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  • Mirepoix, la Fabrique d’Initiatives Citoyennes ouvre son Tiers-lieu !

    Mirepoix, la Fabrique d’Initiatives Citoyennes ouvre son Tiers-lieu !

    C’est aujourd’hui que la Fabrique d’Initiatives Citoyennes de Mirepoix ouvre officiellement son Tiers lieu sous la forme d’une journée portes ouvertes pour faire découvrir au plus grand nombre ce nouvel outils, l’occasion pour nous de faire le point avec Alain Toméo directeur de l’EISE sur les enjeux de « la Fabrique ».

     

    C’est aussi l’occasion pour l’EISE de réitérer sa semaine d’initiatives citoyennes avec au programme à partir de mercredi :

    Mercredi 10 mai 

    Cité scolaire de Mirepoix

    14h-17h : Atelier de théâtre corps et mouvement* avec la compagnie T-REX

    Cinéma de Mirepoix

    19h : auberge espagnole

    20h : ciné-débat avec le film “Qu’est ce qu’on attend” de Marie-Monique Robin – 1h59​

    Jeudi 11 mai

    VISITE du fablab « LABORLAB » de Laroque d’Olmes *

    Départ de l’EISE (1 bis chemin de la mestrise) à 9h en minibus​

    Vendredi 12 mai – salle Paul Dardier

    18h30/20h30 : Café-débat*

    Bienvenue au café, l’endroit rêvé pour un débat !

    21h : Spectacle de théâtre d’improvisation

     

     

    Samedi 13 mai – Salle Paul Dardier

    10/17h : Tiers-lieu et FabLab éphémère 

    14h30/17h30 : Théâtre forum 

    18h30/20h30 : disco soupe (préparation collective d’un repas partage)

     

    21h : Concert suivi d’un karaoké vivant avec Messieurs Dubois et Madame Descordes en trio (contrebasse, guitare et chants)

     

    Dimanche 14 mai – Salle Paul Dardier

    10h/16h : Présentation et activités des groupes thématiques de la Pépinière d’Initiatives Sociales et Économiques

    10h30/12h : Conférence sur l’alimentation « du climat au repas ! »

     

     

    10/16h : activités pour petits et grands

    10h-12h et 14h-16h : La ludothèque itinérante « La Ludo-labyrinthe », A partir de 6 ans

     

    10h-11h : Fabrique ton chapeau en papier carton – A partir de 5 ans avec un adulte, seul à partir de 10 ans.

    11h-12h : Fabrication d’une petite marionnette avec de l’argile, du papier et des matériaux récupérés dans la nature – tous âges, avec l’aide d’un adulte avant 5 ans.

    11h-12h : Création de petites maisons en bois avec le LABORLAB de Laroque d’Olmes

     

    14h-15h : Animation théâtre – A partir de 6 ans.

    15h-16h : Atelier peinture avec les doigts, Tous âges, avec l’aide d’un adulte avant 5 ans.

    15h-16h : Espace de discussion et réflexions partagées avec la Ligue de l’Enseignement

    Tout le programme et les détails : http://eisemirepoix.wixsite.com/fabrique/groupe-rencontres-citoyennes

     

  • L’Ariège a voté Macron au deuxième tour, oui mais…

    L’Ariège a voté Macron au deuxième tour, oui mais…

    Après des résultats au premier tour qui ont fait de l’Ariège un des trois départements de France à mettre la candidature de Jean-Luc Mélenchon et de la France insoumise en tête. L’Ariège s’est décidée, hier soir, à mettre le nouveau président de la République Emmanuel Macron en tête des suffrages.

    L’Ariège s’est donc décidée à ne plus être le département « rebelle » du premier tour, elle qui avait mis Emmanuel Macron en troisième position et Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise en tête au premier tour ; l’ appel républicain a visiblement été entendu. Avec 63, 09% des voix contre 36,91% pour sa concurrente, Emmanuel Macron passe donc en tête malgré un fort taux d’abstention et de votes « blancs ou nul » parmi les plus élevés de France.

    Une satisfaction en « demi teinte »

    Mais pour autant ce n’était pas la fête hier soir en Ariège et notamment à Foix où aucun signe de joie ou de manifestation ne s’est exprimé hier ; les rues de Foix étaient désertes comme la plupart des Dimanche soir, la liesse populaire n’était pas au rendez-vous !

    Le mouvement « En marche » ariégeois avait organisé une soirée où une petite 100taine d’adhérents ou sympathisants se sont réunis : certes tous étaient heureux de la victoire et tous ont été satisfaits du travail accomplis en moins de 6 mois, mais une certaine gravité transparaissait sur les visages et dans les coeurs : la tâche est immense pour convaincre au vote d’adhésion !

    Ainsi, malgré le « Ouf « de soulagement qu’ont pu exprimer les élus ariégeois qui avaient, en nombre, invités les ariégois à « faire barrage » au Front National, l’Ariège a parfois voté différemment et dans certains villages le Front républicain n’a pas du tout fonctionné , une liste de communes un peu longue qui peut parfois illustrer « l’Ariège des oubliés » qui devra faire réfléchir pour l’avenir et dans le contexte des élection législatives qui vont démarrer dans quelques jours..

    Les Communes où Marine Lepen est passé en tête  : (37 communes au total)

    Viviés 56,14%,
    Villeneuve de Paréage 51,97%,
    Villeneuve du Latou, 50,75%,
    Vernaux 57,14%,
    Unac 50,67%,
    Troye d’Ariège 57,89%,
    Trémoulet 69,23%, 
    Thouars-sur-Arize 52,17%,
    Sinsat 61,43%,
    Sautel 51,43%,
    Salsein 54,84%, 
    Saint-Victor-Rouzaud 52,34%, 
    Saint-Martin-d’Oydes 51,35%, 
    Saint-Félix-de-Tournegat 53,75%,
    Saint-Amadou 55%,
    Régat 50,94%,
    Pradettes 51,85%,
    Montaut 52,48%,
    Monesple 66,67%,
    Mérigon 55,74%,
    Limbrassac 50,77%
    Lescousse 66,67%
    Justiniac 55,56%
    Illartein 61,22%
    Esclagne 55,71%
    Coussa 52,59%
    Contrazy 52,08%
    Caychax 63,64%
    Le Carlaret 52,82%
    Canté 50,43%,
    Calzan 56,52%,
    Bestiac 52,94%,
    Bénaix 52,33%
    Bélesta 51,94%,
    Bagert 51,85%,
    Aulos 54,29%,
    Artix 51,32%.

    Les résultats des « principales villes » ariégeoises : (EM : Emmanuel Macron)

    Foix : 73,93% EM
    Tarascon : 63,56% EM
    Lavelanet : 54,86% EM
    Mirepoix : 61,68% EM
    Pamiers : 59,64% EM
    Saint-Girons : 70,36%
    Ax-les-Thermes : 67,71%
    Saverdun : 54,48%
    Mazères : 54,52%

     

     

     

     

     

  • Ornolac, plus d’évasion par manque de hauteur et 11 emplois menacés !

    Ornolac, plus d’évasion par manque de hauteur et 11 emplois menacés !

    ARIEGE EVASION entreprise de tourisme et base de loisirs multi-activités qui accueille chaque année plus de 10 000 touristes sur l’activité canoë et canyoning et camping, va devoir vraisemblablement arrêter son activité et mettre au chômage les 11 salariés qui travaillent à ses cotés au camping.

    Au début du printemps, David Marfaing découvre avec stupeur que la Mairie a installé un limiteur de hauteur sur la route du pont d’Ornolac. Cette petite route qui franchit l’Ariège est la seule route de proximité qui relie la RN 20 à Ornolac et permet aux habitants et usagers d’éviter un détour assez important de plus d’une vingtaine de kilomètres en passant par la rive droite par les hauts de Tarascon.
     
    Selon David Marfaing d’Ariège Evasion, la décision de la mairie va mettre au tapis un des pionniers de l’activité canoë et canyoning en Ariège.
     
    David Marfaing son fondateur a créé l’activité camping et canoë il y a plus de vingt six ans aujourd’hui d’hui et Ariège Evasion s’est développée et devenue progressivement une entreprise florissante et connue parmi les prestataires touristiques du département, elle est un des plus gros employeurs de la zone et un outil important qui permet d’exploiter les eaux vives de l’Ariège pour les activités de pleine nature
     
    A l’heure ou les équipes départementales tentent les mérites du tourisme ariégeois sur Toulouse avec l’opération « ARIEGEZ-VOUS ! », une décision peu réfléchie, du moins sur les conséquences sur l’économie locale par la mairie d’Ornolac, va certainement conduire l’entreprise touristique phare de la vallée à disparaitre, les toulousains iront donc « s’ariéger »   ailleurs !
     
    En cause une décision municipale de limiter la hauteur des véhicules qui passent sur le pont qui va de la RN20 à Ornolac pour raison de sécurité ; Le pont est vétuste et après expertise, la mairie choisi de rendre inaccessible le pont aux véhicules de plus de 3,5 tonnes.
     
    Une bonne décision qui relève de la responsabilité de la Mairie et qui est logique dans un «principe de précaution» et de sécurité. Mais et c’est là où le bas blesse, la solution retenue, le limiteur de hauteur à 2,2 mètres, ne convient pas aux usagers professionnels du secteur ! Car la RN20 draine de l’activité touristique pour Ornolac, la déviation imposée va renvoyer aux oubliettes l’activité touristique d’Ornolac (Camping, Canoë, thermalisme,..)
     
    En matière de tourisme et de fréquentation, Ariège Evasion accueille des visiteurs  et fait plus de 80% de son chiffre d’affaires annuel avec des Camping-Cars ou des caravanes; un camping-car fait plus de 1,9 mètres de hauteur pour un poids au grand maximum de 2,5 tonnes. 
     
    De son coté Ariège Evasion utilise depuis 26 ans la chaussée et le pont de la route d’Ornolac pour rapatrier les canoës et les touristes avec une camionnette et une remorque qui ne passe plus et va devoir faire également un détour de plus de 10 kilomètres avec à la clé une perte de temps et un coût supplémentaire en déplacements qui va gréver fortement l’équilibre financier de la prestation proposée. De plus pour des raisons de sécurité, Ariège Evasion ne pourra plus proposer les 5 circuits de Canoë aujourd’hui et va devoir les limiter à 3, autant de manque à gagner pour l’entreprise.
     
    Les amateurs de vélo et les semi-professionnels qui viennent régulièrement participer à l’Ariégeoise par exemple ne pourront plus passer et vont devoir encombrer les rues de Tarascon pour arriver jusqu’à Ornolac.
     
    Bref une sombre histoire qui aurait pu être évitée si la mairie* avait pu solliciter l’avis des principaux intéressés avant de décider seule des décisions à prendre ; un peu de démocratie participative aurait pu éviter ainsi une situation devenue tendue en quelques jours. (voir la réponse du Maire ci-dessous)
     
    Selon l’entreprise, Prefecture, département ont été alertées et ne comprennent pas non plus qu’une autre solution puisse être envisagée, en attendant que le dossier avance, les perspectives de survie de l’entreprise s’amenuise car depuis le 1er Mai, la saison a commencé et les premiers résultats ne sont pas bon …
     
     
    * Nous avons contacté le Maire et son équipe municipale il y a quelques heures,
    Le Maire Monsieur ARAUD précise comme nous l’avions indiqué dans notre article que la municipalité après enquête et inspection de bureaux d’étude a été dans l’obligation d’interdire le passage sur les ponts aux camions et qu’il devraient tout faire (demande de la prefecture)  pour empêcher le passage des poids lourds. Le Maire et son conseil précise que la seule solution proposée par la DDE est le limiteur de hauteur et qu’il sera impossible de trouver un autre moyen.
     
    Par ailleurs, il précise que la communication sur le problème de vétusté du pont a été faite cette année dans le bulletin municipal et annoncé lors des voeux.
     
    Le Maire précise et ajoute que les deux ponts « incriminés » appartiennent à la commune depuis 1924, depuis 2000 l’Etat s’est engagé à refaire un accès, cet engagement n’a pas été honoré depuis.  Selon les bureaux d’études sollicités pour analyser la situation technique, les ponts ne pourront pas tenir plus de 10 ans.
     
    Le premier Ministre Bernard Cazeneuve dans un protocole a prévu un remplacement d’un des 2 ponts par 2024-2025. La mairie a demandé à ce que les programmes envisagés sur la RN 20 puisse être priorisés et donner priorité sur les ponts d’Ornolac ce qui pourrait permettre d’envisager des travaux vers 2019.
     
    Le budget pour refaire un pont sont de l’ordre du million d’euros ce qui n’est pas dans les moyens de la commune.
     
    Cela fait une dizaine d’année que la commune se soucie de l’avenir de ces deux passages tragiques pour Ornolac et Ussat qui touche les riverains et les entreprises, mais trouve que le dossier n’a pas été jugé prioritaire jusqu’à aujourd’hui et se félicité qu’il se retrouve aujourd’hui d’actualité et que cela inquiète d’autres que l’équipe municipale.
     
    Ce soir, la situation reste tendue entre l’entreprise et la municipalité comme depuis quelques semaines et il semble qu’il n’y ait pas à court terme de solution possible.
     
     
  • Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    Le 1er convoi de déportation de France est parti du Vernet d’Ariège !

    « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. » Winston Churchill

    En février 2015, l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège avait lancé un appel sur Internet et par voie de presse pour effectuer des recherches aux Archives Départementales de l’Ariège.

    Le but était de répertorier les noms des personnes internées et déportées afin de réaliser les panneaux qui seront installés sur l’Espace Gare-Wagon.
    Deux convois d’internement on été choisi symboliquement pour l’année 1939 :

    • 12 octobre 1939 : un convoi de 465 étrangers indésirables en provenance du camp de concentration de Roland Garros (75)
    • 5 décembre 1939 : un convoi de 224 Républicains Espagnols en provenance du fort de Collioure (66) quand ce dernier a été fermé

    ainsi que six convois de déportation, avec le premier convoi de déportation de France et le dernier parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège à sa fermeture :

    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables remis aux autorités allemandes
    • 22 mars 1941, 98 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Djelfa en Algérie
    • 1er septembre 1942, 46 enfants juifs déportés
    • 18 juillet 1943, 107 Italiens rapatriés de force & encadrés par 127 carabiniers venus les chercher
    • 20 juin 1944, 43 étrangers indésirables déportés vers le camp de concentration de Dachau après qu’une unité de l’armée allemande ait pris le commandement du camp
    • 30 juin 1944, les 403 dernières personnes déportées vers le camp de concentration de Dachau pour les hommes et le camp de concentration de Ravensbrück pour les femmes par le tristement célèbre « Train fantôme »

    Dans un premier temps, ces recherches ont été concentrées sur les dossiers individuels des internés. Ce qui malheureusement n’a pas permis d’établir des listes complètes pour ces convois.

    L’Amicale a alors élargi son champ d’investigations, en consultant les rapports mensuels établis par l’administration du camp, le courrier des internés, et toutes sortes de documents d’archives.

    Aujourd’hui, le bilan de ce travail, qui a nécessité un millier d’heures de recherches et encore plus de temps pour la retranscription et l’exploitation de ces données donne 23 000 noms recensés en 2 listes :

    La première recense les noms de 10.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre février et septembre 1939 : militaires de la République Espagnole, civils espagnols : hommes, femmes, enfants et des membres des Brigades Internationales.

    La deuxième comprend les noms de 13.000 personnes internées dans le camp de concentration du Vernet d’Ariège entre septembre 1939 et le 30 juin 1944.

    Ces 2 listes ont été dressées par des membres de l’Amicale et des amicaliennes/amicaliens. Elles ont aussi été complétées par d’autres sources : les recherches effectuées par Charles & Henri Farreny Del Bosque et une liste des personnes juives déportées fournie par l’association « Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) ».

    Grâce à ce travail, 55 convois de déportation ont été dénombrés ainsi qu’une liste de 6 226 personnes déportées vers des camps situés sur les territoires du Reich Allemand, en Algérie ou en Italie, entre le 25 juillet 1940 et le 30 juin 1944, date de fermeture du camp de concentration du Vernet d’Ariège.

    Parmi ces convois, celui du 25 juillet 1940 a attiré l’attention. En effet, si on étudie la chronologie de cette période, à savoir :

    • 22 juin 1940, signature de la convention d’armistice
    • 10 juillet 1940, Pétain reçoit les pleins pouvoirs
    • 25 juillet 1940, 178 étrangers indésirables sont remis aux autorités allemandes à Chalon-sur-Saône.

    nous pouvons en déduire que le premier convoi de déportation de France est parti du camp de concentration du Vernet d’Ariège ce 25 juillet 1940.

    Une des premières mesures politiques du gouvernement de l’État Français Fasciste a donc été de livrer 178 internés politiques aux autorités allemandes. C’est le début de la COLLABORATION française avec l’occupant allemand.

    Ce convoi d’hommes était composé de : 125 allemands, 12 autrichiens, 12 belges, 10 polonais, 10tchécoslovaques, 2 apatrides allemands, 2 luxembourgeois, 2 sarrois, 1 estonien, 1 français, 1 de nationalité indéterminée.

    Nous continuons nos recherches bien entendu, afin d’approfondir nos connaissances sur ce camp de concentration le plus répressif de France. Car on parle bien d’un camp de concentration implanté sur le territoire de la France et qui a eu pour caractéristiques :

    – d’avoir été créé par la Troisième République Française…

    – d’avoir été utilisé par l’État Français Fasciste pour y interner tous les étrangers indésirables présents sur son territoire, ainsi que les familles juives raflées avant leur déportation…

    – et au final d’avoir été dirigé à partir du 10 juin 1944 par une unité de l’armée allemande,qui a déporté 43 personnes le 20 juin 1944 et les 403 dernières personnes encore internées le 30 juin 1944.

    Raymond Cubells
    Président de l’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège

    http://www.campduvernet.eu

    Voir notre reportage sur le Camp du Vernet

  • 1er mai, la fête du travail et du muguet

    1er mai, la fête du travail et du muguet

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l’air et le printemps et l’horizon immense… » Victor Hugo

    Mais pourquoi offre t’on du muguet le 1er mai  jour de la fête du travail ? A priori ces deux événements ont des origines différentes et le hasard les a rassemblés.

    Ce samedi 1er mai 1886 à Chicago, un mouvement revendicatif est lancé par les syndicats américain pour la journée de 8 heures. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le 20 juin 1889, le congrès de la IIe Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago.

    Quant au fait d’offrir du muguet, c’est le roi Charles IX qui officialisa les choses. Ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour. Puis, dans les années 1900, les couturiers offraient des brins de muguet aux clientes.

    Le muguet appelé aussi lys des vallées ou gazon du Parnasse, car la légende dit qu’il fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, afin que les neuf muses qui l’entouraient puissent  fouler ce tapis vert sans blesser  leurs pieds délicats (charmante attention…), a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.

    Alors quoi de mieux en ce 1er mai que d’offrir un peu de bonheur…. si cela vous plait évidemment !

    « Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
    Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
    La campagne, les bois, les ombrages charmants,
    Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
    Le sentier qui finit où le chemin commence,
    Et l’air et le printemps et l’horizon immense,
    L’horizon que ce monde attache humble et joyeux
    Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
    Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
    Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
    Que l’arbre pénétré de parfums et de chants,
    Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
    Et l’ombre et le soleil et l’onde et la verdure,
    Et le rayonnement de toute la nature
    Fassent épanouir, comme une double fleur,
    La beauté sur ton front et l’amour dans ton coeur ! »

    Victor Hugo Extrait du recueil : Les chants du crépuscule

  • 23 000 compteurs Linky déjà installés en Ariège !

    23 000 compteurs Linky déjà installés en Ariège !

    Le nouveau compteur d’électricité Linky a fait beaucoup de bruit lors de sa mise sur le marché en France. Déployé par ENEDIS pour s’adapter à une directive européenne, le compteur a fait parlé de lui dans ses fonctionnalités et certains inconvénients qu’il pouvait procurer aux abonnés. Un an après, nous faisons le point avec ENEDIS sur son installation sur le département.

     Nous avions fait un point sur le développement de Linky sur l’Ariege il y a tout juste un an avec François Camerlinck le directeur territorial de ENEDIS ARIEGE (anciennement ERDF) ; l’objectif était de clarifier l’intérêt du nouveau compteur pour les abonnés et annoncer son futur déploiement sur l’Ariège.

    Aujourd’hui, Linky est installé sur une bonne partie des communes du département et installé par l’entreprise Centenero qui a eu le marché sur une grosse partie du territoire ariégeois. L’entreprise a même recruté une quinzaine de « CDI intérimaires » pour assurer l’installation ; du personnel qualifié et formé, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi sur le produit et les avantages clients qu’il peut apporter.

    Trois médiatrices ont également été recrutées par ENEDIS ARIEGE  pour dialoguer avec les usagers et les renseigner sur l’installation des compteurs car il arrive parfois qu’il y ait des refus ou des incompréhension (certaines campagnes calomnies le compteur et l’accuse de tous les maux : ondes, surveillance, données personnelles …)

    Sur la France Linky représente plus de 10 000 emplois créé pour la fabrication, l’installation et le recyclage des anciens compteurs. Car l’enjeu industriel est aussi de taille et de futures exportations et installations sur d’autres pays sont envisagées

    Linky pas un problème mais une solution

    «Le déploiement des compteurs Linky se déroule bien globalement sur l’Ariège précise François Camerlinck, et nous souhaitons faire passer le message d’incompréhension aux détracteurs du compteur. Le compteur n’est pas un problème mais une solution.

    Nous avons besoin d’installer de nouvelles solutions sur nos réseaux et d’adapter le réseau aux futures consommations telles que les véhicules électriques des particuliers, la production individuelle d’électricité. C’est aussi un confort pour les usagers qui vont éviter la demi journée perdue lors de l’ouverture du compteur ou le relevé de consommation chez leur fournisseur d’électricité»

    Pour ENEDIS le compteur nouvelle génération représente un enjeu de taille ; une diminution des coûts de mise en service et de maintenance, une meilleure gestion du réseau car il va permettre d’affiner les statistiques de consommation sur le réseau par communes et par secteur, et ainsi adapter la production. Un autre aspect « social » du compteur c’est qu’il permet d’élaborer des cartographie sur la précarité énergétique et ainsi mieux appréhender cette précarité auprès de ses clients les bailleurs sociaux.

    C’est donc plus de 319 communes qui vont être installées d’ici à 2018. Chacun pourra ensuite mesurer sa consommation sur une interface web, pour adapter sa consommation et mieux consommer son électricité.

    Découvrir quand vous serez installés vous-aussi : http://www.enedis.fr/

  • L’Ariège insoumise pour le premier tour des élections présidentielles

    L’Ariège insoumise pour le premier tour des élections présidentielles

    La soirée électorale du premier tour s’est achevée hier soir avec ses premiers scores, ses victoires et ses déceptions. 11 candidats s’étaient proposés au suffrage et il en est resté deux qui auront l’avantage de s’affronter pour le deuxième tour ! Dans ce contexte, l’Ariège a voté et les ariégeois ont apporté leur suffrage…décryptage des principaux enseignements de ces votes de nos vallées.

    L’Ariège votre traditionnellement à gauche et passe pour être une terre socialiste depuis des années, mais cette élection « très inhabituelle » selon certains a donné des scores inattendus et des positionnements forts différents des précédentes élections : l’Ariège évolue dans sa démographie et avec elle son électorat.

    L’ariege insoumise

    Résultat : c’est le mouvement de jean-Luc Mélanchon « la France insoumise » qui arrive en tête des suffrages avec 26,77% des suffrages exprimés en moyenne sur le département presque à égalité avec la Dordogne il fait partie des trois départements qui ont mis en tête le leader du mouvement des insoumis.

    Et le phénomène est à peu près généralisé à plus de la moitié des bureaux de votes du moins ceux des plus grandes villes :

    28,6% des bulletins exprimés sur Foix, 23,34% sur Mirepoix, 26,06% sur Saint-Girons, 24,56% sur Pamiers (mais avec Marine Lepen qui les talonnes avec 24,54%), 31,01% sur Tarascon.  

    Même si elle n’est pas « insoumise » dans toutes les villes, l’Ariège exprime sa fronde  de manière différente avec le vote pour Marine Lepen qui arrive en tête dans de nombreuses villes.

    C’est ainsi que le Front National talonne les « insoumis » dans quelques villes importantes et passe en tête comme Lavelanet (28,52% des suffrages exprimés), Mazères 28,61% et Saverdun 26,31%. et arrive « globalement » en deuxième position sur le département avec 21,70% des voix.

    Que retenir de ce Bilan pour l’Ariège alors qu’a contrario du mouvement national, Emmanuel Macron arrive en troisième position (20,91%) et que le parti traditionnellement en tête en Ariège  sous la bannière de « Benoit Hamon » n’a recueilli que 7,86% des suffrages ?

    Certes les personnalités politiques du département appelleront certainement pour la plupart à voter pour le leader d’En Marche et inviter les Ariégeois à un réflexe citoyen comme en 2002 (Voir les communiqués reçus ci-dessous), mais cela suffira t’il à « calmer » les Ariégeois qui ne se reconnaissent plus dans la politique menée et qui ont visiblement besoin de contester le pouvoir en place ou besoin d’être rassurés sur l’avenir du Pays (on rappelle que le taux d’abstention cumulé des votes nuls est de 20,96% soit plus que le score du troisième candidat Emmanuel Macron).

    Ce sera donc une lourde tâche après le deuxième tour que de mobiliser et rassurer tous ces électeurs qui ne se reconnaitront pas totalement dans le choix qui va vraisemblablement être fait au plan national (plus de 69 % des suffrages si on calcule bien)

    les législatives s’annoncent donc très sportives !

     

    Les communiqués reçus à ce jour à la rédaction :

    Communiqué de la Fédération Socialiste de l’Ariège

    Faisons barrage à l’extrême droite

    La présence de l’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle représente un énorme danger pour notre démocratie. Au-delà de l’idéologie véhiculée le Front National, le danger que représente son projet serait une catastrophe pour notre pays.

    Face à un tel risque, il faut faire barrage à l’extrême droite et voter pour les valeurs de la République.

    En conséquence, la fédération de L’Ariège du Parti Socialiste appelle ses militants, ses sympathisants et tous les citoyens à faire barrage à Marine LE PEN en allant voter pour Emmanuel Macron.

     

    Communiqué de presse d’Eric Donzé, candidat aux Élections Législatives pour ESA (Une équipe au Service de l’Ariège) dans la 1er circonscription de l’Ariège.

    Les résultats du 1er tour de l ‘Élection Présidentielle, qui voient Marine Le Pen se qualifier, avec plus de 21,5 % des suffrages pour le 2eme tour au niveau national mais aussi avec plus de 20 000 voix obtenues en Ariège, sont le signe d’une démocratie en grand danger.
    Je rappelle, que depuis sa création, il y a 3 ans maintenant, notre mouvement citoyen s’est construit avec une Charte élaborée autour valeurs humanistes de notre République. C’est le ciment de notre cohésion sociale nationale qui s’oppose fermement à la vision et au programme du Front National et de sa candidate Marine Le Pen.

    Nous citoyens, le 7 mai prochain, restons mobilisés pour combattre les idées du FN et faire vivre dans notre pays les valeurs de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Laïcité.
    Je me battrai pour faire vivre nos convictions et nos idées, au quotidien et au plus proche des citoyens, mais toujours dans le respect de ces valeurs qui font la force de notre pays.
    Eric Donzé et Martine Doumenc-Caubère

    ericdonze2017.fr

    Source des suffrages : préfecture de l’Ariège – Crédits Photo : FRANCE INSOUMISE 

  • Montségur : l’opération Grand site sur les rails !

    Montségur : l’opération Grand site sur les rails !

    La communauté de Communes du Pays d’Olmes avance sur l’Opération Grand Site à Montségur. Cette démarche de préservation, de requalification, de gestion et de mise en valeur du site classé, devra prendre en compte la préservation des qualités paysagères, la découverte des richesses naturelles et culturelles du territoire et le fonctionnement harmonieux du site emblématique du Pays des Pyrénées Cathares.

    L’opération grand site a été bien accueillie par la ministre de l’environnement Ségolène Royal. L’objectif du projet permettra de mieux répondre aux attentes de la clientèle et d’opérer un effet de levier sur de nouvelles clientèles pour renforcer l’attractivité du territoire. Les travaux et le projet permettra d’adapter la gestion du site au regard de l’augmentation de la clientèle attendue.

    La création d’un nouveau bâtiment d’accueil (inséré dans le visuel présenté) et un espace de muséographie permettra de passer de 50 000 à 70 000 visiteurs et ambition est d’accroitre et de renforcer les retombées économiques directes et indirectes sur le territoire.

    Les aménagements envisagés :

    • la construction d’un nouveau Musée (Musée de France)
    • un bâtiment d’accueil au pied du Pog
    • des aménagements urbains de qualité : cheminement et stationnement

    Les débuts des travaux devraient commencer en septembre 2018 pour se terminer en juin 2020

  • Margaux avril 2017, Aoraki

    Margaux avril 2017, Aoraki

    Je n’ai pas touché les pieds par terre … Mon quotidien sur la ferme est bien chargé, je range, je nettoie, j’occupe les enfants. Je cuisine aussi et conduis ici ou là aux activités des uns ou pour soulager d’une corvée les autres. En contrepartie j’ai le privilège de partager le quotidien de mes hôtes Kiwis. De vivre à leur rythme, selon leurs usages, leurs principes. Ca m’interroge de nous constater si semblables … et si différent.

    En tout cas, chaque jour, chacun vaque à ses occupations et la journée est toujours trop courte avant qu’on se retrouve pour partager un repas et se flanquer devant le petit écran de la télé depuis laquelle on observe les dégâts qu’a subi l’île Nord suite aux deux cyclones qui ont traversé le pays du Nord Ouest au Sud Est. Car non, ce n’était pas qu’en Australie. Sur l’île Sud on a eu « que » du vent. Mais quel vent !!!  Et une pluie battante … comme je n’avais jamais vu.
      
    Les journées défilent aussi vite que les kilomètres avalés par la Hyundai que mes hôtes me prêtent si gentiment. J’ai 5 jours off … sans enfant, sans horaire, sans contrainte ! Alors je roule. 1.450 kilomètres. Une fois de plus je me retrouve seule, face à la route avec comme compagnons le soleil, le vent et le goudron. On imagine pas à quel point voyager seul(e) ça endurcit. Allez … Je pars à la découverte du toit du pays : le Mont Cook (Aoraki – perceur de nuage) et ses impressionnants 3 800 mètres d’altitude avant de faire un tour du monde accéléré en passant des fjords aux forêts tropicales et des montagnes enneigés aux côtes de sable fin … blanc ou noir. 

    La côte n’est qu’à une heure de la ferme mais ici, dans le Southland, on travaille la terre alors on ne prend pas vraiment le temps de patauger dans l’eau. Je profite donc de ces quelques jours pour renouer le contact avec le turquoise et le bleu métallique de cet océan qui entoure et isole la Nouvelle Zélande du reste du monde. Et me sentir petite au milieu des éléments.
     
    Pour mes hôtes, le bout de la route de gravelle … c’est déjà le bout du monde. Tu comprends bien qu’on me prend un peu pour un Ovni moi qui ai osé m’aventurer « là haut » de l’autre côté du détroit de Cook et qui ne manque jamais une occasion de tracer mon chemin … d’aller voir ailleurs.
     
    Si le mois dernier j’ai eu la chance d’assister à la tonte des 2000 moutons e la ferme, cette semaine on me propose de voir et de participer à une traite au coeur de la ferme laitière. 4 heures du matin : 320 vaches en 2 heures chrono … ça ne chôme pas. On m’offre aussi des tickets pour aller voir un match de rugby au très nouveau stadium de Dunedin qui, bien qu’à 2h30 de « la maison » est un lieu où je vais souvent finalement. 

    Après avoir supporté l’USFoix et travaillé aux buvettes du Stadium de Toulouse, je retrouve vite mes vieux réflexes de supporter … Faut dire que j’en ai passé du temps au rugby !

    Dans quelques jours je quitte cette famille pour une nouvelle aventure. Un job ? Difficile … je ne comprends pas bien pourquoi mais ça accroche pas. Pas encore. Je garde espoir. Une autre famille d’accueil ? Je ne sais pas encore. J’aimerais bien gagner trois sous … faire autre chose mais les réponses se font attendre pourtant ce n’est pas faute de contacter des dizaines et des dizaines de personnes. On verra ce que l’avenir me réserve. Je reste positive et pleine d’espoir pour la suite. 

    Adishatz l’Ariège … à bien vite

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 42.930 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    16.745 en voiture
    100 en bateau

    Toute l’aventure de Margaux sur : margauxvallet.wixsite.com

  • 23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    23 avril et 7 mai, aux urnes citoyens

    Dans quelques jours, tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi sont appelés à voter pour le futur Président de la République.  

    Si vous n’êtes pas au courant, c’est que vous vivez dans une grotte !

    Un peu d’histoire

    C’est seulement depuis 1965, au cours de la Cinquième République, que l’élection du président se fait au suffrage universel direct. La Constitution du 4 octobre 1958 prévoyait initialement une élection pour une durée de sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d’outre-mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.

    Cette disposition est modifiée en 1962 après référendum, ainsi l’élection de 1965 est la première au suffrage universel direct requérant la majorité absolue des suffrages exprimés.

    C’est en 2000, sous la présidence de Jacques Chirac que la durée du mandat est réduite à cinq ans lors du référendum sur le quinquennat présidentiel.

    Jusqu’à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il n’y avait pas de limite au nombre de mandats que pouvait effectuer un président de la République. L’article 6 de la Constitution dispose désormais que le mandat ne peut être renouvelé qu’une fois consécutivement.

    Pour être autorisés à se présenter les candidats doivent avoir 18 ans révolus, avoir la qualité d’électeur, ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice, ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle,  justifier avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national

    Ils doivent présenter 500 parrainages d’élus. Depuis la loi organique n° 2016-506 du 25 avril 2016 qui a modernisé les règles applicables à l’élection du Président de la République, la liste des citoyens habilités à présenter un candidat à l’élection du Président de la République (les « parrains »), a été étendue aux conseillers de la métropole de Lyon, aux maires délégués des communes déléguées ainsi qu’aux présidents des organes délibérants des métropoles afin de tenir compte des évolutions de notre organisation territoriale.

    C’est le Conseil constitutionnel qui s’assure de l’éligibilité des candidats.

    Sont électeurs tous les Français et Françaises âgés de 18 ans, inscrit sur les listes électorales, jouissant de leurs droits civils et politiques, n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi.

    Les opérations de vote

    Le scrutin a lieu dans chaque commune qui, selon le nombre d’électeurs, peut avoir un ou plusieurs bureaux de vote, il est, comme précédemment, ouvert à 8 heures et, depuis la loi organique du 25 avril 2016, il est désormais clos à 19 heures (heure locale) au lieu de 18 heures. Toutefois, le préfet peut décider, par arrêté, d’avancer l’heure d’ouverture ou retarder l’heure de clôture dans certaines communes. En tout état de cause, le scrutin ne pourra être clos après 20 heures.

    Le déroulement des opérations de vote est assuré par un bureau composé :

    • d’un président qui est le maire de la commune, un des adjoints, ou un des conseillers municipaux. À défaut, le président est désigné par le maire parmi les électeurs de la commune ;
    • si, le jour du scrutin, pour une cause quelconque le nombre d’assesseurs se trouve être inférieur à deux, les assesseurs manquant sont pris parmi les électeurs présents, sachant lire et écrire le français, selon l’ordre de priorité suivant : l’électeur le plus âgé, puis l’électeur le plus jeune ;
    • d’un secrétaire (qui a voix consultative dans les délibérations du bureau).
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    Le vote par procuration

    Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d’une élection, par un électeur de son choix.

    L’article L. 71 du code électoral fixe les trois catégories d’électeurs qui sont autorisés à voter par procuration :

    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation professionnelle, d’un handicap, pour raison de santé ou en raison de l’assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune
    • les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation de formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin
    • les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n’entraînant pas une incapacité électorale.

    La personne que le mandant choisit pour voter en son nom (le mandataire) doit jouir de ses droits électoraux et être inscrite sur les listes électorales de la même commune que l’électeur qui donne procuration (le mandant). Il n’est pas nécessaire que le mandataire soit inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. A Paris, Lyon et Marseille, il n’est pas non plus nécessaire d’être inscrit dans le même arrondissement.

    Un mandataire ne peut disposer, pour chaque scrutin, de plus de deux procurations, dont une seule établie en France.

    Le mandant indique la date du scrutin et précise si la procuration concerne, le premier tour, le second tour ou les deux tours. La procuration peut aussi être établie pour une durée déterminée. La durée maximum de la procuration est d’un an. Cependant, rien n’interdit au mandant de faire établir sa procuration pour une durée plus courte, de 3 ou 6 mois par exemple.

    La procuration peut être établie tout au long de l’année. L’électeur a deux possibilités pour établir sa procuration :

    – soit remplir un formulaire cartonné disponible dans les tribunaux, commissariats, gendarmeries ou consulats ;
    – soit remplir la demande de procuration en ligne ou l’imprimer et la remplir manuellement.

    A cet effet, un formulaire CERFA a été mis en ligne sur www.service-public.fr. Le mandant doit ensuite se déplacer auprès des autorités habilitées pour prouver son identité et la réalité de son consentement, puis dater et signer sur place le formulaire.

    Les autorités habilitées à recevoir les procurations sont les commissariats de police, les brigades de gendarmerie, les tribunaux d’instance et les consulats.

     
  • Florence Cortes présente sa candidature aux législatives 2017

    Florence Cortes présente sa candidature aux législatives 2017

    EELV présentera une candidate aux législatives pour la première circonscription et ce sera Florence Cortes. Azinat.com l’a reçu comme pour d’autres candidats dans son studio ; elle nous parle de ses convictions et de la vision quelle a du rôle du député.

    «Ma philosophie de réconciliation et de respect de l’environnement et des êtres humains, ma volonté de replacer au centre des valeurs démocratiques : la solidarité plutôt que l’individualisme, la coopération plutôt que la compétition, le temps long plutôt que les décisions à courte vue, l’intérêt général plutôt que la somme des intérêts particuliers, la démocratie citoyenne en lieu et place de la technocratie et des populismes, m’ont conduite à me porter candidate aux prochaines élections législatives»

    La page Facebook de la candidate : https://www.facebook.com/florencecorteslegislativesariege2017/?fref=ts

  • Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Né du besoin qu’avait une troupe de théâtre, «La Lof Compagnie», d’avoir un lieu de répétition, le «relais de Poche» a vu le jour, il y a un an et demi dans un  ancien relais de poste appartenant à Dominique Mourlane.

    De fil en aiguille, le lieu existant, les propositions de spectacles sont venues et le Relais de Poche propose maintenant une programmation alléchante :  de la chanson française, du théâtre, de la danse et du spectacle jeune public, mais aussi des ateliers de théâtre, de danse et de musique. 

    Pour porter et structurer ce projet, une association a été mise en place, «Les amis de Poche», composée des utilisateurs de la salle et de personnes du public. Avec 15 personnes au Conseil d’administration et une petite dizaine qui s’active à la mise en oeuvre (programmation, technique, travaux…), l’association est en permanente évolution, se remettant en question tous les ans mais en gardant en son coeur la valorisation du spectacle vivant et plutôt en langue française.

    Aujourd’hui, le Relais de Poche draine à chaque spectacle – environ tous les quinze jours – une quarantaine de personnes venues de toute la région Occitanie, car si le public est majoritairement ariégeois, il peut venir, selon l’affiche, de Haute-Garonne, du Gers et même de Montpellier.

    Pour entrer au Relais de Poche, il vous en coûtera le prix de l’adhésion, soit, 1 euros par soirée ou 10 euros pour l’année pour autant de spectacle que vous voudrez. La rétribution des artistes se fait au chapeau, une participation libre mais indispensable. 

    Aujourd’hui, l’ambition de Dominique, est d’étendre le projet, pour accueillir un espace « librairie – tartinerie » comprenant également un espace de création culturelle, un écrivain public, et plus si affinités. 

    «Le Relais de Poche est dans son côté nuit avec la salle de spectacle, – explique Dominique – et il y avait encore de la place, donc, il est en cours de réalisation un espace Relais de Poche côté jour, qui sera un lieu toujours lié au texte français, où l’on pourra s’asseoir, manger un morceaux autour des livres, mais aussi un lieu de rencontres, d’échanges, avec des ateliers de créations culturelles, d’écrivains publics… tout ce que chacun y apportera et voudra y trouver».

    Afin de pouvoir bien structurer le projet et se mettre aux normes, l’association fait un appel aux dons sur la plate forme de financement participatif www.zeste.coop, adossée à la Nef, une banque éthique. 

    Ce carrefour des cultures devrait ouvrir le 2 septembre 2017, donc pour que vive la culture en Ariège, vous avez jusqu’à fin mai pour faire un petit « zeste » !  sur www.zeste.coop/le-relais-de-poche

    Relais de Poche
    2, rue de la République
    Verniolle
    06 71 59 82 98

    www.facebook.com/relaisdepoche