Étiquette : Photographe

  • Couserans, Le bus culturel mobile – 29 mai au 16 juin

    Couserans, Le bus culturel mobile – 29 mai au 16 juin

    Tous les habitants du Couserans sont invités à se faire tirer le portrait par le photographe Georges Pacheco.

    Le Bus – espace culturel mobile sera transformé pour l’occasion en studio photo itinérant qui parcourra les vallées couserannaises pour venir à votre rencontre !

    Seule consigne : Soyez comme vous êtes et venez avec des habits, des objets, ou même des animaux, qui parlent de vous et qui évoquent votre identité couserannaise…

    Du 29 mai au 2 juin à Massat
    Du 6 au 9 juin à La Bastide
    Du 12 au 16 juin à Seix

    Une proposition de l’ADECC et Autres Directions  Plus d’infos

  • Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Vivre mon métier en Ariège : Marc Mesplié, photographe

    Dans le cadre de notre série  » vivre mon métier en Ariège  » nous avons rencontré Marc Mesplié qui a choisit son  » Pays  d’Olmes » pour exercer sa passion.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. »  C’est ce que nous avait dit Marc Mesplié en 2009. Et c’est ce qu’il à fait.

    Après avoir travaillé 15 ans dans une usine textile à Bélesta, Marc entreprend des études de photographies à Cahors. Muni de son diplôme de photographe, il va faire des stages en France et en Europe.

    Il a envisagé de s’installer à Paris et même à New York « C’est plus rapide, c’est plus fou… mais ça demandait de l’investissement et beaucoup de motivation, on travaille vite là bas mais on tombe vite… » explique t’il.

    Alors tout naturellement, en 1993, il revient sur la terre de ses ancêtres et s’installe avec sa femme Cécile et ses deux filles à Bélesta, dans l’usine même où il a travaillé et qu’il a « relooké » en studio de photographies.

    Il travaille d’abord comme photographe publicitaire puis est rapidement amené à faire des portraits. Passionné de musique il fait également beaucoup de photos de concert.

    Ce samedi pluvieux où Marc nous reçoit dans son studio c’est une séance photos en argentique à laquelle nous assistons.

    Pour une série sur les jumeaux qu’il a commencé il y a quelques années, Léna et Susie se prêtent aux jeux des grimaces sous l’oeil avertit et concentré du photographe.

    www.mesplie.fr

     

     

  • Nouvelle exposition au Carla Bayle

    Nouvelle exposition au Carla Bayle

    Suite à l’exposition de Jacques Honvault à la Galerie du Philosophe, l’association Rue des Arts a l’honneur de recevoir la photographe et plasticienne Frédérique Gaumet, venue de la Réunion pour une exposition exceptionnelle en Ariège. 

    Le vernissage « Champs visuels – Empreintes silencieuses », illustrera sa vision du thème de « Contre-sens« , à travers un ensemble de photographies et une installation vidéo

     » Si le contresens peut être entendu comme la direction inverse à prendre, il est également possible de le considérer comme la manière d’aller là où l’on est pas attendu, et finalement accepter de ne pas savoir ce que l’on cherche. En assumant le contresens comme ouverture vers l’inespéré, la nouveauté et la surprise, on est susceptible de forger un chemin improbable dont la fraîcheur nous est garantie. On peut parler de sérendipité comme méthode de travail : en choisissant d’être attentif à ce que l’on ne cherche pas, on accueille le contresens comme arme créatrice. Cette démarche, proche de celle de l’anthropologue, consiste à chercher, comme le dit Edgar Morin « une méthode qui puisse articuler ce qui est séparé et relier ce qui est disjoint. » (Edgar Morin, La méthode 1. La Nature de la Nature, Seuil, 1977). Alors, le paradoxe devient une porte d’entrée vers la complexité, les cercles vicieux se transforment en cercles vertueux.
    Concrètement, ma démarche passe par une attitude contemplative qui donne la possibilité d’acquérir de nouveaux points de vue. Cette »attention flottante » est pour moi le préalable du processus créatif (P. van Andel et D. Bourcier, De la Sérendipité dans la science, la technique, l’art et le droit. Leçons de l’inattendu, L’ACT MEM, 2009).
    En photographie, par exemple, les variations d’angles de vue peuvent être à la source d’illusions picturales ou sculpturales, en effaçant les repères et les limites entre intérieur et extérieur, entre contenus et contenants. Ces interstices sont comme des instants, happés dans une immobilité qui ne demande qu’à s’exprimer.
    Ce passage entre le réel et l’imaginaire est la porte d’entrée vers un contresens en mouvement perpétuel. Musil nous dit que « maintenir sans arrêt éveillée la flamme d’une autre norme possible conduit à la poésie », ainsi l’art en tant que force de proposition métaphorique ne peut émerger qu’à partir du moment où l’on accepte de ne pas imposer sa propre subjectivité au monde.
    J’interroge la fragilité et la complexité des relations entre Nature et Culture.Mon travail est centré sur les points d’articulation d’un système, il s’agit  d’analyser la complexité comme processus créatif, de mettre en place les conditions d’une expérience dont le résultat est improbable, de s’interroger sur les signes, indices du présent, du passé et du futur, phénomènes révélateurs d’un état pathologique.
    Ce film est à considérer comme la retranscription d’une expérience qui met en jeu une problématique qui oscille entre l’humain et son environnement naturel : le sujet appelle une méthode, et c’est tout autant cette méthode que notre sujet qui fait l’objet de notre recherche.  » (Frédérique Gaumet 2012)

    L’exposition aura lieu du 6 octobre au 25 novembre 2012 à la Galerie du Philosophe, Place de l’Europe au Carla-Bayle, les jeudi et vendredi de 8h30 à 18h00, et les samedi et dimanche de 14h00 à 18h00.

    Renseignements au 05 67 44 18 01 / la-rue-des-arts.blogspot.fr

  • Raphael Kann : « Plus que de beaux paysages, c’est mon mode de vie que j’ai trouvé ici. Un terroir, des hommes, un savoir-faire. »

    Raphael Kann : « Plus que de beaux paysages, c’est mon mode de vie que j’ai trouvé ici. Un terroir, des hommes, un savoir-faire. »

    Raphael Kann, est photographe d’art à Castelnau-Durban, et Ariégeois d’adoption et de coeur. Il est entré ce mois ci dans notre who’s who. Pour azinat.com, il a bien voulu nous parler de passion et de son attachement à l’Ariège.

    Les paysages d’Ariège me ramènent en Nouvelle-Zélande et au Québec, 2 destinations qui m’ont marqué à vie.

    Et dire qu’il y a 15 ans, je bossais dans le marketing en région parisienne. Je fais partie de ceux qui se réveillent un jour en disant « ici ce n’est pas mon mode de vie ! » et qui plaquent tout en 1 semaine pour écouter leur instinct, partir et « devenir soi-même ».

    Depuis mon enfance, le sport, la nature et la photo ont bien souvent rempli mon temps libre. Mais j’ai mis du temps à comprendre que mon mode de vie idéal était rural.

    Voyages. Esprit nomade. Puis installation à Toulouse pour me rapprocher de la montagne et renouer avec le monde des agences de communication. Les bienfaits de l’Ariège s’offrent à moi dès 2005 : sortie nature, montagne…

    Finalement en 2007 je transforme ma passion photo en profession. D’abord dans les arts de la scène, puis le tourisme. Et l’Ariège m’accueille quelques mois plus tard : Mas d’Azil, Aigues-Juntes puis Castelnau-Durban.

    Dès mon arrivée les contacts se font spontanément avec les acteurs touristiques, artisans d’art et producteurs.

    En 2010 je prends le parti de valoriser le terroir ariégeois à travers mon travail photographique (expo « Autour de l’assiette » + 1er Prix « Profils Bio » pour les 20 ans d’Ecocert). Les connexions vont alors se multiplier et déboucher sur un concept de décoration pour restaurateurs : « Fier de ses producteurs ».

    Aujourd’hui je suis résolument impliqué auprès des producteurs ariégeois et bénéficie du soutien de plusieurs chefs étoilés pour développer ce concept en France.

    « Plus que de beaux paysages, c’est mon mode de vie que j’ai trouvé ici. Un terroir, des hommes, un savoir-faire. » Raphael Kann, pour Azinat.com, mai 2012

    Les sites de Raphael :

    kann-photo.com
    raphaelkann.com
    kannstudio.com
    fierdesesproducteurs.com

     

  • Floriane Caux : « L’Ariège et ses paysages source d’inspiration »

    floriane_cauxFloriane Caux naît à Pamiers le 18 Mars 1988. Après des études de Photographie à l’ETPA de Toulouse, elle s’installe à son compte en tant qu’Auteur-Photographe en juillet 2009. Elle est une rêveuse plus qu’une chasseuse d’images. C’est en réinventant le monde dans lequel nous vivons qu’elle se complait. Les rêves, la douceur, la musique, les associations d’idées, les sourires… Elle prend tout ça au vol, le mélange dans un shaker géant caché dans un coin de sa tête et se donne entièrement dans ce qui défile devant ses yeux pour en faire au mieux des photographies, au pire, des bribes d’idées qui s’installeront plus tard en image latente.

    C’est la frontière entre rêve et réalité qui l’intéresse le plus, mêler la perte de toute dimension ou de temporalité afin de transporter les regards dans un univers onirique. Il y a cette idée de fragmenter, de montrer le réel et l’imaginaire en même temps. Avec un esthétisme féminin, elle aime raconter des histoires, laisser place à l’imagination du spectateur. Il faut aller au-delà du visible, s’imprégner des pixels de ses images, fermer les yeux, retenir son souffle et s’adonner à de merveilleux voyages qui nous transportent haut et loin. Elle ne veut pas soumettre d’identité à ses photographies, préférant le mystère à l’évidence.

    Valsant, virevoltant entre rêve et réalité, les photographies de Floriane Caux sont de véritables petites comptines qui permettent de s’évader de notre quotidien. A côté de ses projets personnels, elle travaille dans l’événementiel : Mariages, reportages de concerts, théâtre de rue, photos de presse pour les artistes…

    Plus d’informations sur http://www.myspace.com/floriane.caux

    Floriane Caux – « L’Ariège et ses paysages source d’inspiration » pour azinat.com Février 2010

    Crédits Photo : ©Amel Kerkeni