prennent encore) soin de « Mellous » et forment le vœu qu’il(elle) s’adapte à cette vie solitaire anticipée. Pays de l’Ours – Adet

    Association Pays de l’Ours – Adet
    Maison des Associations
    31160 Arbas
    contact@paysdelours.com
    www.paysdelours.com

    ici la vidéo de France3 Midi-Pyrénées (Crédit vidéo : L. Bates).

    https://www.facebook.com/France3MidiPyrenees/videos/1857798944285011/

  • Le Sénateur Alain Duran ne participera pas à la table ronde sur la mission ours

    Le Sénateur Alain Duran ne participera pas à la table ronde sur la mission ours

    Mission d’expertise sur la réintroduction de l’ours : pourquoi je ne participerai pas à la mascarade du 26 juin !

    Communiqué de Alain Duran Sénateur de l’Ariège 

    Le 29 novembre dernier, je me suis entretenu – en présence de Francis Toulis et d’Alain Servat, Présidents de la Chambre d’agriculture et de la Fédération pastorale de l’Ariège – avec la Directrice de cabinet de Nicolas Hulot afin de lui faire part de nos inquiétudes communes et partagées quant à la présence mortifère de l’ours en secteur pastoral. Les conclusions des États généraux du pastoralisme étant rendues quelques jours plus tard à Foix, l’occasion était rêvée pour faire remonter les doléances du terrain à un Gouvernement trop souvent hors-sol sur le sujet.

    Il aura pourtant fallu attendre le 28 mars pour que soit initiée la mission d’expertise relative « aux mesures d’accompagnement apportées aux éleveurs confrontés aux prédations des ours et aux difficultés économiques du pastoralisme » – sans tenir compte d’une seule conclusion de ces États généraux. Après une visite dans notre département en mai, cette mission organisera finalement une table ronde le 26 juin prochain. Malgré ces retards répétés et ces déconvenues, il s’agit d’une excellente nouvelle, non ?

    Certainement pas. Le 26 mars dernier, à l’avant-veille de l’officialisation de ladite mission, le Ministre d’État à la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, annonçait la réintroduction de deux ours dans le massif des Pyrénées – sans la moindre concertation préalable entre les différents protagonistes du dossier, alors qu’elle est pourtant impérative depuis 1992.

    La présence de l’ours sur notre territoire de montagne est en totale antinomie avec le maintien du pastoralisme, à cause de la destruction de l’économie et de la biodiversité des systèmes agro-pastoraux qui résulterait des prédations de troupeaux par l’ours. Et puisque le cantonnement de l’ours à un territoire délimité qui voudrait bien l’accueillir semble écartée par le Gouvernement, les dés sont pipés et la discussion biaisée.

    Eu égard à ces différents éléments, comment tous les acteurs du dossier pourraient-ils, en totale confiance et en pleine sérénité, échanger dans le but de co-construire un projet partagé – qui veillerait tant à la préservation de la biodiversité qu’au renforcement du pastoralisme en Ariège ? Le contexte actuel ne le permet pas.

    Je reste fidèle aux engagements que nous avions pris dans un communiqué commun en date du 27 avril dernier – avec l’Association des maires, le Conseil départemental, la Chambre d’agriculture, la FDSEA, l’Association des jeunes agriculteurs, la Confédération paysanne, la Coordination rurale, la Fédération pastorale et l’ASPAP – et considère qu’avant toute poursuite de ce processus controversé, il est indispensable de rétablir la confiance et le respect à l’égard de toutes les parties prenantes, afin que les différents acteurs du pastoralisme se sentent revalorisés et ne soient plus dédaignés et méprisés.

     

  • Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Et si vous deveniez « suiveur » d’Ours ?

    Devenez le temps d’une journée un expert du suivi de terrain. L’espèce emblématique des Pyrénées n’aura plus de secret pour vous !

    Comment sont suivis les ours dans les Pyrénées ? C’est ce que vous propose de découvrir l’association Pays de l’Ours – Adet en vous accompagnant une journée sur les traces de l’ours des Pyrénées.

    Pour la deuxième année, Pays de l’Ours – Adet propose aux passionnés de Nature de participer à une journée de prospection d’indices de présence de l’ours brun dans les Pyrénées.
     
    Guidés par un accompagnateur en montagne – expert du réseau ours Brun, en petit groupe de 8 personnes maximum, vous pourrez parcourir un des itinéraires spécialement équipé pour relever les traces, poils crottes, photos et vidéos des ours du secteur.

    Les indices de présence sont collectés selon un protocole scientifique et transmis pour analyse au Réseau Ours ; les images sont visionnées sur place, à l’endroit-même où l’animal est passé !

    Une journée hors du temps, en connexion avec la Nature et l’espèce emblématique de nos forêts de montagne. Émotions & échanges passionnés garantis.

    Les sorties auront lieu les samedis 9 – 16 – 23 et 30 juin 

    Informations et réservations : www.surlestracesdelours.fr

  • Pyrénées : Non, les éleveurs n’ont pas droit de vie et de mort sur l’ours !

    Pyrénées : Non, les éleveurs n’ont pas droit de vie et de mort sur l’ours !

    Communiqué : Les associations de la coordination Cap Ours* ne peuvent pas comprendre ni accepter la réaction et l’attitude violentes des organisations agricoles suite à l’annonce du lâcher de deux ourses en Béarn à l’automne prochain.

    Si les éleveurs sont bien sûr des acteurs importants du milieu montagnard, l’agriculture n’en est pas le seul enjeu. La montagne est un espace collectif, multifonctionnel, où chaque acteur doit prendre en compte et respecter les autres usages et enjeux, dont la préservation de la biodiversité.

    Comme l’a montré le dernier sondage IFOP, la grande majorité de la population, nationale comme locale, et y compris montagnarde, approuve la décision de lâcher deux ourses en Béarn afin d’y éviter la disparition de l’espèce à court terme.
    Les agriculteurs, et les élus qui les soutiennent, ne peuvent pas ignorer cet avis majoritaire, au risque de se couper de la population et du reste de la Société.

     
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    Or, toute l’économie montagnarde, et notamment l’agriculture, dépend des villes et des plaines.
    Qui achète et consomme les produits agricoles ? Qui finance par ses impôts la politique de soutien à l’agriculture sans laquelle il n’y aurait plus d’éleveur en montagne ?

    Au 21e siècle où l’interconnexion et l’interdépendance des territoires sont la règle, les agriculteurs ne peuvent rester sur une vision corporatiste, ne considérant que leurs seuls intérêts, et chercher à l’imposer, a fortiori par la violence, à la majorité dont ils dépendent.

    C’est d’autant plus inacceptable que la collectivité fait depuis longtemps, et continue de faire, des efforts financiers considérables pour favoriser la cohabitation élevage – ours dans les Pyrénées : Indemnisation des dégâts, restauration des cabanes d’estive, financement des salaires des bergers, des clôtures, des chiens de protection, des moyens de transport et de communication …

    Si des adaptations nouvelles doivent être apportées, c’est autour de la table que l’on doit en discuter, dans le respect de chacun, de l’ensemble des enjeux, et de l’intérêt général.
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    Coordination Cap Ours, communiqué du 30 avril 2018

    * Les associations membres de la coordination Cap Ours :
    Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco-Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature Midi-Pyrénées, Pays de l’Ours – Adet, Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées Atlantiques (SEPANSO 64), Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.

  • L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    Philippe Laguerre alias Philippe Ward, vient nous parler d’ours !

    Son dernier roman, dont il nous parle ici, c’est aussi le premier. «Artahe le dieu ours», qu’il a décidé d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans, « Je me suis rendu compte que ce n’était pas si facile d’écrire, et puis l’Ours en Ariège c’est un sujet sensible » explique t’il.

    Aujourd’hui, grâce aux éditions Cairn, Artahe est de retour !

    « J’ai pris pour thème l’animal emblématique des Pyrénées : L’ours. C’est un roman très personnel, car ma famille paternelle est originaire de Gourbit depuis… l’homme préhistorique. Ce roman je le traîne dans ma tête depuis que jeune, mes parents m’ont amené visiter le Château de Foix où il y avait un squelette d’ours préhistorique, cette vision est toujours ancrée en moi. Je pense qu’elle est à l’origine du roman. L’ours reste pour moi mon animal totem. Artahe est pour moi un hymne aux Pyrénées, même si le sujet est devenu au fil des années très polémique, voir politique et même dangereux. »

    Après dix années passées à Paris, Arnaud revient vivre à Raynat, village pyrénéen moribond. Il retrouve avec émotion Berthe Galy, une vieille femme malade qui a aidé sa grand‐mère à l’élever après la mort de ses parents et Cathy, une amie d’enfance qu’un accident a rendu aveugle. Son retour coïncide avec l’apparition d’un mystérieux ours qui ne se contente bientôt plus de massacrer des moutons et s’attaque aux hommes.

    Deux bras puissants se refermèrent sur lui. La terreur disparut aussitôt, il se sentit enveloppé par une fourrure douce et soyeuse qui réchauffa son corps. Sa dernière pensée fut pour le simple mot que venait de prononcer l’ombre, un mot qu’il n’avait jamais entendu et pourtant qu’il connaissait : Artahe !

    • Broché: 288 pages
    • Editeur : Editions Cairn (27 février 2018)
    • Collection : Polar
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2350686140
    • ISBN-13: 978-2350686141

     

  • Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, souhaite réintroduire à l’automne 2018 deux ours femelles dans les Pyrénées, a-t-il indiqué le 26 mars 2018 au journal le Parisien, indiquant : « J’ai décidé de passer à l’offensive parce qu’il ne reste que deux mâles dans ce département, dont Cannellito, fils de Cannelle, dernière représentante de l’ours de souche des Pyrénées tuée par un chasseur en 2004Je ne veux pas être le ministre qui assiste à la disparition de cette lignée« 

    Joint au téléphone par le Ministre Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental a expliqué à la Dépêche du Midi :  « Je lui ai rappelé qu’en octobre, il avait annoncé  la couleur à mon collègue Jean-Jacques Lasserre président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, qu’il voulait introduire des ours se basant notamment sur des sondages. Je lui ai répondu que je n’étais pas d’accord avec cet argument : plus on est loin, plus on est pour. Le ministre n’en pas disconvenu« .  » J’ai rappelé au ministre que sur la chaîne des Pyrénées, l’Etat est au moins maître d’un vaste espace depuis trente ans, le Parc national. Puisque vous voulez sauver les ours et puisque l’on ne veut pas de ces ours là où il y a du pastoralisme, pour les hommes et pour les bêtes, vous n’avez qu’à tenter l’expérience de cantonner les ours dans le Parc national. Et vous règlerez de nombreux problèmes« . (Voir l’article de la DDM)

    Dans un communiqué Le Sénateur Alain Duran s’explique lui aussi sur cet réintroduction : 

    «L’annonce faite par Nicolas Hulot de réintroduire deux nouvelles ourses sur le massif des Pyrénées à l’automne prochain relève d’une méthode méprisante et insupportable.

    En effet, cette annonce survient alors que l’on attend toujours la mission interministérielle promise l’automne dernier. Qui peut croire encore à la concertation, maintenant que la décision est prise ?

    De fait, il devient difficile pour les éleveurs, les élus et les populations de se mettre autour de la table en toute sérénité. Difficile également de coconstruire un projet partagé pour préserver la biodiversité et conforter le pastoralisme. La confiance réciproque, nécessaire pour rétablir un dialogue, est plus qu’altérée.

    Toute réintroduction de prédateurs ne peut se concevoir sans un consensus total de l’ensemble des parties prenantes, et c’est pour cela que je resterai vigilant dans les semaines à venir pour continuer de défendre une montagne vivante.» «Nicolas Hulot donne un très mauvais signal pour la montagne.» a conclu le Sénateur 

    « Je sais bien que c’est un dossier compliqué mais je veux travailler avec les éleveurs« , a assuré Nicolas Hulot, demandant au préfet des Pyrénées-Atlantiques de mener un dialogue « qui doit aboutir à un accompagnement renforcé et une meilleure protection des troupeaux« .

  • Sur les starting-blocks pour l’ouverture de la pêche

    Sur les starting-blocks pour l’ouverture de la pêche

    Nous l’avons annoncé ce matin, Demain c’est l’ouverture de la pêche, un événement extrêmement attendu en Ariège. (voir l’article)

    Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, CIRE s’en est fait l’écho. 

    Pêcheuses et pêcheurs sont donc sur les starting-blocks, comme notre ami l’ours qui lui, rappelons le n’attend pas l’ouverture et n’a pas besoin de carte !

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Réintroduction de l’ours dans les Pyrénées : L’Etat condamné

    Réintroduction de l’ours dans les Pyrénées : L’Etat condamné

    Le Tribunal Administratif de Toulouse vient de donner raison aux associations Pays de l’Ours – Adet et Ferus , suite à leur plainte déposée en Avril 2015 pour faire reconnaître l’insuffisance de la politique française de protection de l’ours brun.

    Par son jugement du 6 Mars 2018, le Tribunal Administratif de Toulouse a en effet considéré que :

    • « les actions mises en œuvre par l’Etat ne peuvent pas être regardées comme suffisantes au regard des enjeux identifiés pour le maintien durable de l’espèce ursine dans le massif pyrénéen;
    • la France ne satisfait pas à son obligation de rétablissement de l’ours brun dans un état de conservation favorable, telle qu’elle résulte de l’article 2 de la directive du 21 mai 1992;
    • la carence des autorités nationales face à cette obligation constitue une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat. » 
      et condamné l’Etat à payer 8 000€ d’indemnités à chaque association.

    L’objectif des associations est atteint : faire reconnaître pour la première fois par la Justice que l’Etat a bien une obligation légale de restaurer la population d’ours dans les Pyrénées, et qu’il ne la respecte pas.

    Fortes de ce jugement, Pays de l’Ours – Adet et Ferus demandent au Gouvernement :

    • l’adoption rapide d’un nouveau plan de restauration de l’ours brun dans les Pyrénées (le dernier a expiré en 2009 …)
    • de programmer dès ce printemps les premiers lâchers de femelles afin d’éviter la disparition imminente de l’espèce en Pyrénées Occidentales où il ne reste que deux mâles.

    Télécharger le jugement du Tribunal administratif : jugement-ta-toulouse-6.3.2018-na-15018871502320-pays-de-l-ours-ferus-carence-fautive-de-l-etat-ours

    Communiqué des associations Pays de l’Ours – Adet et Ferus