Le jeu de l’oie vous connaissez tous, c’est un jeu de société de parcours où l’on déplace des pions en fonction des résultats de deux dés, le but est d’arriver le premier à la dernière case.
Le jeu du montreur d’ours c’est pareil mais en ariégeois, vous partez de la grotte de Niaux pour arriver au château de Montségur en passant par les grottes de Bédeilhac, du Mas d’Azil de Labouiche… de la cité de Saint-Lizier de Foix de Mirepoix, ou encore des châteaux de Lagarde et de Roquefixade.
Ici à la place de l’oie on trouve un montreur d’ours, en guise de puit le gouffre de Los Goffios et pour traverser l’Ariège il faut emprunter le pont de diable. Si l’on arrive en case 29 on est en cure thermale à Ussat et on passe deux tours et sur la case 43 on tourne en rond dans Saint-Martin d’Oyde.
Voilà donc un très sympathique jeu ariégeois. Deux dés en bois ainsi que six pions joliment peints à l’effigie des chevaliers cathares, de Montségur ou de Mirepoix.
Malheureusement ce jeu n’a été édité qu’en quelques exemplaires et est désormais introuvable. Heureux donc ceux qui l’ont en leur possession, j’en fait parti, c’est pour cela qu’aujourd’hui je voulais vous le faire connaître.
Et vous vous en possédez un ?
Plus de 10 000 variantes sont, à ce jour, recensées. Elles abordent tous les domaines : l’éducation, la morale, la religion, la littérature, l’histoire, l’héraldique, les sciences, la publicité, les sports, etc. Les collectionneurs de jeux de l’oie sont appelés ocaludophiles, peut être celui-ci pourrait t’il les intéresser ?



















Philippe Lacube est né en 1963 à Foix. Le fil rouge de sa vie, c’est le lien qui unit l’homme à la montagne, dans les Pyrénées, les Andes, l’Atlas ou les Aurès. « Etre enraciné dans sa culture donne les clés pour comprendre celle des autres ». Aussi c’est le même petit mountanhol qui après avoir usé ses godillots sur les crêtes de Haute-Ariège, est parti découvrir le monde à la rencontre des communautés indiennes Quechua.
Un petit ours des Pyrénées inquiet demande à sa mère :