Étiquette : photographies

  • Foix, Expo photos de Bart Menten – du 1er au 30 avril

    Foix, Expo photos de Bart Menten – du 1er au 30 avril

    Bart Menten est belge. Depuis juillet 2016, il habite et travaille en Ariège (il est kinésithérapeute au centre hospitalier du val d’Ariège). Curieux sans être indiscret, il a posé son regard incisif sur la misère humaine qu’il a côtoyé en Moldavie, le pays le plus pauvre d’Europe, pendant une action humanitaire à Straseni, une ville pas loin de la capitale Chișinău  en 2014. Ses photos, émouvantes et convaincantes, reflètent une grande sensibilité à l’humain.

     Bart a accompagné un infirmier qui travaille pour l’organisation  » Neoumanist ». Cette association soutien les personnes âgées en allant les visiter à domicile. A cette mission s’associent aussi une maison de retraite et un centre d’accueil de jour. 

    Le travail d’Andreï consiste à visiter une quarantaine de personnes par semaine. La plupart des gens habitent des maisons insalubres – souvent difficiles à joindre tant l’état des routes est déplorable – où l’eau, l’électricité et même une simple protection du sol sont quasi inexistantes. Quelques paillassons font office d’un maigre confort. Suite à la mauvaise état des maisons, beaucoup d’incendies sont à déplorer.

    L’infirmier amène toutes les semaines quelques produits alimentaires de base  : quelques pâtes, un bout de viande ou un peu de fromage. Pour beaucoup d’entre eux c’est la seule chose qu’ils reçoivent. AndreÏ apporte les médicaments et – pour ceux qui peuvent se l’offrir – quelques petites courses. 

    Ces personnes âgées ont des choix à faire : soit se chauffer (1 tonne de charbon à 200 € pour l’hiver) soit manger. Ici une bonne pension de retraite équivaut à 50 €.La plupart des personnes n’ont pas cette chance. Une des femmes photographiée ne reçoit que 3€ par mois. Chercher du bois reste alors le seul moyen de se chauffer. Et elle est sous-alimentée.

    Ceux qui ont les moyens sont majoritairement des personnes travaillant à l’étranger (surtout en Italie). Ils tiennent à pousser leurs enfants à continuer leurs études afin de quitter le cercle vicieux de pauvreté (La plus grande partie de la population ne peut s’offrir une voiture, ce qui explique la quantité de chevaux et chariots). Andreï occupe aussi un poste d’ambulancier. En accumulant ces 2 jobs il arrive à gagner un salaire assez correct pour pouvoir subvenir aux études de ses enfants. Il fait son travail avec plein d’enthousiasme. 

    L’organisation  » Neoumanist » travaille presque exclusivement grâce aux dons, surtout reçus des organisations étrangères. Le gouvernement de Moldavie ne fait quasiment rien pour aider ces/ses personnes âgées.

    Néanmoins la plupart de ces personnes gardent leur bonne humeur. Leur vie est difficile, voir très difficile mais ils gardent le sourire. La moindre chose qu’ils reçoivent apporte le bonheur pour la journée, la semaine voire le mois à venir.

     Du 1er au 30 avril 2017 – Hall principal du centre hospitalier du val d’Ariège

  • Ax-les-Thermes, Exposition « Mémoires de greniers », par le photographe ariégeois Jean Bélondrade

    Ax-les-Thermes, Exposition « Mémoires de greniers », par le photographe ariégeois Jean Bélondrade

    Plus que quelques jours pour venir profiter de cette belle exposition visible dans les locaux de la médiathèque intercommunale de la Communauté de communes de la Haute-Ariège à Ax-les-Thermes, Mémoires de greniers, de Jean Bélondrade.

    Longtemps photographe publicitaire à Toulouse, originaire des vallées d’Ax, plus exactement du village de Les Cabannes, et résident au petit village d’Axiat, Jean Bélondrade est revenu « sur les terres de ses ancêtres » depuis quelques mois.

    C’est que Jean a toujours aimé la photographie, et dès l’âge de 14ans, il se souvient partir photographier les troupeaux de brebis venus paquer autour de son village. Puis le jeune photographe a sû faire de sa passion son métier en devenant grand reporter, ce qui lui a permis de parcourir le monde et de réaliser ses plus beaux clichés. « Il faut y aller avec les dents », ne pas avoir peur d’aller au plus près de la population, aime dire Jean car ce qui l’intéresse par-dessus tout, c’est photographier « le vivant », l’aspect humain étant primordial pour lui.

    Mémoires de greniers, c’est une aventure qui a duré 3 ans, 3 ans à fouiner, à enquêter à la recherche d’un grenier intact, qui hume bon la mélancolie, le souvenir, l’affect. Près de 30 greniers ont ainsi été visités afin de réaliser l’expo, le plus loin, à Entrevaux (dans l’arrière-pays niçois), le plus proche, à Axiat. Rien n’a été retouché, juste cadré harmonieusement en jouant avec la lumière !

    Associé au GARAE (groupe audois de recherche et d’animation ethnographique) de Carcassonne, autour d’un collectif de chercheurs, Jean Bélondrade a cherché, derrière son objectif à raconter l’histoire de ces maisons, de ces familles, et il a su ainsi saisir la mémoire de ces objets qui peuplent ces espaces oubliés, parfois cachés.

    La plus grande difficulté assure-t-il, a été d’obtenir les autorisations des différents propriétaires, parfois même dans sa propre famille, et de pouvoir photographier les greniers « dans leur jus ». Son exposition, il l’a conçue comme un grand reportage à l’étranger, en passant par l’étape de demande de visa (les autorisations), la réflexion, le cheminement, jusqu’au reportage définitif.

    Cette magnifique exposition, particulièrement bien mise en valeur dans les combles de la Médiathèque à Ax-les-Thermes, est ponctuée de textes, éclairants ou méditatifs, de Christiane Amiel et Jean Pierre Piniès, qui agrémentent l’expo à la lueur de l’ethnologie. Et pour mettre en scène le tout, la médiathèque a rassemblé des souvenirs anciens, des objets issus de la vie quotidienne d’autrefois faisant échos aux très belles photographies de Jean Bélondrade.

    Et si vous n’avez pas eu la chance de venir voir cette très belle exposition, vous pouvez retrouver les photos et les textes de l’expo dans l’ouvrage, Greniers de France, de Christiane Amiel, Jean-Pierre Piniès, Jean Bélondrade, édité chez Privat, que l’on trouve dans toutes les bonnes librairies.

    Exposition visible encore jusqu’au 3 mars 2017.

    Médiathèque centrale à Ax-les-Thermes, Allée du Couloubret (Casino)
    09110 Ax-les-Thermes : mardi (9h30/12h30 – 15h/18h), mercredi (9h30/12h30 – 15h/19h), Jeudi (vacances scolaires) : 9h30/12h30, vendredi (15h-19h), samedi (9h-12h).
    Plus d’infos : www.bibliotheques.cc-hauteariege.fr/ contact.lecture@cdcvax.fr / Téléphone : 05 61 03 13 35

  • Bélesta – L’aiguillon, dans l’œil du photographe avec le Pays d’art et d’histoire – 8 octobre

    Bélesta – L’aiguillon, dans l’œil du photographe avec le Pays d’art et d’histoire – 8 octobre

    Dans le cadre de sa politique « décalée », le Pays d’art et d’histoire a choisi de traiter la thématique de la photographie.

    Après une première animation en Pays de Mirepoix début septembre, rendez-vous est donné en Pays d’Olmes le samedi 8 octobre !

    Pour débuter cette journée thématique, à 11h, l’exposition La grande aventure de la photographie, confiée par la Bibliothèque Départementale de Prêt à la bibliothèque de Bélesta, sera commentée par le photographe professionnel Marc Mesplié. Il reviendra sur les chambres photographiques, les photographes de guerre et les conditions de travail à l’époque …Ce même intervenant accompagnera le groupe au fil de l’Hers, pour poser un regard plus artistique et poétique sur notre environnement.

    avent-photo_small-medium-2A 15h, changement de décor ! Le groupe aura rejoint L’Aiguillon, où Alexandre Lafon, Docteur en histoire contemporaine, animera une conférence intitulée « 14-18 : la photographie mobilisée ».  A l’occasion des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, il reviendra sur cette photographie qui permettait de donner à voir ce que l’on présente alors encore souvent comme « la réalité ».

    Le conflit qui s’ouvre en août 1914 accélère davantage ce phénomène du fait même d’une demande publique et privée de voir ce qui se déroule, d’en donner une représentation visuelle la plus réaliste possible. Ainsi, la presse, l’autorité militaire, l’Etat, les soldats, mobilisent la photographie selon une finalité commune : donner à voir la guerre et en conserver le souvenir ; mais pour le pouvoir civil et militaire, il s’agit avant tout d’en contrôler la production et la diffusion.

    Cette journée d’animation est organisée en partenariat avec la bibliothèque de Bélesta, l’Association Les fils de Bélesta et les communes de Bélesta et L’Aiguillon.

    Il est conseillé de prévoir son pique-nique et des chaussures de marche. Le tarif est de 3€.

    L’exposition à la bibliothèque de Bélesta sera visible jusqu’au 10 novembre.

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Malegoude – Sainte-foi, Dans l’œil du photographe – 3 septembre

    Malegoude – Sainte-foi, Dans l’œil du photographe – 3 septembre

    Dans le cadre des « décalés » en Pays d’art et d’histoire, une nouvelle thématique sera abordée, il s’agit de la photographie. Le premier rendez-vous de l’automne en Pyrénées Cathares, organisé à l’occasion du festival « Chemins de photos » aura lieu le samedi 3 septembre.

    Lors de cette balade « macrophotographique », les deux intervenants, David Richin, écologue et photographe naturaliste de l’association Ecodiv et Marina Salby, guide conférencière, ajusteront leurs commentaires au fil du chemin et des rencontres pour amener le public à porter un autre regard sur son patrimoine.

    Il ne sera pas question d’approfondir les aspects « techniques » de la photo, mais d’initier le grand public aux grands principes de la prise de vue , aborder la macrophotographie et surtout développer une certaine sensibilité et poésie par rapport à ce qui nous entoure.

    La balade matinale permettra à la fois de profiter au mieux des couleurs, de lire le paysage alentour et de reconnaitre des espèces (faune, flore) et milieux naturels emblématiques.

    Le rendez-vous pour cette balade d’environ 9km est devant la salle des fêtes de Malegoude à 9h30, et la journée se clôturera au Domaine de la Trille à Sainte-Foi. Il est conseillé de prévoir un pique-nique et des chaussures de marche. Le tarif de cette journée d’animation est de 3€.

    Renseignements au 05 61 05 52 03

    Organisé en partenariat avec l’association D119 et Les Randos de l’Aubo.

    Prévoir des chaussures de marche.
    Dénivelé : 400m.
    RDV : Salle des fêtes de Malegoude
    Tarif: 3€

    Crédit photo : David Richin

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • « Entre cimes et abîmes », Prix du livre pyrénéen 2014

    « Entre cimes et abîmes », Prix du livre pyrénéen 2014

    "Entre cimes et abîmes", Prix du livre pyrénéen 2014 Ariège Pyrénées

    « Entre cimes et abîmes » L’empreinte des mineurs pyrénéens Photos Leah Bosquet Texte de Claude Dubois

    « Là où l’on pourrait voir l’échec industriel, je veux voir la beauté de l’architecture et l’ingéniosité mécanique ; les ruptures de pierres appartenant à la montagne comme autantde traces d’une activité humaine ambitieuse aujourd’hui disparue.

    Au même titre que le pastoralisme, l’identité ouvrière a fait ce pays. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de donner à
    voir l’identité culturelle de ces montagnes. J’ai choisi le traitement argentique et le noir et blanc pour témoigner au mieux des matières sensibles de ces sites. »

     Leah Bosquet, après avoir photographié les bergers pyrénéens et leurs troupeaux (Estivage, éd. Husson 2009), porte son regard inspiré sur les empreintes laissées par les mineurs dans la haute montagne du Couserans et du Val d’Aran.

    Claude Dubois, archéologue et historien des mines métalliques, enrichit ce regard d’artiste en ajoutant une dimension documentaire qui souligne l’âpreté de la vie et la dureté des conditions de travail à haute altitude et dans les mines de zinc « mangeuses d’hommes ».

    Leah Bosquet a montré ses photos lors de diverses expositions cette année en Ariège (Pamiers, Château de Seix, Saint-Lizier). Dans le livre primé, ses photos sont suivies par des textes de l’archéologue du patrimoine minier Claude Dubois, également ariégeois.

    Le Prix du Livre Pyrénéen est destiné à mettre en valeur un ouvrage constituant un apport conséquent pour la valorisation ou la connaissance des mondes pyrénéens ou d’un de leurs aspects

    En vente sur : http://lepasdoiseau.fr/

  • Exposition « La dormeuse » – Foix – jusqu’au 18 Nov.

    Exposition « La dormeuse » – Foix – jusqu’au 18 Nov.

    Exposition "La dormeuse" Ariège Pyrénées

    Cela donne lieu à une collection d’images fascinantes prises en milieu naturel ou urbain. Des Iles du Frioul aux rivières des Pyrénées en passant par la vallée de Névache ou les quartiers de Vitrolles, la dormeuse balade son lit à l’envie…

    Grand Rêveur, de nuit comme de jour, et insomniaque régulier, Vincent Beaume travaille quelques années comme photographe de presse (Le Pavé, l’AFP) ce qui lui permet d’affirmer son goût pour la lenteur. Il réalise des portraits d’artistes, de spectacles, de ville en chamboulement.

    Photographies de Vincent Beaume, direction artistique Claire Ruffin

    EXPOSITION Du 05 au 18 novembre Ecole Lucien Goron Entrée hall de l’Ecole de musique – Foix
    De 13h à 17 h pour tous publics Sur rendez-vous pour les groupes scolaires Sabine Pons au 05.61.05.05.54

    relations.publiques@lestive.com

    l’exposition La Dormeuse est proposée en lien avec le spectacle :
    Théâtre (dès 6 ans) L’INSOMNANTE Claire Ruffin
    Vendredi 05 décembre à 9h30 et 14h30 à l’Estive de Foix séances scolaires
    Samedi 06 décembre à 17h à l’Estive de Foix

  • Le projet 52, une jeune ariégeoise autour du monde

    Le projet 52, une jeune ariégeoise autour du monde

    projet 52 Ariège Pyrénées

    Le projet

    Son objectif est pluriel : éditer son premier livre photo et apporter un retour d’expérience à des jeunes qui, comme elle issus de milieux modestes, pourraient être intéressés par d’autres possibles.

    Sous la forme d’un photo-reportage, le «Projet 52» répondra aux questions suivantes : Est-il possible de vivre dans une « simplicité confortable », notamment grâce aux réseaux de solidarité internationale ? Que peut-on apprendre du marché de l’emploi à l’étranger ? Comment vit-on ailleurs ?

    Dans un second temps, apporter un retour d’expérience sur le site (www.margauxvallet.com , rubrique « GoingWest ») afin d’encourager des jeunes de condition modeste à franchir le pas et expérimenter de nouveaux possibles à l’étranger.

    Chaque pays traversé, signataire du Programme Vacances Travail en partenariat avec la France, sera pour Margaux l’occasion de travailler sur un projet photographique d’un an. Concrètement, de manière hebdomadaire le cliché le plus significatif sera choisi parmi les dizaines de photos prises quotidiennement, pour répondre aux questionnements de son projet.

    Les pays

    Ca commencera par le Canada, pour les aurores boréales du grand Nord et les baleines de Tadoussac, mais surtout pour parfaire son Anglais, côté anglophone, dans le milieu professionnel nord- Américain. Douze mois pour préparer une année d’immersion totale en Nouvelle Zélande pour laquelle elle s’envolera en novembre 2015. Margaux y séjournera de 12 à 15 mois avec pour objectif de valoriser le TOEFL *, en travaillant en anglais et de photographier les paysages uniques ainsi que les espèces endémiques des deux îles.

    *Le Test of English as a Foreign Language (TOEFL) ou Test d’anglais langue étrangère est un test standardisé payant qui vise à évaluer l’aptitude à utiliser et comprendre la langue anglaise dans un contexte universitaire pour ceux dont ce n’est pas la langue maternelle.

    Un livre

    Etape enthousiasmante dans la vie d’un photographe, la publication d’un livre est l’occasion de présenter son travail et de le confronter à de nouveaux regards. S’imposer un sujet est, pour la jeune photographe une contrainte de taille.

    Le financement

    Si, au jour d’aujourd’hui et grâce à ses économies, il est possible pour Margaux de lancer la majeure partie du « Projet 52 » (70%) quelques frais, toutefois, ne sont pas encore totalement financés :

    • Inscriptions à l’examen du TOEFL
    • Achat d’un objectif  Nikon 50mm 1.8G
    • inscriptions à l’université
    • Equipement hivernal canadien

    C’est pourquoi Margaux lance aujourd’hui un appel à financement

    Pour en savoir plus et soutenir le projet de Margaux
    www.leetchi.com/c/margaux-projet52

  • Concours de la plus belle photo de printemps, le gagnant est …

    Concours de la plus belle photo de printemps, le gagnant est …

    Concours de la plus belle photo de printemps, le gagnant est ... Ariège Pyrénées

    Tout d’abord un grand merci à ceux qui ont participé, Aurore, Bernard, Emeline, Julie, Valérie, Eric et Laurence.

    Le choix n’a pas été facile, mais nous avons tous apprécié ce beau spectacle d’un bourdon butinant, quoi de plus évocateur ! C’est donc Valérie qui l’emporte, d’une courte tête.

    Bien sûr tous les goûts sont dans la nature et peut être en auriez vous choisi une autre, voilà donc de quoi vous faire votre opinion.

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  • Azinat lance le concours de la plus belle photo de printemps

    Azinat lance le concours de la plus belle photo de printemps

    Azinat lance le concours de la plus belle photo de printemps  Ariège Pyrénées

    Après l’Ariège sous la neige, vos plus belles photos d’automne et vos plus belles photos de Noël, nous lançons aujourd’hui… hé oui vos plus belles photos de printemps.

    Que vous soyez professionnels ou amateurs, n’hésitez pas à sortir votre appareil photo en balade, en pique-nique ou dans votre jardin…car où que l’on se trouve, notre Ariège est magnifique en cette saison.

    Précisez nous le lieu et ajoutez si vous le souhaitez un petit commentaire.

    A partir du 9 juin nous publierons vos plus beau clichés. Tous les participants recevront un sticker et l’auteur de la plus belle photo ou la plus originale gagnera un Tshirt et un sticker Azinat.

    Photos à envoyer à contact@azinat.com  (avec vos nom, prénoms, adresse). Un grand merci par Avance

     

     

  • Nouvelle exposition au Carla Bayle

    Nouvelle exposition au Carla Bayle

    Suite à l’exposition de Jacques Honvault à la Galerie du Philosophe, l’association Rue des Arts a l’honneur de recevoir la photographe et plasticienne Frédérique Gaumet, venue de la Réunion pour une exposition exceptionnelle en Ariège. 

    Le vernissage « Champs visuels – Empreintes silencieuses », illustrera sa vision du thème de « Contre-sens« , à travers un ensemble de photographies et une installation vidéo

     » Si le contresens peut être entendu comme la direction inverse à prendre, il est également possible de le considérer comme la manière d’aller là où l’on est pas attendu, et finalement accepter de ne pas savoir ce que l’on cherche. En assumant le contresens comme ouverture vers l’inespéré, la nouveauté et la surprise, on est susceptible de forger un chemin improbable dont la fraîcheur nous est garantie. On peut parler de sérendipité comme méthode de travail : en choisissant d’être attentif à ce que l’on ne cherche pas, on accueille le contresens comme arme créatrice. Cette démarche, proche de celle de l’anthropologue, consiste à chercher, comme le dit Edgar Morin « une méthode qui puisse articuler ce qui est séparé et relier ce qui est disjoint. » (Edgar Morin, La méthode 1. La Nature de la Nature, Seuil, 1977). Alors, le paradoxe devient une porte d’entrée vers la complexité, les cercles vicieux se transforment en cercles vertueux.
    Concrètement, ma démarche passe par une attitude contemplative qui donne la possibilité d’acquérir de nouveaux points de vue. Cette »attention flottante » est pour moi le préalable du processus créatif (P. van Andel et D. Bourcier, De la Sérendipité dans la science, la technique, l’art et le droit. Leçons de l’inattendu, L’ACT MEM, 2009).
    En photographie, par exemple, les variations d’angles de vue peuvent être à la source d’illusions picturales ou sculpturales, en effaçant les repères et les limites entre intérieur et extérieur, entre contenus et contenants. Ces interstices sont comme des instants, happés dans une immobilité qui ne demande qu’à s’exprimer.
    Ce passage entre le réel et l’imaginaire est la porte d’entrée vers un contresens en mouvement perpétuel. Musil nous dit que « maintenir sans arrêt éveillée la flamme d’une autre norme possible conduit à la poésie », ainsi l’art en tant que force de proposition métaphorique ne peut émerger qu’à partir du moment où l’on accepte de ne pas imposer sa propre subjectivité au monde.
    J’interroge la fragilité et la complexité des relations entre Nature et Culture.Mon travail est centré sur les points d’articulation d’un système, il s’agit  d’analyser la complexité comme processus créatif, de mettre en place les conditions d’une expérience dont le résultat est improbable, de s’interroger sur les signes, indices du présent, du passé et du futur, phénomènes révélateurs d’un état pathologique.
    Ce film est à considérer comme la retranscription d’une expérience qui met en jeu une problématique qui oscille entre l’humain et son environnement naturel : le sujet appelle une méthode, et c’est tout autant cette méthode que notre sujet qui fait l’objet de notre recherche.  » (Frédérique Gaumet 2012)

    L’exposition aura lieu du 6 octobre au 25 novembre 2012 à la Galerie du Philosophe, Place de l’Europe au Carla-Bayle, les jeudi et vendredi de 8h30 à 18h00, et les samedi et dimanche de 14h00 à 18h00.

    Renseignements au 05 67 44 18 01 / la-rue-des-arts.blogspot.fr

  • Marc Mesplié : « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir »

    marcmesplie2Né à Paris en 1957. De souche ariégeoise (Fougax et Lieurac) Lycée technique à Mirepoix, dessin industriel, bac E. d’abord attiré par le dessin et la gravure. Ecole d’ingénieur textile à Epinal (1976-79 ) je fréquente le milieu des beaux-arts, grave et tire ma première eau-forte. Début de récoltes photographiques, en noir et blanc avec un folding 6×9.

    Mon emploi, pendant 15 ans, dans une usine textile du Pays d’Olmes me donne une excellente connaissance des réalités du travail dans l’environnement industriel. L’usine ferme en 1990.

    Reconversion (1990-93) à l’I.C.P.A (Ecole de design photographique) de Cahors. Assistant dans la société ABAX, mise en place de scénographies lumineuses sur des évènements (Printemps de la Photo,VISA Perpignan, Rencontres d’Arles, ) puis dans un grand studio publicitaire aux Pays-Bas (où je visite systématiquement les musées d’art ancien et contemporain).

    En 1993, j’obtiens le diplôme de l’I.C.P.A – option photographie publicitaire- et crée le Studio Mesplié à Bélesta, avec ma compagne Cécile, graphiste.Nous aménageons un loft spacieux et fonctionnel dans une ancienne filature.

    Outre les prestations très professionnelles du Studio, j’interviens en tant qu’artiste en milieu scolaire et secteur jeunesse. Je montre régulièrement mes travaux personnels dans de nombreuses expositions.

    Engagé dans la vie ariégeoise, je deviens conseiller municipal à Bélesta aux dernières élections. Amateur de jazz, je suis bassiste du groupe « Les Spitfires » du Pays d’Olmes.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. » Marc Mesplié – août 2009 pour Azinat.com