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  • Margaux février 2017, Cap au Sud

    Margaux février 2017, Cap au Sud

    C’est de Riverton, face au Détroit de Foveaux que j’écris cette nouvelle chronique. Le temps est sec et chaud, le soleil brûle ma peau d’Européenne mais ne m’empêche pas de profiter de la magie de cet endroit. Devant moi des bateaux de pécheurs, des surfeurs sur les vagues, des promeneurs sur une plage de sable fin, un horizon bleu turquoise et au bout, l’Antarctique !!

    Après quelques semaines chargées à faire du volontariat peinture, jardinage et embellissements extérieurs sur la ferme de Karen et Clayton j’ai fini par reprendre route. J’ai quitté Aotea le coeur lourd. On a beau dire … on s’attache aux gens qui ouvrent plus que leur porte. Qui partagent leur vie, celle de leur famille. Qui veulent vous connaître. Ce moment n’est jamais facile, surtout quand on s’est laissé la chance de partager un peu de notre humanité ; assez pour se rendre compte qu’on est tous tellement semblables dans nos rêves, nos joies, nos peurs. 

    Partir donc, en direction de la capitale, Wellington, a été un moment singulier où joie et tristesse se mêlent. D’autant que pour moi, atteindre Welli  (comme disent les gens d’ici), c’était aussi écrire la dernière ligne d’un sacré chapitre ! Car c’est aujourd’hui, à Wellington, que je me sépare de mon van. Après 5 mois d’aventures extraordinaires et presque 12 000 kilomètres parcourus ensemble il est temps de passer le volant à un nouveau voyageur. J’ai le coeur un peu serré et un peu nostalgie … mais le nouveau propriétaire est tellement content de l’avoir trouvé. Voilà les clés … Bonne route ma Duka !

    Me revoilà maintenant à pied avec l’essentiel, juste l’essentiel qui tient dans deux sacs Osprey. Je retrouve les transports en communs, les bus de jour, de nuit et les longues heures d’attente entre 2 correspondances, les retards et les imprévus … L’aventure, quoi ! L’aventure que j’aime tant. Je retrouve mes marques et mes réflexes, plutôt vite. Je passe un petit week end à Wellington, passe une soirée exceptionnelle avec un photographe rencontré quelques semaines plus tôt et sa femme, j’organise la suite … vers l’île Sud .. en mettant cap plein Nord !!! Et oui, il s’avère que remonter vers le Nord en dix heures de bus et prendre un avion depuis Auckland jusqu’à Queenstown soit plus économe qu’autre chose. Pas franchement « eco-friendly ». Pas franchement logique. Mais voilà, un détour de 1800 kilomètres ça coûte moins cher alors pourquoi faire simple quand on peut faire …

    900 kilomètres et 28€ Plus tard le bus de nuit me dépose à l’aéroport d’Auckland là où un Airbus toulousain m’envolera jusque dans le Sud du Sud ! La pluie n’a cessé de tomber. Diluvienne. C’est l’adjectif le plus proche de la réalité pour la décrire. En plus, il y a beaucoup de vent. Le vol est vraiment agité. J’essaie de me concentrer sur le paysage pour oublier les turbulences. 

    On rallie le Sud en moins de 2 heures ; là, je rencontre Stephanie ma nouvelle hôte qui nous conduit vers Kauana, leur ferme dans le Southland toujours plus au Sud, là où les touristes disent que c’est pas beau et que ça ne vaut pas le coup. Je veux voir par moi-même et être au contact des autochtones. Je suis impatiente.

    Elle me présente sa fille, son fils et son mari qui gère une ferme de 320 vaches et 2000 moutons. Rien n’est petit ici. Surtout quand on parle agriculture ! 

    Inutile de te dire que la famille est bien occupée. Ici les fermes se lèguent de père en fils, de famille en famille … on garde les terres. On aime la terre. Les voisins sont tous agriculteurs, on est cernés de pâtures et de champs. Le sud c’est un petit monde ou une grande famille … où tout le monde se connait – pour la petite info, il y a plus d’habitants dans la seule ville d’Auckland que dans toute l’île Sud -.

    Depuis que je suis arrivée je me fais surprendre par la beauté des paysages de l’archipel et depuis l’avion j’ai pu observer les Alpes Néo-Zélandaises, ses sommets enneigés et les lacs bleus de l’Otago … C’est prometteur !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 39.438 kms
    20.533
     en avion

    4.528 en bus
    1.024 en train
    13.303 en voiture
    50 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • N’a peut-être pas existé… Chroniques d’Olivier de Robert

    N’a peut-être pas existé… Chroniques d’Olivier de Robert

    Avis aux tyrans, aux bombardeurs, et autres quêteurs d’immortalité sur le dos des autres, la postérité leur réserve peut-être (surement !) un cruel épitaphe : « N’a peut-être pas existé »…

  • Le jour du brushing… Chroniques d’Olivier de Robert

    Le jour du brushing… Chroniques d’Olivier de Robert

    Dans la série « nos publicitaires sont givrés », voilà une étrange perle où l’on tente de nous vendre pour 10000 euros de bagnole en mettant en avant le jour de canicule où on aura fait un brushing…

    Givrés je vous dis !

  • Importer ou disparaître… Chroniques d’Olivier de Robert

    Importer ou disparaître… Chroniques d’Olivier de Robert

    Mes pauvres amis, le drame du célibat en milieu rural est tel qu’à Bénac, on avait fauché un épouvantail parce qu’il était féminin !

    Il faut faire quelque chose, et je ne vois que l’importation…

  • Attention à la vague de températures moyennes, Chroniques d’Olivier de Robert

    Attention à la vague de températures moyennes, Chroniques d’Olivier de Robert

    Attention, vague de chaud ! Attention, vague de froid ! Attention aussi à ce drôle de monde où il faut des messages gouvernementaux pour nous dire de mettre un manteau en hiver ou de boire en été…

  • De l’art du slow dans le net, Chroniques d’Olivier de Robert

    De l’art du slow dans le net, Chroniques d’Olivier de Robert

    Allez va, on le connait le truc : les vidéos sur internet doivent être rapides, coupées court, hachées menues…

    Faut dire que si elle te laisse le temps de penser, tu comprends que le discours est creux et tu coupes l’ordi. Bon, alors je lance le concept du slow net, ou l’idée d’un espace destiné à rien foutre et poser vos rêvaseries…

  • « Larretaubeaumilieu », Chroniques d’Olivier de Robert

    « Larretaubeaumilieu », Chroniques d’Olivier de Robert

    Il y a un truc qui est un marqueur culturel de la montagne. Attention hein, quand je dis montagne, pas celle de Courchevel ! Disons la ruralité pentue… Ce truc, c’est Larretaubeaumilieu, en un mot, bien entendu !

  • L’Ariège de nouveau en force au Salon international de l’Agriculture de Paris 2017

    L’Ariège de nouveau en force au Salon international de l’Agriculture de Paris 2017

     
     

    Dans la logique de la valorisation des savoir-faire ariégeois, le Département de l’Ariège a décidé de renouveler en 2017 le dispositif initié lors du Salon international de l’Agriculture 2016. Une véritable vitrine des produits et des saveurs sera à nouveau installée au cœur du Hall des Régions du Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, du 25 février au 5 mars.

    Sur 120 m2, le Département et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées implanteront une «ambassade» ariégeoise organisée autour de stands de dix-huit producteurs et artisans.

    Dégustations, ventes, animations, démonstrations, opérations de relations publiques rythmeront la dizaine de jours de présence des participants.

    Les professionnels qui présenteront leurs produits sur cet espace, ont été sélectionnés au terme d’un appel à projets lancé au mois de novembre. Il s’agit de : La ferme de Montbruguet (viande bovine), La Petite Ferme de Larché (viande ovine), La Maison Lacube (viande bovine), Le Grenier à Jambons (charcuterie et salaisons), André Cazaux (charcuterie et salaisons), Alexandre Sintes (poulet fermier label rouge), Les Gourmandises de Blours (confitures), Confitures et Traditions (confitures), Le Rucher de Puech (miel et produits dérivés), Le GAEC des Petites Merveilles (miel et produits dérivés), Les Vergers de Bousigues (jus de pommes), Le Domaine de Lastronques (vin et jus de raisin), Les Coteaux d’Engraviès (vin), Le Moulin Gourmand (fromage, ravioles, millas), Olivier Campardou (céréales), Asinus (produits cosmétiques au lait d’ânesse), Model’Nature (couvert Georgette), Chapellerie Sire (bérets ariégeois).

    Ces dix-huit ambassadeurs ont participé il y a quelques jours à une première réunion de travail. D’autres suivront dès les premiers jours de janvier.

    A noter que ce dispositif est mis en œuvre parallèlement à la mobilisation des éleveurs des races bovines (gasconnes), ovines (tarasconnaises) et équines (mérens, castillonnais) qui participent à l’événement dans les espaces dédiés à l’élevage.

    A quelques jours de la fin de l’année, l’aventure du Salon de l’Agriculture 2017 est lancée !

     Sources : CD09
     
     
  • Ariège, Les marchés de Noël du 3 au 24 décembre

    Ariège, Les marchés de Noël du 3 au 24 décembre

    Les marchés de Noël, ou marchés de l’Avent

    Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques comme l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol du Sud et l’Alsace, mais est aujourd’hui respectée dans de nombreux autres pays. Les premiers marchés de ce genre ont lieu au Moyen Âge ; en effet, les premières traces des marchés de Noël remontent au xive siècle, en Allemagne, sous l’appellation « Marché de Saint Nicolas »

    Les plus célèbres d’entre eux sont les marchés de Noël de Strasbourg mais de nombreuses villes en Europe ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions. Parfois, il s’y déroule également des spectacles et autres concerts en plein air.

    Liste des marchés de Noël en Ariège.

  • Couserans : le patrimoine reste toujours actif en Novembre

    Couserans : le patrimoine reste toujours actif en Novembre

    Novembre ne signifie pas forcément entrée en hibernation…Le Château de Seix ouvre ses portes pour le pont du 11 novembre, et nous vous concoctons une soirée festive en lien avec l’exposition « Eth noste aboès ».

     
    Autour du hautbois du Couserans…

    aboes_affiche40x60_basseresolutionLe Château de Seix, centre d’interprétation du patrimoine du Couserans vous accueille le vendredi 11, le samedi 12 et le dimanche 13 novembre de 14h30 à 18h.

    Une ouverture à ne pas manquer, pour découvrir l’exposition temporaire « à voir et à écouter » Eth noste aboès : une anthologie du hautbois du Couserans : elle représente l’aboutissement de trois ans de travail rigoureux de la part de chercheurs, de musiciens et de passionnés qui ont uni leurs efforts pour réaliser ce témoignage sur la riche histoire de cet instrument, devenu aujourd’hui symbole de la tradition culturelle de notre territoire.

    Le Château fermera ensuite ses portes pour quelques semaines afin d’assurer les travaux de maintenance automnale. Réouverture prévue avant Noël, si vous souhaitez effectuer l’achat de quelques cadeaux dans la boutique!

    Une conférence et un bal trad’
    Pour prolonger le plaisir de l’exposition Eth noste aboès au Château, une soirée dédiée à cet instrument de musique aura lieu à la médiathèque intercommunale de Seix, le vendredi 25 novembre dès 18h30 avec au programme : une conférence sur les instruments de musique des Pyrénées par Pierre Rouch et Mickaël Bourry, suivie d’un repas tiré du sac sur le principe de « l’auberge espagnole » : nous partagerons nos spécialités automnales… et d’une soirée festive avec bal traditionnel, mis en musique par le Duo Rouch-Bourry. L’entrée est gratuite, nous vous attendons nombreux!

    Un peu plus ?
    Vous êtes en manque d’occasions de découverte du patrimoine des Pyrénées centrales, alors que la belle saison est achevée? L’Ostau Comengès, association qui œuvre à la collecte et au partage de la culture et de la langue gasconnes, propose tout au long de l’année un riche programme de manifestations, conférences, concerts, projections… Retrouvez le calendrier sur http://www.oralitatdegasconha.net/

    Plus d’infos sur www.patrimoine-du-couserans.com  

  • Lavelanet : 17e édition du film documentaire en novembre

    Lavelanet : 17e édition du film documentaire en novembre

    Pour cette 17e édition, Jacques Vergnes directeur du cinéma le Casino vous propose six soirées afin d’illuminer le mois de novembre ! Cerise sur le gâteau, réalisateurs, écrivains, cinéastes, artisan vigneron ou directeur de recherche au CNRS viennent à la rencontre du public échanger sur les films présentés; un temps précieux pour nous questionner autour de ces œuvres et « l’occasion de découvrir des films documentaires originaux et éclectiques ».

    Le public du Casino pourra découvrir en ouverture le 4 novembre, le film de Nassima Guessoum : « 10949 femmes ». Un documentaire faisant la part belle au combat des femmes, à celui de Nassima Hablal héroïne oubliée de la Révolution algérienne. « Un combat toujours d’actualité ». En présence de jacques Choukroun, historien et spécialiste de l’Algérie.

    Le 5 novembre, le Casino nous propose projection et débat autour de « la Philo Vagabonde » de Yohan Laffort. Ce film nous conduira à la suite d’Alain Guyard, un drôle de personnage. « Philosophe forain, romanichel de la métaphysique », comme il aime à se présenter, Guyard fait descendre la pensée dans la cité. Après avoir enseigné vingt ans dans le secondaire, il a décidé d’arpenter les routes de France. Ce documentaire nous livre des pérégrinations philosophiques, revigorantes, décalées et parfois subversives, mais accessibles à tous.

    Le 14 novembre, place au film « On revient de loin » en présence du réalisateur Pierre Carles réalisateur et documentariste. Depuis 2007 en Équateur, le gouvernement de Rafael Correa a refusé de payer une partie de la dette publique, récupéré la souveraineté sur ses ressources naturelles face aux multinationales. Grâce à des politiques de redistribution, la pauvreté et les inégalités ont baissé fortement tandis que la classe moyenne a doublé en huit ans. Pierre Carles, Nina Faure et leur équipe débarquent tout feu tout flamme dans ce nouvel Eldorado. Mais, à leur arrivée, les rues s’embrasent. En sillonnant le pays en ébullition, nos deux réalisateurs tirent des leçons parfois opposées : l’un voudrait que Correa vienne retaper la France, l’autre s’interroge sur la nécessité d’un homme providentiel.

    Le 18 novembre, Jacques Vergnes nous entraîne sur « son grand coup de cœur », « la Mort se mérite » un film de Nicolas Droic. Ce documentaire brosse un portrait intime, celui de Serge Livrozet, figure de la contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien perceur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité d’Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant anarchiste. Projection et débat en présence de Nicolas Droic, et de Serge Livrozet.

    Le 19 novembre, « Little go girls ». Dans ce film, Éliane de Latour qui participera au débat nous amène à la rencontre des Go, ces jeunes femmes qui à Abidjan se servent de leur corps comme d’un tiroir-caisse pour avoir un peu de liberté quitte à vivre dans le déshonneur. Ces adolescentes, qui ont souvent fui très jeunes les violences familiales, sont surnommées les Go par la population locale. Éliane de Latour, anthropologue, photographe et cinéaste, a décidé d’utiliser ses caméras pour mettre en lumière leur existence. Devant sa caméra, les jeunes filles retrouvent un peu de leur dignité…

    « Vendages » de Paul Lacoste signera le 25 novembre la fin du mois du film documentaire. Ici, le public partira à la rencontre de Didier Ferrier artisan vigneron du GAEC « Colline de l’Hirondelle » à Douzens dans l’Aude. Ou… comment le récit d’une vendange comme une autre dans le vignoble de Gaillac peut devenir un passionnant portrait social, sociologique et politique de ces femmes et de ces hommes travailleurs saisonniers que sont les vendangeurs. Selon Jacques Vergnes, « un vrai travail de fond dans tous les domaines ».

    À noter que chaque projection est précédée (à 20h) d’un « grignotis de l’association la Sauce ». L’occasion d’une première rencontre avec les invités. « L’assurance d’un moment convivial à partager ».

  • C’est le progrès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    C’est le progrès ! Chroniques d’Olivier de Robert

    Non mais arrête quoi, il faut avancer, progresser, avancer ! Ou pas… La démonstration à travers le verre : c’est transparent !