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  • Orgeix, sur les routes en Ariège

    Orgeix, sur les routes en Ariège

    ORGEIX - Ariège Pyrénées

    On trouve une première mention dans la charte de 994 par laquelle Arnaud, fils de Garsinde, donne la ville d’Ax et d’autres alleux (dont « Ordexio ») à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant.

    En 1272, lors de la délimitation du comté de Foix, Orgeix figure sous le nom d’Orgeys.

    Au début du 17éme siècle, Orgeix est la possession de plusieurs coseigneurs (Olivier Serda, Olivier Munier, Jean de Perpère Munier) avec leurs forêts (qui serviront à l’alimentation des forges à la catalane).

    Jusqu’à la moitié du 17éme siècle, Orgeix et Orlu ne formaient qu’une seule paroisse. Un legs important (en 1633)  permet la construction d’une chapelle et Orgeix devient paroisse indépendante à partir de 1803.

    En 1642, Olivier Serda donne la seigneurie d’Orgeix au neveu de son beau-frère, Arnaud Thonel : c’est ainsi qu’Orgeix devient le fief de cette famille qui détiendra aussi, à la veille de la Révolution, Vaychis, la moitié de la terre d’Orlu, la moitié de la terre de Tignac…

    Orgeix a été le fief depuis le XVIIéme siècle de la famille Thonel. En 1817 Jean François Thonel fut nommé marquis d’Orgeix par Louis XVIII. Le cinquième marquis d’Orgeix était Jean d’Orgeix homme passionné et aventurier connu comme cavalier (il fut médaillé de Bronze en saut d’obstacle aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 et dirigea l’équipe de France championne olympique en 1976 à Montréal), comme acteur sous le nom de Jean Pâqui, comme écrivain ou encore pilote de voltige aérienne.

    Insolite

    Le , le village est bombardé et mitraillé par neuf avions trimoteurs inconnus provenant de l’Espagne en proie à la guerre civile. 24 bombes sont lâchés mais on ne releve aucune victime au sol. Seule la ligne à haute tension de 52 000 volts de La Pyrénéenne a été coupée. On suppose qu’il s’agit tentative sous fausse bannière pour accusé l’Armée populaire de la République espagnole de l’attaque.

    Sources : www.histariege.com /www.photosariege.com /wikipedia.org

  • Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » troisième semaine

    Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » troisième semaine

    3, 2, 1 … C’est parti !!!!

    SEMAINE-03-2016-OTRA

    Rappel : comment procéder pour participer au jeu : le premier qui trouve l’endroit exact gagne deux stickers Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture (ou un autre cadeau selon la semaine à vérifier sur la page Facebook). 

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    Deux stickers Azinat à gagner pour le premier qui répondra correctement.

    Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo.

    La dernière fois, il s’agissait de la commune de Saint Martin d’Oydes.

    Voir l’article sur Saint Martin d’Oydes

  • Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » deuxième semaine

    Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » deuxième semaine

    3, 2, 1 … C’est parti !!!!

    SEMAINE-02-2016-OTRA

    Rappel : comment procéder pour participer au jeu : le premier qui trouve l’endroit exact gagne un sticker Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture (ou un autre cadeau selon la semaine à vérifier sur la page Facebook). 

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    Deux stickers Azinat à gagner pour le premier qui répondra correctement.

    Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo.

    La dernière fois, il s’agissait de la commune d’Aston.

    Voir l’article sur Aston

  • Aston, sur les routes en Ariège

    Aston, sur les routes en Ariège

    ASTON Ariège Pyrénées

    Autrefois Aston, vallée rurale, s’est peu à peu industrialisée avec les forges de Gudanes, les barrages, les centrales hydroélectriques, l’usine Minco.

    Patrimoine

    L’église, du 19éme siècle appartenait, auparavant à Saint Martin des Cabannnes sous le vocable de Saint Pierre. On y trouve des icônes contemporaines du peintre russe Nicolaï Greschny et un chemin de croix en céramique dont il a réalisé les dessins

    Anecdote

    Une légende attribue une bataille de Charlemagne au « cimetière de la Hunarde », à 2200 m d’altitude, à la limite de la commune de Siguer (limite du territoire de Miglos au 14éme). une note manuscrite sur le cadastre de 1824 signale : « le cimetière où fut livré la bataille entre français et espagnols »…

    Mais les textes (cartulaires, etc…) ne mentionnent rien se rapportant à Charlemagne : seul un texte parle d’un conflit entre Château-Verdun et Miglos (entre 1302 et 1305) au lieu-dit « la Gournarde »

    www.histariege.com
    www.mairie-aston.fr

  • Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » première semaine 2016

    Sur les routes de l’Ariège « On the road Again » première semaine 2016

    3, 2, 1 … C’est parti !!!!

    semaine-01-OTRA

    Rappel : comment procéder pour participer au jeu : le premier qui trouve l’endroit exact gagne un sticker Azinat pour coller en plage arrière de sa voiture (ou un autre cadeau selon la semaine à vérifier sur la page Facebook). 

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    Deux stickers Azinat à gagner pour le premier qui répondra correctement.

    Réponse la semaine prochaine avec un petit historique de l’endroit ou du thème de la photo.

    La dernière fois, il s’agissait de la commune de Larcat.

    Voir l’article sur Larcat

  • Larcat sur les routes de l’Ariège

    Larcat sur les routes de l’Ariège

    Laïcat Ariège Pyrénées

    La première mention de Larcat semble dater de 1244. Cependant, il est sûr que le village est bien plus ancien.

    Sa mine de fer, signalée en 1293, alimente les forges de Château Verdun.

    En 1908,un gisement de cuivre est découvert. Il existait déjà une carrière de marbre rouge.

    Patrimoine :

    Eglise 

    Eglise du 19ème siècle, elle est dédiée à Saint Pierre.

    Elle est reconstruite sur des plans de l’architecte en chef du département, Monsieur Granier. Ces plans ont été réalisés en 1848, ils comprenne de nouveaux terrains autour dont l’utilité publique paraît par décret impérial du 28 mai 1856, l’emplacement de l’ancienne ne suffisant pas pour la nouvelle.

    La chapelle Saint-Barthélemy:

    L’épidémie de choléra de 1854 frappa durement Larcat. Pour s’en protéger les Larcatois n’avaient pas hésité à massacrer une famille d’un village voisin atteinte par la maladie. Les survivants firent construire une chapelle dédiée à Saint-Barthélemy sur le sarrat de Mietjoun et y organisèrent un pèlerinage chaque année le jour de la fête du saint.

    De Tarascon à Luzenac, la vue sur la vallée de l’Ariège est exceptionnelle. Près de la chapelle se trouve une table d’orientation qui permet de reconnaître les sommets environnants.

    http://www.larcat.fr
    http://www.photosariege.com/article-17051782.html

  • Sur les routes de l’Ariège : Leychert

    Sur les routes de l’Ariège : Leychert

    Sur les routes de l’Ariège Pyrénées : Leychert

     Le nom de Leychert signifie champs défrichés.

    Jusqu’à la Révolution, l’histoire de Leychert dépend  de celle de Roquefixade. Après avoir appartenu au comte de Toulouse et au seigneur de Saint Paul, Bernard Amiel de Pailhès,  Leychert est compris, depuis la moitié du 13éme siècle, dans la Province du Languedoc et non du Comté de Foix.

    Inclus dans la châtellenie de Roquefixade qui comprenait, outre Roquefixade, Nalzen, Leychert, Saint Cirac, Soula et En rivière (Caraybat était une seigneurie indépendante comprise dans le Comté de Foix), Leychert était dans le domaine du roi de France.

    Par contrat avec ce dernier, le seigneur de Celles en sera le maître de la fin du XVIIéme siècle jusqu’à la Révolution.

    A la Révolution, Leychert est rattaché au canton de Saint Paul de Jarrat, puis le 15 octobre 1801 à celui de Lavelanet.

    Célébrité 

    Pierre Sarda, dit « Tragine le Bandit de l’Ariège« 

    Patrimoine

    L’église Sainte Anne : Nef unique de quatre travées, chapelle au sud et chevet plat. Attribuée au XVe siècle, elle possède toutefois des éléments postérieurs comme l’original clocheton, la sacristie du XVIIe siècle ou encore le porche de pierres taillées en bossage de 1781.

    La pièce majeure est incontestablement le retable en bois doré du XVIIe siècle classé au titre des objets mobiliers en 1961.

     

    Sources : 
    www.histariege.com
    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    www.paysdolmes.org

     

     

  • Roquefixade, sur les routes de l’Ariège

    Roquefixade, sur les routes de l’Ariège

    ROQUEFIXADE Ariège Pyrénées

    Le fondateur de la bastide de Roquefixade est Simon Brisetête, sénéchal de Carcassonne, un personnage important qui met en œuvre cette bastide au pied du château « pour l’exaltation de la sainte foi catholique et l’extirpation de l’hérésie ».

    Elle est d’abord dénommée « La Bastide de Montfort » en référence à Simon de Montfort qui mena campagne contre les seigneurs occitans liés au catharisme.

    Il semblerait que les noms de Roquefixade et la Bastide-de-Montfort aient perduré tous les deux un certain temps, le premier pour désigner l’emplacement du château, le deuxième celui du village.

    Le Château

    il a sans doute connu une présence humaine dès l’antiquité puisque quelques objets y ont été retrouvés (haches polies, fragments d’amphores, monnaies antiques, etc.) mais il n’est mentionné pour la première fois que vers 1034date à laquelle il appartient aux seigneurs de Pailhès, vassaux des comtes de Foix et de Toulouse et correspond sans doute plutôt à un castrum. Mentionné parmi les biens du comte de Foix en 1272, le château est racheté par le roi de France Philippe III six ans plus tard, confirmant ainsi sa mainmise sur le territoire. Roquefixade devient alors châtellenie royale

    L’église Saint-Jean-Baptiste

    l’église Saint-Jean-Baptiste remplace l’église Saint-Martin qui se situe au hameau du même nom au cours du XVIIe siècle. Sa date de création n’est pas connue mais elle ne semble pas avoir existé au moment de la fondation de la bastide (1288) ni même au cours du XIVe siècle

    En savoir + : www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Les Pujols, sur les routes de l’Ariège

    Les Pujols, sur les routes de l’Ariège

    Sur les routes de l’Ariège, Rieucros Ariège Pyrénées

    Lors de la Guerre de Cent Ans, le bourg et plus précisément son château (aujourd’hui disparu) fut le camp de routiers qui saccagèrent les alentours. La ville est reprise par Arnoul d’Audrehem, alors maréchal de France, en 1363. Il la remet au seigneur de Mirepoix, sans omettre de lui faire payer les frais de guerre, et surtout de lui imposer une amende pour ne pas avoir défendu le pays.

    Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, on fabriquait aux Pujols des tuiles et des briques.

    Patrimoine 

    Église fortifiée Saint-Blaise

    Les Pujols (Ariège)-clocher église.jpg

    Le mur-clocher, couronné de 9 créneaux, date de 1333. Le portail de l’église (sur un côté de l’édifice) remonte lui aussi au XIVe siècle (antérieur à 1350). Il est de grès rouge, à trois archivoltes en arc brisé. On y lit cette inscription : « Renaud IV de Pons, gendre du duc de Lévis (1296-1335) ». Sont également visibles les armes du consulat des Pujols et l’écusson de Renaud IV de Pons (dit Rudel) qui avait édifié le clocher à la fin du XIIIe siècle. Ce portail daterait d’un sanctuaire antérieur (qui fut pillé et incendié par les bandouliers en 1293).

    L’église en elle-même date de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle.

     

    Fontaine réalisée en 1893 par l’architecte Émile Sauret (qui a entre autres réalisé les fontaines-lavoirs de La Bastide-de-Lordat, Saint-Amadou et Saint-Paul-de-Jarrat)

    armorial Pujols Ariège PyrénéesArmorial – (Réalisation: Y.A. Cros du Cercle Généalogique de Languedoc)

     

     

     

     

     

    De nos jours, le village possède un aérodrome. Créé en 1976, il forme pilotes, voltigeurs, parachutistes, et est le lieu de construction amateur. Cet aérodrome est géré par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ariège.

    Sources :
    www.histariege.com/
    fr.wikipedia.org

  • Sur les routes de l’Ariège, Régat

    Sur les routes de l’Ariège, Régat

    semaine-28-OTRA-REGAT

    Le « fief » de Régat, qui offre une vue imprenable sur Montségur et la chaîne des Pyrénées, était tenu en 1145 par les frères Raymond et Bernard de Péreille, vassaux du vicomte de Béziers, puis en 1162 par la famille de Lévis »

    Après le partage de la maison de Lévis-Mirepoix, Régat dépendra de la seigneurie de Léran.  Un vieux moulin sur le Touyre, à cheval sur les deux communes, produisait de la farine et de l’huile de noix.

    A la Révolution, Régat est d’abord rattaché à l’Aude puis au district de Mirepoix.

     

    regat-blasonBlason d’argent, à une bordure d’azur, 1697

    Sources : histariege.com et paysdemirepoix.org

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaut

    Sur les routes de l’Ariège, Montaut

    MONTAUT Ariège Pyrénées

    Le cœur du village est fortifié, l’accès se faisant à l’origine par un porche récemment rénové. Le 28 novembre 1632, Louis XIII signe la démolition du château (réalisée par Galinier, capitaine, en 1635) : il n’en reste aujourd’hui que quelques ruines

    En 1002, le château de Montaut a été désigné dans le testament de Roger 1er le Vieux, comte de Carcassonne. Il passera donc dans les biens de ce qui devient le Comté de Foix.

    En 1243 la seigneurie appartient à Loup de Foix-Rabat. En 1272 ce dernier verra son château de Montaut mis sous séquestre pour une dette au comte d’Empurias

    Pendant la guerre des Albigeois, la commune de Montaut, qui portait le titre de baronnie, fut prise par Simon de Montfort, chef des croisés. Elle était Encore assiégé, en 1399, par le comte de Sancerre.

    En 1390, Montaut faisait partie du paréage de Mirepoix et du roi de France. C’est donc une des 32 seigneuries de Mirepoix. Des biens temporels appartiennent aux Prémontrés de Combelongue et aux cisterciens de l’abbaye de Boulbonne toute proche.

    L’église au clocher octogonal est dédiée à saint Michel date du XVè siècle. L’une de ses chapelles renferme les reliques de saint Eudoce, centurion romain martyr. La cloche date de 1533. On y trouve un orgue mécanisé à l’aide de rouleaux pointés exécuté vers 1830-1840 et protégé le 13 septembre 1982.

    Blason Montaut Ariège PyrénéesSon blasonnement est : Écartelé : au 1, de gueules à trois pals d’or ; au 2, d’azur, à un monde d’argent ; au 3, d’or, à un château de gueules et au 4 d’argent, à deux vaches passantes de sable posées l’une sur l’autre.

  • Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Sur les routes de l’Ariège, Belloc

    Toute proche de Queille, la commune y est étroitement liée et, durant la période cathare, le nom de Belloc n’apparaît pas, elle fut sans doute appelée, à cette époque, Pech d’Azeu.

    La première mention de Belloc, aussi appelé Beau Lieu, date de 1290 et concerne un hommage rendu par Arnaud de Lordat, damoiseau, seigneur de Sarraute, à Roger Bernard II de Foix, pour les lieux de Sarraute, Queille, St Quentin et Belloc.

    En 1310, les Seigneuries Queille, Belloc, et Saint Quentin tombent dans la maison d’Armagnac et y resteront jusqu’en 1371.

    A la Révolution, Belloc est d’abord rattaché à l’Aude en 1790 ; puis au district de Mirepoix à partir du 24 mai 1794.

    La commune de Belloc qui faisait partie de l’arrondissement de Pamiers en 1801, passe à celui de Foix en 1926, puis revient à celui de Pamiers en 1942

    Patrimoine :

    • Église du XVIème siècle dédiée à l’Exaltation de la Sainte Croix
    • Calvaire de Belloc : croix sur l’emplacement d’une ancienne chapelle
    • Panorama à l’ancienne tour de guet dépendant du château de Léran
    • Tombe du Baron de Péguilhan qui a pris une place importante dans l’histoire de Belloc.
    • L’ancien couvent et la Maison du Procureur qui sont aujourd’hui propriété privée.

    Sources :
    www.paysdemirepoix.org
    www.histariege.com