Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Cet été les Ariégeois ont été nombreux à porter les couleurs de l’Ariège dans les 4 coins de France

    azinat_encorseToulouse, Bordeaux, Marseille, Ajaccio, Saint-Brieux, Paris, les Ariégeois sont partout et sont allés conquérir villes, plages et paysages dans les 4 coins de France. Certains d’entre eux nous ont rapporté des photos souvenir. Ils portent bien entendu les couleurs Azinat – Ariegeois d’Origine

  • Jean-Marc Bonnel : « Du soleil levant au rouge couchant, tissée d’or ou d’argent, tu ne brilles, ni à mon doigt ni à mon cou. Ta place est dans mon cœur, ARIEGE »

    bonnelL’important n ‘est pas la destination mais le chemin lui-même. Mon chemin démarre en 1958 à Lavelanet dans les montagnes ariégeoises.

    Je garde le souvenir des copeaux de l’atelier de mon père, des repas de fêtes, des sœurs toujours en chamaille. L’école est souvent délaissée pour surprendre la truite, cueillir les cèpes, écouter le silence et rêver en regardant le vol des oiseaux.

    En 1979, je deviens fonctionnaire de police. Puis, je suspends l’uniforme et ouvre ma première librairie à Marseille. Octobre 2008, mon roman «  la dernière nuit » édité par Elan Sud, voit le jour.

    Romans, nouvelles, contes, sketches sont en cours d’écriture… Affaire à suivre !

    Lorsque je présente mon roman : « La dernière nuit » dans les librairies de Provence, je dis toujours : l’histoire se déroule en Ariège.
    Des points d’interrogations naissent dans les yeux de mes interlocuteurs. L’Ariège ???
    Soudain, leur visage s’éclaire. Ah oui !… L’Ariège ! Les cathares, les comtes de Foix, les montagnes, les lacs, la gastronomie … Quel beau pays ! Certains relatent un souvenir ; d’autres projettent de la connaître.

    L’Ariège ne laisse pas indifférent. « La dernière nuit » en mains, le lecteur me confie : ce soir, je serai en ARIEGE.

    « Du soleil levant au rouge couchant, tissée d’or ou d’argent, tu ne brilles, ni à mon doigt ni à mon cou. Ta place est dans mon cœur, ARIEGE » Jean-Marc Bonnel août 2009 pour Azinat.com
  • Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    Fabrice Chambon : « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège »

    chambonFabrice CHAMBON a passé ses études dans la ville rose, en 1996, il obtient une  maîtrise en Histoire et Archéologie (Université Toulouse le Mirail), puis en  1997 un DEA d’histoire .

    Passionné d’histoire et d’archéologie, il effectue un passage de quatre années dans le département de l’Aude entre 1994 et 1998 où il est Directeur de Fouille au château de Termes, s’en suit de 1998 à 2005 une autre expérience de Directeur de Fouille au château de Hagelet dans les Hautes-Pyrénées, il cumule dès 1998 un poste d’Attaché Culturel du site de Montségur, poste qu’il occupe encore à ce jour.

    « Lorsque Nature et Histoire ne font plus qu’un, vous êtes en Ariège » Fabrice Chambon – août 2009 pour Azinat.com

  • Laurence Cabrol : « J’aime l’Ariège et ses habitants, au caractère bien trempé, forgé à l’ombre d’ hiératiques et guerrières forteresses accrochées à d’improbables pitons rocheux. »

    laurence_cabrolAprès des études classiques au lycée Gabriel Fauré de Foix, un bref séjour sur les bancs de la faculté de Droit où elle savoure déjà avec délectation les Codes Théodosiens et Justiniens, elle poursuivra sa passion pour l’histoire ancienne à l’université de Toulouse-Le Mirail où elle s’oriente dès la licence vers l’antiquité tardive et le haut-moyen age. Passionnée d’archéologie c’est avec le CNRS qu’elle participe pendant plusieurs mois à des chantiers de fouilles qui lui permettent une relation de terrain et des échanges fructueux avec d’éminents spécialistes.

    De là à l’histoire de l’Art il n’y a qu’un pas…enfin ses orientations professionnelles suivront ses aspirations dans le domaine culturel, des archives patrimoniales aux musées en passant par la faculté où elle dispense des cours…. Quant à l’Ariège, elle reste bien présente, on ne naît pas à l’ombre du château de Montségur par hasard, et c’est une sorte de pèlerinage spirituel qui chaque été la conduit sur les pas de ses ancêtres. Aujourd’hui de retour au Pays, c’est à travers AriegenewsTV qu’elle met son énergie à faire découvrir et aimer ce département.

    « J’aime l’Ariège et ses habitants, au caractère bien trempé, forgé à l’ombre d’ hiératiques et guerrières forteresses accrochées à d’improbables pitons rocheux. » Laurence Cabrol – août 2009 pour azinat.com

  • Hélène Teisseire Archéologue, historienne : « dans mon cœur toujours demeure, par monts et par vaux tes montagnes m’accompagnent, jamais ne t’oublie et reviens toujours vers tes orrys »

    heleneteisseireHélène Teisseire est née à Toulouse en 1974 et a 2 enfants. Elle grandit à Foix, passe ses vacances à Ax-les-Thermes, ski de fond à Beille. Elle fait ses études à Toulouse, histoire, histoire de l’art et archéologie à l’UTM et sort diplômée en histoire/archéologie (DEA) et médiation du patrimoine (DESS), elle prépare aujourd’hui une thèse.

    Ses activités professionnelles liées à l’histoire et l’archéologie :

    -Assistante qualifiée de conservation du Patrimoine au CG09 (depuis 2008)

    -Directrice d’opérations archéologiques (Couserans 2004-2005, Ax-les-Thermes 2005-2009), opération en cours : fouilles programmées du site médiéval de Castel Mau à Ax-les-Thermes

    -Membre d’équipe de fouilles sur les sites de Montréal de Sos (Auzat), Tabariane (Teilhet), Bénazet (Mazères), Montaillou

    -Engagée dans plusieurs associations d’archéologues (archéologies, HAPPAH, Châteaux d’Ariège et d’ailleurs,…) pour promouvoir et développer l’archéologie et particulièrement l’archéologie ariégeoise

    -Membre du Programme Collectif de Recherche « Naissance, évolutions et fonctions des fortifications au Moyen Age dans les comtés de Comminges, Couserans et Foix» (Flo Guillot, directrice)

    Bibliographie succincte :

    – « De la villa de Acquis au Castrum de Ags : ébauche d’histoire », in actes du colloque « Pouvoirs pyrénéens : de la résidence aristocratique au castrum », Seix (09) 27-28 octobre 2007, Maison du Haut Salat, éd. La Louve, Cahors, 2009

    – Bourdoncle (S.), Guillot (F.), Lasnier (T.), Teisseire (H.), La vallée de La Bellongue (Pyrénées-Couserans) au Moyen Age, Revue du Comminges, Tome CXXII, pp.173-208, 2008

    – « Ax-Les-Thermes en quête de fortification », in Midi-Pyrénées Patrimoine, juin-septembre 2008, p. 9

    – Ax-les-Thermes et ses environs, Gloucestershire, éd. Alan Sutton, Coll. Mémoire en Images, 2005, 128 pages

    Ses rapports d’opérations archéologique sont en ligne sur le site http://chateaux09.free.fr

    « Dans mon cœur toujours demeure, par monts et par vaux tes montagnes m’accompagnent, jamais ne t’oublie et reviens toujours vers tes Orrys » Hélène Teisseire août 2009 pour azinat.com

  • Eric Patureau (Cire) : « Né ailleurs, j’ai trouvé en Ariège des villes, des hommes et un environnement qui me correspondent parfaitement. Puis-je te dire, Ariège, que tu es devenue “Moun Pais”

    eric_patureau1Né en 1971, Eric Patureau, dit Cire a commencé à dessiner très tôt dans les marges de ses cahiers. A dix-huit ans, il débute des études d’Architecture. Diplômé en 1998, il travaille pendant deux ans en cabinet d’Architecture. Puis l’occasion se présente à lui de se mettre à son compte en tant qu’illustrateur. C’était en 2001. Il multiplie les collaborations avec la presse, l’édition, la publicité, le multimedia, les institutions, et la culture. En 2005, il quitte Paris pour s’installer en Ariège, profitant des moyens modernes de communication pour envoyer son travail à ses clients. Son tout nouveau site www.cirebox.com vous permettra de voir les travaux qu’il réalise avec enthousiasme pour tous ses clients, des petites structures aux clients prestigieux de renommée internationale.

    « Né ailleurs, j’ai trouvé en Ariège des villes, des hommes et un environnement qui me correspondent parfaitement. Puis-je te dire, Ariège, que tu es devenue “Moun Pais” ? Eric Patureau (Cire) septembre 2009 pour Azinat.com

  • Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    Florent Adroit : « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité « 

    florentadroit1Après une enfance passée à la découverte de la musique et des instruments (clavier – accordéon), Florent Adroit commence sa carrière musicale en créant plusieurs groupes et orchestre avec des amis de sa région de Mirepoix dans l’Ariège. Ils se produisent le plus souvent dans des fêtes locales et Florent Adroit se fait un nom parmi les formations variétés/rock. En octobre 2004, il monte un projet jeune pour financer une partie d’un single nommé « Angelo« .

    A 23 ans, il devient membre de la Sacem en tant qu’auteur – compositeur – interprète. Une année plus tard, « Flo » décide de quitter sa région et de s’installer à Toulouse pour son travail mais aussi pour se produire seul sur scène et sortir ses chansons de l’ombre. Il monte un nouveau défi jeune dans le but cette fois de créer sa propre carrière, et c’est avec succès qu’il obtient celui-ci avec pour objectif de sortir son premier CD : »Les Châteaux« .

    L’appel de la scène étant trop fort, Florent reprend du service dans un orchestre mais n’en oublie pas sa carrière solo, un premier album apparait où plusieurs chansons vont être très appréciées lors des représentations et autres scènes régionales, notamment « Le Grand Voyage », « Toulouse« , « Amour« , « Le Train » ou encore « Les Histoires des Autres« .

    « L’Ariège apprend à la nature le vrai sens de sa propre identité » Florent Adroit – août 2009 pour Azinat.com

  • Marc Mesplié : « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir »

    marcmesplie2Né à Paris en 1957. De souche ariégeoise (Fougax et Lieurac) Lycée technique à Mirepoix, dessin industriel, bac E. d’abord attiré par le dessin et la gravure. Ecole d’ingénieur textile à Epinal (1976-79 ) je fréquente le milieu des beaux-arts, grave et tire ma première eau-forte. Début de récoltes photographiques, en noir et blanc avec un folding 6×9.

    Mon emploi, pendant 15 ans, dans une usine textile du Pays d’Olmes me donne une excellente connaissance des réalités du travail dans l’environnement industriel. L’usine ferme en 1990.

    Reconversion (1990-93) à l’I.C.P.A (Ecole de design photographique) de Cahors. Assistant dans la société ABAX, mise en place de scénographies lumineuses sur des évènements (Printemps de la Photo,VISA Perpignan, Rencontres d’Arles, ) puis dans un grand studio publicitaire aux Pays-Bas (où je visite systématiquement les musées d’art ancien et contemporain).

    En 1993, j’obtiens le diplôme de l’I.C.P.A – option photographie publicitaire- et crée le Studio Mesplié à Bélesta, avec ma compagne Cécile, graphiste.Nous aménageons un loft spacieux et fonctionnel dans une ancienne filature.

    Outre les prestations très professionnelles du Studio, j’interviens en tant qu’artiste en milieu scolaire et secteur jeunesse. Je montre régulièrement mes travaux personnels dans de nombreuses expositions.

    Engagé dans la vie ariégeoise, je deviens conseiller municipal à Bélesta aux dernières élections. Amateur de jazz, je suis bassiste du groupe « Les Spitfires » du Pays d’Olmes.

    « On ne quitte l’Ariège que pour le délicieux plaisir d’y revenir. » Marc Mesplié – août 2009 pour Azinat.com

  • Pierre Bertrand : »L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai ! »

    pierrebertrandPierre Bertrand est né le 17 août 1949 dans les Hautes Pyrénées, à Lourdes. Dix ans plus tard, il se glisse dans les bagages de ses parents qui avec ses deux frères quittent ses Pyrénées natales pour la Ville Rose. Après des études secondaires chez les jésuites du Caousou, il intègre les Beaux Arts de Toulouse. Il s’installe comme décorateur-créateur d’architecture intérieure-designer, activité qu’il exercera pendant douze ans. Ne résistant plus à l’appel des cimes, il s’établit en Ariège. Après cinq ans à Ax les Thermes, il découvre le tourisme comme gérant de crêperie le temps d’une saison d’hiver. Dans la foulée, il crée avec un ami l’Office de la Montagne de la Haute Vallée de l’Ariège qui a pour but de faire découvrir la montagne ariégeoise, son milieu naturel, humain et culturel, à travers la randonnée en montagne. Pendant cinq ans, au fil des saisons, il exerce deux métiers : accompagnateur en montagne et perchman à la station de Bonascre. « Je vivais en montagne, je vivais la montagne, j’étais le plus heureux des hommes. Mais les fins de mois étaient difficiles ». C’est alors qu’il accepte une place de chargé de mission montagne au Syndicat Mixte Contrat Station Vallée Haute Ariège (topoguides, schéma de développement de la randonnée, création de refuges gardés, d’accueil de stations…) Quatre ans plus tard, on lui confie la direction du Syndicat Mixte de Développement des Vallées d’Ax. En 1998, les élus des vallées d’Ax préparent la mutation du Syndicat Mixte en communauté de communes. Parallèlement, ils créent un office de tourisme territorial. Spécialiste du tourisme de montagne, c’est tout naturellement qu’il devient, directeur de l’office de tourisme de pays de vallées d’Ax.

    « L’Ariège, c’est un morceau de Pyrénées. Le morceau le plus discret, le plus secret, le plus vrai. Un morceau, imprégné du caractère de ses hommes depuis l’aube des temps. Un morceau de nature sublime dominé par la beauté de sa montagne. » Pierre Bertrand – Septembre 2009 pour Azinat.com

  • Olivier de Robert : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots »

    olivierderobertOn peut naître à Paris et sentir l’Ariège vous couler dans les veines. Olivier de Robert a connu ce déboire de départ, mais a choisi dès qu’il a pu la terre de ses ancêtres, gentilshommes verriers de Gabre, en s’installant dans les montagnes sauratoises. Accompagnateur en montagne, féru d’histoire médiévale, il s’est découvert conteur au hasard de la vie. Depuis il promène sa besace à histoires partout en France et dans le monde francophone. Contes traditionnels, créations, récits historiques : l’homme a de multiples facettes et devient un nom qui… compte sur la scène régionale !

    De l’oral à l’écrit il n’y avait qu’un pas, franchit allègrement avec les « Contes et légendes d’Ariège » aux éditions De Borée, véritable succès de librairie qui ne se dément pas depuis 2006.

    « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. » Olivier de Robert août 2009 pour Azinat.com

  • Claudius de Cap Blanc. Affabuliste à l’Affabuloscope, sait d’où IL vient, NE sait pas où IL va, mais y va en brûlant de la gomme à chaque pas.

    claudiusdecapblancClaudius de Cap Blanc est né trois ans après la moitié du XXe siècle, l’année même où Staline faisait à l’humanité l’honneur de se retirer de la scène terrestre. Preuve qu’un important tournant s’amorçait dans l’histoire, et qu’une telle année ne pouvait qu’augurer un grand cru.

    Après une enfance ordinaire où se perçoivent déjà les traits dominants de son caractère (ce sera un rebelle, un individualiste épris de liberté et de grands espaces, un insoumis, un insatisfait permanent à la recherche de l’absolu), Claudius fait des études qu’il se plaira par la suite à qualifier de « primaires», ajoutant: «Je n’ai rien appris à l’école, en tout cas rien de ce que je rêvais confusément d’apprendre». quelques boutons suppureux accrochés au menton, Claudius fixe ses yeux sur un horizon au-delà de l’horizon et se jette dans la vie active avec une avidité de loup. Il veut tout faire, tout apprendre, tout sentir, tout connaître, et croit puérilement qu’il va trouver «le vrai mode d’emploi de la vie» dans ces livres séculaires qui «parlent de la vérité»: Bible, Coran, Vedanta et autres marchands de zen ou de taoïsme.

    Comme s’il voulait circonscrire tous les domaines du savoir, ce boulimique errant se plonge ensuite dans des domaines aussi variés que l’archéologie, la paléontologie, l’astronomie, la biologie, et surtout l’ histoire, en particulier celle du colonialisme qui lui révèle les irréductibles travers de l’humain conquérant, massacreur et donneur de «bonnes leçons».

    Durant une dizaine d’années, vivant d’expédients, exerçant toutes sortes de métiers, on le verra peintre à Spokane (USA), laveur d’assiette dans le Quennsland (Australie), colporteur au Canada, baroudeur au Pérou, en Inde, en Afrique du nord, au Sri Lanka, en Israël, au Népal, à la Réunion,…

    Ce grand périple, riche d’aventure et d’odeur, ne fait que ramener Claudius à lui-même, mais cette fois il sait, ou croit savoir, qu’il n’y a qu’une vérité: la sienne, et que c’est à chacun de la découvrir en la créant. Fort de cette trouvaille il rentre en France et décide de s’établir dans sa terre natale, l’Ariège. Il y crée au Mas d’Azil un univers métahistorique : l’Affabuloscope.

    Claudius de Cap Blanc. « Affabuliste à l’Affabuloscope, né à l’Acheuléen (1,3 million d’années) sait d’où IL vient, NE sait pas où IL va, mais y va en brûlant de la gomme à chaque pas. »

  • Cécile Dupont, Directrice de la Gazette Ariégeoise : « un jour, ici en Ariège, tout ce que vous voyez autour de vous n’aura pas de prix !

    ceciledupontNée à Paris, en 1968, d’origine ariégeoise, plus exactement de la vallée de la Barguillère où elle revient pour s’asseoir sur les bancs de l’école élémentaire de Ganac. La classe unique,le poêle crachouillant, la plume Sergent Major. Puis collège et lycée à Foix. Une jeunesse classique des 80 ». Le ski à « Bonascre », les châtaignes, les tustets, « l’Invaders » le bac révisé « chez Roumieu ». Mais des étés en mer, dans les ports de la Méditérrannée occidentale. A Toulouse ensuite un BTS commerce international au lycée Ozenne, et une licence d’Histoire au Mirail « parce que rien ne remplace la culture universitaire ». Et puis la presse, très jeune. Si jeune que pour tous, elle est juste « Cécile ». La Gazette Ariégeoise, fondée par Pierre Farré en 1944, est rachetée par son père Jean-Félix Dupont, routeur de presse parisien et imprimeur. Ils travaillent côte à côte jusqu’en 1996, date à laquelle elle poursuit seule le développement du titre.

    En 2009, la Gazette Ariégeoise (65e année) est un média indissociable de l’actualité de l’Ariège. La version papier est épaulée par le site internet conçu comme un média indépendant ainsi que l’édition de guides (restos et bonnes tables), de compilations (mémoires d’Ariège, Cibet de Cinglat) et de hors série thématiques gratuits avec le dernier né au succès appuyé : le «balades et randos en Ariège ». Depuis près de 20 ans, travaille avec une équipe fidèle (6 personnes plus les correspondants), soudée autour d’un projet et consigne sur le papier,avec humilité et exigence, petits et grands bonheurs d’une terre sans cesse en mutation. Une aventure qu’elle considère autant « humaine, qu’éditoriale et économique ». A 41 ans, elle est restée pour tous « Cécile » . Juste : Cécile de la Gazette.  Ses hobby ? le désert et la préhistoire.

    « je vous dis qu’un jour, ici en Ariège, tout ce que vous voyez autour de vous, l’eau, la terre, l’air, la fraîcheur, ça n’aura pas de prix. Nous serons des privilégiés de pouvoir y vivre » Cécile Dupont – août 2009 pour Azinat.com.